Mercredi 30 septembre 2020 – point sur le Coronavirus le 29 septembre au soir :
Plus de 800 nouveaux malades du Covid-19 ont été placés en réanimation en une semaine, dont 165 sur les dernières 24 heures, selon les chiffres de Santé publique France publiés mardi. Selon les autorités sanitaires, le chiffre des réanimations continue de progresser, avec 815 nouveaux patients sur les sept derniers jours, ce qui porte le total à 1.198 actuellement en réa. En une semaine, 3.984 nouveaux malades ont été hospitalisés, dont 698 nouveaux patients dans les dernières 24 heures. Avec 8.051 nouveaux cas de Covid-19 confirmés en 24 heures, le taux de positivité des tests poursuit également son augmentation, à 7,6%, contre autour de 4% début septembre.
Selon Santé publique France, 59 personnes sont décédées dans les dernières 24 heures - contre 81 les 24 heures précédentes - et 1.265 cas de contamination groupés, ou "clusters", sont en cours d'investigation, 72 de plus en 24 heures, dont 244 en Ehpad. L'épidémie a fait au total au moins 31.893 morts.
Le Covid-19 n'a pas fini de peser sur la Sécu : après un déficit record de 44,7 milliards d'euros cette année, une perte de 25,5 milliards est attendue en 2021, dans le projet de budget que le gouvernement doit dévoiler mardi. La forte hausse du chômage et le recours massif à l'activité partielle ont tellement tari les rentrées de cotisations que les quatre branches historiques de la Sécu (santé, retraite, famille, accidents du travail) se retrouvent dans le rouge. Plus mal en point que les autres, l'assurance maladie (-30 milliards en 2020, -16,4 milliards en 2021) paie aussi l'envolée des dépenses liées au coronavirus : au moins 10 milliards d'euros cette année pour les masques, les tests, les arrêts de travail...
Mercredi 30 septembre 2020 – Touché par le coronavirus, Bruno Le Maire témoigne : "ça a été violent" :
Le coronavirus n'est pas une «maladie anodine» et pour lui en particulier «ça a été violent». Invité de France Inter, mardi matin et suite à la remarque d’un auditeur déplorant les mesures sanitaires liées à la crise du coronavirus qui perturbent le monde du sport, de la culture et les sorties de chacun, le ministre de l’Economie a raconté sa propre expérience, de retour de huit jours de confinement, après avoir été testé positif au coronavirus.
Il raconte que lui qui «court d’habitude 25 à 30 kilomètres par semaine», «aujourd’hui ne peut plus courir». Le coronavirus «s’en prend à vos poumons, vous donne un sentiment d’oppression qui est très pénible, parfois même angoissant», détaille encore Bruno Le Maire. «On dit toujours ça tant qu’on n’a pas vécu cette maladie. Une fois qu’on y est passé je pense qu’on voit les choses un peu différemment».
«Moi j’ai 50 ans, je suis en forme physique , je fais du sport, je le pratique régulièrement et pourtant ça a été violent. Mais si ça tombe sur quelqu’un que vous aimez, qui est plus fragile, qui est en surpoids ou qui est très âgé ou qui a eu des problèmes de santé, je peux vous dire que vous regretterez au plus profond de vous-même d’avoir prononcé ces mots», poursuit-il s'adressant à l'auditeur.
Lundi déjà, de retour d’isolement, il avait, en Commission des Finances eu un petit mot sur sa situation. «Je suis très heureux de vous retrouver (…) sain et sauf après une semaine de confinement qui me permet de témoigner que ce virus est tout sauf anodin. Je ne saurais trop vous recommander de respecter les consignes sanitaires et les mesures de distanciation prises par le gouvernement», avait-il déclaré à l’assistance.
«Arrêtons avec l’égoïsme, ayons juste un peu de cœur et de sens des responsabilités», a-t-il martelé sur France Inter, disant aller «le mieux (qu’il) puisse aller». «Je veux juste porter ce témoignage que cette maladie n’est pas une maladie comme les autres, qu’il faut la prendre au sérieux si on aime les gens autour de soi et si on respecte le personnel soignant(…) Rien que pour cela ça vaut le coup de se protéger et de faire attention aux autres», a-t-il conclu.
