Dimanche 1er Novembre 2020 – point sur le Coronavirus le 31 octobre au soir :
Le nombre de malades du Covid-19 hospitalisés en réanimation ou en soins intensifs s'élevait samedi à 3.443, avec 339 nouvelles admissions depuis la veille, selon les chiffres de Santé publique France. En tenant compte des sorties, le nombre de patients du Covid-19 actuellement en réanimation a augmenté de 75 depuis vendredi.
Le nombre de personnes hospitalisées était lui de 23.013, contre de 22.153 vendredi (+860). Les hôpitaux ont accueilli sur les dernières 24H 2.274 patients malades du Covid.
Le nombre de lits de réanimation, déjà relevé de 5.100 à 5.800 après la première vague épidémique, était monté à 6.400 en début de semaine et devrait bientôt dépasser 7.000, selon le ministre de la Santé Olivier Véran.
Face à la très forte dégradation de tous les indicateurs, la France est entrée vendredi dans un deuxième confinement, toutefois moins strict qu'au printemps. "Oui, le confinement est une épreuve pour tous les français", a tweeté samedi le ministre de la Santé Olivier Véran. "Mais je rappelle que le #covid19, c’est: 1 malade toutes les 2 sec. 1 hospitalisation toutes les 30 sec. 1 mort toutes les 4 mins. Respectons ce confinement, soyons solidaires. L'État protégera, et accompagnera".
Dimanche 1er Novembre 2020 – Deux jours après un puissant séisme, la Turquie compte encore ses morts :
L'espoir de retrouver des survivants s'amenuisait dimanche dans l'ouest de la Turquie au surlendemain d'un puissant séisme qui a fait au moins 49 morts, selon un dernier bilan des secouristes.
Selon l'agence gouvernementale turque des situations de catastrophe (AFAD), 49 personnes sont mortes et 896 ont été blessées dans ce tremblement de terre qui a aussi tué deux adolescents en Grèce.
Le séisme, dont la magnitude a été évaluée à 7 sur l'échelle de Richter par l'Institut de géophysique américain (USGS) et 6,6 par les autorités turques, s'est produit vendredi après-midi en mer Egée, au sud-ouest d'Izmir, troisième plus grande ville de Turquie, et près de l'île grecque de Samos.
A Bayrakli, ville turque la plus touchée, les secouristes continuaient dimanche de fouiller les décombres de huit immeubles effondrés, selon l'AFAD. Plusieurs dizaines d'entre eux tentaient de déblayer l'un de ces sites, dans un vacarme assourdissant de pelleteuses et de marteaux-piqueurs et sous les regards inquiets de proches de disparus, selon une correspondante de l'AFP.
Dimanche 1er Novembre 2020 – Fêtes de fin d'année et Covid-19 : l'avertissement de Véran :
Dans «Le Journal du Dimanche», le ministre de la Santé prévient que les fêtes de fin d'année se dérouleront dans des circonstances très différentes, en raison de la pandémie de coronavirus.
Noël «ne sera pas une fête normale» cette année et «il est difficile d'envisager de grandes soirées» pour le réveillon du 31 décembre, a prévenu le ministre de la Santé Olivier Véran dans un entretien au «Journal du dimanche», qui espère toutefois que les conditions permettront «aux familles de se retrouver».
«Notre but est que la pression épidémique retombe pour qu'on puisse faire des courses à temps, se préparer dans la joie, pour que soient créées les conditions permettant aux familles de se retrouver», a déclaré le ministre.
«Si le freinage est réussi» grâce à un confinement respecté, «le nombre de contaminations pourrait baisser dans les prochains jours, entraînant, dans deux semaines une baisse des nouveaux cas graves», a ajouté Olivier Véran.
Il précise que devraient tomber «dans deux ou trois jours les premiers éléments permettant d'évaluer l'impact des mesures de couvre-feu», mis en place mi-octobre, avant de laisser la place au nouveau confinement depuis vendredi.
Dimanche 1er Novembre 2020 – Le typhon Goni dévaste les Philippines :
La tempête a touché terre sur l'île de Catanduanes dimanche vers 5 heures (21 heures GMT samedi), accompagnée de vents à 225 km/h et de rafales mesurées à 310 km/h qui ont arraché des toits, des arbres et provoqué des crues soudaines.
