Dimanche 11 octobre 2020 – point sur le Coronavirus le 10 octobre au soir :
Le nombre de nouveaux cas de Covid-19 en France a atteint un nouveau record samedi avec près de 27.000 personnes positives en 24 heures, et le nombre de malades en réanimation a légèrement augmenté, selon des chiffres publiés par Santé Publique France. Pendant la même période de 24 heures, 54 personnes sont mortes du Covid en France, ce qui porte le total des décès depuis le début de l'épidémie à au moins 32.684.
Quatre villes de l'est et du nord de la France (Lyon, Grenoble, Saint-Etienne et Lille) ont été classées samedi par les autorités "zone d'alerte maximale", synonyme de nouvelles restrictions, comme c'est déjà le cas à Paris et à Aix-Marseille, dans le sud, et en Guadeloupe.
Dimanche 11 octobre 2020 – Guadeloupe, les hôpitaux en état de siège :
Installations vétustes, pénurie de personnel, flambée du virus : dans la grande île, le paradis caraïbe se transforme en enfer.
Au mois d’août, les vacances et le relâchement général parachèvent la genèse d’un scénario dramatique. Aujourd’hui, alors que la situation est sous contrôle en Guyane et en Martinique, la Guadeloupe est la région française la plus touchée et le service de réanimation du CHU n’en finit pas d’accueillir de nouveaux patients. Mille personnes contaminées et 16 morts la semaine dernière, pour 42 décès depuis mars. Comme la métropole d’Aix-Marseille, l’île est désormais placée en « zone d’alerte maximale », mais la situation y est beaucoup plus grave. Le taux d’incidence au cours de la semaine du 14 au 20 septembre s’élève à 296,4 cas pour 100 000 habitants contre « seulement » 208,7 cas dans les Bouches-du-Rhône. « A Marseille, il y a une quarantaine de patients en réanimation, ils en auraient 200 si on rapportait nos chiffres à leur population », explique Bruno Jarrige, directeur médical de la crise Covid en Guadeloupe.
Sauf à l’hôpital, personne dans l’île n’a le cœur à l’admettre, mais c’est vraiment la crise. Les plages sont vides, interdites de 11 h 30 à 15 h 30, la marina du Gosier, désertée, les restaurants et les bars fermés jusqu’à plus ample informé. Mais, comme à Marseille, les commerçants, éreintés par six mois de stress viral, rechignent parfois devant ces nouvelles mesures : « C’est terrible pour nous, lâche, dépité, Christophe Roche, le patron d’un resto-concert du nord de l’île. On est montrés du doigt, on perd beaucoup d’argent, on est punis alors qu’on suit toutes les règles. » Chez Manu, une charmante pagode près de la plage de Petit-Havre, on enrage : « D’habitude, à cette heure-ci, c’est bondé. Et voilà, il n’y a personne ! » Biologiste chez Synergibio, Fabrice Durand pratique jusqu’à 500 tests PCR chaque jour, et 20 à 30 % d’entre eux sont positifs. « On commence à manquer d’écouvillons et de réactifs, on ne sait pas quand la courbe va s’aplanir, s’alarme-t-il. Les gens qui ne comprennent pas les nouvelles mesures devraient aller faire un tour au service réanimation. »
Dimanche 11 octobre 2020 – Champigny-sur-Marne : le commissariat attaqué aux mortiers d'artifice :
Une quarantaine de personnes se sont attaquées samedi soir au commissariat de Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne) avec des tirs de mortiers d'artifice, sans faire de blessés, a appris dimanche l'AFP auprès de la préfecture de police de Paris. Plusieurs véhicules de police ont été dégradés ainsi que la porte vitrée d'entrée du commissariat qui est situé au coeur d'une cité de la ville, proche du bois de Vincennes. Huit mortiers ont été retrouvés non loin, a-t-on ajouté de même source.
Les incidents ont débuté peu avant minuit et se sont achevés une heure plus tard. Aucune interpellation n'a eu lieu. Dans un tweet, le préfet de police de Paris, Didier Lallement a exprimé «son soutien aux policiers visés par ces actes intolérables».