Mercredi 30 septembre 2020 – Sondage de l'exécutif : Castex dévisse, Macron se stabilise :
Rattrapé par l’impopularité, Jean Castex attaque l’automne dans une position délicate. 54 % des Français (+ 10) n’approuvent pas l’action du chef du gouvernement. S’il perd le gain du mois dernier, cette forte baisse survient au moment où le gouvernement change de stratégie face au Covid-19 et au lendemain de sa première grande émission de télévision sur France 2. La preuve qu’il a peu ou pas convaincu. « Le bonhomme plaît plutôt, mais il y a un doute sur son action », estime Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’Ifop. Dans le détail, on constate qu’il baisse chez les moins de 35 ans (– 11), les plus de 65 ans (– 9), les cadres sup (– 12), les professions intermédiaires (– 10), les ouvriers (– 8). Il chute dans toutes les familles politiques : – 15 à gauche, – 22 chez les écolos, – 21 chez Les Républicains et même – 5 à LREM. Plus préoccupant, le Premier ministre dirige mal, selon les Français, l’action de son gouvernement (– 10) et inspire confiance à moins de quatre Français sur dix. Comme un air de nostalgie d’Edouard Philippe.
Si le doute plane sur Jean Castex après quatre-vingt-dix jours à Matignon, Emmanuel Macron se rassure avec 38 % (– 1) de Français approuvant son action. Le socle tient depuis avril. Frédéric Dabi évoque un inédit « glacis de popularité ». Comme si les Français ne s’étaient pas encore vraiment fait une idée sur le successeur de François Hollande, qui aime tant brouiller les cartes. En attendant, sa cote est honorable, et supérieure à son score (24 %) du premier tour de la présidentielle. Dans le détail, le président progresse chez les retraités (+ 5), les cadres sup (+ 4), mais dégringole auprès des professions intermédiaires (– 9). Sur le plan politique, ça se crispe, puisque le chef de l’Etat perd à la fois à gauche (– 5), chez les écolos (– 10) et chez LR(–5).
Mercredi 30 septembre 2020 – Entre Jacob et Bertrand, "pas de cadavre dans le placard" :
Entre eux, ça se réchauffe. Ni amis ni ennemis, Christian Jacob et Xavier Bertrand s’épient depuis que le premier a mis une raclée au deuxième en 2012, lors de l’élection pour la présidence du groupe UMP. A l’époque, le Picard avait reçu le soutien de Sarkozy et de Fillon. Cela n’empêcha pas la victoire du chiraquien. Devenu patron des Républicains et en quête d’un candidat à la présidentielle, Christian Jacob a déjeuné avec Xavier Bertrand, qui vit désormais en dehors du parti. La petite phrase («LR n’est plus mon parti politique. C’est toujours ma famille politique») lâchée dans «Le Monde» est un premier pas. «On n’a pas de cadavre dans le placard, ni de fâcheries», assure Jacob, prêt à faire des efforts.
Xavier Bertrand a multiplié les attaques contre Emmanuel Macron, ces derniers mois. Il lui reproche notamment sa «déconnexion» vis-à-vis des Français, qu'il aurait «dressés les uns contre les autres». Le président de la région Hauts-de-France ne fait plus mystère de ses ambitions présidentielles, qu'il a subordonnées à une condition : être réélu à la tête de sa région en 2021. «Si les gens estiment que je n’ai pas rempli ma mission, il faudra que j’en tire les conséquences. Si je n’obtiens pas la confiance des 6 millions d’habitants de la région des Hauts-de-France, je ne chercherai pas à gagner celle de 67 millions de Français», a-t-il indiqué dans «Le Monde».
Mercredi 30 septembre 2020 – Scandale du diesel : l'ancien patron d'Audi devant la justice allemande :
Cinq ans après l'éclatement du «dieselgate», l'ancien PDG d'Audi, filiale de Volkswagen, est devenu mercredi le premier patron à répondre devant un tribunal allemand du truquage des moteurs diesel, gigantesque scandale dont l'industrie automobile nationale peine toujours à se relever.
Rupert Stadler, 57 ans, répond de «fraude», «émission de faux certificats» et «publicité mensongère» et comparaît aux côtés d'un ancien directeur d'Audi et de Porsche, Wolfgang Hatz, ainsi que de deux ingénieurs de la marque aux quatre anneaux.
