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26 septembre 2020 6 26 /09 /septembre /2020 07:00
LA MARCHE DU MONDE (1582) : 25 SEPTEMBRE 2020

Vendredi 25  septembre 2020 – point sur le Coronavirus le 24 septembre au soir :

La France a enregistré 16.096 nouveaux cas de Covid-19 en 24 heures, un record depuis le lancement des tests à grande échelle dans le pays, selon les données publiées jeudi soir par Santé publique France.

Le précédent record s'élevait à plus de 13.000 nouveaux cas par jour, niveau atteint mercredi. Alors que de nouvelles mesures de restriction ont été annoncées pour tenter d'endiguer l'épidémie, 52 malades du Covid-19 sont décédés en 24 heures à l'hôpital, précise l'agence sanitaire. Signe que l'épidémie progresse: la part de malades parmi les personnes testées (le taux de positivité) ne cesse d'augmenter, atteignant 6,5% contre 6,2% mercredi et 5,4% la semaine dernière.

Sur les sept derniers jours, les hôpitaux ont accueilli 4.258 nouveaux malades dont 718 cas graves en réanimation, soit 43 de plus que la veille. Depuis le début de l'épidémie, au moins 31.511 morts liées au Covid ont été enregistrées en France, dont 20.940 en milieu hospitalier. Dans son point hebdomadaire publié également jeudi, Santé publique France fait état d'une "augmentation exponentielle des admissions en réanimation" et d'une "hausse de la circulation du SARS-CoV-2 chez les 65 ans et plus".

S'appuyant sur des données allant jusqu’au 22 septembre, le service public de santé table sur une "sous-estimation de l’augmentation des nombres de cas confirmés due à la probable saturation des capacités diagnostiques", ainsi qu'une sous-estimation des foyers de contamination ("clusters").

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (1582) : 25 SEPTEMBRE 2020

Vendredi 25  septembre 2020 – "On ne joue pas avec une épidémie", prévient Jean Castex :

"On ne joue pas avec une épidémie", a mis en garde le Premier ministre Jean Castex jeudi sur France 2, en appelant à "la responsabilité", qui est "nécessairement collective", face au virus Covid-19, face à une fronde d'élus locaux à Marseille.

"Il faut que l'opinion soit très attentive. Si nous n'agissons pas, on pourrait se trouver dans une situation proche de celle du printemps. Ca pourrait pouvoir dire reconfinement", a-t-il averti au lendemain de l'annonce de nouvelles restrictions.

Jean Castex a justifié ces mesures en affirmant que la situation était "très préoccupante dans toute la France" mais "surtout grave dans les grandes agglomérations". A Marseille, c'est "une course contre la montre" et c'est pour cela que "nous avons décidé de prendre des mesures plus fortes", a-t-il ajouté au début de l'émission "Vous avez la parole", sa première grande émission politique depuis sa nomination début juillet.

Il a expliqué que l'objectif du gouvernement était "simple": "éviter la saturation de nos établissements hospitaliers", en particulier les services de réanimation. Interrogé sur un éventuel reconfinement des Ehpad, il a répondu: "Non. On ne reconfine pas les Ehpad", "il faut tout faire pour éviter ça".

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (1582) : 25 SEPTEMBRE 2020

Vendredi 25  septembre 2020 – "Vous avez la parole" : Audience correcte pour le premier grand oral de Castex :

C’était sa première grande émission politique depuis son arrivée à Matignon, début juillet. Jean Castex est passé jeudi soir sur le gril de l’émission politique de France 2 «Vous avez la parole», interrogé en direct par Léa Salamé et Thomas Sotto. Le Premier ministre a été suivi par 2,27 millions de téléspectateurs, soit une part de marché de 10,6%, indique «Puremédias».

Il s’agissait de la première émission de rentrée de «Vous avez la parole», qui la saison dernière a réalisé des audiences oscillant entre 1,2 million de téléspectateurs et 2,2 millions. La soirée a été marquée par quelques annonces liées à la crise sanitaire, concernant les piscines, Roland-Garros ou encore la situation à Marseille.

