Samedi 6 Février 2021 – point sur le Coronavirus le 5 Février au soir :
Plus de 22.000 nouveaux cas de contaminations au Covid-19 ont été enregistrés en 24 heures en France, où la pression hospitalière reste élevée sur fond de progression de variants plus contagieux, selon les données de Santé publique France publiées vendredi. Le nombre de contaminations (22.139) est en baisse par rapport à la veille (23.448), mais reste sur un plateau élevé, fluctuant entre 20.000 et 26.000 depuis janvier.
Le taux de positivité (personnes positives par rapport à l'ensemble des personnes testées) a baissé, passant de 6,7% à 6,6%. La situation reste tendue sur le front des hôpitaux, qui accueillent actuellement 27.572 patients (-194 par rapport à jeudi), dont 663 admissions. Parmi eux, 3.235 malades sont soignés dans les services de réanimation (ce sont les cas les plus graves), dont 112 arrivés ces dernières 24 heures, bien moins que la veille (275). Lors des précédentes vagues, le nombre de patients en réa avait atteint 7.000 au printemps et 4.900 à l'automne. La veille, 3.240 patients Covid se trouvaient en réanimation.
Les autorités sanitaires craignent une saturation hospitalière, mais à ce jour, la situation "ne justifie pas" un nouveau confinement, avait estimé jeudi le Premier ministre Jean Castex. Pour éviter ce scénario, le gouvernement a renouvelé ses consignes de prudences, juste avant le début des vacances scolaires d'hiver.
En 24 heures, 296 personnes ont été emportées par la maladie du Covid-19 à l'hôpital (contre 360 la veille), ce qui porte le bilan des morts à 78.603 contre 77.952 jeudi, depuis le début de l'épidémie en France. Vendredi soir, 1,772.602 million de personnes avaient reçu au moins une première dose de vaccin.
La diffusion de variants du coronavirus plus transmissibles rend probable la nécessité de "mesures plus strictes" en France "dans un avenir proche", en raison d'un nombre de malades hospitalisés déjà "très élevé", a estimé vendredi un responsable de Santé publique France.
Samedi 6 Février 2021 – François Asselineau mis en examen pour harcèlement moral et agressions sexuelles :
Le président du parti pro «Frexit» UPR, François Asselineau, a été mis en examen vendredi pour harcèlement moral et agressions sexuelles.
Placé en garde à vue mercredi, François Asselineau a été présenté à un juge d’instruction et mis en examen vendredi pour harcèlement moral et agressions sexuelles. Il a été placé sous contrôle judiciaire, conformément aux réquisitions du parquet, qui avait ouvert une enquête préliminaire le 15 mai dernier.
Le fondateur de l’UPR, 63 ans, est visé par deux plaintes, déposées par deux victimes présumées - deux anciens salariés du mouvement- dans l'Allier et à Paris. Un ancien cadre avait fait un signalement au procureur. Des accusations que l’ex-candidat à la présidentielle rejettent. Ce dernier «s'exprimera dans les prochains jours», a fait savoir son entourage.
«Les accusations dont il s'agit ont été portées par deux anciens employés de l'UPR dont les plus graves constituent de prétendus baisers volés», a affirmé à l'AFP son avocat Pierre Darkanian qui évoque «une enquête menée exclusivement à charge». Par la voix de son conseil, l'ex-candidat à la présidentielle «déplore qu'une fois encore le tribunal médiatique bafoue la présomption d'innocence, conditionne le traitement judiciaire de l'affaire et instaure un climat de suspicion et un régime discriminatoire à l'encontre de certaines personnalités publiques».
En garde à vue, François Asselineau a été confronté aux deux plaignants qui ont maintenu leur version des faits. Selon «Libération», qui avait avec le Figaro révélé les accusations qui pèsent sur le leader politique, ce dernier a «nié avoir agressé les deux hommes, mais admis avoir été insistant auprès d’eux, parlant d’amour réciproque». «Le chef de l’UPR a également avoué être l’auteur de lettres qu’il avait pré-écrites pour ses victimes, dans lesquelles elles revenaient sur leurs accusations», précise encore le quotidien.
