Samedi 12 Décembre 2020 – point sur le Coronavirus le 11 Décembre au soir :
13.406 nouveaux cas positifs au Covid-19 ont été enregistrés en France en 24 heures, selon les chiffres officiels publiés vendredi par Santé publique France (SpF), toujours très loin des 5.000 cas par jour visés par le gouvernement. Le nombre de patients en réanimation (c'est-à-dire les cas les plus graves) continue lui de diminuer légèrement, à 2.874. Cet indicateur, très suivi pour évaluer la pression sur les services hospitaliers, était repassé jeudi sous la barre symbolique des 3.000 (2.949). Au total, 24.943 patients sont hospitalisés à cause du Covid, contre 25.199 jeudi.
En outre, 627 nouveaux décès liés au Covid ont été enregistrés, dont 306 dans les hôpitaux au cours des dernières 24 heures, le reste comptabilisant les décès dans les établissements médico-sociaux, notamment les Ehpad, qui sont mis à jour deux fois par semaine. Depuis le début de l'épidémie, le bilan s'élève à au moins 57.567 morts, dont 39.605 en milieu hospitalier (selon les données Geodes, SpF donne 39.631).
Emmanuel Macron a appelé vendredi à «redoubler de vigilance» lors des fêtes de fin d'année, après les annonces en forme de douche froide du gouvernement, avec un secteur culturel qui restera fermé et un réveillon du Nouvel An sous couvre-feu pour cause d'épidémie de Covid-19 insuffisamment maîtrisée. «Noël est entre nos mains», a lancé le chef de l'Etat. «Evidemment on doit se retrouver, mais moins que d'habitude pour Noël, moins nombreux». Et en portant le masque, a-t-il recommandé, afin de «ne pas (se) retrouver dans une situation où l'épidémie aurait repris de plus belle» début 2021. Il y a «beaucoup de règles et je sais qu'elles vous pèsent», a-t-il reconnu, tout en rappelant que la volonté était de «protéger» la population.
Car si la France sortira bien du confinement le 15 décembre, avec des déplacements autorisés sur tout le territoire, le couvre-feu sera plus sévère que prévu : de 20H00 à 06H00, sauf en Outre-mer.
Samedi 12 Décembre 2020 – Un Français remporte 200 millions d'euros à l'EuroMillions :
Il s’agit du plus gros gain remporté dans l’Hexagone. Vendredi soir, un Français a gagné 200 millions d’euros à l’EuroMillions en trouvant les cinq bons numéros (6, 9, 13, 24, 41) et les deux bonnes étoiles (3 et 12), selon la Française des jeux (FDJ).
La joueuse ou le joueur dispose de 120 jours pour se manifester et percevoir son gain. Habituellement, ce délai n'est que de 60 jours mais il a été rallongé en raison des restrictions mises en place à cause de la pandémie de coronavirus.
Cette somme n’avait encore jamais été mis en jeu par la loterie européenne. Le précédent record s'élevait à 190 millions d’euros. Il avait été remporté à plusieurs reprises, la dernière fois en novembre 2019 au Royaume-Uni. En France, le gain record atteignait près de 170 millions, encaissé en 2012 dans les Alpes-Maritimes.
Avec cette incroyable somme, l’heureux gagnant peut s’offrir 11 exemplaires de la voiture la plus chère au monde, la «Voiture Noire» de Bugatti ou bien un yacht de 126 mètres, surnommé «Octopus», appartenant au cofondateur de Microsoft Paul Allen. Il peut dormir 2500 nuits dans une des suites les plus chères au monde, la Royal Penthouse Suite dans l’Hotel Président Wilson à Genève. Il pourrait déguster plus de 165 millions de hamburgers McDonald’s ou offrir 3 euro à chaque Français.
Samedi 12 Décembre 2020 – Une voiture percute des manifestants à New York, plusieurs blessés :
Une automobiliste a percuté vendredi après-midi plusieurs personnes dans le centre de Manhattan où défilait une manifestation contre la détention de sans-papiers, ont rapporté à l'AFP la police et des témoins. Plusieurs blessés ont été transportés dans différents hôpitaux de la métropole, a précisé à l'AFP la police de New York.
