Vendredi 12 Février 2021 – point sur le Coronavirus le 11 Février au soir :
Le nombre de malades du Covid-19 hospitalisés ces dernières 24H ne fléchit pas tout comme celui des décès et des admissions en services de réanimation, selon les données de Santé publique France publiées jeudi.
Si les hôpitaux accueillent jeudi moins de patients souffrant du Covid-19 -- soit 26.963 contre 27.417 la veille -- le nombre d'admissions en 24H augmente toujours, avec 1.618 malades du Covid-19 ayant été admis ces dernières 24 heures contre 1.525 le jour précédent.
Le nombre de malades admis dans les services de réanimation, donc les cas les plus graves, ont aussi légèrement augmenté passant de 3.309 patients à 3.327 dont 269 sur les seules dernières 24 heures. Une semaine plus tôt, les services de réa comptabilisaient 3.240 malades du Covid.
Lors des précédentes vagues de contamination, le nombre de patients en réa avait atteint 7.000 au printemps et 4.900 à l'automne. En l'espace d'un jour, 371 personnes sont mortes de la maladie, portant le nombre total de décès à 80.803 depuis le début de l'épidémie.
Sur les sept derniers jours, on compte 10.396 nouvelles hospitalisations, dont 1.756 admissions en réanimation. Ces chiffres lissent les effets de pics et de creux quotidiens. Ils sont relativement stables depuis quinze jours, même si les autorités sanitaires craignent un afflux de malades à cause des nouveaux variants du virus.
Le nombre de cas testés positifs s'est élevé jeudi à 21.063 contre 25.387 nouveaux cas la veille, tandis que le taux de positivité (personnes positives par rapport à l'ensemble des personnes testées) ressort en très léger recul de 0,1 point à 6,2%.
La couverture vaccinale se poursuit à petit pas avec 2.060.675 de personnes ayant reçu mercredi au moins une dose, les chiffres étant publiés avec un décalage d'une journée.
Vendredi 12 Février 2021 – Covid-19 : Grosse inquiétude en Moselle :
Le ministre de la Santé Olivier Véran a alerté jeudi soir sur la "situation inquiétante" en Moselle, où un nombre important de cas de variants sud-africain et brésilien du coronavirus ont été détectés, pouvant justifier des mesures de contrôle supplémentaires.
"Nous avons identifié dans ce département de la Moselle plus de 300 cas de mutations évocatrices de variants sud-africains et brésiliens ces quatre derniers jours, et (...) il y avait déjà 200 cas supplémentaires identifiés les jours précédents", a-t-il indiqué jeudi au cours d'une conférence de presse.
Il se rendra vendredi dans le département. Objectif: "évaluer la situation, échanger avec l'ensemble des élus du territoire, les acteurs de santé, le préfet, les responsables de l'Agence Régionale de Santé, et mener une concertation afin d'anticiper les réponses qu'il nous faudra trouver collectivement".
Interrogé sur BFMTV, le maire (LR) de Metz François Grosdidier s'est prononcé en faveur d'un reconfinement local. Comme on lui demandait s'il y avait urgence à reconfiner la Moselle, l'ancien sénateur a répondu: "Je pense que oui, hélas."
"Si ça se confirme avec ces centaines de cas et en plus avec ces variants africains, brésiliens sur lesquels le vaccin est manifestement inopérant, oui il faut prendre ces mesures", a-t-il insisté. "Même sur un plan économique, social et moral, il vaut mieux des mesures fortes mais courtes que des mesures qui se prolongent dans le temps mais sont sans effets", a estimé François Grosdidier.
Vendredi 12 Février 2021 – Séparatisme: entre Darmanin et Le Pen, un débat moins "tendu" que prévu :
Invité de «Vous avez la parole» sur France 2, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a débattu sur la question du séparatisme avec la présidente du Rassemblement National, Marine Le Pen.
