Lundi 28 septembre 2020 – point sur le Coronavirus le 27 septembre au soir :
La France a enregistré plus de 14.000 nouveaux cas de Covid-19 en 24 heures, un chiffre en légère baisse par rapport aux dernières 48 heures, mais le taux de positivité continue d'augmenter, selon les données publiées samedi soir par Santé publique France.
Un collectif de médecins a réclamé la mise en place "dès ce week-end" de "mesures drastiques" pour éviter "une deuxième vague bien plus difficile à gérer pour les hôpitaux et les services de réanimation que la première".
La France devra affronter, "si rien ne change", une "épidémie généralisée" pendant de longs mois, avec un système de santé "incapable de répondre à toutes les sollicitations", a prévenu le président du conseil national de l'Ordre des médecins. "La deuxième vague arrive plus vite que nous le redoutions", a déclaré Patrick Bouet.
Lundi 28 septembre 2020 – "Restons ouverts" : les patrons de bars manifestent à Paris contre les restrictions anti-Covid :
Devant l'hôtel des Invalides à Paris, restaurateurs, patrons de bars et discothèques se sont réunis pour protester contre le durcissement des mesures sanitaires en France.
Quelques dizaines de restaurateurs, patrons de bars et discothèques et représentants du secteur de l'hotellerie-restauration se sont rassemblés dimanche devant l'hôtel des Invalides à Paris pour protester contre le durcissement des mesures sanitaires touchant leurs établissements dans la capitale.
"Je suis venu pour montrer ma colère, on ne doit pas être une variable d'ajustement", a déclaré à l'AFP Alain Fontaine, patron du restaurant parisien Le Mesturet venu en famille montrer que la "survie" du secteur est en jeu. "Il y avait le temps de se préparer depuis 6 mois (...). Comment on va faire si on ne trouve pas de vaccin ? C'est sans fin", a-t-il ajouté.
Le gouvernement a durci jeudi les mesures sanitaires prises pour lutter contre l'épidémie de coronavirus dans onze grandes villes françaises dont Paris, où les bars doivent fermer à 22H00 à compter de lundi.
"On ne comprend pas comment la population est plus en sécurité entassée dans le métro que dans nos établissements, ni comment le virus à 21H59 est inoffensif, et va tuer tout le monde à 22H01", a dit Stéphane Manigold, l'un des porte-parole du collectif "Restons ouverts".
Lundi 28 septembre 2020 – Entre masques et doudounes, Roland-Garros lance son édition automnale toit fermé :
Quatre mois après sa date habituelle de programmation printanière, Roland-Garros a lancé dimanche, toit fermé, son édition 2020 exceptionnellement automnale, entre restrictions liées au Covid-19 et temps froid et maussade.
Dès les premiers échanges, Roland-Garros a eu recours au tout nouveau toit qui recouvre son Central: onze ailes à la structure en acier, habillées d'une toile claire, déployées dès dimanche matin pour parer à des conditions météo pluvieuses, venteuses et frisquettes.
Sous les yeux d'une centaine de spectateurs seulement. Car rattrapé par la réalité du Covid-19, le Grand Chelem parisien a vu sa jauge se réduire comme peau de chagrin depuis début septembre, d'abord à 11.500 maximum, puis 5.000, et finalement 1.000 spectateurs par jour.
Pas à l'abri des gouttes sur le court Suzanne-Lenglen, Victoria Azarenka, legging noir sous son short rose et veste de survêtement bariolée, n'a pas apprécié son premier tour face à la Monténégrine Danka Kovinic, entamé par une température ambiante de 11 degrés. Au point qu'après trois jeux seulement la récente finaliste de l'US Open a poussé l'arbitre à suspendre la partie. "On ne peut pas tenir sa raquette parce que c'est trop humide", s'est plaint la Bélarusse. "Je ne vais pas attendre ici (sur sa chaise, ndlr). Il fait trop froid", s'est agacée Azarenka quand il a été question de patienter sur le court le temps que l'averse passe.
