Samedi 27 Février 2021 – point sur le Coronavirus le 26 Février au soir :
Les chiffres quotidiens des hospitalisations et des soins en réanimation des malades du Covid-19 restaient stables vendredi, selon les données de Santé publique France, malgré les craintes d'une flambée de nouveaux cas dans de nombreux départements. Les hôpitaux comptaient 25.130 patients malades du Covid-19, contre 25.317 jeudi. Le chiffre des admissions sur les dernières 24 heures était de 1.634 contre 1.454 la veille.
Un total de 25.207 personnes ont été testées positives au coronavirus sur 24 heures (25.403 jeudi). L'épidémie a causé la mort de 286 personnes (261 jeudi), portant le nombre total de décès dus à cette maladie en France à 86.147 personnes.
La France attend avec résignation un éventuel reconfinement sur une partie de son territoire pour lutter contre la pandémie, tandis que le gouvernement a réaffirmé sa volonté de prendre son temps face aux enjeux économiques et sociaux d'une telle décision.
Une partie du littoral méditerranéen de la Côte d'Azur, autour de Nice (sud-est) et l'agglomération de Dunkerque sur la mer du Nord vont déjà être confinés ce week-end et le suivant. Et vingt départements (sur 101) couvrant Paris, Lyon et Marseille, où les cas de coronavirus menacent de flamber, sont placés sous "surveillance accrue" par les autorités.
Samedi 27 Février 2021 – Un confinement de 3 semaines à Paris ? "Des fadaises", tacle Jean Castex :
Vingt départements ont été placés jeudi sous «surveillance renforcée» face à la dégradation de la situation sanitaire à cause du covid-19. La ville de Paris et les départements d'Ile-de-France font partie des territoires où le gouvernement demande que des mesures soient prises pour endiguer la progression du virus. Dans cette optique, Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la mairie de Paris, avait annoncé jeudi soir que la mairie de Paris allait «faire des propositions de mesures complémentaires» à l'Etat, et avait évoqué l'idée d'un confinement de 3 semaines afin «d'avoir la perspective de tout rouvrir» à son issue, y compris bars, restaurants et lieux culturels.
«Fadaises», a répondu vendredi Jean Castex lors de son déplacement au CHU de Nantes à l'idée de ce reconfinement de 3 semaines avant une réouverture des lieux fermés depuis des mois pour lutter contre la circulation du virus. «Vous avez entendu la mairie de Paris dire qu'il faut qu'on confine trois semaines et puis c'est fini. Mais vous savez très bien qu'avec les variants etc, ce n'est pas possible», a-t-il déclaré devant le personnel de réanimation, cité par l'AFP. «Il ne faut pas raconter des fadaises. Il ne faut jamais raconter des fadaises», a-t-il ajouté.
Samedi 27 Février 2021 – Un iceberg géant de la taille de Paris se détache de l'Antarctique :
Un iceberg de la taille des agglomérations de Paris ou Londres s'est détaché de l’Antarctique, non loin d'une station de recherches britannique qui craint depuis longtemps des événements de cette nature dans la zone, ont indiqué des scientifiques britanniques. Le bloc de glace, qui fait près de 1.270 kilomètres carré, s'est détaché du reste de la banquise tôt vendredi matin, selon les données récoltées par des instruments britanniques installés à proximité de la station.
Aucune vie humaine n'est menacée, puisque les 12 personnes qui travaillaient jusqu'ici dans la station Halley VI, située à moins de 20 kilomètres de la zone de rupture, ont été évacuées mi-février par avion, a indiqué dans un communiqué le British Antarctic Survey (BAS), organisme de recherches sur les zones polaires qui exploite le lieu. «Nos équipes sont préparées depuis des années à ce qu'un iceberg se détache de la plateforme de glace de Brunt», a indiqué Jane Francis, directrice du BAS, les équipes surveillant quotidiennement l'avancée des failles grâce à «un réseau automatisé d'instruments GPS de haute précision autour de la station». Ces données, ensuite envoyées à l'université de Cambridge pour analyse, ont permis de donner l'alerte vendredi sans que personne ne soit sur place.