Des points d'accords, des amabilités et un choc des ambitions plus que des idées : tel fut, sur France 2 jeudi soir, le débat entre Gérald Darmanin et Marine Le Pen. Le ministre de l'Intérieur a même pu observer que «madame Le Pen, dans sa stratégie de dédiabolisation, en vient à être quasiment dans la mollesse». «Il faut prendre des vitamines, vous n'êtes pas assez dure!», a lancé Gérald Darmanin à la députée d'extrême droite. Marine Le Pen, elle, a affirmé qu'elle aurait pu «signer» le récent ouvrage du ministre («Le Séparatisme islamique», éd. de l'Observatoire).
Dans un premier temps, le ministre de l'Intérieur et la présidente du Rassemblement national ont exprimé des désaccords d'ordre sémantique sur le projet de loi «confortant le respect des principes de la République» -dite loi sur le séparatisme. La candidate à l'élection présidentielle de 2022 a expliqué qu'elle ne voterait pas un certain nombre de dispositions du texte, notamment sur la question de l'enseignement à domicile et de l'organisation des cultes, tout en expliquant qu'elle ne comprenait pas pourquoi le mot islamisme n'était pas directement employé.
Se voulant pédagogue, Gérald Darmanin a rappelé à la députée le droit constitutionnel et l'impossibilité de nommer et distinguer les cultes entre eux. En revanche, il s'est déclaré favorable à une règlementation plus stricte des cultes, soulignant les dérives sectaires de l'islam, quand Marine Le Pen prenait soin à plusieurs reprises de séparer la religion de l'«idéologie» islamique.
En revanche, les deux adversaires politiques se sont affrontés plus directement sur la question de l'immigration. Une question trop peu abordée par le projet de loi, selon l'opposition de droite et d'extrême-droite. Marine Le Pen s'est déclarée favorable à un référendum.
Vendredi 12 Février 2021 – Les routes de Bretagne transformées en patinoire :
«Catastrophique». C’est le mot qu’a choisi la gendarmerie du Finistère pour décrire l’état de la chaussée dans le département ce vendredi matin. Selon France Bleu Finistère, le réseau secondaire est souillé par des plaques de verglas à tel point que certaines routes sont devenues des patinoires. «Les pompiers sont intervenus 217 fois depuis hier soir pour des accrochages et des personnes coincées par le verglas», explique la radio locale.
D’après Météo France, la situation est même «chaotique» en Bretagne ce matin. «Pour retrouver la trace d'épisode de pluies verglaçantes aussi important en Bretagne, il faut remonter aux années 1980», précise le service officiel de la météorologie et de la climatologie. Jeudi, quatre départements de l'ouest avaient été placés sous vigilance orange pour pluies verglaçantes : Finistère, Morbihan, Côtes-d'Armor et Loire-Atlantique.
Vendredi 12 Février 2021 – Projet de loi climat : le Conseil d'Etat épingle certaines dispositions :
Après les critiques abondantes de dizaines d'ONG, les avis du Conseil économique social et environnemental et du Conseil national de la transition écologique émettant de nombreuses réserves, c'est le Conseil d'Etat qui a publié jeudi son avis sur le projet de loi «climat et résilience». L'objectif de ce texte est de transcrire dans la loi les mesures issues de la concertation des 150 membres de la Convention citoyenne pour le climat (CCC). La saisine du Conseil d'Etat est obligatoire avant la présentation de tout projet de loi en conseil des ministres. Le gouvernement n'est toutefois pas tenu de suivre les recommandations formulées. Comme l'avaient fait plusieurs observateurs, dont le député Matthieu Orphelin, le Conseil d'Etat ne ménage pas ses critiques contre l'étude d'impact qui accompagne le texte. Elle souffre d'«insuffisances notables» dans sa description de certaines mesures, selon les termes de l'avis. Le gouvernement a d'ailleurs décidé de demander une nouvelle étude à un cabinet de conseil privé, le Boston Consulting Group, dont un résumé a été publié mercredi.
«Le Conseil d'Etat vient de rendre un avis au vitriol sur le projet de loi "climat et résilience". Tout y passe : étude d'impact insuffisante, erreurs de droit... Rarement lu un avis aussi sévère. Notamment sur [rénovation énergétique] du bâtiment, publicité ou écocide...», a tweeté jeudi l'avocat Arnaud Gossement, spécialiste du droit de l'environnement. Plusieurs mesures sont en effet épinglées par le Conseil d'Etat.