Lundi 28 septembre 2020 – Emmanuel Macron a "honte" pour les dirigeants libanais coupables de "trahison" :
Le président français Emmanuel Macron a fustigé dimanche la "trahison" de la classe politique libanaise, au lendemain de l'échec d'une tentative de former un gouvernement dans ce pays plus que jamais en crise et à l'arrêt.
"J'ai honte" pour les dirigeants libanais, a lancé le président français sur un ton grave et tendu, lors d'une conférence de presse convoquée à la hâte à l'Elysée. Le Liban se retrouve dimanche sans la moindre perspective de sortie de crise après le renoncement du Premier ministre désigné Moustapha Adib, incapable de former un gouvernement en raison de querelles politiciennes sur les portefeuilles.
Ce renoncement semble marquer l'échec de l'initiative lancée par M. Macron après la tragique explosion du 4 août au port de Beyrouth, nouvelle épreuve pour un pays en proie à la pire crise économique, sociale et politique de son histoire. Les partis politiques s'étaient engagés auprès de M. Macron, venu à Beyrouth début septembre, à former un cabinet de ministres "compétents" et "indépendants" dans un délai de deux semaines, condition pour l'envoi d'aide internationale nécessaire au redressement du pays.
Dimanche soir, le chef d'Etat français a "pris acte de la trahison collective" des partis libanais qui, selon lui, "portent l'entière responsabilité" de cet échec. Sa parole était attendue -"Un renoncement aux graves répercussions et les regards tournés vers Macron", a titré dimanche le quotidien arabophone Annahar-, mais les options qui s'offrent à lui paraissent limitées dans l'immédiat. Les dirigeants du pays du Cèdre disposent d'une "dernière chance" de respecter leurs engagements, afin de constituer un "gouvernement de mission et obtenir de l'aide internationale", a-t-il exhorté.
En jetant l'éponge samedi, M. Adib a dit constater l'inexistence d'un consensus entre les partis en dépit de l'urgence de mener les réformes réclamées par la communauté internationale pour débloquer des milliards de dollars d'aide. Les craintes vont crescendo d'une dégradation supplémentaire de la situation dans le pays, où la classe dirigeante quasi inchangée depuis des décennies est accusée de corruption, d'incompétence et d'indifférence par une grande partie de la population.
Lundi 28 septembre 2020 – L'Arménie et l'Azerbaïdjan au bord de la guerre :
L'Arménie et l'Azerbaïdjan étaient au bord de la guerre dimanche après de nouveaux combats ayant fait au moins 23 morts et une centaine de blessés entre les forces azerbaïdjanaises et la région séparatiste du Nagorny Karabakh, soutenue par Erevan.
Alors que Moscou fait office d'arbitre dans la région, le président russe Vladimir Poutine a appelé à la fin des affrontements, les pires dans cette zone disputée depuis 2016. Au moins 16 militaires séparatistes ont été tués, et plus d'une centaine blessés lors de ces combats, selon les autorités du Nagorny Karabakh.
Les belligérants, qui se rejettent la responsabilité des hostilités, ont également fait état de victimes civiles. Erevan a annoncé la mort d'une femme et d'un enfant, tandis que Bakou a annoncé celle d'une famille azerbaïdjanaise de cinq personnes.
Un conflit majeur impliquant l'Azerbaïdjan et l'Arménie pourrait entraîner l'intervention des puissances rivales dans la région du Caucase, la Russie et la Turquie. Les affrontements autour du Nagorny Karabakh, qui a fait sécession de l'Azerbaïdjan avec le soutien arménien, nourrissent les tensions régionales depuis 30 ans.
Le ministère azerbaïdjanais de la Défense a affirmé avoir conquis une demi-douzaine de villages sous contrôle arménien lors de ces combats, des informations démenties par Erevan. Bakou a également affirmé s'être emparé d'une hauteur stratégique dans le Karabakh et annoncé l'instauration de la loi martiale, ainsi qu'un couvre-feu à Bakou, dans plusieurs grandes villes et la zone proche de la ligne de front.