Le syndicat Alliance a aussitôt dénoncé cette attaque. «Il est grand temps que le gouvernement se saisisse des violences commises contre les forces de l'ordre (...) Plus personne ne respecte les forces de l'ordre et le gouvernement n'a pas réussi malheureusement à inverser cette tendance», a réagi son délégué général, Frédéric Lagache. «Que faudra-t-il pour que le gouvernement s'engage à protéger ses forces de l'ordre», a-t-il ajouté.
Ce commissariat a déjà été plusieurs fois ciblé par ce type d'attaque, notamment en avril dernier pendant le confinement ou bien encore en 2018. Cette attaque survient après celle mercredi soir de deux policiers, en civil, blessés par balles à Herblay (Val-d'Oise) alors qu'ils étaient en mission.
Dimanche 11 octobre 2020 – Covid: 90 acteurs du monde du sport, dont Zidane, réclament la réouverture des salles de sport :
Zinedine Zidane et 90 acteurs du monde du sport réclament aux pouvoirs publics la réouverture des salles de sport, dénonçant "des décisions infondées" et une "stigmatisation" injuste, dans une tribune mise en ligne samedi sur le site du Journal du dimanche. Depuis une quinzaine de jours, en raison de la reprise de l'épidémie de Covid, de nouvelles restrictions sanitaires ont conduit à la fermeture des salles de sport, des gymnases et des piscines, excepté pour les moins de 18 ans, dans plusieurs grandes villes de France. "Nous, professionnels de l'encadrement de l'activité physique et sportive, sportifs de haut niveau et professionnels de la santé, déplorons la stigmatisation des lieux de pratique d'activité physique et sportive comme vecteurs de propagation de la pandémie actuelle", écrivent les signataires de la tribune.
Outre Zidane, plusieurs sportifs de haut niveau, dont notamment Stéphane Diagana, champion du monde d'athlétisme, Marie-Amélie Le Fur, athlète paralympique et présidente du comité paralympique français, Alizé Cornet, joueuse de tennis, Stéphane Traineau, champion du monde de judo, figurent parmi les signataires de cette tribune, aux côtés de plusieurs médecins du sport et dirigeants de salles sportives.
Sans nier la gravité de la pandémie, le texte "dénonce des décisions infondées, sur le plan sanitaire, social et économique" et un "message erroné, anxiogène et aux conséquences désastreuses". "Dans le respect des protocoles actuels en vigueur, le risque de pratiquer une activité physique et sportive dans un établissement dédié, salle ou gymnase, n'est pas démontré scientifiquement.
Dimanche 11 octobre 2020 – La Corée du Nord menace en dévoilant un nouveau missile géant, selon des experts :
Le nouveau missile balistique intercontinental géant dévoilé samedi par la Corée du Nord lors d'un défilé militaire est une menace explicite adressée au système de défense antimissile américain mais également un défi implicite pour le président des Etats-Unis, selon des experts. Depuis sa tribune, le dirigeant Kim Jong Un a porté la plus grande attention au missile balistique intercontinental (ICBM). Posé sur un tracteur-érecteur-lanceur qui a paradé sur la place Kim Il Sung - du nom du fondateur du régime - à Pyongygang, il a constitué l'apogée de ce défilé nocturne sans précédent.
Les experts, unanimes, ont souligné qu'il s'agit du plus gros missile mobile à combustion liquide au monde, très probablement conçu pour transporter un missile de plusieurs têtes (MIRV). Pour Jeffrey Lewis, du Middlebury Institute, cela vise "clairement à éprouver le système de défense antimissile américain en Alaska". Si le ICBM comporte trois ou quatre ogives, a-t-il expliqué, les Etats-Unis devront dépenser environ 1 milliard de dollars (740 millions d'euros) pour avoir 12 à 16 missiles intercepteurs pour chaque missile. "A ce prix, je suis presque certain que la Corée du Nord peut ajouter plus vite des ogives que nous ne pouvons ajouter des intercepteurs", a-t-il souligné.
La longueur de ce missile est estimée à 24 mètres et son diamètre à 2,5 mètres, ce qui, selon le spécialiste Markus Schiller, permet de transporter 100 tonnes de carburant. Il est cependant si grand et si lourd qu'il est pratiquement inutilisable, a-t-il souligné. "Cela n'a absolument aucun sens, sauf dans un contexte d'équation des menaces qui consisterait à envoyer le message suivant: +Nous avons maintenant un ICBM mobile avec des MIRV, ayez très peur+". Les spécialistes de la Corée du Nord pointent régulièrement que les engins exposés par Pyongyang lors des défilés peuvent être des maquettes et que rien ne prouve qu'ils fonctionnent tant qu'ils n'ont pas été testés.