Samedi 6 Février 2021 – Macron et Merkel soutiennent la stratégie européenne sur les vaccins :
Angela Merkel et Emmanuel Macron ont défendu vendredi la stratégie européenne controversée sur les vaccins anti-Covid et ont affiché leur unité pour condamner l'attitude de Moscou dans l'affaire de l'opposant Alexeï Navalny. A l'issue d'un conseil de défense franco-allemand en visioconférence, les deux dirigeants sont venus au secours de la Commission européenne, sous le feu des critiques pour l'insuffisance de doses de vaccin disponibles. "Je soutiens totalement l'approche européenne que nous avons eue", a déclaré Emmanuel Macron. En s'interrogeant: "Que dirions-nous si la France et l'Allemagne étaient aujourd'hui en compétition sur les vaccins?. "Nous ne sortirons de cette épidémie qu'en Européens", a-t-il insisté.
Angela Merkel a réaffirmé que la décision de commander ensemble des doses était et restait "la bonne". Même si les capacités de production "n'ont pas été aussi grandes que nous l'imaginions". Emmanuel Macron a ainsi reconnu que les Européens n'avaient "pas anticipé" le "succès si rapide sur les vaccins à ARN messager", ceux de Pfizer/BioNTech et de Moderna ayant été les premiers disponibles, dont "une bonne partie de la production se faisait aux États-Unis". Mais, a-t-il assuré, "on a pu accélérer les choses" et la campagne de vaccination ira "beaucoup mieux" en avril.
Le président français a tenu à "saluer l'engagement d'Ursula Von der Leyen, la présidente de la Commission, qui a négocié les contrats avec les fabricants de vaccins au nom des 27 Etats membres et sécurisé plus de 2,2 milliards de doses - pour 450 millions d'Européens. "La santé n'est pas normalement une compétence communautaire et nous avons donc, en marchant, inventé une politique qui n'existait pas", a-t-il souligné.
Sur la Russie, les deux dirigeants ont vivement dénoncé l'expulsion, annoncée par Moscou durant leur réunion, de trois diplomates d'Allemagne, de Pologne et Suède accusés d'avoir participé à une manifestation en faveur de l'opposant incarcéré Alexeï Navalny. Cette décision est "injustifiée", a dénoncé Angela Merkel, tandis qu'Emmanuel Macron affichait sa solidarité en condamnant "avec la plus grande fermeté" l'expulsion mais aussi l'attitude du pouvoir russe sur l'affaire Navalny.
Samedi 6 Février 2021 – Voici le plus petit reptile au monde :
Le mâle "Brookesia nana" est le reptile adulte le plus petit au monde avec à peine 13,5 millimètres du museau à la base de la queue --la taille d'une cacahuète--, et 22,5 mm en comptant la queue.
Son corps possède les mêmes caractéristiques que ses cousins caméléon bien connus mais il tient sur le bout d'un doigt: des scientifiques ont découvert à Madagascar le plus petit reptile au monde, selon une étude publiée récemment.
"Nous l'avons découvert dans les montagnes au nord de Madagascar", a indiqué à l'AFP Frank Glaw, responsable de l'herpétologie du Zoologische Staatssammlung à Munich.
Une équipe de scientifiques allemands et malgaches ont trouvé deux spécimens, lors d'une expédition en 2012, mais on ignorait alors qu'il s'agissait d'individus adultes, a-t-il précisé.
La femelle, elle, est de taille nettement supérieure au mâle, avec 19,2 millimètres du museau à la base de la queue, et 28,9 millimètres en comptant la queue, détaille Frank Glaw dans la revue Scientific Reports. Ces deux spécimens restent les seuls découverts pour cette espèce.
Samedi 6 Février 2021 – Birmanie: Internet coupé, des milliers de manifestants dans la rue :
Plusieurs milliers de Birmans ont manifesté samedi à Rangoun, le plus gros rassemblement depuis le coup d'Etat contre Aung San Suu Kyi, tandis que les généraux putschistes censurent internet avec d'importantes coupures dans tout le pays. "A bas la dictature militaire", ont crié les contestataires, quelque 3.000 selon une estimation de l'AFP.