«Les blessures ne semblent pas engager le pronostic vital» des victimes, a déclaré le porte-parole. Cinq manifestants interrogés ont tous assuré que le véhicule, conduit par une femme, avait délibérément accéléré après avoir été ralenti une première fois par plusieurs personnes.
Le porte-parole de la police a néanmoins estimé qu'il était «trop tôt pour dire s'il (s'agissait) d'un acte intentionnel ou d'un accident». La conductrice est restée sur les lieux après l'incident et a été interpellée, selon la même source.
Les manifestants protestaient contre les conditions de détention de sans-papiers interpellés par les services de l'immigration (ICE), emprisonnés notamment à Hackensack, dans le New Jersey, où plusieurs d'entre eux ont entamé une grève de la faim. «J'ai essayé de ralentir la voiture» a expliqué Angel Rivera, un manifestant. «Elle a ralenti un peu... et elle est repartie. J'ai plongé sur le côté.»
Samedi 12 Décembre 2020 – "Laissé tomber" : la Cour suprême inflige à Donald Trump son plus gros revers :
Depuis des mois, Donald Trump a une idée en tête : les trois juges qu'il a nommés à la Cour suprême lui revaudraient leur nomination. Mais vendredi, pour la décision dont il attendait le plus, la Cour suprême l'a «laissé tomber», selon ses mots : elle a rejeté la procédure lancée par le procureur du Texas, qui demandait à interdire les grands électeurs de Géorgie, du Michigan, de Pennsylvanie et du Wisconsin de voter pour Joe Biden lors de la réunion du collège électoral lundi et laisser les législatures, à majorité républicaine, de ces États voter à leur place. Selon les juges, le procureur texan n'a «pas démontré» en quoi un État aurait le droit d'interférer dans les processus électoraux de ses voisins. Cette défaite, alors que cette plainte était celle en laquelle reposaient les espoirs de Donald Trump, est la plus sévère de la cinquantaine de revers en justice assénés aux tentatives de la campagne Trump. «Nous n'en avons pas fini, croyez-moi», a martelé sur Fox News Rudy Giuliani, avocat personnel du président américain, malgré l'imminence du collège électoral.
Donald Trump a manifesté sa frustration dans plusieurs tweets vendredi soir : «Donc vous êtes le Président des États-Unis, et vous venez de finir une élection où vous avez obtenu plus de votes que n'importe quel Président sortant dans l'histoire, de loin et vous avez soi-disant perdu. Vous ne pouvez pas vous "tenir" devant la Cour suprême, donc vous "intervenez" avec de merveilleux États qui, après une longue réflexion et considération, pensent que vous vous êtes fait "avoir", ce qui leur fait mal aussi. Beaucoup d'autres se joignent à la procédure mais, en un instant, elle est rejetée et balayée, sans même un regard sur les nombreux sujets soulevés. Une Élection Truquée, le combat continue!», a-t-il promis, alors que le collège électoral élira Joe Biden lundi, avec 306 grands électeurs contre 232 pour le milliardaire -le même résultat qu'en 2016 lors de sa victoire face à Hillary Clinton. «La Cour suprême nous a vraiment laissés tomber. Aucune Sagesse, Aucun Courage!», a-t-il ajouté.
Samedi 12 Décembre 2020 – En Chine, la ville de Dongning confinée après un cas de coronavirus :
La Chine a instauré un confinement dans une ville du nord et lancé une grande campagne de tests dans une autre, toutes les deux proches de la frontière russe, après la découverte d'un cas de coronavirus dans chacune de ces villes.
A Dongning, il s'agit d'un homme de 40 ans qui travaille sur le port, tandis qu'à Suifenhe, c'est un travailleur de 39 ans d'une zone commerciale d'import-export, ont précisé les autorités. Pékin blâme régulièrement les importations pour les récentes apparitions de virus.