Samedi 27 Février 2021 – Le spectacle incroyable de milliers de raies au Mexique :
Les clichés sont fascinants. Une plongeuse a immortalisé un moment incroyable pendant lequel elle a nagé avec des milliers de mobulas au Mexique. Avec l’hiver, quand les températures de l’eau commencent à baisser, ces sortes de raies manta (aussi appelées diables de mer) se rassemblent et offrent un spectacle sous-marin inouï. Le 3 novembre 2020, la photographe Pier Nirandara a eu la chance de nager tout près d’un gigantesque banc de mobulas dans la baie de Magdalena, en Basse Californie. Elle a partagé vendredi sa série photographique. «Nous sommes venus à Magdalena Bay pour les marlins, mais avons été surpris par quelques milliers de mobulas», avait-elle écrit sur son compte Instagram.
Pier Nirandara travaille pour la société cinématographique Columbia Pictures, à Hollywood. Mais elle a pris une année sabbatique pour monter en janvier un club de plongée qui a pour but de rassembler des passionnés du monde sous-marin et du cinéma. «Une fois que vous avez plongé avec quelqu'un et que tout s’est bien passé, vous avez ce lien que vous ne pouvez pas reproduire dans d'autres situations [que la plongée, ndlr]», a-t-elle confié à «Hollywood Reporter».
Samedi 27 Février 2021 – Nigeria: libération des 42 personnes enlevées il y a 10 jours dans un pensionnat :
Les 42 personnes, dont 27 enfants, enlevées il y a dix jours dans une école du centre-ouest du Nigeria, ont été libérées, ont annoncé samedi les autorités locales, au lendemain d'un nouveau kidnapping de masse où 317 jeunes filles ont également été enlevées dans le nord du pays. "Les élèves, les professeurs et leurs proches du Collège des sciences de Kagara ont retrouvé la liberté et sont reçus par le gouvernement local", a annoncé sur twitter Abubakar Sani Bello, le gouverneur de l'Etat nigérian du Niger, l'une des régions minées par les groupes criminels appelés "bandits".
A la mi-février, des hommes armés avaient attaqué ce pensionnat public d'enseignement secondaire de Kagara, tuant un étudiant et emmenant avec eux 27 élèves, trois professeurs et 12 membres de familles du personnel. Les "bandits", comme les désignent les autorités, terrorisent les populations locales, mènent des kidnappings de masse contre rançon, enlevant désormais des enfants dans des écoles, pillent les villages et volent le bétail.
Vendredi, 317 jeunes filles scolarisées dans l'Etat de Zamfara, plus au nord, ont été également enlevées dans leurs dortoirs. Une opération de sauvetage est en cours, composée de forces de sécurité, mais aussi de villageois en colère.
Le président Muhammadu Buhari, très fortement décrié face à la situation sécuritaire catastrophique dans le nord du Nigeria, a assuré vendredi soir qu'il ne "cèderait pas au chantage" des bandits. A chaque nouveau kidnapping de masse, les autorités, fédérales ou locales, affirment ne payer aucune rançon aux ravisseurs pour la libération des otages, ce qui est peu probable au regard des experts en sécurité qui craignent que ce mode de kidnappings se multiplient dans la région.
Samedi 27 Février 2021 – En Birmanie, tirs de balles en caoutchouc contre des manifestants rassemblés à Rangoun :
La police birmane a tiré des balles en caoutchouc samedi pour disperser des manifestants rassemblés dans la capitale Rangoun pour demander le retour de la démocratie, selon un journaliste de l'AFP sur place. Des centaines de manifestants de l'ethnie Môn s'étaient rassemblés pour commémorer la fête nationale Môn, rejoints par d'autres groupes ethniques minoritaires protestant contre le coup d'État.
La police est arrivée pour dégager le carrefour, poursuivant les manifestants et les journalistes, qui ont couru se cacher dans les bâtiments voisins. «Que fait la police ? Elle protège un dictateur fou», scandaient les manifestants.