Ils ont défilé près d'une université de la capitale économique, arborant masques, foulards et bracelets rouges aux couleurs de la Ligue nationale pour la démocratie (LND), le parti d'Aung San Suu Kyi arrêtée lundi. Certains ont agité des drapeaux de la LND, d'autres fait le salut à trois doigts, un geste de résistance emprunté au cinéma américain. "Nous sommes ici pour nous battre pour la prochaine génération, pour les libérer de la dictature militaire", a déclaré à l'AFP une des manifestantes. Les forces de l'ordre se sont déployées en nombre, bloquant plusieurs routes à proximité. Aucune confrontation n'a eu lieu, selon des journalistes de l'AFP présents sur place, mais un autre rassemblement est prévu plus tard dans la journée.
Le pays connait, pour la seconde fois cette semaine, des coupures internet importantes sur l'ensemble du territoire, selon l'ONG de surveillance, NetBlocks.
L'accès à Twitter et Instagram est nettement restreint depuis la veille pour tenter de faire taire la contestation, également présente sur les réseaux sociaux où les hashtags #WeNeedDemocracy, #HeartheVoiceofMyanmar et #Freedomfromfear ont été utilisés des millions de fois.
Le groupe norvégien Telenor, l'un des principaux opérateurs de télécommunications en Birmanie, a confirmé que les autorités avaient ordonné le blocage de ces plateformes "jusqu'à nouvel ordre". Cette injonction porte atteinte "au droit des gens de faire entendre leurs voix", a relevé un porte-parole de Twitter. L'armée avait ordonné deux jours plus tôt d'empêcher l'accès à Facebook, principal outil de communication pour des millions de Birmans. Ces réseaux servent à "provoquer des malentendus chez le public", a justifié le ministère des Transports et des Communications, dans un document que l'AFP a pu consulter.
Samedi 6 Février 2021 – Accusations de fraude : plainte en diffamation à 2,7 milliards de dollars contre Fox News et Rudy Giuliani :
L'entreprise Smartmatic poursuit Fox News, certains de ses animateurs, Rudy Giuliani et Sidney Powell, et leur demande 2,7 milliards de dollars en diffamation.
«La Terre est ronde. Deux et deux font quatre. Joe Biden et Kamala Harris ont remporté l'élection pour devenir président et vice-présidente des États-Unis. L'élection n'a pas été volée, truquée ou arrangée. Ce sont des faits. Ils sont démontrables et irréfutables.» C'est ainsi que démarre la plainte de l'entreprise de technologie de vote Smartmatic à l'encontre de Fox News, plusieurs animateurs de la chaîne, Rudy Giuliani et Sidney Powell. Tous ont proféré des accusations envers la société qu'ils estiment, comme son concurrent Dominion, responsable d'une partie de la fraude électorale massive qu'ils dénoncent comme seule explication possible à la défaite de Donald Trump. «Fox est responsable de cette campagne de désinformation, qui a endommagé la démocratie à travers le monde et a fait un mal irréparable à Smartmatic et d'autres parties prenantes qui ont contribué aux élections modernes», a accusé le PDG de Smartmatic, Antonio Mugica. Smartmatic réclame ainsi 2,7 milliards de dollars en dommages et intérêts pour diffamation.
«Ils avaient besoin d'un méchant. Ils avaient besoin d'avoir quelqu'un à accuser. Ils avaient besoin de quelqu'un dont ils pourraient dire aux autres de haïr. Une histoire du bien contre le mal, du type qui provoquerait une foule en colère, qui ne marche que si le conteur fournit au public quelqu'un qui représente le mal», est-il écrit dans la plainte, qui cite 13 exemples précis au cours desquels Lou Dobbs, Maria Bartiromo et Jeanine Pirro ou leurs invités ont directement mis en cause Smartmatic.
