Jeudi 4 Février 2021 – point sur le Coronavirus le 3 Février au soir :
Plus de 26.000 personnes (26.362) ont été testées positives au coronavirus en 24 heures, selon les données mercredi de Santé publique France, qui font état d'une relative stabilité des autres indicateurs. Le chiffre des contaminations est le deuxième plus élevé sur le mois écoulé, après un plus haut de 26.784 cas le 20 janvier. Le taux de positivité est quasi-stable, à 6,7%. Le nombre des décès à l'hôpital s'établit à 358 en 24 heures. Il était de 404 mardi soir. La maladie Covid-19 est responsable de 77.595 décès depuis le début de l'épidémie en France.
Les chiffres d'hospitalisations restent élevés, avec 27.953 patients hospitalisés (-76 par rapport à la veille), dont 1.882 nouvelles admissions (contre 2.189 mardi). Le constat est similaire pour les services de réanimation, dont les autorités sanitaires redoutent qu'ils ne soient débordés avec l'apparition de nouveaux variants du coronavirus.
Santé publique France a fait état de 3.267 malades du Covid-19 en réanimation ou soins intensifs mercredi soir, contre 3.270 la veille. Avec 275 nouvelles admissions en 24 heures, contre 369 la veille. Les chiffres lissés sur une semaine, qui évitent les fluctuations quotidiennes, donnent 11.212 nouvelles hospitalisations et 1.788 admissions en réanimation. Des données en légère baisse par rapport à la veille (11.263 et 1.830 respectivement). Pour ce qui est des vaccinations, plus d'1,6 million de personnes ont reçu au moins une dose, et 102.000 en ont reçu deux.
Jeudi 4 Février 2021 – Castex juge "irresponsable" de rouvrir "massivement" les universités :
Jean Castex a qualifié mercredi d'"irresponsable" l'idée de rouvrir "massivement" les universités, et a appelé à la prudence face à une "circulation virale encore extrêmement élevée", répondant ainsi à l'accusation du sénateur LR Alain Houpert de "sacrifier la jeunesse". "A l'heure où nous avons une circulation virale encore extrêmement élevée, (...) à l'heure où des variants se développent, (...) où tous les pays qui nous entourent ont également fermé ou significativement restreint l'accès à leurs établissements d'enseignement supérieur, que proposez-vous", a lancé le Premier ministre à l'élu de Côte d'Or. "Qu'on les rouvre massivement ? Mais ce serait totalement irresponsable, ce serait le pire des service à rendre aux étudiants de France", s'est-il encore exclamé, lors de la séance de questions au gouvernement.
Estimant que le gouvernement "sabordait les universités", Alain Houpert avait épinglé les mesures prises par le gouvernement en direction des étudiants, comme la possibilité d'accéder deux fois par jour à des repas à un euro, ou de bénéficier d'une aide psychologique. "Les étudiants n'ont pas besoin de charité ni de séances de divan, ce dont ils ont besoin c'est de retrouver les amphithéâtres et leurs professeurs", a insisté Alain Houper, jugeant qu'un "gouvernement qui sacrifie sa jeunesse n'a pas d'avenir".
Jeudi 4 Février 2021 – L’astronaute Victor Glover dans le vide spatial à 400 kilomètres d’altitude :
«Quelle belle vue». Victor Glover a visiblement apprécié sa première sortie en dehors de la Station spatiale internationale (ISS). Avec son collègue Mike Hopkins, l’astronaute de 44 ans a quitté mercredi dernier le vaisseau spatial en orbite autour de la Terre pour effectuer des travaux de maintenance. Durant 06h56, les deux Américains étaient en apesanteur dans le vide spatial, à environ 400 kilomètres au-dessus de la Terre, afin de terminer l'installation de la plate-forme scientifique européenne Bartolomeo.