Ils se sont dispersés dans des rues résidentielles plus étroites et ont commencé à construire des barricades de fortune avec des fils de fer barbelés et des tables pour arrêter la police.
Les reporters locaux ont diffusé des scènes chaotiques en direct sur Facebook, y compris les moments où les coups de feu ont retenti. On ignore si des balles réelles ont été utilisées, tandis que la police poursuivait les manifestants et les journalistes depuis le carrefour de Myaynigone.
Le pays est secoué par une vague de protestations pro-démocratiques depuis le coup d'Etat militaire qui a renversé la dirigeante civile Aung San Suu Kyi le 1er février.
«Nous allons essayer de trouver une autre façon de protester - bien sûr, nous avons peur de leur répression», a déclaré Moe Moe, un manifestant de 23 ans, utilisant un pseudonyme. «Nous voulons nous battre jusqu'à ce que nous gagnions», a-t-il ajouté.
Samedi 27 Février 2021 – Nice et sa Promenade des Anglais désertes :
Depuis vendredi, 18h00, les Niçois sont confinés et cela jusque lundi, 06h00. L'accès aux plages est interdit pendant les deux week-ends de confinement décrétés dans la bande littorale des Alpes-Maritimes, a indiqué la municipalité. «J'ai choisi de fermer le trottoir sud de la Promenade des Anglais, (...), le sentier du littoral et les plages», a expliqué le maire LR Christian Estrosi, lors d'un point presse sur Facebook, à la mi-journée vendredi, justifiant sa décision par l'objectif «d'éviter absolument des rassemblements trop massifs».
Par ailleurs, plusieurs marchés non alimentaires se situant dans des quartiers durement touchés par l'épidémie, selon les chiffres de la municipalité, ont également fermé, toujours sur décision de la ville. Ces restrictions supplémentaires s'ajoutent à celles précisées par l'arrêté préfectoral, qui limite les déplacements pour l'ensemble de la zone littorale, de Menton à Théoule-sur-Mer.
Les déplacements non justifiés par un motif dérogatoire (achats de produits de première nécessité, activité professionnelle, motif médical...) seront interdits. Les déplacements autorisés pour une activité physique individuelle, ou pour promener des animaux de compagnie, ne peuvent pas excéder une heure et dépasser un rayon de 5 km autour du domicile.
L'ensemble des commerces - sauf les magasins d'alimentation, les pharmacies, les laboratoires médicaux, les débits de tabac, les stations-service et les garages – sont fermés pendant ces périodes de confinement. Depuis mardi, les commerces et galeries marchandes de plus de 5000 m2 ont déjà reçu l'ordre de fermer pour deux semaines, seule une activité de «click and collect» leur étant autorisée.
Samedi 27 Février 2021 – Comme un air de printemps, les cerisiers du Japon sont déjà en fleurs à Tokyo :
Le sanctuaire Sakura Jingu, à Tokyo, voit passer plus de visiteurs que d’ordinaire. Vendredi, des dizaines de Japonais se sont prêtés au jeu des selfies pour immortaliser leur passage devant les cerisiers du Japon qui arborent la cour. Les sakuras étaient déjà en fleurs ! Assister à la merveilleuse floraison des fleurs de cerisier roses et blanches constitue depuis longtemps une tradition annuelle chérie au Japon. Les pique-niques et les fêtes d'observation de fleurs sont très appréciés par les habitants ainsi que par un nombre croissant de touristes internationaux.
Le sakura commence habituellement en mars au sud de la péninsule japonaise, où les températures commencent à augmenter plus tôt, avant de progresser vers le nord jusqu'à l'île de Hokkaido début mai. Une fois que la floraison commence, les fleurs prennent généralement autour d'une semaine pour atteindre la pleine floraison, connue sous le nom de mankai et qui dure environ sept jours. Comme la fleur de cerisier est une grande attraction et dure si peu de temps, l'agence météorologique japonaise (JMC) publie et met à jour régulièrement des prévisions pour l'événement chaque année. Toutefois, en raison d'un hiver relativement doux, il semblerait que certaines fleurs ont décidé d’éclore une semaine plus tôt, comme à Sakura Jingu.