A titre de comparaison, son prédécesseur Edouard Philippe avait intéressé un peu plus de 3 millions de téléspectateurs (3 163 000 et 14,5% du public) pour son premier grand oral, en septembre 2017, quelques mois après sa nomination à Matignon. Là aussi, il s’agissait de la première émission de la saison pour le programme de France 2 qui s’appelait à l’époque «L’Emission politique». Edouard Philippe débattait notamment ce soir-là face à Jean-Luc Mélenchon. Ce fut la meilleure audience de la saison 2017-2018. Le maire du Havre avait à nouveau participé à «L’Emission politique», après un peu plus d’un an au poste de Premier ministre. Débattant notamment avec Laurent Wauquiez, il avait été suivi en septembre 2018 par un peu plus de 2 millions de téléspectateurs (soit 11% du public).

 

 

 

 

 

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Vendredi 25  septembre 2020 – Islande : au moins 100 cas de covid liés à deux touristes français qui auraient refusé de s'isoler :

Ces derniers jours, l’Islande a connu un regain de cas de covid-19. Au total, le petit pays nordique a trouvé trois clusters différents, responsables des 281 cas actuellement actifs sur l’île. Deux de ces clusters ont été découverts dans les villes d’Akranes et Akureyri. Le troisième est surnommé le «cluster français». Et pour cause, le «Iceland Review» rapporte qu’il serait lié à la venue de deux touristes français en août dernier et pourrait être responsable d’au moins 100 cas de contaminations.

Les deux Français avaient été testés positifs dans le pays et placés à l’isolement. Mais ils auraient refusé de suivre les règles et auraient continué à sortir. Résultat, ils auraient infecté les patrons d’un bar et d’un restaurant de Reykjavík. Deux endroits désormais responsables de la grande majorité des contaminations dans le pays. «La plupart des infections de ces derniers jours viennent de ces deux endroits. Cela concerne 100 personnes environ», a commenté l’épidémiologiste en charge du covid-19 en Islande, Þórólfur Guðnason, en début de semaine. «J’ai des informations selon lesquelles il était difficile de leur faire suivre les instructions. Mais je ne peux pas vraiment en dire plus», a-t-il ajouté à propos des deux Français. Ceux qui enfreignent les règles en Islande sont passibles d’une amende de 900 à 1500 euros.

 

 

 

 

 

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Vendredi 25  septembre 2020 – Eric Dupond-Moretti se réjouit du "budget historique" de la justice en 2021 :

Le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti s'est félicité vendredi de l'annonce d'une hausse "historique" de 8% du budget de son ministère pour 2021, présentée par le Premier ministre Jean Castex comme une solution face "à la hausse de la violence".

"Ce budget est un budget historique, La France n'a pas eu pour sa justice un budget de cette nature depuis plus de vingt-cinq ans", a réagi le Garde des Sceaux, invité de RTL, qui a très souvent, dans sa précédente fonction d'avocat, dénoncé le manque de moyens du secteur. Eric Dupond-Moretti estime que cette hausse devrait permettre l'embauche de 2.450 personnels d'ici la fin de 2021 et débloquer l'emploi immédiat de "950 personnels qui vont entrer en jeu dès le début de l'année prochaine".

Le Premier ministre Jean Castex a annoncé jeudi soir cette revalorisation budgétaire, censée rendre la justice "plus rapide". Il s'exprimait face à des élus et des citoyens dans "Vous avez la parole", sa première grande émission politique depuis son arrivée à Matignon en juillet. "On a besoin d'une police efficace. Mais il me semble que de la qualité de la célérité de la réponse pénale dépend une grande partie de la solution" face à "la progression de la violence", a précisé le chef du gouvernement.

En 2020, le budget de la Justice était de 7,5 milliards d'euros, en hausse de 4% par rapport à 2019. Il devrait atteindre 8,2 milliards d'euros pour 2021.