Ils risquent jusqu'à 10 ans de prison à l'issue de ce procès complexe devant durer jusqu'à la fin décembre 2022, le premier en Allemagne dans cette affaire planétaire qui a éclaté en 2015, alors que deux ingénieurs du groupe VW ont déjà été condamnés à de la prison aux Etats-Unis.
Le géant de l'automobile avait reconnu avoir installé dans 11 millions de véhicules dans le monde des dispositifs les faisant apparaître moins polluants lors des tests en laboratoire qu'ils ne l'étaient en réalité.
Mercredi 30 septembre 2020 – Disney supprime 28 000 emplois aux Etats-Unis en lien avec la pandémie :
Disney a annoncé mardi la suppression de 28 000 emplois aux Etats-Unis dans ses activités liées aux parcs d'attractions, invoquant l'impact de la pandémie sur ses recettes et particulièrement la fermeture de Disneyland depuis plus de six mois. Environ les deux-tiers des salariés concernés sont employés à temps partiel, assure Disney, qui comptait 223 000 employés au 31 décembre 2019.
La décision vient de "l'impact prolongé du Covid-19 sur nos affaires, y compris les réductions de capacité sur les sites, en lien avec la distanciation physique, et les incertitudes sur la durée de la pandémie", justifie le numéro un mondial du divertissement dans un communiqué.
Des incertitudes "exacerbées par le refus de la Californie de lever les restrictions qui permettraient de rouvrir Disneyland", situé à Anaheim, près de Los Angeles, accuse Josh D'Amaro, qui préside chez Disney les activités englobant les parcs d'attractions, les croisières, l'événementiel et les produits dérivés.
Disneyland est le deuxième parc d'attractions le plus visité au monde, derrière Disney World à Orlando (Floride), qui a déjà rouvert en juillet avec une jauge limitée. D'autres parcs Disney ont également rouvert en Asie ou à Paris.
Mercredi 30 septembre 2020 – L'Arménie pas prête à des négociations de paix avec Bakou sous l'égide de la Russie :
Au quatrième jour d'affrontements sanglants au Nagorny Karabakh, le Premier ministre arménien Nikol Pachinian a jugé prématurée mercredi l'idée de pourparlers avec l'Azerbaïdjan.
Le Premier ministre arménien Nikol Pachinian a jugé prématurée mercredi l'idée de pourparlers avec l'Azerbaïdjan, sous l'égide de la puissance régionale russe, au quatrième jour d'affrontements sanglants au Nagorny Karabakh, territoire séparatiste azerbaïdjanais soutenu par Erevan. "Il est inapproprié de parler d'un sommet Arménie-Azerbaïdjan-Russie alors que des combats intenses sont en cours", a-t-il dit à des médias russes, selon l'agence Interfax, estimant que "pour des négociations, il faut une atmosphère et des conditions adéquates".
Depuis dimanche, les forces de l'enclave séparatiste du Nagorny Karabakh, soutenue politiquement, militairement et économiquement par l'Arménie, et celles de l'Azerbaïdjan s'affrontent dans des combats ayant fait au moins une centaine de morts, les plus meurtriers depuis 2016. L'Arménie a affirmé mardi qu'un chasseur-bombardier turc soutenant l'Azerbaïdjan avait abattu un de ses avions militaires, ce qu'ont aussitôt démenti Ankara et Bakou.
Une intervention militaire directe turque marquerait un tournant majeur. Une guerre ouverte entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan risquerait par ailleurs de déstabiliser le Caucase du Sud et d'y entraîner les puissances régionales, au premier rang desquelles la Turquie et la Russie. Moscou, qui se pose en arbitre régional, a appelé à la cessation des hostilités, de même que les capitales occidentales.
Mercredi 30 septembre 2020 – Insulté par Trump, Biden ne s'est pas laissé faire :
Donald Trump va peut-être devoir remiser son insulte favorite pour qualifier son adversaire démocrate. «Joe l'endormi», ainsi qu'il surnomme Joe Biden, n'a pas laissé le président l'agresser impunément, mardi soir, lors du premier débat de la campagne présidentielle aux Etats-Unis. Dès les premières minutes, pourtant, Donald Trump a mis en œuvre sa seule stratégie rhétorique de la soirée : empêcher Biden de parler. L'ancien vice-président a semblé, dans un premier temps, gêné par les interventions du républicain, peinant à expliquer son plan en matière de protection sociale tandis que Trump martelait les mots «médecine socialiste». «Est-ce que quelqu'un sait ce que ce clown est en train de faire?», a alors lâché un Biden frustré.