Lundi 28 septembre 2020 – L'année de son élection, Donald Trump n'a payé que 750 dollars d'impôts :
Dimanche soir, le «New York Times» a publié une enquête exclusive révélant que Donald Trump n'avait payé que 750 dollars d'impôts sur le revenu en 2016 et 2017, et n'avait rien versé du tout sur 10 des 15 années précédentes. Jouant de diverses tactiques fiscales liées aux nombreuses pertes déclarées dans les clubs de golf de la Trump Organization, le président américain a ainsi payé une somme dérisoire tout en déclarant 427,4 millions de dollars de revenus grâce à «The Apprentice», le programme de téléréalité dont il était présentateur et producteur. Les 750 dollars versés au gouvernement américain sont bien maigres à côté des impôts versés à l'étranger, dans des pays où la Trump Organization est installée : selon le quotidien new-yorkais, il a payé plus de 15 000 dollars d'impôts au Panama, 145 000 en Inde et 156 000 aux Philippines. Donald Trump avait déjà utilisé cette technique légale de déclaration de pertes pour minimiser ses revenus : en 1995, il avait assuré avoir perdu plus de 915 millions de dollars. Suffisant pour ne pas payer d'impôts pendant près de 20 ans, selon les calculs du «Times».
Depuis 2015 et sa campagne présidentielle, le milliardaire ne cesse de repousser la publication de ses déclarations de revenus, une tradition pour les candidats à la présidence depuis plus de 50 ans et un précédent : Richard Nixon, dont le salaire annuel était d'environ 200 000 dollars, avait payé moins de 800 dollars d'impôts, ce qui avait créé une polémique. En 2016, lors du premier débat débat présidentiel, Hillary Clinton s'était moquée de ce refus, auquel Donald Trump avait répondu en exigeant la publication de ses fameux emails effacés : «Peut-être ne veut-il pas que vous sachiez qu'il n'a rien payé en impôts fédéraux car les seules années qui ont été vues sont des années qu'il a été contraint de publier quand il cherchait à obtenir une licence d'exploitation de casino et les documents ont montré qu'il n'avait rien payé en impôts fédéraux. Cela veut dire rien pour l'armée, rien pour les vétérans, rien pour les écoles ou la santé.» Mais Donald Trump, défendant son rôle d'homme d'affaires à succès, s'en était vanté : «Ça me rend malin». Une posture qui avait plu à son électorat en 2016, mais reste à savoir s'il la gardera mardi, lors du premier débat présidentiel face à Joe Biden, au cours duquel la question sera certainement abordée.
Les révélations du «Times» sont d'autant plus exceptionnelles que ces documents sont au coeur d'une procédure judiciaire qui est allée jusqu'à la Cour suprême : le tribunal de Manhattan enquête sur le versement de 130 000 dollars à Stormy Daniels, une actrice X qui a eu une liaison avec Donald Trump et le procureur Cyrus Vance a demandé à avoir accès aux déclarations de revenus du président américain pour avancer dans cette investigation dont le champ exact demeure secret. Débouté par un tribunal fédéral, Donald Trump a obtenu l'intervention du ministère de la Justice pour ce sujet nullement lié à ses activités présidentielles. Mais cette question n'est pas répondue par les documents découverts par le «Times» : il reste la possibilité qu'il ait déclaré les 130 000 dollars remboursés à son avocat Michael Cohen comme des frais de dépenses professionnels, à l'image des 70 000 dollars en frais de coiffure au moment du tournage de «The Apprentice» ou de l'achat de plusieurs propriétés personnelles.