 

 

 

 

 

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Vendredi 25  septembre 2020 – Face aux nouvelles restrictions, Roland-Garros réduit encore sa jauge à 1000 spectateurs :

Encore un coup de rabot pour Roland-Garros: à trois jours de l'ouverture du Grand Chelem parisien, exceptionnellement reprogrammé à l'automne en raison de la pandémie de Covid-19, sa jauge de spectateurs a été resserrée une fois de plus, de 5.000 à 1.000 spectateurs par jour. Cet abaissement de plus, qui intervient à la dernière minute, fait suite aux nouvelles restrictions de rassemblement annoncées mercredi soir par le ministre français de la Santé Olivier Véran pour les zones en "alerte renforcée", dont fait partie Paris, pour contenir la recrudescence de la pandémie de Covid-19 en France.

C'est la troisième fois en moins de trois semaines que Roland-Garros est contraint de réduire cette jauge. Dans l'après-midi, le directeur du tournoi Guy Forget avait pourtant déclaré toujours "espérer avoir 5.000 spectateurs". "Nous sommes capables d'accueillir cette population sur un stade de 12 hectares", avait-il souligné, en insistant sur l'extension du site - 1 km de long. Mais le Premier ministre français Jean Castex, invité de la télévision France 2, a coupé court à ses espoirs par cette affirmation : "Nous appliquerons à Roland-Garros les mêmes règles qu'ailleurs".

"On passe de 5.000 à 1.000", a-t-il encore déclaré, en assurant que cette jauge concernait l'ensemble des personnes autorisées quotidiennement à entrer sur le site. Mais ses services ont ensuite précisé à l'AFP que les personnes accréditées (organisateurs, joueurs, staff, journalistes, etc.), "soumises à un protocole spécifique", n'étaient pas comptabilisées parmi le millier de personnes autorisées par jour.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (1582) : 25 SEPTEMBRE 2020

Vendredi 25  septembre 2020 – Covid-19 : Xavier Bertrand demande à l'Etat un soutien "à 100%" des bars :

Le président de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand, a demandé jeudi à l'Etat de compenser "à 100%" les pertes financières engendrées par la fermeture des bars et restaurants dès 22H00 face à la recrudescence du Covid-19. "Si on décide de les faire fermer, alors il faut les compenser à 100%", a déclaré M. Bertrand sur le plateau du JT de France 3 Nord Pas-de-Calais, réagissant aux mesures annoncées la veille par le gouvernement.

Comme dix autres villes placées en "zone d'alerte renforcée", la métropole de Lille verra les bars et restaurants fermer dès 22H00 à partir de lundi, une mesure qui a suscité la colère de nombreux commerçants. "L'Etat, c'est nous tous! (...) Avec notre contribution aux impôts, il faut qu'on accepte de dire: plutôt qu'ils disparaissent, il vaut mieux prendre leurs pertes à 100%", a demandé le président des Hauts-de-France en mentionnant les cafés, hôtels, restaurants ainsi que le secteur de l’événementiel, "vital pour l'économie". "Les salariés vont se retrouver au chômage, les patrons qui n'ont pas de couverture vont se retrouver à la rue, sans aucun revenu", a-t-il mis en garde.

 

 

 

 

 

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Vendredi 25  septembre 2020 – Deux blessés à l'arme blanche à Paris :

"Charlie Hebdo" dénonce une "odieuse attaque" : Un message de soutien de «Charlie Hebdo» à ses «anciens voisins et confrères». Vendredi, un homme et une femme de l'agence Premières Lignes, qui collabore notamment avec l'émission «Cash Investigation», fumaient une cigarette dans la rue devant leurs locaux lorsqu'ils ont été pris pour cibles par un individu et blessés à l'arme blanche. Leurs bureaux se situent dans le même immeuble que l'ancienne rédaction de «Charlie Hebdo», en partie décimée en 2015 dans une attaque terroriste. «Toute l'équipe de Charlie apporte son soutien et sa solidarité à ses anciens voisins et confrères Premières Lignes et aux personnes touchées par cette odieuse attaque», a réagi le journal satirique sur Twitter.