Initialement classé dans la catégorie des «super-typhons», Goni a été rétrogradé alors qu'il évoluait sur l'île de Luçon en direction de Manille, selon l'agence météorologique nationale. «Des vents d'une violence catastrophique et des pluies intenses à torrentielles» sont à attendre au cours des 12 prochaines heures dans les régions sur la trajectoire du typhon, et notamment dans les provinces proches de la capitale, avait-elle prévenu samedi. «La situation est particulièrement dangereuse dans ces zones.»
Goni arrive une semaine après Molave, qui a touché la même région, faisant 22 morts et inondant une grande région agricole avant de continuer sa route vers le Vietnam. Au moins quatre personnes, dont un enfant de cinq ans, ont été tuées dans la province d'Albay, a annoncé son gouverneur Alfrancis Bichara sur une radio locale.
Dimanche 1er Novembre 2020 – Attaques mortelles à l'arme blanche à Québec, un suspect portant une épée arrêté :
Deux personnes ont été tuées et cinq autres blessées lors d'agressions à l'arme blanche dans la nuit de samedi à dimanche à Québec (est du Canada) par un jeune homme qui a été interpellé, a annoncé la police.
Les agressions se sont déroulées samedi en fin de soirée dans le Vieux Québec et le suspect, «un homme âgé dans la mi-vingtaine», armé d'une épée et habillé en tenue «médiévale» a été arrêté, a indiqué Etienne Doyon, porte-parole du Service de police de la Ville de Québec lors d'un point de presse.
La police n'a pas précisé les motifs de ces agressions survenues lors de la soirée d'Halloween. Le suspect, qui n'a pas été formellement identifié, a été «arrêté peu avant 1 heure du matin» et «transporté vers un centre hospitalier pour être évalué», a-t-il ajouté.
Dimanche 1er Novembre 2020 – Les maires veulent sauver les commerces :
Plus de cinquante maires et présidents de grandes agglomérations urbaines ont demandé samedi au Premier ministre Jean Castex de "travailler rapidement à une solution" pour les commerces de proximité, dont les librairies, fermés pour cause de confinement, a annoncé dimanche France Urbaine. Estimant que "la cohésion nationale est absolument fondamentale pour la lutte contre cette pandémie", les élus, dans un courrier adressé au chef du gouvernement et publié sur Twitter, soulignent que "la mesure la moins comprise est l'inégalité de traitement entre les commerces de proximité, à l'exemple, mais il n'est pas le seul, des librairies, et les grandes surfaces commerciales".
Le Medef va faire des propositions au gouvernement pour rouvrir les commerces considérés comme "non-essentiels", a indiqué dimanche sur France Inter la vice-présidente et porte-parole de l'organisation patronale, Dominique Carlac'h.
... et Bruno Le Maire dénonce l'"irresponsabilité" des élus : Dimanche, le ministre de l'Economie Brune Le Maire a annoncé sur BFMTV que le Premier ministre pourrait décider la fermeture dans les grandes surfaces "des rayons de produits qui ne sont pas de première nécessité". Après une journée de consultations, Jean Castex devrait effectuer "dans la soirée" cet arbitrage qui doit "rétablir l'équité" avec les petits commerces, a précisé Bruno Le Maire. "Vous me permettrez de dénoncer au passage cette poignée de maires irresponsables qui prennent des arrêtés contraires aux décisions prises par l'Etat pour protéger la sécurité sanitaire des Français", a poursuivi M. Le Maire. Ces maires "pensent qu'ils soutiennent les commerçants. En réalité, ils menacent la santé des Français", a-t-il affirmé.
Dimanche 1er Novembre 2020 – Présidentielle américaine : que disent (vraiment) les sondages ?
Avant l'élection présidentielle de 2016, les prédictions ont donné l'avantage à Hillary Clinton jusqu'au bout. Les calculs du «New York Times» donnaient à la démocrate 85% de chances de l'emporter, y compris le jour même du scrutin. Moins optimiste, FiveThirtyEight, un site spécialisé dans l'analyse statistique, créditait Clinton de 71,4% de chances de victoire à la fin de la campagne. C'est pourtant Donald Trump qui l'a emporté, créant la surprise. Le milliardaire pourrait-il réitérer son exploit et devancer Joe Biden mardi soir?