Ainsi, alors que le gouvernement souhaite favoriser la vente en vrac en lui réservant à horizon 2030 20% de la surface de vente dans les commerces de taille égale ou supérieure à un supermarché, le Conseil d'Etat note que l'article du projet de loi est «dépourvu de portée normative» : il se contente de fixer un objectif à des acteurs privés en renvoyant les mesures concrètes à un décret.
L'interdiction de la publicité pour les énergies fossiles est également pointée par l'avis du Conseil d'Etat. Cette mesure est considérée comme un recul par les adversaires du projet de loi, alors que la CCC avait réclamé une interdiction de la publicité sur les produits les plus polluants. La publicité pour les énergies fossiles seules est rare et son interdiction n'aurait que peu de portée, plaidaient les adversaires écologistes du texte. Et le Conseil d'Etat va dans leur sens : si elle ne vise pas les produits «consommateurs d'énergie», la mesure n'est pas à la hauteur. «Si le champ de l’interdiction devait être interprété comme ne visant que la publicité directe pour des sources d’énergie, et elles seules, le caractère peu fréquent de ces publicités directes et l’absence de référence à des modes de consommation ne permettent pas de considérer cette mesure d’interdiction comme adaptée et proportionnée à l’objectif poursuivi, qui est de diminuer la consommation des produits les plus fortement émetteurs de gaz à effet de serre», est-il indiqué dans l'avis du Conseil d'Etat.
L'interdiction de la location des logements mal isolés, dits «passoires thermiques», en 2028, une des mesures mises en avant par le gouvernement pour vanter les mérites du texte, est carrément jugée inutile par le Conseil d'Etat. Le gouvernement pourrait agir immédiatement, sans en passer par la loi : «Le Conseil d’Etat constate que la disposition prévoyant qu’au 1er janvier 2028, la performance thermique d’un logement ne pourra être inférieure à un certain niveau, relève [d'un] décret en Conseil d’Etat et que le pouvoir réglementaire peut d’ores et déjà, s’il le juge utile, le décider. Cette modification législative est donc inutile et le Conseil d’Etat propose de ne pas la retenir.»
Vendredi 12 Février 2021 – Malgré les preuves, les républicains ne voteront pas pour la destitution de Donald Trump :
Les démocrates ont «présenté un bon dossier», a reconnu jeudi le sénateur républicain du Wisconsin Ron Johnson. Pourtant, lui comme la plupart des sénateurs conservateurs voteront pour acquitter Donald Trump, jugé en destitution pour «incitation à l'insurrection», mis en accusation par la Chambre des représentants pour avoir chauffé à blanc, pendant des semaines, ses partisans, dont certains ont fait irruption dans le Capitole le 6 janvier dernier. Les élus démocrates de la Chambre qui ont le rôle de «manager» -comme des procureurs- devant le Sénat ont «parcouru les preuves, soutenu des arguments légaux et livré une présentation très détaillée», a salué la républicaine du Maine Susan Collins, considérée comme un potentiel vote en faveur de la condamnation. «Je pense qu'ils ont fait un bon travail», a lui aussi salué le sénateur de Floride Marco Rubio, un compliment rare d'un bord politique à l'autre, mais qui n'a pas duré : «Je ne crois pas les faits qui sont largement disputés à propos de ce qui s'est passé ce jour-là ou de la nature de ce qui s'est passé. La question fondamentale pour moi, je ne sais pas pour les autres, est de savoir si un procès en destitution est adapté pour quelqu'un qui n'est plus au pouvoir. Je ne le crois pas. Je pense que cela créerait un précédent dangereux.»
Vendredi 12 Février 2021 – Les militaires birmans libèrent 23 000 prisonniers :
Les militaires au pouvoir en Birmanie depuis le coup d'Etat du 1er février ont ordonné la libération de plus de 23 000 prisonniers vendredi, après avoir procédé ces derniers jours à des arrestations visant des proches de la cheffe déchue du gouvernement Aung San Suu Kyi et des responsables électoraux.
Les amnisties massives de prisonniers afin de vider les établissements surpeuplés sont courantes et généralement effectuées lors de dates importantes du calendrier birman. Ce vendredi est un jour férié dans le pays.