Les autorités de Dongning ont annoncé qu'elles plaçaient la ville en «mode de temps de guerre» : tous les transports sont arrêtés, et toute personne désirant quitter la ville doit produire un test datant des dernières 24h et montrant qu'elle n'a pas le virus. Les écoles sont fermées et les restaurants ne peuvent plus faire que de la vente à emporter. Dans les zones les plus à risque, une seule personne de chaque foyer est autorisée à sortir un jour sur deux pendant deux heures maximum pour faire les courses.
Et comme à Suifenhe, qui elle n'a pas décidé de confinement, une campagne de tests massive a été lancée, qui doit être complétée en trois jours. La Chine, où le virus est apparu à la fin de 2019, a largement réussi à contenir le virus, mais connaît de temps à autre des cas dans une ville ou une autre.
Samedi 12 Décembre 2020 – Flamanville 2 : redémarrage du réacteur après 23 mois d'arrêt :
Le réacteur numéro 2 de la centrale nucléaire de Flamanville (Manche), arrêté pendant 23 mois pour une maintenance décennale, a redémarré dans la nuit de vendredi à samedi, a annoncé EDF.
Un "premier couplage" au réseau électrique avait été réalisé vendredi soir, permettant "d'amorcer une montée en puissance de 130 MW (mégawatts)". Puis la turbine avait été arrêtée manuellement pour un "test ultime réussi". "Une montée progressive en puissance va désormais se dérouler au cours des prochains jours jusqu'à atteindre" la puissance maximale du réacteur, 1300 MW.
Ce réacteur avait été arrêté le 10 janvier 2019 pour une durée prévue de 181 jours pour une maintenance décennale. Son redémarrage a été plusieurs fois repoussé, car il a fallu "réaliser (...) 80% d'activités supplémentaires (...) en superposition des 20.000 activités prévues dans le cadre de la maintenance", avait expliqué EDF. La crise du Covid-19 a pesé également.
Face au risque d'un nouveau report, EDF avait demandé de façon préventive au gouvernement une dérogation pour le cas où l'arrêt du réacteur numéro deux dépassait les deux ans. Il n'en aura pas besoin. La loi prévoit en effet qu'une installation nucléaire ayant cessé de fonctionner pendant deux années consécutives est normalement considérée comme "définitivement arrêtée".
Le réacteur 1 a pour sa part été arrêté le 18 septembre 2019 en raison de problèmes de corrosion et son redémarrage est actuellement prévu pour le 31 janvier prochain après plusieurs reports.
A côté des réacteurs 1 et 2 de Flamanville, EDF construit l'EPR, qui connaît lui aussi de nombreux retards et surcoûts et devrait entrer en service en 2023.
Samedi 12 Décembre 2020 – Fermeture prolongée des lieux culturels : recours en justice en vue :
Des syndicats d’employeurs et employés du monde de la culture, public et privé réunis, ont annoncé leur intention de contester en justice la décision gouvernementale de maintenir leurs établissements fermés face à l'épidémie de Covid-19.
Plusieurs syndicats et organismes professionnels devraient déposer ensemble un "référé liberté" en ce sens, une procédure d'urgence devant la plus haute juridiction administrative du pays, le Conseil d'Etat, a indiqué samedi à l'AFP Nicolas Dubourg, président du Syndicat national des entreprises artistiques et culturelles (Syndeac) qui regroupe 400 scènes nationales et centres dramatiques subventionnés. "Nos avocats sont en train de compiler tous les argumentaires", pour cette action "qui va rassembler de très nombreuses organisations d'employeurs comme d'employés, du public comme du privé", théâtre, spectacle vivant ou encore cinéma, a-t-il précisé.
Plusieurs organismes professionnels, comme la Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD) ou le Syndicat national des scènes publiques (SNSP), le Syndicat des cirques et compagnies de création (SCC), Actrices et acteurs de France associés (AAFA), ont annoncé sur les réseaux sociaux leur participation à cette action en justice.
Samedi 12 Décembre 2020 – Covid-19 : tests obligatoires pour aller en Corse pendant les fêtes :
L'obtention d'un test négatif au Covid-19 sera une condition requise à compter du 19 décembre et jusqu'au 8 janvier pour pouvoir se rendre en Corse pour toutes les personnes âgées de plus de onze ans, ont précisé le préfet, Pascal Lelarge, et la directrice générale de l’Agence régionale de santé (ARS) de Corse, Marie-Hélène Lecenne lors d'une conférence de presse à Ajaccio.