Bien que la plupart des voyageurs internationaux n'aient pas pu faire l'expérience de la floraison des cerisiers en 2020 en raison des restrictions liées à la Covid-19, de nombreux sites d'observation renommés de sakura ont fait en sorte que ce ne soit pas le cas en 2021 en prévoyant plusieurs expériences virtuelles.
Samedi 27 Février 2021 – Elle danse sur le "Lac des cygnes" pour interpeller Vladimir Poutine :
La danse comme cri d’alerte. Ilmira Bagautdinova fait partie des milliers de personnes qui s’opposent au projet de construction d’un terminal portuaire destiné à l’expédition de céréales dans la baie de Batareinaya, en Russie. Alors, pour dénoncer cette initiative qui pourrait grandement mettre en danger la faune et la flore locale, la ballerine du célèbre théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg s'est filmée en train de danser sur le lieu, dans le golfe de Finlande.
Dans plusieurs vidéos publiées sur les réseaux sociaux, on la voit interpréter le célèbre ballet du «Lac des cygnes» de Tchaïkovski. Un choix pas anodin. «Un lieu naturel et historique unique où les cygnes nichent au printemps, les familles avec enfants se reposent en été et des centaines de pêcheurs sortent sur la glace en hiver… La nature en harmonie avec les hommes. Tout cela est menacé de destruction», a-t-elle écrit, en prenant soin de partager le lien d’une pétition publiée sur Change.org, appelant Vladimir Poutine à mettre fin à la construction de la zone portuaire.
Les militants affirment qu'en plus d'être un lieu très fréquenté par les familles, la baie fait partie d'une ancienne zone protégée et constitue un habitat clé pour des espèces végétales rares, des animaux tels que le phoque gris et le phoque annelé ou encore des oiseaux migrateurs, dont certains figurent sur la liste rouge de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
Samedi 27 Février 2021 – Le Royaume-Uni rend un dernier hommage à son héros, Captain Tom :
Le Royaume-Uni a rendu un dernier hommage samedi à son héros Captain Tom, ancien combattant mort à 100 ans début février, adulé pour avoir réuni une somme record pour les soignants pendant le premier confinement, lors de funérailles télévisées marquées par des honneurs militaires.
Le cercueil de Tom Moore, enveloppé du drapeau britannique, sur lequel reposaient ses médailles, a été porté au crématorium de Bedford (centre de l'Angleterre) par six soldats du Yorkshire Regiment, régiment d'infanterie dans lequel il avait servi durant la Seconde Guerre Mondiale.
Avant le début de la cérémonie, retransmise en direct à la télévision, un avion ayant participé au conflit a survolé les lieux sous un soleil printanier, tandis que trois salves d'honneur ont été tirées.
Mais en raison du confinement en vigueur depuis début janvier au Royaume-Uni pour lutter contre le coronavirus, seuls huit proches ont assisté à la cérémonie, privée: ses deux filles, ses quatre petits-enfants et ses deux beaux-fils.
«Papa, je suis si fière de toi, de ce que tu as accompli durant toute ta vie et surtout la dernière année», a déclaré sa fille quinquagénaire, Lucy Teixeira. «Tu es peut-être parti, mais ton message et ton esprit perdurent», a-t-elle ajouté lors du service funèbre qui s'est ouvert avec une chanson enregistrée par Captain Tom avec la star Michael Ball, l'hymne du Liverpool FC «You'll Never Walk Alone», devenu symbole d'entraide pendant la pandémie.
Âgé de 99 ans lors du premier confinement au printemps 2020, Tom Moore s'était initialement fixé comme modeste objectif de réunir 1.000 livres (1.153 euros) pour aider le service national de santé, débordé par les malades du virus. Pour ce faire, il s'était engagé à parcourir avant son centième anniversaire cent longueurs de son jardin.