«Le Conseil d'administration de l'Etat (...) a levé la punition de 23 314 prisonniers détenus dans les prisons, centres de détention et camps», est-il annoncé dans les colonnes de l'organe d'Etat Global New Light of Myanmar, en utilisant le terme officiel pour désigner le gouvernement militaire birman. Un autre encart indique que 55 prisonniers étrangers seraient également libérés. Les deux ordres ont été signés par le chef de la junte, le général en chef de l'armée Min Aung Hlaing.
Ming Yu Hah, d'Amnesty International, a qualifié l'amnistie de «spectacle parallèle destiné à détourner l'attention des atteintes quotidiennes commises par les autorités militaires contre les droits humains». «Cela ne devrait que souligner le fait que l'armée a jeté des centaines de personnes en prison depuis le début du coup d'État pour avoir contesté pacifiquement le régime», a-t-elle déclaré.
Vendredi 12 Février 2021 – Dans la nuit glaciale parisienne, Castex en maraude avec le Samu Social :
Jean Castex s'est rendu jeudi soir en maraude dans les rues de Paris aux côtés d'une équipe du Samu Social, afin de proposer des places d'hébergement aux sans-abris qui, pour certains et malgré le froid glacial, ont décliné. "On ouvre des places d'hébergement supplémentaires... mais encore faut-il qu'ils veuillent y aller", résume auprès de l'AFP le Premier ministre.
Emmitouflé dans un manteau noir, bonnet gris sur la tête chipé à la ministre du Logement Emmanuelle Wargon, Jean Castex trépigne pour tenter d'atténuer la morsure du gel qui saisit depuis plusieurs jours la capitale, au point de déclarer le "plan grand froid" dans plusieurs départements. Sous l'abribus desservi par la ligne 80, un monsieur transi et recroquevillé, valise à roulettes et béquilles à ses côtés, vient d'accepter une place au chaud dans un hôtel. "Enfin un!", s'exclame Jean Castex. Auparavant, celui-ci a essuyé deux refus.
D'abord ces deux jeunes hommes allongés au pied du magasin "Le Bon marché", à quelques enjambées de Matignon. Duvet bleu tiré jusqu'au menton, ils disent oui à la soupe fumante, mais déclinent l'hébergement d'urgence. "Toute cette nuit le froid va encore se renforcer", plaide Jean Castex. Mais eux préfèreraient une situation "stable", espèrent trouver "un travail et un toit", et après quelques minutes de palabres, laissent la fourgonnette blanche estampillée Samu social s'éloigner.
Un peu plus loin, toujours dans ce 7e arrondissement si cossu, un homme s'épanche auprès de Jean Castex dans une logorrhée sans queue ni tête. Alors que le thermomètre indique 0°C, et qu'un vent du Nord s'engouffre par bourrasques dans les avenues vides, le sans-abri se contentera de nouilles chinoises fumantes, d'un manteau et d'un sac de couchage neufs.
"C'est toute la difficulté", souffle auprès de l'AFP Emmanuelle Wargon. "Ce sont souvent des gens abîmés, parfois la réponse qu'on leur propose n'est pas celle qu'ils souhaitent. Et a un moment peut-être que c'est trop épuisant de faire des aller-retours" entre la rue et les foyers, souligne-t-elle.
Vendredi 12 Février 2021 – Donald Trump pourrait vivre à Mar-a-Lago en tant qu'"employé" :
Une audience avait lieu mardi à Palm Beach pour déterminer si Donald Trump a le droit de vivre ou non à Mar-a-Lago.
La «Maison-Blanche d'hiver» pourra-t-elle finalement devenir la demeure principale de Donald Trump ? C'est la question qui occupe le conseil municipal de Palm Beach, en Floride. Depuis la fin du mandat du milliardaire se pose la question de son installation à Mar-a-Lago, le club privé où il se rendait régulièrement durant sa présidence. Donald Trump se voit bien s'y installer à l'année, après avoir quitté New York en cours de mandat, mais certains voisins avaient fait valoir un contrat signé en 1993 stipulant que Mar-a-Lago ne pouvait être utilisé comme résidence principale : pour accepter que Mar-a-Lago perde son statut de lieu résidentiel et devienne un établissement lucratif, bénéficiant ainsi d'une fiscalité avantageuse, les voisins des lieux avaient fait changer le statut de la propriété acquise par le milliardaire en 1985. Compromettant son installation dans la résidence où il s'est rendu dès le 20 janvier, quelques heures avant que Joe Biden ne prête serment, et où son épouse Melania Trump a fait effectuer des travaux dès la fin de l'année dernière pour agrandir leur espace de vie.