Ils ont indiqué avoir mené une «large consultation» avec les acteurs économiques et sanitaires de l'île avant d'arriver à ces mesures. «Cette obligation va consister à réaliser un test dans les 72 heures avant l'embarquement. Nous considérons que la très grande disponibilité de tests, que ce soit PCR ou antigéniques, ne doit pas poser de difficulté aux visiteurs», a expliqué le préfet.
Si les résultats de ces tests ne seront pas directement demandés par les différentes compagnies aériennes ou maritimes aux passagers, ces derniers devront remplir une attestation sur l'honneur avant d’embarquer certifiant qu’ils ne sont pas positifs au Covid-19 et ne présentent pas de symptômes. «Les personnes devront avoir sur elles et pouvoir présenter, en cas de contrôle de police, un justificatif du laboratoire ou de la pharmacie prouvant qu’ils ont passé le test», a souligné le préfet. Tout manquement sera verbalisé.
Samedi 12 Décembre 2020 – Enquêtes sur Hunter Biden : le ministre de la Justice savait, Donald Trump s'agace :
Samedi, Donald Trump a évoqué les révélations du «Wall Street Journal» selon lesquelles Bill Barr, le ministre de la Justice, savait depuis le printemps dernier que des enquêtes visaient Hunter Biden, le fils du prochain président. «SI Biden arrive, rien n'arrivera à Hunter ou Joe. Barr ne fera rien et un groupe de tueurs militants vont tuer tout ça. Pareil avec Durham. Nous les avons saisis en plein espionnage, trahison & plus (la partie difficile), mais la "Justice" a mis trop de temps. Ca sera enterré!», a-t-il écrit, juste après avoir partagé un tweet dans lequel le présentateur conservateur Todd Starnes appelait à «renvoyer d'ici à la fin de journée» Bill Barr en cas de véracité des informations du quotidien économique.
«Pourquoi Bill Barr n'a-t-il pas révélé la vérité au public, avant l'Élection, à propos de Hunter Biden. Joe mentait durant le débat en disant que rien n'était mal, ou en cours -la presse a confirmé. Gros désavantage pour les Républicains dans les urnes!», a poursuivi le président américain, qui avait déjà assuré jeudi que «10% des électeurs auraient changé leur vote s'ils avaient su pour Hunter Biden». «Mais j'ai quand même gagné!», avait-il ajouté, niant une nouvelle fois sa défaite.
Samedi 12 Décembre 2020 – Nouvelle journée de mobilisation contre la loi Sécurité globale en France :
Des milliers de personnes ont défilé samedi pour la troisième semaine consécutive dans les rues de Paris et de plusieurs autres villes pour dénoncer la très controversée proposition de loi Sécurité globale, à leurs yeux "liberticide", et le projet de loi sur le séparatisme.
Pour éviter la répétition des violents incidents des précédentes manifestations, le collectif de syndicats et d'associations à l'initiative de la protestation s'est cette semaine contenté d'appeler à la mobilisation dans les régions mais a renoncé à faire de même dans la capitale. Une partie de ce collectif a toutefois décidé d'organiser un défilé parisien de la place du Châtelet à celle de la République, dûment enregistré auprès de la préfecture de police qui ne l'a pas interdit.
Réunis derrière une immense banderole proclamant "stop aux lois liberticides, stop islamophobie", plusieurs milliers de manifestants ont commencé vers 15H00 à défiler en direction de la place de la République, sous la pluie et serrés de près par d'importants effectifs de CRS et de gendarmes mobiles. "On ne peut pas rester chez soi face à ce qui se passe actuellement dans le pays, et qui est grave. Le gouvernement légifère à tour de bras, il n'y a aucun contrôle parlementaire, et (il) réduit nos libertés texte après texte", a indiqué à l'AFP Christophe, un professeur de philosophie de l'art de 47 ans.