Rudy Giuliani, avocat personnel de Donald Trump qui a coordonné les recours judiciaires (et donc la soixantaine de défaites devant les tribunaux), s'est dit ravi de cette plainte, qu'il a qualifiée de «nouvelle occasion en or pour faire des découvertes» : «J'ai hâte de les poursuivre», a-t-il déclaré à CNN. L'ancien maire de New York a déjà été attaqué en justice par Dominion, qui lui réclame 1,3 milliard de dollars en diffamation.
Samedi 6 Février 2021 – Lyon-sur-Sahara :
Le phénomène météorologique n'est pas rare à la fin de l'hiver mais son ampleur a surpris les Lyonnais au réveil, suscitant sur les réseaux sociaux un mélange d'incrédulité et d'inquiétude. Depuis vendredi, le sirocco souffle sur le sud-est de la France. Ce puissant vent saharien chargé de poussières teint le ciel en jaune et annonce des températures printanières. Il fait ainsi 14 degrés dans la capitale des Gones, soit 5 degrés de plus que les normales saisonnières. Le vent soufflera plus fort dans la soirée et des averses de pluie sableuse.
Les Lyonnais n'ont pas été les seuls à se lever avec un ciel ocre au-dessus de leurs têtes. De Nice à Strasbourg, de Marseille à Besançon, de nombreux Français ont eu l'impression de vivre dans le film «Peut-Etre» de Cédric Klapisch le temps d'une matinée de février. En Allemagne et en Italie aussi, le phénomène a été observé.
Samedi 6 Février 2021 – Biden ne veut plus que Trump reçoive les briefings du renseignement américain :
Joe Biden a jugé vendredi que son prédécesseur Donald Trump ne devrait plus recevoir les informations confidentielles communiquées par les agences américaines de renseignement, comme c'est habituellement le cas pour les anciens présidents, en raison de son comportement "imprévisible".
"Je pense que qu'il n'a pas besoin de recevoir les briefings des renseignements. Quel sens cela a-t-il de lui donner un briefing des renseignements? Quel impact a-t-il encore, au-delà du fait qu'il pourrait déraper et dire quelque chose?", a déclaré le nouveau président démocrate lors d'une interview à la chaîne CBS.
Joe Biden a justifié sa position par "le comportement imprévisible" du milliardaire républicain, citant "l'insurrection" du 6 janvier. Les partisans de Donald Trump avaient alors envahi le Capitole à Washington, après avoir assisté à l'un de ses discours véhéments pour contester sa défaite lors du scrutin du 3 novembre. Les violences, intervenues au moment où le Congrès devait certifier la victoire de Joe Biden, ont causé cinq morts.
Les anciens présidents ont traditionnellement accès à ces notes du renseignement, mais certains critiques ont émis des craintes concernant Donald Trump, s'inquiétant qu'il ne puisse révéler des informations importantes pour la sécurité du pays.
M. Trump sera jugé au Sénat à partir de mardi pour "incitation à l'insurrection", après avoir été mis en accusation en janvier par la Chambre des représentants, à majorité démocrate, dans le cadre d'une procédure de destitution. Il risque l'inéligibilité s'il est condamné par les sénateurs.
Samedi 6 Février 2021 – Coronavirus : des milliers de Chinois rendent hommage au médecin lanceur d'alerte Li Wenliang :
Des milliers de Chinois ont rendu hommage samedi sur les réseaux sociaux au médecin Li Wenliang, l'un des premiers à avoir alerté sur la dangerosité du nouveau coronavirus apparu à Wuhan (centre), à l'occasion du premier anniversaire de son décès du Covid-19 en février 2020.
Li, médecin ophtalmologue à l'hôpital central de Wuhan, avait partagé avec des confrères sur les réseaux sociaux ses inquiétudes sur la propagation d'un nouveau coronavirus similaire au Sras en décembre 2019. Il avait été convoqué par la police, qui l'avait accusé de répandre "des rumeurs". Son décès des suites du Covid-19, qu'il avait contracté après avoir été contaminé par un patient, avait suscité une vague de tristesse et de colère dans le pays. Les internautes chinois avaient critiqué à cette occasion la gestion de la crise par les autorités chinoises, accusées d'avoir manqué de transparence.