Des prédictions très encourageantes pour Biden, mais... A moins de deux jours d'une nouvelle présidentielle, FiveThirtyEight affiche des scores plus favorables pour Joe Biden, le candidat démocrate, qu'ils ne l'étaient pour Hillary Clinton. Le site présente désormais ses résultats de manière différente : il ne s'agit plus de pourcentages, qui ont pu introduire une confusion avec les intentions de vote mesurées par les sondages, mais des résultats issus d'un modèle qui simule l'élection 40 000 fois à partir des sondages réalisés au niveau des Etats et de paramètres économiques et démographiques. Selon ce calcul, Joe Biden l'emporte dans 90 cas sur 100, contre 10 sur 100 pour Donald Trump. Joe Biden est, logiquement, qualifié de «favori», par FiveThirtyEight. Mais il ne s'agit que d'une probabilité. En réalité, la probabilité d'une victoire de Donald Trump est loin d'être négligeable : il y a dans la vie nombre de risques que l'on ne sera pas prêt à prendre si ils ont une chance sur dix de se produire. Ainsi, les 15% de chances de victoire calculés par le «Times» en 2016 pour le candidat Trump sont à peine inférieurs à la probabilité de perdre dès le premier tour à une partie de roulette russe.
Dimanche 1er Novembre 2020 – Patients "Covid long" : l’autre visage de la maladie :
Alors que l'on recense depuis huit mois les décès liés au Covid-19, une population importante de malades lutte pour se faire entendre. Une association de patients démarre des travaux afin que soient pris en compte la forme longue du Covid, une facette de la maladie que les médecins découvrent depuis quelques mois.
A huit mois du début de l’épidémie, des milliers de Français touchés par le coronavirus luttent pour être reconnus et accéder à un parcours de soins spécifique. Atteints de symptômes multiples et prolongés, la plupart ont été contaminés au cœur de la première vague. Quand la recherche et les données portaient sur les formes graves et les problèmes respiratoires majeurs. Pour la plupart malades à domicile, soignés au paracétamol, ces patients ont eu bien plus de symptômes que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) n’en décrit. Surtout, ils n’ont pas guéri au bout de deux ou trois semaines, comme prévu. Des cas considérés comme « bénins » dont les récits n’ont rien de léger.
Contaminé en mars, Bruno a vécu des « montagnes russes » pendant des semaines. « Je sentais en permanence mon corps « scanné » par le virus, qui passait très rapidement d’un organe à un autre en provoquant chaque fois de nouveaux symptômes. Je pouvais me sentir mieux pendant une heure et subitement ça touchait le foie, en me cassant en deux, puis ça passait dans la colonne vertébrale, en provoquant des sensations d’aiguilles partout dans le corps. Au repos, j’avais l’impression que mon cœur allait lâcher. C’était comme un bug géant dans mon corps! », explique cet informaticien de 50 ans, dans le Finistère. « Certains symptômes sont permanents et d’autres vont et viennent », explique Lili, 50 ans, à Paris. Tombée malade en mars, elle a « chuté » un mois plus tard : épuisement, essoufflements, fourmillements, acouphènes… « J’avais des sensations de tournis, comme si mon cerveau faisait des pirouettes à l’intérieur de mon crâne. En position allongée, j’avais l’impression d’avoir une bouchée coincée dans la trachée ». Comme elle le lira plus tard sur les réseaux sociaux, des malades décrivent aussi ces signes « étranges ».
Dimanche 1er Novembre 2020 – Le gouvernement envisage de fermer les rayons "non essentiels" des grandes surfaces :
Au nom de «l'équité» et de la sécurité sanitaire, le gouvernement pourrait décider de fermer les rayons «non essentiels» des grandes surfaces, de la culture aux jouets en passant par l'électroménager, plutôt que d'autoriser des petits commerces à rouvrir comme le demandent entrepreneurs et élus.
Le Premier ministre est l'invité dimanche soir du journal de 20 heures de TF1 et pourrait arbitrer cette question, alors que la polémique monte sur la fermeture des petits commerces pendant le confinement. Jean Castex s'est entretenu en visioconférence avec les fédérations professionnelles ainsi que les associations de commerçants de proximité.
Ces fermetures de rayons pourraient être accompagnées d'un durcissement des «jauges» de clients dans les grandes surfaces, selon Bruno Le Maire, c'est-à-dire du nombre de personnes admises en même temps.
Durement touchés au printemps, de nombreux commerçants sont entrés avec appréhension dans ce deuxième confinement, malgré un assouplissement qui leur permet d'organiser le retrait de commandes en magasin et des livraisons. Ils craignent notamment de rater la période de Noël, au profit du commerce en ligne et des grandes surfaces.