Après 15 minutes d'échanges déjà tendus, Joe Biden a fini par se lasser de tenter de reprendre poliment la main. «Tu vas la fermer, mec?», a-t-il lancé à Donald Trump, qui le harcelait de questions sur le sujet de l'élargissement de la Cour suprême, une réforme polémique qu'une partie des démocrates menace de mettre en œuvre pour contrer les manœuvres des républicains, mais sur laquelle Joe Biden refuse de répondre. «Continue d'aboyer, mec», a poursuivi Biden, très agacé. «Les gens comprennent, Joe. Quarante-sept ans, t'as rien fait. Ils comprennent», a rétorqué Trump. Biden répètera l'invective quelques minutes plus tard, après une nouvelle interruption.
Joe Biden a également pris soin d'instruire sans relâche le procès en incompétence du président sortant. «Il n'a aucun plan pour la santé. (...) Il n'a pas de plan. Et la vérité, c'est que cet homme ne sait pas de quoi il parle», a-t-il lancé à propos de la protection sociale que Donald Trump promet depuis cinq ans de réformer. Trump n'a «pas de plan» non plus pour faire face au coronavirus, a accusé Joe Biden. «Tu devrais sortir de ton bunker, sortir de la fosse de sable de ton terrain de golf, et aller dans le Bureau ovale», a intimé le démocrate.
Mercredi 30 septembre 2020 – 10.000 morts en Belgique, l’Europe tremble et se referme…
En Europe, 5.361.282 cas ont été recensés au total, dont 230.943 ont été mortels
Face à l'accélération de l'épidémie, l'Irlande du Nord a ordonné aux bars et restaurants de fermer à 23H00 à partir de mercredi, dans la foulée de mesures similaires controversées dans le reste du Royaume-Uni. Le Premier ministre britannique Boris Johnson s'est lui-même emmêlé les pinceaux mardi sur les nouvelles restrictions imposées localement, alimentant les accusations de confusion dans la gestion de la pandémie.
En Allemagne, la chancelière Angela Merkel a annoncé mardi de nouvelles mesures restrictives face à une augmentation des infections dans le pays, et alors que l'hiver se profile. Les Länder où sont enregistrés 35 nouveaux cas d'infection pour 100.000 habitants sur sept jours devront imposer une limite de 50 participants pour une fête dans un espace public ou un local de location. Pour les réunions privées, il sera "urgemment conseillé" de ne pas dépasser 25 personnes, a-t-elle détaillé à l'issue d'une réunion avec les chefs de gouvernement des 16 Etats régionaux.
Les autorités sanitaires grecques ont en revanche mis "fin à l'alerte" mardi sur le Mein Schiff 6, le premier bateau de croisière à revenir en Grèce depuis le confinement en printemps, après que les résultats de trois tests effectués sur l'équipage du navire se sont avérés négatifs. Ce navire opère pour le géant allemand du tourisme TUI et transporte 922 touristes et 666 membres d'équipage. Lundi, les premiers tests avaient révélé la présence d'une douzaine de cas de Covid-19 parmi l'équipage du Mein Schiff 6, battant pavillon maltais. Le bateau avait alors été placé en situation "d'alerte" et avait accosté mardi matin au port du Pirée, grand port près d'Athènes, où trois tests consécutifs sur des membres de l'équipage se sont avérés négatifs.
Mercredi 30 septembre 2020 – L'Australie valide deux projets controversés d'énergies fossiles :
L'Australie a approuvé deux projets controversés d'extraction d'énergies fossiles présentés comme cruciaux pour l'emploi par leurs partisans, mais dénoncés par leurs détracteurs pour leur impact environnemental dans un pays vulnérable aux bouleversements climatiques. Les autorités de Nouvelle-Galles du Sud ont annoncé mercredi un feu vert conditionnel pour un projet d'extraction de gaz de couche (gaz de charbon ou gaz de houille) à 3,6 milliards de dollars australiens (2,1 milliards d'euros), porté par le groupe australien Santos.
La Première ministre de cet Etat dont Sydney est la capitale, Gladys Berejiklian, issue du Parti libéral du Premier ministre australien Scott Morrison, s'est dite "soulagée" qu'une commission indépendante ait donné son feu vert à Santos, en expliquant que le gaz était "central pour notre sécurité énergétique future".