Mais selon les arguments présentés par John Randolph et John Marion, les avocats qui défendent respectivement la ville et Donald Trump, la situation peut être facilement résolue : s'il est considéré comme un employé de Mar-a-Lago, l'ancien président peut y vivre à l'année, rapporte le «Palm Beach Daily News». Est considérée «employé» d'un lieu «toute personne travaillant généralement sur site pour l'établissement et inclut les propriétaires, associés, associés à responsabilité limitée» : «Cela lui permet d'y vivre en tant qu'employé ou membre. Il est maintenant le président du club de Mar-a-Lago. Il en était le président avant d'être président des États-Unis et l'est à nouveau maintenant», a argué John Marion, décrivant l'activité de l'ancien président sur place : «Il surveille la propriété, évalue les employés, fait des suggestions pour améliorer le fonctionnement du club, accueille les membres et invités». «Il est très actif sur les lieux. Pour décrire la situation, ce type, qui flâne sur la propriété, est comme le maire d'une ville Mar-a-Lago. Il est toujours présent. Il adore y être et il adore les gens qu'il y voit. Il en profite. C'est sa maison.» Une maison avec un tarif d'entrée : peu après l'élection de Donald Trump, les frais d'admission ont doublé pour atteindre 200 000 dollars.
Vendredi 12 Février 2021 – McDonald’s met fin aux jouets en plastique dans son "Happy Meal" :
Après les pailles et les couvercles en 2019, les jouets en 2021. Dans un communiqué signé mercredi, la chaîne de fast-food McDonald’s a annoncé qu’elle supprimait les jouets en plastique de son menu pour enfant pour «proposer des jeux plus respectueux de l’environnement». Dans les boites en carton, se trouvent depuis le 10 février de nouveaux jeux en papier comme des coloriages ou des cartes à collectionner.
Le groupe explique avoir pris cette décision «dans le cadre de la stratégie de progrès continu et de la feuille de route environnementale de l’enseigne». Pour autant, cette annonce anticipe une obligation légale à venir : la loi économie circulaire de février 2020. Après le 1er janvier 2022, il sera interdit d’offrir des jouets en plastique dans les menus enfants.
En 2009, McDonald’s avait changé le fond de son logo en vert. Et en 2014, elle avait déjà supprimé les emballages en plastique qui entouraient ses jouets, et développé, en 2017, de nouveaux jeux en papier. Selon l’entreprise, cela avait permis de diminuer de plus de 50% en 3 ans les volumes de plastique utilisés pour les jouets Happy Meal.
Vendredi 12 Février 2021 – Virus: le Royaume-Uni en passe de réussir son pari de 15 millions de vaccinations :
Le Royaume-Uni semble vendredi en passe de réussir son pari ambitieux de vacciner contre le coronavirus environ 15 millions de personnes vulnérables d'ici à mi-février, laissant entrevoir une porte de sortie au strict confinement en place depuis des semaines. C'est un tour de force pour le Premier ministre conservateur Boris Johnson, jusqu'ici crédité d'une gestion chaotique de la pandémie qui a contaminé presque quatre millions de personnes et tué plus de 115.000 d'entre elles dans le pays de 66 millions d'habitants, le plus endeuillé d'Europe.
Son gouvernement a fait de la campagne de vaccination, la première à avoir été lancée dans un pays occidental début décembre, une cause nationale pour sortir de la crise sanitaire, face à un nouveau variant beaucoup plus contagieux apparu en Angleterre.