Construit par Airbus, ce module sera exploité par l’Agence spatiale européenne. Le Directeur de l'exploitation spatiale au sein d'Airbus, Andreas Hammer, a affirmé dans un communiqué que «cette plate-forme commerciale unique va moderniser et démocratiser les applications pour l'observation de la Terre et offrir aux entreprises et instituts de recherches l'opportunité de déployer rapidement et facilement leurs projets dans l'espace».
Lundi, les deux hommes ont fait une seconde sortie extravéhiculaire d’une durée de 05h20 pour une opération de maintenance cette-fois au niveau de batteries. Ils en ont aussi profité pour installer des caméras haute-définition à l’extérieur de l’ISS. Les deux astronautes ont plaisanté au bout de cinq heures en disant qu'ils souhaitaient pouvoir se rendre au sas de l’ISS pour «des collations et du bacon». C'était la 234e fois qu’un humain sortait en dehors du vaisseau spatial pour effectuer des opérations d’entretien. Mike Hopkins en était quant à lui à sa quatrième sortie.
Jeudi 4 Février 2021 – La Nasa crée un poste de conseiller climatique en son sein :
La Nasa a annoncé mercredi créer un nouveau poste de conseiller pour le climat en son sein, dans le cadre des objectifs scientifiques et environnementaux de la nouvelle administration Biden pour l'agence spatiale américaine. Le climatologue Gavin Schmidt, qui dirige l'Institut Goddard pour les études spatiales (GISS) de la Nasa depuis 2014, assurera ce rôle par intérim en attendant une nomination permanente.
"Ce poste donnera aux dirigeants de la Nasa un éclairage crucial et des recommandations pour le large spectre des programmes scientifiques, technologiques, et d'infrastructures liés au climat de l'agence", a déclaré l'administrateur par intérim de l'agence, Steve Jurczyk.
La Nasa est célèbre pour ses programmes d'exploration de l'espace, mais étudier la planète Terre fait également partie de sa mission. Elle possède plus d'une vingtaine de satellites et d'autres instruments observant la Terre et livrant des indicateurs clés sur le changement climatique.
Les responsabilités du nouveau conseiller seront notamment de promouvoir des investissements, ainsi que des initiatives aéronautiques ou technologiques centrées par exemple sur la réduction des émissions de dioxyde de carbone.
Le président Joe Biden n'a pas encore donné ses priorités concernant l'exploration spatiale. Sous l'ancien président Donald Trump, les Etats-Unis ont fixé le retour d'Américains sur la Lune pour 2024 dans le cadre du programme Artemis. Les présidents démocrates se sont montrés, ces dernières décennies, moins intéressés par l'exploration de l'espace que les républicains.
Jeudi 4 Février 2021 – Le commandant Massoud aura bientôt une plaque commémorative à Paris :
Vingt ans après son assassinat, le commandant Massoud aura bientôt droit à une plaque commémorative à Paris, une décision saluée par le fils du chef de guerre afghan anti-soviétique et anti-taliban qui avait tissé des liens étroits avec la France.
Réuni depuis mardi, "le Conseil de Paris a voté à l'unanimité la pose d'une plaque" en hommage au commandant Massoud, s'est réjoui le maire adjoint chargé des relations internationales Arnaud Ngatcha, à l'origine de l'initiative. Elle sera installée "en mars" dans le cossu 8e arrondissement. "Paris est la première ville au monde à honorer ce combattant pour la paix qui lutta pour la liberté de l'Afghanistan et contre l'obscurantisme", a-t-il ajouté sur Twitter.
Dans un message publié dans la nuit de mardi à mercredi sur Twitter, le fils de l’icône afghane Ahmad Massoud a exprimé sa "gratitude" et "l'honneur pour le peuple afghan et en particulier pour (sa) famille de voir notre héros national" ainsi célébré "vingt ans après son martyr". "Mon père luttait pour toute l'humanité et il voulait la justice et la liberté pour tous, quelles que soient leur race et leur religion", a-t-il souligné, ajoutant qu'il n'oublierait "jamais les contributions et l'assistance" de la France.