La colère des libraires s'était notamment cristallisée vendredi autour de la Fnac, qui continuait vendredi à vendre des livres, avant que le groupe ne ferme ses rayons de lui-même pour deux semaines. Et que le gouvernement n'étende cette fermeture vendredi soir à tous les rayons livres et culture des grandes surfaces alimentaires et spécialisées. Mais de nombreux libraires exigent toujours de rester ouverts : certains ont décidé de braver l'interdiction, d'autres se sont mobilisés pour en appeler au président Macron, avec le soutien de nombreuses personnalités.
Dimanche 1er Novembre 2020 – Importante fusillade dans un quartier de Montpellier, un homme blessé :
Une fusillade a éclaté dimanche après-midi vers 13h45 dans le quartier populaire de la Paillade à Montpellier, au pied d'une tour d'habitation. Une vidéo circulant sur les réseaux sociaux montre plusieurs hommes cagoulés et armés. Selon le journal «Midi Libre», les tirs ont commencé au coup par coup puis ont été suivis de rafales, sans doute à la kalachnikov. La police est rapidement arrivée sur les lieux et un périmètre de sécurité a été mis en place grâce à l'arrivée massive de militaires de l'opération Sentinelle, de CRS et de gendarmes.
Toujours selon «Midi Libre», il pourrait s'agir d'échanges de coups de feu survenus entre deux bandes rivales sur fond de trafic de drogue. D'après France 3 Occitanie, un homme aurait été blessé. Nos confrères précisent également que selon le syndicat Alliance Police Nationale 34, qui s'est rendu sur place, une «vingtaine d'étuis de balles ont été retrouvés au sol». «Il y avait visiblement des tirs de kalachnikov et d'armes de poing, comme on peut le voir sur les vidéos», a expliqué un représentant syndical, qui a ajouté que cette fusillade est un nouvel exemple de la «montée exponentielle de la violence». «Désormais, ces bandes n'hésitent plus à régler leurs problèmes en plein jour, en plein milieu du quartier».
Dimanche 1er Novembre 2020 – Montebourg se lâche :
Aurait-il l'ambition d'un retour en politique? Dans un entretien au «Journal du Dimanche», Arnaud Montebourg n'écarte pas l'idée. «Je réfléchis à un nouvel engagement. Mais il ne pourra avoir lieu que sur une base plus ambitieuse politiquement et plus exigeante intellectuellement», annonce-t-il à nos confrères à l'occasion de la sortie de son livre «L'Engagement» (éd. Grasset).
Arnaud Montebourg a en tout cas beaucoup à redire sur le bilan de François Hollande, dont il avait quitté le gouvernement après une déclaration bravache lors de la Fête de la rose à Frangy-en-Bresse en 2014. «J'vais lui envoyer une bonne bouteille de la cuvée du redressement, au Président», avait lâché, devant les caméras, le ministre de l'Economie. Six ans plus tard, Arnaud Montebourg assure que ce n'est pas la «boutade provocante» qui a causé son départ. «J’étais devenu un opposant de l’intérieur. À la tribune, ce jour-là, j’ai dit clairement mes désaccords lourds et graves. Ce fut un divorce par consentement mutuel : je ne supportais plus cette politique ni les mensonges qui l’enrobaient», indique-t-il au «JDD». Qualifiant François Hollande de «père du "en même temps"», Montebourg rejette le fond comme la méthode du hollandisme. «Il a abandonné les classes populaires. Avec lui, nous avons appauvri des gens, nous avons mis des gens au chômage –700 000 chômeurs de plus entre 2012 et 2016, triste bilan. Il n’a pas pu même se représenter et son Premier ministre a dû s’exiler en Catalogne. Hollande pense que le génie de la politique réside dans la duplicité. Je considère, moi, que le double langage et l’indécision sont destructeurs», confie-t-il, entre autres, au «JDD».