Présent sur les lieux de l'attaque vendredi après-midi, le Premier ministre Jean Castex a fait savoir que la vie des deux victimes hospitalisées «n'est pas en danger». Deux suspects ont été interpellés, alors que le parquet national antiterroriste a annoncé être saisi d'une enquête pour «tentative d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste».

Cette attaque survient en plein procès de l'attentat meurtrier qui avait visé «Charlie Hebdo» en janvier 2015, et quelques jours après une tribune de 100 médias français qui apportent leur soutien à l'hebdomadaire satirique, cible de nouvelles menaces après la republication des caricatures de Mahomet le 2 septembre.

 

 

 

 

 

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Vendredi 25  septembre 2020 – Attaque près des anciens locaux de "Charlie Hebdo" : les réactions des politiques :

Un important dispositif de police a été déployé vendredi à la mi-journée près des anciens locaux de «Charlie Hebdo». Deux personnes ont été blessées à l'arme blanche, cinq ans après une attaque terroriste qui a décimé une partie de la rédaction du journal satirique. Alors que le Premier ministre Jean Castex et le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin se sont rendus sur place, les réactions politiques se multiplient sur les réseaux sociaux. Rachida Dati, ancienne candidate à la mairie de la capitale face à Anne Hidalgo, a déploré une «terrible attaque dans un arrondissement de Paris déjà meurtri à plusieurs reprises». «J'adresse tout mon soutien aux victimes, à leurs familles, et aux forces de l'ordre mobilisées sur le terrain. La sécurité est la 1ère des priorités, cette nouvelle tragédie nous le rappelle», a-t-elle ajouté.

Christian Estrosi s'est lui déclaré «choqué et en colère». «Soutien aux blessés de cette attaque ignoble. Courage aux services de secours et aux forces de l'ordre qui interviennent», a commenté le maire de Nice, ville meurtrie par un attentat terroriste en juillet 2016.

«En finir un jour avec l'islamisme politique, s'opposer collectivement à cette haine assassine, défendre inlassablement la liberté de la presse. Une fois encore, soyons tous aux côtés des forces de sécurité et unis face à la barbarie», a lancé Gérard Larcher, le président du Sénat.

Pour François Hollande, locataire de l'Elysée durant les attentats de 2015, cette attaque de vendredi «confirme que le terrorisme demeure une menace majeune pour notre pays». «Une fois encore c'est la liberté qui est la cible de cette barbarie. Une fois encore c'est la cohésion nationale qui est mise à l'épreuve. Une fois encore c'est la République qui est frappée. Mais comme hier elle saura montrer la force de ses valeurs et la fermeté de sa réponse», a ajouté le prédécesseur d'Emmanuel Macron.

«L'horreur frappe à nouveau en plein Paris, non loin des anciens locaux de "Charlie Hebdo". Solidaire avec les victimes et plein soutien aux forces de l'ordre pour retrouver les agresseurs», a réagi Julien Bayou, Secrétaire national d'Europe Écologie-Les Verts, tandis que Yannick Jadot, député européen EELV, a notamment apporté son «soutien aux victimes et aux forces de l’ordre à l’œuvre». Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, se dit «extrêmement choquée» par l'assaut.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (1582) : 25 SEPTEMBRE 2020

Vendredi 25  septembre 2020 – Eric Zemmour condamné à 10 000 euros d'amende pour injure et provocation à la haine :

Le tribunal de Paris a condamné le chroniqueur de 62 ans pour des propos tenus le 28 septembre 2019, en ouverture d'une réunion baptisée "convention de la droite" et organisée par des proches de l'ex-députée du Front national (devenu RN) Marion Maréchal.