Au total, plus de 13,5 millions de personnes figurant dans les quatre premiers groupes prioritaires - les plus de 70 ans, les soignants, les employés de maisons de retraite et leurs résidents - ont déjà reçu une première dose du vaccin AstraZeneca/Oxford ou Pfizer/BioNTech, selon des chiffres officiels arrêtés à mercredi. Presque 525.000 personnes ont été vaccinées avec les deux doses requises, que les autorités ont décidé d'espacer jusqu'à 12 semaines pour pouvoir immuniser le plus de gens possible.
Vendredi 12 Février 2021 – Thomas Pesquet, l’un des "Quatre Fantastiques" qui volera vers l’ISS en avril :
Thomas Pesquet a présenté jeudi le portrait officiel de son équipage Crew-2 avec qui il s’envolera pour la seconde fois vers la Station spatiale internationale (ISS) «au plus tôt» le 20 avril 2021 si les conditions le permettent. Dans un tweet, l’astronaute de l’Agence spatiale européenne (ESA) a joué la carte de l’humour pour dévoiler le cliché : «Sur ce portrait officiel de notre équipage, on dirait qu’on a chacun un super pouvoir… À votre avis, qui a lequel ? #4fantastiques», a-t-il écrit. Si beaucoup d’internautes se sont prêtés au jeu en lui lançant des propositions, sa femme Anne Mottet a plaisanté : «Toi, c’est facile: l’invisibilité ! En tous cas, je te vois pas beaucoup :) ça existe le pouvoir de rentrer à la maison sinon?» Un message qui a beaucoup fait rire les fans de Thomas Pesquet.
Le Français de 42 ans s’envolera à bord de la capsule Crew Dragon, fixée sur la fusée américaine Falcon 9 de la compagnie d’Elon Musk, SpaceX. À ses côtés : Megan McArthur et Shane Kimbrough de la Nasa, et Akihiko Hoshide de la Jaxa (l’Agence d'exploration aérospatiale japonaise). Il s’agira du deuxième voyage à bord de l’ISS pour Thomas Pesquet, après un premier séjour de six mois, entre novembre 2016 et juin 2017. Selon un communiqué de l’ESA, ce nouvel équipage devrait réaliser «un séjour de longue durée» à bord du laboratoire en orbite autour de la Terre pour un retour prévu «à l'automne 2021».
Vendredi 12 Février 2021 – Kim Jong Un fête le Nouvel an lunaire... et fustige des hauts responsables :
Les images de l'agence officielle nord-coréenne ont montré que Kim Jong Un avait assisté à un banquet pour fêter le Nouvel an lunaire, après avoir reproché à de hauts responsables du pays leur «défaitisme».
Un spectacle après les remontrances. Selon des images relayées par l'agence officielle nord-coréenne KCNA, Kim Jong Un a assisté vendredi à un banquet pour célébrer le Nouvel an lunaire. Sur les photos, on le voit applaudissant puis posant avec des invités en tenue de soirée. Plus tôt dans la journée, il avait assisté à une conférence de cadres dirigeants, «critiquant sévèrement» certains d'entre eux, leur reprochant de ne pas avoir appliqué «les idées et la politique» annoncées lors du congrès du parti au pouvoir en janvier. Les responsables du secteur de l'agriculture ont été critiqués pour avoir défini des objectifs de production «sans tenir compte de la situation actuelle, où les conditions d'exploitation sont défavorables et l'État est incapable de fournir assez de matériel». D'autres ont été accusés d'incompétence voire de «faire semblant de faire leur travail» à cause de quotas de production «absurdement bas», selon les mots du dictateur cités par KCNA.
Depuis l'échec des pourparlers ouverts en 2018 avec Donald Trump, les sanctions économiques imposées en réponse au développement des programmes d'armement nucléaire et de missiles balistiques ont des conséquences difficiles sur le pays. Selon un rapport confidentiel de l'ONU que l'AFP a consulté, la Corée du Nord a dérobé 300 millions de dollars de cryptomonnaies ces derniers mois. Des institutions financières et des bourses ont été piratées afin de financer le développement des programmes nucléaire et balistique nord-coréens. La Corée du Nord a déployé des milliers de pirates informatiques aguerris qui visent des entreprises et des institutions en Corée du Sud et ailleurs dans le monde.