La page personnelle de Li sur Weibo, l'équivalent chinois de Twitter, reste l'un des rares espaces où les internautes évoquent le traumatisme des débuts de l'épidémie, lorsque des millions d'habitants de Wuhan et de la province de Hubei avaient été soumis à un confinement draconien. Des milliers de messages ont afflué samedi à l'occasion du premier anniversaire de la mort du jeune médecin, de nombreux internautes racontant ce qu'était devenue leur propre existence.
"Dr Li, il fait grand beau aujourd'hui là où je vis .... Chacun dans mon entourage fait de son mieux dans la vie, tout va bien, bon nouvel an lunaire", a écrit un internaute sur Weibo, dans un commentaire sur le dernier post de Li, qui avait suscité plus d'un million de réactions, principalement après son décès.
En revanche, aucun signe de commémoration n'était visible devant l'hôpital central de Wuhan, où des fleurs et des photos avaient été déposés il y a un an par des habitants rendant hommage à Li. La ville a accueilli une délégation d'experts de l'Organisation mondiale de la Santé venus enquêter sur l'origine de la pandémie. La délégation a visité le marché des produits de la mer de Huanan où travaillaient des malades parmi les premiers à avoir été identifiés comme atteints du Covid-19.
Samedi 6 Février 2021 – Féminicides: les armes des conjoints violents seront saisies :
Le ministre Gérald Darmanin et la ministre déléguée Marlène Schiappa ont adressé il y a quelques jours "une instruction à l'ensemble des préfets afin de systématiser les saisies d'armes en matière de violences intrafamiliales et ce dès la plainte", a fait savoir la place Beauvau dans un communiqué.
Les forces de l'ordre doivent aussi "questionner systématiquement les personnes présentes et les victimes sur la présence d'armes" lors des interventions et "vérifier les antécédents judiciaires – y compris mains courantes – des demandeurs de détention d'armes", est-il ajouté.
Cette mesure, votée depuis juillet, figurait parmi les actions annoncées par le gouvernement en novembre 2019 à l'issue du "Grenelle" pour lutter contre les violences conjugales et les féminicides. Elle permet de réquisitionner les armes détenues par un conjoint violent dès un premier dépôt de plainte.
Samedi 6 Février 2021 – Marche blanche et lâcher de ballons pour Estelle Luce, DRH tuée dans le Haut-Rhin :
Samedi à Orschwihr, dans le Haut-Rhin, plusieurs centaines de personnes ont participé à une marche blanche en hommage à Estelle Luce, DRH tuée par balles fin janvier, possible victime du «tueur de DRH», suspecté d'avoir également semé la mort dans un Pôle Emploi à Valence et une entreprise de la Drôme.
Elle avait 39 ans et était mère de deux enfants. Estelle Luce est la possible victime de Gabriel Fortin, tristement baptisé le «tueur de DRH», suspecté d'avoir également abattu une employée de Pôle Emploi à Valence et une autre DRH dans la Drôme, fin janvier.
La trentenaire a été retrouvée sans vie, dans sa voiture, le 26 janvier en fin d’après-midi , sur le parking de son entreprise à Wolfgantzen, dans le Haut-Rhin. La jeune femme a été tuée par balles. Le même jour, dans le même département, un autre DRH - avec qui Estelle Luce avait travaillé en 2008 dans une entreprise d'Eure-et-Loir- s'est fait tirer dessus. Cette tentative d'assassinat a été commise par Gabriel Fortin licencié de cette même entreprise, a indiqué lundi la procureure de la République de Mulhouse Edwige Roux-Morizot. Dans le cas du meurtre d'Estelle, les enquêteurs considèrent que l'auteur serait aussi cet ingénieur au chômage habitant Nancy, mais pour l'heure, ce lien n'a pas encore été formellement établi ni par le parquet de Colmar ni par celui de Valence.