Jeudi 4 Février 2021 – Covid-19: les variants progressent toujours en France :
Pas de nouvelles mesures, mais des consignes de prudence. Juste avant le début des vacances scolaires, le gouvernement va renouveler jeudi ses appels à la vigilance lors de sa conférence de presse, sur fond de progression des variants plus contagieux du coronavirus.
Alors que le variant britannique avait été mesuré à 3,3% parmi tous les cas positifs les 7 et 8 janvier, il se situait à près de 14% en France au 27 janvier, a indiqué à l'AFP le virologue Bruno Lina, chargé de cette enquête dont les résultats pourraient occuper une partie de la conférence de presse gouvernementale à 18H00.
C'est "une augmentation qui n'est pas explosive comme on a pu le voir en Irlande ou au Portugal mais qui est linéaire et continue", a développé l'expert, membre du conseil scientifique, qui guide les choix du gouvernement, dans une interview à lyoncapitale.fr. "Clairement, aujourd'hui, les données qu'on a nous disent qu'on est sur une espèce de ligne de crête. Une ligne très difficile à analyser pour être certain de dire +la semaine prochaine, on est sûr que ça va partir en vrille+ ou inversement +on est sûr qu'il ne se passera rien+", a ajouté Bruno Lina.
Les variants britannique et sud-africain du coronavirus sont surveillés de très près car ils font craindre une nouvelle explosion de l'épidémie avant que la vaccination ne puisse produire ses effets. Mercredi soir, environ 1,6 million de personnes avaient reçu au moins une dose, et 102.000 les deux doses.
Jeudi 4 Février 2021 – François Asselineau en garde à vue pour "agressions sexuelles" :
Le président du petit parti pro-Frexit UPR François Asselineau a été mis en garde à vue mercredi pour agressions sexuelles, procédure qui pourrait décevoir ses espoirs de briguer une nouvelle fois l'Elysée et menacer son rôle à la tête d’un mouvement où il a été très contesté. François Asselineau, 63 ans, a été placé en garde à vue des chefs de harcèlement moral, harcèlement sexuel et agressions sexuelles, a appris l'AFP auprès du Parquet de Paris, confirmant une information du Point. "La mesure est toujours en cours", a précisé cette source à l'AFP.
M. Asselineau est gardé à vue dans le cadre d'une enquête ouverte pour ces mêmes motifs le 15 mai 2020 par le parquet de Paris et confiée à la Brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP) de la police judiciaire parisienne. Deux plaintes avaient été déposées par deux victimes présumées et anciens salariés de l'UPR, l'une dans l'Allier, l'autre à Paris, et un ancien cadre avait fait un signalement au procureur de la République. Ces accusations révélées par Le Figaro et Libération avaient alors été qualifiées de "calomnies" par M. Asselineau. L'entourage du chef de l'UPR (Union populaire républicaine) a encore démenti "fermement" mercredi soir ces accusations qui, "pour l’essentiel, allèguent des faits qui auraient prétendument eu lieu avant même leur embauche".
Jeudi 4 Février 2021 – Séparatisme: les Républicains lancent un débat sur le voile :
La majorité savait qu'elle aurait du mal à éviter un débat qu'elle veut hors sujet mais le voile a fini par s'inviter à l'initiative des LR lors de l'examen du projet de loi "séparatisme" à l'Assemblée nationale. La droite a sauté sur l'opportunité offerte par l'article 1er du texte consacré à la neutralité du service public pour proposer une série d'amendements sur le port du voile dont elle a voulu faire un vrai marqueur politique face à LREM.
Avec les députés Eric Ciotti et Annie Genevard à la baguette, le groupe LR a défendu sans succès l'interdiction du port du voile à l'université et pour les accompagnatrices scolaires, deux sujets qu'elle considère comme des angles morts de la fameuse loi de 2004 interdisant le port des signes religieux ostentatoires à l'école.