Lundi 28 septembre 2020 – Sénatoriales : La droite confortée, les écologistes auront un groupe :
La majorité de droite et du centre au Sénat sort renforcée des élections de dimanche, marquées globalement par une grande stabilité, et l'annonce par les écologistes de la formation d'un groupe politique. "Cette élection, dans un contexte sanitaire, économique et social inédit, vient conforter la majorité sénatoriale de la droite et du centre", s'est félicité Gérard Larcher (LR), qui a toutes les chances d'être réélu à la présidence jeudi
Selon lui, "les grands électeurs ont signifié aujourd’hui qu’ils veulent que le Sénat soit à la fois ouvert et un contre-pouvoir exigeant, participant à un rééquilibrage des pouvoirs au profit des collectivités".
Le chef de file des sénateurs LR Bruno Retailleau a été lui-même réélu avec 70,8% des voix en Vendée. "Les élections sénatoriales ont renforcé le groupe Les Républicains", ce qui est "le résultat d'une opposition ni caricaturale ni complaisante", a-t-il estimé.
Le président du groupe centriste Hervé Marseille vante aussi "un bon cru", avant les prochaines échéances des régionales et départementales de mars 2021. Le patron du groupe LR voit dans ces élections sénatoriales une "nouvelle défaite" pour LREM, avec des scores "du parti du Président de la République pas à la hauteur de ses espérances". Les deux membres du gouvernement en lice, Sébastien Lecornu dans l'Eure et Jean-Baptiste Lemoyne dans l'Yonne, ont cependant été élus. Ils ne siègeront pas au Sénat dans l'immédiat.
Menacé en Côte d'Or par la socialiste Colette Popard, le président du groupe La République en Marche François Patriat l'a aussi finalement emporté. "C'est pas la bérézina qu'on avait annoncée" compte tenu des mauvais résultats du parti présidentiel aux municipales, a-t-il déclaré à l'AFP, en prévoyant autant d'élus LREM (au nombre de 23 jusqu'alors) voire plus.
Lundi 28 septembre 2020 – Accord post-Brexit : après l'orage, retour aux discussions :
Pressés par le temps et malgré une confiance ébranlée par le revirement britannique sur le traité du Brexit, le Royaume-Uni et l'UE renouent lundi le dialogue, avec l'espoir qu'un accord sur leur future relation commerciale reste possible. La semaine débute à la mi-journée par une rencontre à Bruxelles entre le vice-président de la Commission européenne, Maros Sefcovic, et le secrétaire d'Etat britannique, Michael Gove.
Au coeur de ces discussions, le très controversé projet de loi en cours d'examen au Parlement britannique, qui remet en cause certains engagements pris par le Royaume-Uni dans l'accord encadrant son départ de l'UE le 31 janvier dernier. Le texte revient sur certaines dispositions douanières et relatives aux aides publiques pour la province britannique d'Irlande du Nord, prévues afin d'éviter le retour d'une frontière avec la République d'Irlande, un garde-fou essentiel au maintien de la paix sur l'île. Furieux de ce revirement, qui enfreindrait de l'aveu même du gouvernement britannique le droit international, les Européens ont donné à Londres jusqu'à la fin du mois pour retirer leur projet, sous peine d'un recours en justice.
Les négociateurs doivent ensuite entrer mardi dans le vif du sujet: un nouveau cycle de discussions sur leur future relation, le neuvième depuis mars et le dernier pour l'instant inscrit à l'agenda. De sources concordantes, aucune percée n'est attendue pendant cette semaine de discussions dans la capitale belge. Mais "la voie vers un accord devra être identifiée", insiste un diplomate européen. "Si nous n'avons aucun mouvement, le processus sera en grande difficulté", alerte-t-il.