Ce projet est une des pierres angulaires de la stratégie de M. Morrison, celle d'une "relance économique alimentée par le gaz" pour sortir de la crise provoquée par le coronavirus, qui a plongé le pays dans sa première récession en près de 30 ans. Santos projette de creuser 850 puits sur une surface de 1.000 hectares, avec l'ambition de fournir la moitié des besoins en gaz de l'Etat le plus peuplé du pays.
Mardi, le gouvernement du Queensland a donné de son côté son approbation définitive à ce qui sera la troisième plus grande mine de charbon de cet Etat du nord-est. Les autorités estiment qu'elle aura une durée de vie de 80 ans et emploiera un millier de personnes.
Mercredi 30 septembre 2020 – Donald Trump dit à un groupe armé d'extrême droite de se "tenir prêts" :
Lors du débat, Donald Trump s'est une nouvelle fois refusé à s'engager à reconnaître une défaite éventuelle. Ni de condamner les suprémacistes blancs qui le soutiennent.
«Il y a des gens bien des deux côtés», disait Donald Trump dès 2017, après le rassemblement de suprémacistes blancs et de néo-nazis à Charlottesville, en Virginie. Trois ans plus tard, et alors que le FBI a désigné le suprémacisme blanc comme un risque de terrorisme intérieur, le président américain se refuse toujours à condamner ces groupes. Il est même allé plus loin, mardi soir, lors du premier débat présidentiel face à Joe Biden, en appelant à un groupe d'extrême droite qui promeut la violence : «Les Proud Boys -mettez vous en retrait et tenez vous prêts [Stand back, stand by, NDR]. Quelqu'un doit faire quelque chose à propos de l'antifa et de la gauche. Ce n'est pas un problème de droite. C'est la gauche», a-t-il estimé, alors que le journaliste Chris Wallace lui demandait s'il était prêt à appeler certains de ses partisans armés à «ne pas ajouter davantage de violences», évoquant la situation à Kenosha, où un adolescent pro-Trump de 17 ans a tué deux personnes lors de manifestations après que Jacob Blake, un Afro-Américain de 29 ans, a reçu sept balles dans le dos tirées par un officier de police.
Une mention qui a ravi les Proud Boys. Sur un canal privé sur la messagerie Telegram, certains membres s'en sont félicités : «Le président Trump a dit aux proud boys de se tenir prêts car quelqu'un doit s'occuper de l'ANTIFA... et bien monsieur! Nous sommes prêts!!», a écrit Joe Biggs, un des dirigeants du groupe. «Je me tiens prêt, monsieur», lui a répondu son comparse Enrique Tarrio. «Trump leur a en gros dit d'aller se faire foutre! Ça me rend si heureux», a renchéri Joe Biggs. Le logo du groupe, les initiales «PB» entourées d'un laurier, portent désormais les mots de Donald Trump : «Stand Back, Stand By». Un tshirt avec ce dessin est mis en vente par l'organisation d'extrême droite.
Mercredi 30 septembre 2020 – L’envol de la baleine à bosse :
La saison des baleines bat son plein en Australie. Après avoir passé l'été dans les eaux froides, les mammifères ont fait route vers les côtes australiennes, marquant ainsi le début de la saison des baleines en Australie. Mardi, la photographe Rachelle Mackintosh a immortalisé une envolée spectaculaire d’un baleineau, tout près de la péninsule de Sydney, en Nouvelle-Galles du Sud. «Le plus beau saut de baleine à bosse que j'ai jamais vu / photographié. Juste entre Sydney Heads à l'entrée du port ce matin. J'ai besoin d'un peu de repos maintenant, et de quelques tapotements», a écrit la photographe, encore émerveillée.
Pour obtenir son cliché, la jeune femme avait embarqué avec la société Go Whale Watching Sydney, qui organise des excursions pour observer les cétacés près de Sydney. «Quelle chance avons-nous de partager cette planète (et cette ville !!!) avec des créatures aussi incroyables ? Je n'arrive toujours pas à croire ce que j'ai vu hier», a-t-elle écrit au lendemain de sa prise. «Un mardi épique que nous n'oublierons pas de sitôt!», a écrit quant à elle écrit la compagnie.