Samedi 6 Février 2021 – Covid-19 : des tests salivaires bientôt dans les écoles :
Des tests salivaires de détection du Covid-19 seront réalisés dans les écoles et les universités «au retour des vacances scolaires», mais ils devront toujours être analysés en laboratoire, a annoncé jeudi le ministre de la Santé, Olivier Véran. «Nous allons multiplier les opérations collectives de dépistage, notamment en direction des établissements scolaires (...), mais également des universités», a déclaré Olivier Véran lors d'une conférence de presse aux côtés du Premier ministre, Jean Castex.
Après un avis de la Haute autorité de santé (HAS) «sous 10 jours», «nous déploierons ces techniques pour qu'au retour des vacances scolaires, nous puissions réaliser plusieurs centaines de milliers de test, par prélèvement salivaire», a-t-il poursuivi. «Seule la technique de prélèvement change dans ce cas-là», a poursuivi le ministre, en soulignant que le test est moins désagréable à réaliser, notamment pour les enfants : il suffit de cracher de la salive et on évite «l'écouvillon dans le nez». «En revanche, l'examen se poursuit ensuite en laboratoire de la même manière que pour les tests que vous connaissez», a-t-il ajouté.
Il a toutefois écarté l'utilisation dans les écoles des tests salivaires rapides, qui donnent un résultat en 40 minutes. «Ce serait formidable si on pouvait disposer de tests salivaires qui vous rendent un résultat en quelques minutes, mais à ce stade, les études (...) ne sont pas favorables à (leur) utilisation, parce que la sensibilité des tests qui existent aujourd'hui est trop faible», a-t-il indiqué.
Samedi 6 Février 2021 – Les musées demandent à rouvrir même partiellement, mais très vite :
La fronde des musées s'amplifie contre une fermeture qu'ils estiment ne pas mériter : pétitions et propositions concrètes ont été déposées sur le bureau de la ministre Roselyne Bachelot pour leur réouverture rapide, au moins partielle. "Pour une heure, un jour, une semaine ou un mois, laissez-nous entrouvrir nos portes, même si nous devions les refermer en cas de nouveau confinement!" : telle est la supplique formulée cette semaine par une centaine de directeurs et présidents de centres d'art, emmenés par Emma Lavigne, du Palais de Tokyo, à Paris.
A la suite à cette démarche, qui fédère fondations, espaces d'art, musées et fonds régionaux d'art contemporain, la ministre de la Culture Roselyne Bachelot a accepté de s'entretenir lundi avec les professionnels du secteur lors d'une réunion de travail sur Zoom. Autre initiative : le président du Fonds de dotation ArtNova, Frédéric Jousset, et la journaliste Florence Belkacem ont adressé vendredi dix propositions à la ministre, qui donnent des pistes réalisables facilement, selon eux.
Comme tous les lieux culturels, les musées sont portes closes depuis fin octobre. Et les espoirs d'une réouverture mi-décembre, puis fin janvier, ont été déçus. Des expositions très attendues et coûteuses restent sans visiteurs et doivent parfois être remballées sans avoir été vues. Les pétitionnaires se déclarent prêts à observer un protocole sanitaire renforcé et une jauge encore plus réduite. Ils sont disposés à n'ouvrir qu'une partie de leurs salles, à certains créneaux horaires restreints. Les Français et surtout les jeunes, argumentent les signataires, ont un besoin urgent d'aller redécouvrir les oeuvres d'art pour résister à la déprime, et faire ainsi de cette période difficile un "hiver culturel et apprenant". Ils s'appuient sur des expériences de réouvertures, notamment en Italie et en Espagne.
Dans le journal Le Monde, une première pétition signée de personnalités (Carla Bruni, Stéphane Bern, Luc Ferry...) en début de semaine, avait déjà interpellé le gouvernement: "Les musées sont sans doute les lieux où les interactions humaines et les risques de contamination sont les moins avérés". "Pourquoi les bibliothèques, où l'on est en contact avec les livres, les galeries où les espaces sont exigus, sont-elles ouvertes, et pas" les musées?, s'est interrogé Frédéric Jousset auprès de l'AFP.