Le texte est accusé par ses détracteurs de porter atteinte aux libertés de la presse, d'expression et de manifester" et d'instaurer "des outils de surveillance de masse". Ces critiques ont été renforcées par le passage à tabac filmé du producteur de musique Michel Zecler par des policiers, le 21 novembre.
Ces rassemblements ont été le théâtre, essentiellement dans la capitale, de violents affrontements entre les forces de l'ordre et des manifestants qualifiés "d'ultras" ou de "casseurs" par les autorités. Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin avait fait état de 95 interpellations et de 67 blessés parmi les policiers et les gendarmes samedi dernier.
Samedi 12 Décembre 2020 – Saisie d'armes dans les milieux néonazis en Autriche, ramifications en Allemagne :
Des armes automatiques, des explosifs et des stupéfiants ont été saisis au cours de perquisitions en Autriche dans les milieux néonazis et plusieurs personnes interpellées, a annoncé samedi le gouvernement.
Ces armes étaient destinées à "mettre sur pied un réseau d'extrême droite" en Allemagne, a précisé le ministre autrichien de l'Intérieur, Karl Nehammer, lors d'une conférence de presse à Vienne.
Les services de police de Bavière et de Rhénanie du nord-Westphalie ont participé à l'enquête, procédant à l'arrestation de deux suspects. Cinq autres hommes ont été interpellés sur le sol autrichien, âgés de 21 à 53 ans. Il s'agit de "noms des milieux néo-nazis, malheureusement connus depuis déjà longtemps en Autriche", a souligné le ministre.
C'est en octobre dernier que les enquêteurs ont été mis sur la piste du réseau par des livraisons de drogue en provenance d'Allemagne. Les recettes de ce trafic étaient utilisées pour acheter des armes. Les diverses fouilles de ces derniers jours ont permis de mettre la main sur 100 000 cartouches, 100 armes à feu, des explosifs dont des grenades à main, des stupéfiants et de l'argent liquide, a détaillé la police criminelle de Vienne dans un communiqué. Des objets de la Wehrmacht, l'armée du régime nazi, ont également été découverts.
Samedi 12 Décembre 2020 – Le palais du roi Hérode dévoile ses trésors :
Dès dimanche, il sera possible de contempler les trésors mis au jour par des archéologues israéliens après des années d'excavations dans le palais d'Hérode.
Niché sur un mont dans le désert de Judée, le palais d'Hérode, souverain tyrannique qui régna sur la Judée romaine, va présenter dimanche au public de nouveaux trésors mis au jour par des archéologues israéliens après des années d'excavations. Hérodion est un site archéologique et touristique situé entre Jérusalem et la ville palestinienne de Bethléem, dans un secteur sous contrôle civil et militaire israélien.
C'est sur ce mont que le roi Hérode, nommé par les Romains et resté sur le trône entre 37 avant J-C et 4 avant J-C, s'est fait construire un palais-forteresse où il a tenu à être enterré. D'après des archéologues, le souverain avait décidé à la fin de sa vie de faire ensevelir son palais avec de la terre prélevée au pied de la colline, ce qui a eu comme effet inattendu de préserver sa structure. Selon Roi Porat, archéologue chargé des fouilles, le site est un "laboratoire archéologique unique", comparable au site de Pompéi préservé par la cendre volcanique en Italie.
Dès dimanche, le public pourra pour la première fois emprunter le vaste escalier surmonté d'arches menant au hall principal du palais, dont les parois magnifiées de fresques aux teintes de brun, de vert et de noir, sont représentatives du style de l'époque. Les visiteurs pourront aussi découvrir, au pied de l'escalier, un théâtre d'environ 300 places, disposant de sa loge "VIP", où Hérode a autrefois accueilli le général romain Marcus Agrippa en -15 av. J.-C., selon M. Porat.
D'après l'archéologue, "c'était une visite très importante pour Hérode" qui, à cette occasion, a fait redécorer la loge en y faisant peindre de fausses fenêtres et des fresques rappelant la conquête de l'Egypte par Agrippa, surplombées de somptueuses gravures. Hérode avait pour habitude de respecter la tradition juive et évitait les dessins d'animaux et d'hommes mais dans son palais du désert de Judée, son favori, "tout était permis", relève M. Porat.