Le tribunal a considéré "qu'en distinguant parmi les Français l'ensemble des musulmans opposés aux 'français de souche' et en les désignant, ainsi que les immigrés musulmans vivant en France, non seulement comme des criminels auteurs des attentats de 2015 mais comme d'anciens colonisés devenus colonisateurs", les propos poursuivis "constituent une exhortation, tantôt implicite tantôt explicite, à la discrimination et à la haine à l'égard de la communauté musulmane et à sa religion".

"Les opinions, même choquantes, doivent pouvoir s'exprimer, néanmoins les faits reprochés vont plus loin et outrepassent les limites de la liberté d'expression puisqu'il s'agit de propos injurieux envers une communauté et sa religion", a indiqué la présidente de la 17e chambre correctionnelle.

Le tribunal a aussi souligné que le discours avait été "préparé" et les mots "choisis", rappelant que M. Zemmour avait été définitivement condamné, quelques jours avant les faits, à 3000 euros d'amende pour des propos anti-musulmans, la Cour de cassation ayant rejeté son pourvoi. Dans cette affaire, il a saisi la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH).

Lors de l'audience le 1er juillet, le parquet avait requis 10 000 euros d'amende, mais avec possibilité d'emprisonnement en cas de non-paiement. "Je considère que le tribunal n'a pas fait une application juste de la loi et j'envisage de faire appel", a réagi auprès de l'AFP son avocat Olivier Pardo, assurant avoir "gagné nombre d'affaires, non devant le tribunal, mais devant la cour d'appel ou la Cour de cassation".

Le polémiste a par ailleurs été condamné à payer 1 euro de dommages et intérêts ainsi que 1500 euros au titre des frais de justice à 8 associations parties civiles - la Ligue des droits de l'homme (LDH) et SOS Racisme notamment. Le discours avait à l'époque été largement dénoncé dans la classe politique et le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) avait reçu quelque 3600 signalements. Ces propos avaient aussi entraîné un âpre débat dans les médias pour lesquels travaillait M. Zemmour.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (1582) : 25 SEPTEMBRE 2020

Vendredi 25  septembre 2020 – Selon Edouard Philippe, le "temps des aventures personnelles" et "partisanes" n'est "pas venu" :

L'ancien Premier ministre Edouard Philippe a martelé que le "temps des aventures personnelles" et "partisanes" n'était "pas venu", réaffirmant ainsi sa loyauté à Emmanuel Macron, selon des participants à une réunion d'élus du centre et de droite modérée vendredi à Angers.

Edouard Philippe, qui intervenait à huis clos devant les adhérents de l'association "La République des maires" du maire d'Angers Christophe Béchu, a dit que "la situation aujourd'hui n'est pas aux aventures personnelles. Ce qui importe c'est de travailler et produire des idées", a assuré le député LREM Thierry Solère. Il a affirmé que "le temps n'est pas venu pour les aventures personnelles ni pour les aventures partisanes", a confirmé son entourage, à l'issue de la prise de parole d'Edouard Philippe.

Toujours très populaire près de trois mois après son départ de Matignon, Edouard Philippe a ainsi souhaité récuser toute rivalité avec Emmanuel Macron, qui l'avait recruté en 2017.

"Il a réaffirmé qu'il restait profondément fidèle et loyal aux raisons pour lesquelles il s'était engagé auprès du président en 2017. C'est à dire l'audace, le dépassement politique et l'ambition réformatrice", a indiqué un proche, citant Edouard Philippe. "C'est ça l'esprit de 2017, les raisons pour lesquelles je me suis engagé."

Devant les élus locaux, Edouard. Philippe a partagé son expérience de la gestion de la crise du coronavirus, et "raconté comment il avait vécu les premières alertes, les dilemmes et les choix auxquels il a été confronté, les informations incomplètes et parfois contradictoires dont il disposait".