Samedi 27 Février 2021 – Non-lieu pour un ex-officier syrien suspecté de crime contre l'humanité :
La justice française a rendu un non-lieu concernant Sami Kurdi, un ex-officier déserteur de l'armée syrienne suspecté de crimes contre l'humanité depuis 2017, a indiqué samedi à l'AFP une source judiciaire, confirmant une information du Parisien. Une juge d'instruction antiterroriste parisienne a rendu le 25 janvier une ordonnance de non-lieu concernant cet ex-officier âgé de 33 ans et qui vit à Caen.
Officier dans l'armée syrienne, Sami Kurdi avait fait défection en février 2012 au profit de la rébellion. L'homme avait été un interlocuteur de journalistes de l'AFP en mai 2012. Il avait ensuite quitté le pays en 2013 avant de parvenir à joindre la France en octobre de cette année avec son épouse et ses trois enfants, pour y déposer une demande d'asile. Un quatrième enfant est né depuis.
L'Ofpra (Office français de protection des réfugiés et apatrides) avait signalé son cas à la justice, le suspectant, au vu de ses responsabilités, d'avoir commis ou participé à des crimes avant sa défection. Une information judiciaire avait été ouverte en avril 2017 pour «crimes contre l'humanité, torture, et crimes de guerre».
M. Kurdi avait été convoqué en vue d'une mise en examen le 19 juin 2018 mais était ressorti de l'interrogatoire sous le statut de témoin assisté, a confirmé la source judiciaire. Saisie par une juge d'instruction, l'Office central de lutte contre les crimes contre l'humanité (OCLCH) a mené une enquête approfondie à son sujet, selon l'ordonnance de non-lieu consultée par l'AFP : surveillance de la ligne de téléphonie mobile de l'intéressé, nombreux interrogatoires, etc.
Dans son PV de synthèse de décembre 2018, l'OCLCH a conclu que son enquête n'avait «pas permis de déterminer l'implication de Sami Kurdi dans les faits qui lui étaient reprochés» mais au contraire de démontrer qu'il «avait fait défection de l'armée régulière syrienne pour devenir porte-parole de l'Armée syrienne libre».
Samedi 27 Février 2021 – Des milliers de Russes rendent hommage à l'opposant assassiné Boris Nemtsov :
Des milliers de Russes, et des diplomates occidentaux, se sont rassemblés samedi dans le centre de Moscou en mémoire de l'opposant Boris Nemtsov, l'un des principaux détracteurs du président Vladimir Poutine jusqu'à son assassinat il y a six ans. A l'occasion de l'anniversaire de sa mort, marqué alors que l'opposant au Kremlin Alexeï Navalny vient d'être transféré dans une colonie pénitentiaire, les Etats-Unis se sont dits "profondément préoccupés" par "l'intolérance croissante" de la Russie envers la liberté d'expression.
Boris Nemtsov, qui jouait un rôle important dans l'opposition à Vladimir Poutine et avait été vice-premier ministre à l'époque du président Boris Eltsine, a été abattu de quatre balles tirées à bout portant sur un pont à deux pas du Kremlin, le 27 février 2015. Dès la matinée, un flot continu de citoyens russes, et de diplomates occidentaux, ont déposé des fleurs sur le mémorial de fortune érigé à la mémoire de Boris Nemtsov sur les lieux de sa mort, régulièrement démantelé par les autorités.
"Nous nous rassemblons ce jour chaque année à cet endroit pour montrer au pouvoir que nous n'avons pas oublié et n'oublierons pas. La mémoire de Boris ne sera pas effacée", a déclaré aux journalistes l'opposant et ancien Premier ministre Mikhaïl Kassianov. "Je suis certain que ce pour quoi Boris se battait, la liberté des Russes, leur bien-être et une vie digne, sera bientôt réalité", a-t-il ajouté, saluant "sa contribution dans la libération des Russes de cette oppression et de ce totalitarisme qui nous suit depuis l'époque soviétique".
L'anniversaire de la mort de Nemtsov est généralement marqué par une marche de l'opposition dans le centre de Moscou, mais il a été décidé cette année de ne se rendre qu'au mémorial en raison des restrictions sanitaires dues à la pandémie.