A l'époque, la loi voulue par le président Jacques Chirac avait déchainé les passions. Mercredi soir, ces propositions LR ont aussi enflammé les débats sans cependant qu'ils ne tournent au pugilat. Les arguments de la droite ont reçu une fin de non-recevoir de la part des autres groupes politiques, de LFI à l'UDI en passant par LREM et ses alliés.
Dénonçant "une forme de prosélytisme" et un "symbole d'asservissement, M. Ciotti s'est dit convaincu que "le voile n'a pas sa place dans les amphithéâtres de nos universités", mais aussi à l'école publique où "un enfant n'a pas à subir cette pression".
Jeudi 4 Février 2021 – La facture du "quoi qu'il en coûte" s'envole :
L’exécutif ne regarde pas que les courbes de l’épidémie avant de décider des restrictions sanitaires. Il a aussi à sa disposition les chiffrages faits à Bercy par les directions du Trésor et du Budget. Ainsi, la fermeture des centres commerciaux de plus de 20 000 mètres carrés depuis dimanche entraîne une dépense de 500 millions d’euros par mois, en incluant le fonds de solidarité et la compensation de loyers, mais sans compter la perte de recettes.
Pour la suite, trois scénarios sont sur la table. Soit la prolongation de la situation actuelle avec un coût estimé de 6,5 milliards d’euros par mois. Soit un confinement comparable à celui de novembre, qui coûterait 9 milliards par mois et provoquerait une baisse d’activité de 10 à 12%. Soit un confinement strict, comparable à celui du printemps dernier, avec les écoles fermées mais d’avantage de secteurs mobilisés. Il est évalué entre 12 et 15 milliards par mois (environ 20% de chute d’activité, contre 32% en avril dernier).
Alors que des pays comme l’Espagne invoquent les raisons économiques pour éviter de prendre des mesures sanitaires strictes, la France ne tourne pas la page du «quoi qu’il en coûte». Néanmoins, le ministre délégué aux Comptes publics, Olivier Dussopt, explique qu’il «s’arrêtera avec la fin de la crise sanitaire». Il précise : «Pas du jour au lendemain certes, mais il ne s’agit pas de transformer des aides d’urgence en mesures pérennes d’accompagnement pour des secteurs en difficulté.» Pas question non plus de rallonger l’enveloppe du plan de relance, déjà doté de 100 milliards d’euros. Le ministre affirme aussi qu’en cas de nécessité un projet de loi de finances rectificatif pourrait être prêt en urgence puisqu’il y aurait «seulement à ajouter des crédits sur des lignes déjà identifiées». Pour l’heure, il reste 20 milliards de crédits non consommés de l’an dernier. De quoi tenir environ trois mois si les mesures restent les mêmes qu’aujourd’hui.
Jeudi 4 Février 2021 – Macron veut une "génération sans tabac" en 2030 :
Emmanuel Macron a souhaité jeudi une "génération sans tabac" pour ceux qui auront 20 ans en 2030 et promis des avertissements plus visibles contre l'excès d'alcool sur chaque bouteille, dans le cadre de sa présentation de la stratégie décennale contre le cancer.
Cette stratégie, a-t-il confirmé lors d'un discours en vidéo, vise à ramener les cancers "évitables" de 150.000 par an à moins de 100.000, grâce à une prévention renforcée contre le tabac et l'excès d'alcool surtout chez les jeunes, dans le cadre d'un plan doté de 1,7 milliards d'euros sur 5 ans.