Edouard Philippe a aussi lancé "un appel à idées", dixit son entourage, en dressant le constat que "la priorité n'est pas dans l'organisation, la structuration, l'incarnation mais plutôt dans les idées innovantes". Malgré la présence d'un public conquis qui pourrait constituer un réseau pour Edouard Philippe, "on n'est pas absolument pas dans l'hypothèse de constitution d'un parti politique", a assuré Christophe Béchu, ex-LR. "L'objectif électoral n'est pas le sujet", a-t-il insisté. Edouard Philippe a toutefois invité La République des maires à tenir son prochain congrès au Havre en septembre 2021, a indiqué Christophe Béchu.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (1582) : 25 SEPTEMBRE 2020

Vendredi 25  septembre 2020 – Christophe Dechavanne répond à Nicolas Bedos, opposé aux mesures anti-covid :

Christophe Dechavanne répond à Nicolas Bedos. Jeudi, le second publiait sur Instagram un message dans lequel il appelait la population à se rebeller contre les mesures gouvernementales mises en place pour tenter d'enrayer la pandémie de coronavirus. «Nous devons vivre quitte à mourir», écrivait-il notamment. Un appel controversé qui a divisé les internautes.

Parmi eux se trouve donc Christophe Dechavanne. Également sur Instagram, l'animateur de télévision a réagi en publiant un message aussi ferme que touchant. Il l'adresse directement à Nicolas Bedos. «(...) Comment puis-je rester insensible à ton texte... (...) Ce p... de masque aussi pénible à supporter que la ceinture de sécurité à l'époque ou les capotes (...). Un seul dérapage, quelques gouttes (!) suffisent pour que la vie des uns ou des unes bascule dans une tristesse infinie. Je te dis avec respect et amitié qu'appeler à ne pas s'astreindre à l'un de ces devoirs civiques et humains n'est pas possible en fait et ne souffre d'aucune discussion. (...) On peut jouer avec de nombreux feux Nicolas mais pas ceux-là», a-t-il écrit.

Soulignant la responsabilité de l'acteur et réalisateur, dont la voix est influente, Christophe Dechavanne a répété qu'il ne pouvait pas «leur demander ça (de s'abstenir de respecter les gestes barrières, ndlr). Ni à eux, ni aux autres. S'il te plaît». Et de continuer : «Très égoïstement je n'ai aucune envie de me faire intuber en réanimation, plutôt celle de vivre heureux et longtemps avec celle et tous les autres que j'aime... Mes enfants, mes amis, mes collaborateurs et ceux que j'aimerai plus tard. Mais comme disait mon père : "on ne fait pas toujours ce qu'on veut dans la vie" et si le prix, temporaire on l'espère tous, à payer pour ça est de m'astreindre comme tout le monde à me faire chier avec le masque, je ne veux pas louper ce train là», a-t-il poursuivi.

Christophe Dechavanne a également mentionné sa mère et sa soeur, décédées il y a plusieurs années. Elles se sont éteintes de la même façon qu'est mort Guy Bedos en mai dernier : d'une longue maladie. «Pour finir cher Nicolas, ma mère et ma soeur ne se sont sans doute pas suffisamment surveillées et soignées assez vite et sont parties elles aussi. Je ne leur en veux pas mais quand même, des examens de seins ou de sang comme ce que l'on nous demande aujourd'hui (le masque et le gestes) nous auraient peut-être réunis un peu plus :) Tu vois ? La précaution n'est pas la terreur», a-t-il conclu.

"Nous sommes libres de penser différemment"

Après avoir essuyé de nombreuses critiques suite à son message, Nicolas Bedos en avait publié un second jeudi. «Je me permets de rappeler à certains éminents journalistes que je ne suis pas ministre de la Santé (j'en serais bien emmerdé). Je ne suis qu'un auteur, ce qu'on appelait jadis, avec un soupçon de mépris, un "pamphlétaire". Et, accessoirement, je vous rappelle que nous sommes encore libres de penser différemment, de débattre, de nous indigner, et même de nous tromper», a-t-il écrit.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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