Dimanche 11 octobre 2020 – Coronavirus : Le médecin de la Maison Blanche donne des nouvelles de la santé de Donald Trump :
Donald Trump n'est plus contagieux, a déclaré samedi le médecin de la Maison Blanche Sean Conley, neuf jours après que le président américain a été testé positif au Covid-19. «Ce soir, je suis heureux d'annoncer qu'en plus du fait que le président remplit tous les critères des CDC pour une cessation en sécurité de l'isolement, le test Covid PCR de ce matin montre, au regard des standards actuellement reconnus, qu'il n'est plus considéré comme risquant de transmettre (le virus) à d'autres personnes», a indiqué le Dr Conley dans un communiqué.
Le président n'a pas de fièvre et les symptômes qu'il présentait se sont «améliorés», a indiqué le médecin de la Maison Blanche, soulignant qu'il allait continuer à suivre son état de santé au moment où Donald Trump reprend le cours normal de ses activités. Le Dr Conley a précisé que son patient avait ressenti ses premiers symptômes dix jours avant. Il est probable que les personnes ayant de faibles niveaux de charge virale ne soient plus contagieuses, mais aucun seuil n'a été établi par la communauté médicale.
Les directives des CDC indiquent que pour les personnes qui ont eu un Covid-19 léger ou modéré, l'isolement et les précautions peuvent être interrompus 10 jours après l'apparition des symptômes et une fois qu'elles n'ont plus eu de fièvre pendant 24 heures. Pour les cas plus graves, les directives indiquent que cela peut prendre jusqu'à 20 jours après l'apparition des symptômes - mais l'intensité du cas de Donald Trump n'a pas été communiquée. Le très respecté scientifique Anthony Fauci a dit qu'il était convaincu que l'équipe médicale du président ne le laisserait pas sortir s'il était encore contagieux : «Je peux vous garantir qu'ils le testeront avant de le laisser sortir», a-t-il déclaré à CBS News.
Dimanche 11 octobre 2020 – Nouvelles restrictions en Angleterre, colère des élus locaux :
Des élus du nord de l'Angleterre ont exprimé leur colère samedi, à deux jours d'un discours au Parlement de Boris Johnson qui devrait annoncer de nouvelles restrictions dans leurs régions, particulièrement frappées par la propagation du nouveau coronavirus. Le Premier ministre conservateur doit dévoiler lundi un nouveau système reposant sur trois niveaux d'alerte en fonction de l'incidence du virus afin de simplifier et clarifier les mesures prises localement. Dans les régions concernées par le niveau d'alerte le plus élevé, les pubs pourraient être contraints de fermer et les interactions sociales limitées. "J'exprime publiquement ma colère", a dit le maire travailliste de Manchester, Andy Burnham, lors d'une conférence de presse via Zoom avec d'autres élus du nord de l'Angleterre. "Nous n'abandonnerons pas les habitants face à l'adversité et les entreprises face à la faillite". L'élu a même agité la menace d'un recours en justice contre la fermeture de bars et restaurants.
Accusé de ne pas suffisamment informer les parlementaires de ses plans pour lutter contre le virus, le gouvernement avait tenté de préparer le terrain. Le conseiller stratégique de Boris Johnson, Edward Lister, a écrit aux députés du nord-ouest de l'Angleterre pour les prévenir qu'il était "très probable" que des règles plus strictes soient appliquées dans "certaines régions". "Le gouvernement discutera d'un ensemble de mesures avec les élus locaux qui présentent toutes des choix difficiles", ajoute-t-il dans cette lettre.