Lundi 28 septembre 2020 – Comment Trump et Biden dépensent leurs millions sur Facebook :
C’est l’autre champ de bataille de l’élection présidentielle américaine : alors que les campagnes, aux Etats-Unis, se jouent en partie sur petit écran à grand renfort de spots publicitaires, une part substantielle des dépenses sert désormais à acheter des publicités sur les sites et applications appartenant à Facebook. Ce commerce est lucratif : selon Facebook, des annonceurs ont dépensé plus de 1,8 milliard de dollars depuis mai 2018 pour «des publicités portant sur des enjeux sociaux, électoraux ou politiques» aux Etats-Unis. Parmi les clients, des campagnes politiques, des ONG et d’autres acteurs aux statuts parfois obscurs, à qui Facebook offre la possibilité de cibler avec une précision extrême les électeurs. Après l’élection de 2016, le scandale Cambridge Analytica et les révélations sur l’utilisation de Facebook dans le cadre de campagnes de désinformation russes avaient déjà démontré le poids politique du réseau social aux Etats-Unis. Régulièrement accusé de pousser ses utilisateurs vers des contenus toujours plus extrêmes afin de susciter de l’engagement, Facebook a tardé à répondre aux inquiétudes concernant certains messages incendiaires de Donald Trump ou l’existence de pages incitant à la violence.
Une des principales concessions de Facebook à l’exigence de transparence démocratique a vu le jour en 2018. Des données détaillées et régulièrement actualisées sur les publicités politiques sont désormais publiées sur une page dédiée. Cette «bibliothèque des publicités» est imparfaite et ses défauts ont été épinglés en 2019 par l’ambassadeur de France pour le numérique, Henri Verdier, dont les services ont même produit une page révélant les incohérences entre les rapports produits par Facebook et la réalité. Toutefois, en dépit de ses imperfections, cet outil permet de lever le voile sur un aspect du duel opposant Donald Trump à Joe Biden en vue de la présidentielle du 3 novembre.
Lundi 28 septembre 2020 – Mobilisation en Savoie pour sauver 6 000 animaux bloqués par la neige :
A mesures climatiques exceptionnelles, mesures exceptionnelles. A cause des fortes neiges dans les Alpes, 6000 brebis, vaches et moutons sont bloqués depuis vendredi entre 1900 et 2000 mètres d'altitude sur le col du Glandon, en Savoie. Habituellement les troupeaux descendent des alpages à la fin octobre, rapporte France Bleu Pays de Savoie. Sur des clichés pris par Pierre-Yves Bonnivard, le maire de Saint-Colomban-des-Villards, et publiés sur le site internet de la radio, on voit le bétail entouré de 30 à 50 centimètres de neige. Une cellule de crise a été ouverte dans la commune pour sauver les animaux.
Durant le week-end, la route menant au col et fermée à la circulation a été déneigée pour acheminer dimanche six tonnes de fourrage aux animaux qui n'avaient pas mangé depuis 48 heures pour certains. «L'urgence, c'était qu'ils mangent tous, et on a réussi», s'est félicité l'édile. «On a deux options. Soit la situation météo se dégrade, et il faudra réalimenter en urgence les bêtes et accélérer les évacuations. Soit ça s'améliore, et ils pourront gratter le sol à certains endroits et à nouveau se nourrir. Notre volonté à tous, c'est bien sûr qu'il n'y ait pas de pertes», a-t-il précisé.
Peu de décès sont jusque-là à déplorer et sept éleveurs et bergers sont restés dans les hauteurs pour veiller sur les troupeaux.
Lundi 28 septembre 2020 – Covid-19 : un bateau de croisière à quai pour des cas à bord :
Des cas positifs à bord d'un bateau de croisière, cela ne vous rappelle rien ? Avec 922 passagers à son bord, le navire Mein Schiff 6, battant pavillon maltais et opérant pour le géant allemand du tourisme TUI, se trouvait amarré lundi matin près de l'île cycladique de Milos, a indiqué à l'AFP une porte-parole des garde-côtes grecs.
Quelque 150 des 666 membres d'équipage avaient subi un test de dépistage, dont une douzaine se sont révélés positifs, a-t-elle ajouté.