Jeudi 4 Février 2021 – Covid-19 : la théorie d'une fuite d'un labo chinois jugée peu crédible par l'OMS :
Le chef des experts de l'OMS qui enquêtent à Wuhan sur l'origine de la pandémie a semblé écarter jeudi la thèse de la fuite de laboratoire, "excellent scénario" de film selon lui, dans un entretien avec l'AFP. Peter Ben Embarek fait partie de la dizaine de chercheurs de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) arrivés le mois dernier en Chine pour enquêter sur l'apparition du Covid-19. L'équipe s'est rendue mercredi à l'Institut de virologie de Wuhan - dans le centre de la Chine -, accusé, notamment par l'ancien président américain Donald Trump, d'avoir laissé s'échapper le virus d'un de ses laboratoires, accidentellement ou non.
Il s'agit jusqu'à présent du site le plus controversé visité par la délégation. "Si nous commençons à suivre et à chasser les fantômes ici et là, nous n'irons jamais nulle part", a estimé M. Ben Embarek joint au téléphone de Pékin. Toutefois, la visite de l'Institut a été "une étape importante [pour] comprendre d'où viennent ces histoires", selon ce spécialiste de la sécurité alimentaire, en poste à Pékin pour l'OMS au début des années 2010.
L'Institut de virologie de Wuhan dispose depuis 2012 d'un laboratoire de haute sécurité P3 (pour "pathogène de classe 3") qui étudie de nombreux virus, notamment les coronavirus. L'établissement possède également un P4 (pour les pathogènes encore plus dangereux). Un laboratoire à la sécurité davantage encore renforcée, qui peut héberger des souches comme Ebola, et que l'OMS a pu visiter. M. Ben Embarek affirme avoir eu avec ses interlocuteurs chinois des "discussions très franches", utiles "pour comprendre" leur position sur "un certain nombre d'affirmations vues et lues dans les médias".
Avant de rendre son tablier de chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo avait de nouveau pointé du doigt à la mi-janvier l'Institut. Aucune preuve ne vient cependant jusqu'ici accréditer cette hypothèse. Toutes ces conjectures feraient d'"excellents scénarios pour des films et des séries", estime le chef des experts de l'OMS, promettant cependant de "suivre la science et les faits" pour tirer une conclusion définitive sur l'origine de la pandémie. La délégation doit achever sa mission à Wuhan la semaine prochaine, selon M. Ben Embarek. "On n'aura pas de réponses complètes sur l'origine du virus, mais ce sera un bon premier pas", prévient-il.
Jeudi 4 Février 2021 – Le succès de Vinted secoue le textile :
Le coronavirus n’a pas ralenti l’expansion de Vinted, au contraire. Pendant les confinements, propices au rangement, la start-up lituanienne a observé une augmentation de 16 à 17% du nombre d’articles mis en ligne sur sa plateforme de vente de vêtements d’occasion où les vendeurs sont notés et qui accueille aussi depuis 2020 des objets de décoration. «Une partie de cette croissance est organique, dans le sillage des années précédentes, mais une autre partie est probablement due au fait que les gens passent plus de temps chez eux, mettant à profit de vider leurs armoires et de gagner un peu d'argent supplémentaire en cette période difficile», analyse Thomas Plantenga, le P-DG. Depuis son lancement en Italie en décembre dernier, l’entreprise est présente dans 13 pays et compte 37 millions d’utilisateurs en Europe.
En France, son premier marché, Vinted revendique 16 millions d’adeptes, un chiffre en hausse de 4 millions par rapport à l’an dernier. Il s’est hissé au cinquième rang des sites d’e-commerce les plus consultés , derrière Booking.com et devant Carrefour, selon Médiamétrie et la Fédération du e-commerce et de la vente à distance au troisième trimestre 2020.
Né en 2008, Vinted s’était trop vite lancé à la conquête du monde avant de s’essouffler, faute de revenus suffisants. A son arrivée en 2016, Thomas Plantenga en a modifié le modèle économique en baissant les commissions sur les transactions en ligne. Ce Néerlandais de 37 ans a aussi investi dans le marketing (100 millions d’euros en 2020) et notamment dans des publicités télévisées didactiques, qui mettent en scène la simplicité d’utilisation de l’application lituanienne.