Le gouvernement a aussi annoncé vendredi que le mécanisme de soutien à l'emploi qui n'était ouvert qu'aux salariés travaillant à temps partiel allait "être élargi aux entreprises qui doivent légalement rester fermées à cause des restrictions imposées par le gouvernement" face au virus. Les employés de ces entreprises seront indemnisés à hauteur des deux tiers de leur salaire habituel jusqu'à 2.100 livres mensuelles. Les entreprises ne devront verser que les contributions à la sécurité sociale et aux retraites. Des mesures insuffisantes, ont jugé plusieurs élus du nord. "Etre payé deux tiers de votre salaire n'est pas acceptable -surtout si vous êtes au salaire minimum", a estimé le maire travailliste de North of Tyne, Jamie Driscoll. "Les gens ne peuvent pas choisir de payer deux tiers de leurs loyers ou deux tiers de leurs factures", a renchéri M. Burnham, s'inquiétant aussi des délais d'attente pur recevoir ces paiements.
Dimanche 11 octobre 2020 – Après le passage de l'ouragan Delta, la Louisiane évalue les dégâts :
Les côtes de l'Etat de Louisiane se sont réveillées samedi sous le soleil après le passage la veille au soir de l'ouragan Delta, vite rétrogradé en tempête tropicale après avoir frappé le littoral américain en catégorie 2, avec des vents allant jusqu'à 155 km/h. Aucune victime n'était pour l'instant à signaler.
Au petit matin, il semblait qu'à Lake Charles, ville de 75.000 habitants située sur la trajectoire de Delta après avoir été ravagée par l'ouragan Laura fin août, les dégâts étaient modérés. Comme attendu, certaines rues, où les canalisations étaient bouchées par les débris laissés par Laura, étaient inondées après que 40 centimètres de pluie se sont abattus sur la région.
Les bâches bleues de protection apposées sur les toits des maisons, qui ont pratiquement toutes été touchées par Laura, se sont envolées et le maire de Lake Charles Nic Hunter a annoncé que plusieurs maisons étaient inondées. «Nous sommes tous fatigués», a-t-il déclaré à CNN, regrettant cette impression de «déjà-vu».
Delta est devenue la 10e tempête portant un nom à toucher les Etats-Unis cette année, un record. Six d'entre elles ont frappé, à des degrés divers, la Louisiane. Selon le site spécialisé PowerOutage, près de 600.000 personnes étaient sans électricité en Louisiane, et 100.000 dans l'Etat voisin du Texas, dont la côte Est a également été touchée par les intempéries. De nombreux électriciens venus d'Etats voisins après le passage de Laura étaient encore en train de travailler sur place et ont été mobilisés pour Delta. Samedi matin, la tempête Delta remontait vers le nord-est et l'Etat du Mississippi.
Dimanche 11 octobre 2020 – Présidentielle : Marine Le Pen invite Dupont-Aignan à la rejoindre pour ne pas "diviser les voix" :
La présidente du Rassemblement national Marine Le Pen a appelé dimanche Nicolas Dupont-Aignan, qui a déclaré sa candidature pour 2022, à la rejoindre car "ça ne sert à rien de diviser les voix patriotes". "Evidemment, je l'appelle à venir travailler avec nous", a affirmé Mme Le Pen dans l'émission Dimanche en politique sur France 3, une semaine après que le président de Debout la France, son ancien allié au second tour de la présidentielle de 2017, a annoncé sa candidature. "Il y a pas l'épaisseur d'une feuille de papier à cigarette sur 99,99% de nos projets", a ajouté la présidente du RN, elle aussi candidate, selon qui "il faut être raisonnables, il faut être unis, il faut être rassemblés".
En maintenant sa candidature, Nicolas Dupont-Aignan risquerait "d'empêcher une candidature patriote au second tour", a averti Mme Le Pen, qui a aussitôt relativisé cette hypothèse: "Avec ou sans monsieur Dupont-Aignan, nous serons au second tour de l'élection présidentielle". Il risquerait aussi "d'empêcher (le RN, ndlr), ce que je crois plus probable comme risque, d'arriver en tête", a-t-elle ajouté, en soulignant qu'"arriver en tête est très important parce que ça crée une véritable dynamique".