"Ils ont été isolés à bord et nous attendons des instructions de l'Agence publique de santé pour savoir où le navire doit se rendre", a déclaré la porte-parole. Les passagers étaient tous en parfaite santé et avaient obtenu l'autorisation d'embarquer, a encore précisé la porte-parole. Le bateau de croisière, le premier à revenir dans les eaux grecques depuis le confinement fin mars, avait accosté mi-septembre au port crétois d'Héraklion et l'avait quitté dimanche soir en direction du Pirée, le port d'Athènes.
Lundi 28 septembre 2020 – Coronavirus : à l'Assemblée nationale, la buvette ferme aussi à 22 heures :
La célèbre buvette des députés de l'Assemblée nationale va fermer à 22 heures, comme les autres bars de la capitale en raison de la recrudescence de l'épidémie de Covid-19, a-t-on appris de source parlementaire lundi.
"A ce jour, aucune chaîne de contamination interne n'est identifiée à l'Assemblée nationale et le suivi de la situation se fait en lien avec l'Agence Régionale de Santé (ARS) d'Île‑de‑France", écrivent les questeurs du Palais Bourbon dans un message adressé aux députés dévoilé par Libération et dont l'AFP a eu connaissance.
Après le passage de Paris et de la petite couronne en zone d'alerte renforcée annoncé par le gouvernement, le 23 septembre, le Palais Bourbon rehausse ses mesures de protection sanitaire en fermant donc la buvette des députés mais aussi ses salles de sport.
Le recours au télétravail pour les collaborateurs des parlementaires, "en particulier dans les zones de circulation active du virus, est une pratique fortement recommandée", font valoir les questeurs qui gèrent les aspects administratifs et matériels de la vie de l'Assemblée. Pour le moment la jauge des députés dans l'hémicycle ou en commissions reste inchangée mais les questeurs invitent "fortement" à ce que les activités de contrôle des commissions soient pratiquées "autant que possible en visioconférence". Le retour du public extérieur, pour des visites, colloques, réunions ou pour assister à la séance en tribunes est différé "jusqu'à nouvel ordre".
Lundi 28 septembre 2020 – Le Cacique Raoni dénonce les "mensonges" de Jair Bolsonaro sur les incendies en Amazonie :
Le Cacique brésilien Raoni Matuktire, un des défenseurs les plus emblématiques de la forêt amazonienne, a vivement critiqué samedi le président brésilien Jair Bolsonaro, qui avait accusé les Amérindiens d'être à l'origine des incendies qui dévastent une partie de la forêt. Le président d'extrême-droite avait provoqué une controverse mardi lors d'un discours devant l'Assemblée générale annuelle de l'ONU. Défendant son bilan environnemental, il avait déclaré que les incendies qui ont détruit d'importantes portions de la forêt tropicale avaient été provoqués par des fermiers indigènes qui employaient des techniques traditionnelles de brûlis itinérants.
Les environnementalistes, qui assurent de leur côté que les incendies ont pour objectif de dégager des terres pour la puissante agro-industrie brésilienne, se sont empressés de réfuter les déclarations du président Bolsonaro. Ils ont été rejoints par le chef de 90 ans Raoni Metuktire, du peuple Kayapo, connu pour voyager dans le monde entier pour tenter de sensibiliser sur les menaces pesant sur l'Amazonie.
Jair Bolsonaro "a déclaré à la télévision que les indigènes incendiaient la planète. C'est un mensonge, les agriculteurs sont ceux qui provoquent les incendies", a déclaré Raoni à des journalistes lors d'une visite dans la ville de Sinop (centre-ouest) pour un examen médical, selon le site G1. "Quelques agriculteurs endommagent la forêt, la nature. Bûcherons mineurs... ce sont eux qui mettent le feu à la planète", a ajouté le cacique. Le chef indigène est la dernière personnalité en date à accuser le président brésilien de tordre la réalité dans ses discours, dans lesquels il minimise le plus souvent les dommages provoqués à l'Amazonie en assurant que le Brésil est la victime d'une "brutale campagne de désinformation".