L'ancien héraut de l'aile gauche du Parti socialiste n'est pas moins sévère avec Emmanuel Macron. «Emmanuel Macron est le Julien Doré de la politique. Comme le chanteur, il a eu une carrière fulgurante ; et il a percé en recyclant de vieux tubes –les refrains éculés du libéralisme d’antan. Je n’ai pas eu que des désaccords avec lui. Nous partagions au moins le rejet des pratiques hollandaises. J’ai gardé longtemps le SMS qu’il m’a envoyé un jour que je désespérais d’obtenir une réponse de l’Élysée sur un dossier difficile : "Institut de la procrastination. Repassez plus tard." J’ai compris ensuite que la créature de Hollande ressemblait à son créateur», déclare Arnaud Montebourg. A ses yeux, «le macronisme est une escroquerie politique, car c’est le règne du vide».
Dimanche 1er Novembre 2020 – Les Algériens votent au compte-gouttes pour le "changement" :
Les Algériens ont voté au compte-gouttes dimanche, disant s'être prononcés pour un "changement" et une "nouvelle Algérie" lors d'un référendum sur une révision de la Constitution, tandis que les partisans d'un boycott ont décrié une opération de vote viciée. Au centre de vote Pasteur, au coeur d'Alger, rares sont les électeurs à avoir glissé leur bulletin dans l'urne pendant la matinée. Protocole sanitaire oblige, ils se présentent le visage camouflé par leur masque.
A l'entrée, un agent électoral prend leur température et les invite à se désinfecter les mains avant de procéder au vote, pour ou contre l'"Algérie nouvelle" promise par le président Abdelmadjid Tebboune, promoteur de cette réforme constitutionnelle. "J'ai voté oui car je suis pour le changement", explique à l'AFP Abdennour Gueniche, un commerçant de 34 ans. "Je suis optimiste pour l'avenir. Dans ses discours, le président Tebboune promet d'accorder une place importante aux jeunes", avance-t-il. Dans la capitale algérienne, le dispositif sécuritaire a été renforcé pour empêcher toute tentative de rassemblement en ce jour d'élection et de commémoration du 66e anniversaire du début de la Guerre d'indépendance contre la puissance coloniale française (1954-1962).
Des véhicules de la police anti-émeute ont été déployés, notamment autour de la Grande Poste, lieu emblématique des rassemblements du "Hirak", le mouvement de protestation populaire inédit né en février 2019. "J'ai voté oui pour que mon pays ne s'effondre pas !", lance, ému, Djilali Bouazza, un retraité de 78 ans. Mais vers 10H00 (09H00 GMT), sur 249 inscrits dans l'un des 17 bureaux de vote du centre Pasteur, seuls six électeurs avaient voté. "A Alger, les habitants votent en général à partir de la mi-journée", précise à l'AFP le président du bureau, Rachid Drasni. Mahrez Lamari, ancien responsable d'une organisation panafricaine, a aussi opté pour le "oui". "Aujourd'hui j'ai voté pour l'Algérie nouvelle, pour que les pratiques anciennes soient révolues à jamais et pour que la paix, la concorde, la stabilité, l'union et la solidarité reviennent au pays", dit-il.
Dimanche 1er Novembre 2020 – La grande distribution s'oppose à une fermeture des rayons "non-alimentaires" :
La fédération de la grande distribution a fait part dimanche de sa "totale incompréhension" et son "opposition" à une fermeture de ses rayons "non-alimentaires", envisagée par le gouvernement pour apaiser les petits commerçants. Au nom de "l'équité" et de la sécurité sanitaire, le gouvernement pourrait décider dimanche de fermer les rayons "non essentiels" des grandes surfaces, de la culture aux jouets en passant par l'électroménager, plutôt que d'autoriser des petits commerces à rouvrir comme le demandent entrepreneurs et élus.
Selon la Fédération du commerce et de la distribution (FCD), une telle mesure "manque de justification sur le plan sanitaire", "compliquerait la vie des Français", serait "techniquement très difficile à mettre en œuvre dans de nombreux magasins", "entraînerait la mise au chômage partiel de plusieurs dizaines de milliers de salariés, sans aucune justification réelle", et créerait une totale distorsion de concurrence avec Amazon, au détriment une nouvelle fois du commerce physique".
Auchan, Intermarché, Netto, Leclerc, Carrefour, Lidl ou encore Système U demandent au gouvernement de "privilégier une réouverture progressive des petits commerces, sur rendez-vous, accompagnée de mesures de contrôle accrues des jauges actuelles dans les magasins". Le gouvernement pourrait fermer "des rayons de produits qui ne sont pas de première nécessité" dans les grandes surfaces afin de "rétablir l'équité" avec les commerces de proximité, a indiqué dimanche le ministre de l'Economie Bruno Le Maire.