Interrogée sur les élections régionales, Mme Le Pen n'a pas écarté la possibilité de têtes de listes non encartées au RN: "Peut-être vous aurez des surprises" et "tout est ouvert", a-t-elle affirmé, en rappelant que "nous l'avons fait aux municipales". "Nous sommes dans une stratégie de rassemblement" et "prêts à accueillir des gens qui auraient eu un parcours fait dans d'autres mouvements politiques que le Rassemblement national", a-t-elle expliqué. Après l'attaque du commissariat de Champigny-sur-Marne samedi soir, Mme Le Pen a appelé à "un tour de vis absolument considérable sur la criminalité". Pour cela "on n'a pas besoin d'avoir l'armée", selon elle. "Il faut renforcer le renseignement territorial, donner des instructions aux procureurs pour poursuivre systématiquement, il faut que les peines prononcées soient extrêmement fermes, que les étrangers coupables de délits ou de crimes soient renvoyés à l'issue de leur peine dans leur pays d'origine" et "il faut donner des moyens aux policiers et il faut les réarmer moralement", a-t-elle affirmé.
Dimanche 11 octobre 2020 – Brice Hortefeux n'est pas convaincu par une candidature de Xavier Bertrand en 2022 :
L'ancien ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux a estimé dimanche que Xavier Bertrand, dont le nom revient avec insistance pour représenter la droite à la présidentielle, n'était pas forcément "le mieux placé" pour sortir la France de ses "graves difficultés". "Je pense que les favoris d'aujourd'hui seront les perdants de demain", a affirmé M. Hortefeux sur Europe 1 et Cnews, alors que le retrait annoncé cette semaine de François Baroin, donné jusque-là pour favori, a immédiatement ravivé les tensions à droite dans la course à la candidature. Le président de la région Hauts-de-France Xavier Bertrand, qui pose ostensiblement des jalons, "a fait le choix d'abandonner notre famille politique quand elle était dans la difficulté", or "notre pays connaît aujourd'hui de graves difficultés". "Pour moi, cela ne fait pas de lui le mieux placé pour nous en sortir", a expliqué l'eurodéputé LR.
"Si c'est lui, nous nous rassemblerons autour de lui, mais en revanche, il ne faut pas laisser entendre que il n'y a que lui", a-t-il ajouté, en soulignant les "très nombreux talents" qui "pourront jouer un rôle le moment venu". Il a notamment évoqué le patron des sénateurs LR Bruno Retailleau qui a "une ligne claire, sans hésitation, sans compromission et avec une très grande cohérence", ou la présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse qui "ajoute une sensibilité à la fois écologique, environnementale et féministe". L'ancien ministre sarkozyste a aussi avancé le nom du président de la région Auvergne Rhone-Alpes Laurent Wauquiez, "qui a décidé assez courageusement de prendre du recul" vis-à-vis de la politique nationale, "ce qui lui a fait considérablement gagner en humilité, en densité, en sincérité".
Dimanche 11 octobre 2020 – La rue de Rivoli taguée de croix gammées durant la nuit :
Dans la nuit de samedi à dimanche, la rue de Rivoli a été taguée de croix gammées dessinées en rouge. Des photos ont été publiées sur Twitter, notamment par Daniel Lelli, qui a dit avoir pris ces clichés à 9 heures du matin. «J’ai honte, j’espère que les auteurs seront arrêtés et jugés», a-t-il écrit.
Si pour l’instant, aucune information officielle n’a été dévoilée quant aux possibles auteurs de ces tags, «Le Parisien» indique qu’un homme de 31 ans a été arrêté et placé en garde à vue. Au total, il aurait dessiné plus de vingt croix gammées à la bombe entre Concorde et Rivoli.
La ville de Paris a annoncé que les tags allaient être retirés au plus vite. «Cette nuit, une équipe d’agents de la sécurité a interpellé un individu taguant la rue de Rivoli de croix gammées. Empêcher ces actes intolérables fait aussi partie de leur mission. Les équipes de nettoyage interviendront rapidement pour effacer toute trace de ces messages. Et merci pour leur vigilance à tous ceux qui ont signalé la situation dès ce matin», peut-on lire sur le compte Twitter de la ville. De son côté, Gérald Darmanin a réagi sur Twitter en qualifiant ces «tags nazis» d’«ignobles». Il a également remercié les policiers pour leur réactivité.
«Le Parisien» explique que la veille, d’autres croix gammées ont été découvertes dans le VIIème arrondissement de la ville. Les autorités doivent déterminer si le suspect arrêté, un SDF, est également l’auteur de ces tags.