Mercredi 16 septembre 2020 – point sur le Coronavirus le 15 septembre au soir :
Près de 8.000 nouveaux cas de Covid-19 ont été enregistrés en France en 24 heures, un ordre de grandeur comparable à ces derniers jours, mais les admissions à l'hôpital et en réanimation poursuivent leur remontée, selon les données officielles publiées mardi. 7.852 cas ont été confirmés entre lundi et mardi, contre 6.158 lundi soir, plus de 7.000 dimanche et plus de 10.000 samedi, selon Santé publique France. En outre, 2.713 malades ont été hospitalisés sur les 7 derniers jours, et 479 ont été admis en réanimation où l'on traite les cas les plus graves.
Pour ces deux indicateurs, la hausse semble s'être toutefois accélérée lundi et mardi: ces deux journées représentent à elles seules plus de 40% des hospitalisations des sept derniers jours (545 lundi puis 642 mardi) et près de la moitié des admissions en réa (104 lundi puis 117 mardi). En prenant en compte les personnes qui sont parallèlement sorties de réanimation, 752 malades se trouvent actuellement dans ces services, dont 246 en Ile-de-France et 138 en région PACA. On est toutefois loin des niveaux atteints lors du pic de l'épidémie, avec 7.000 malades en réa début avril.
Par ailleurs, le taux de positivité (proportion du nombre de personnes positives par rapport au nombre total de personnes testées) est stable, à 5,4%, et 37 personnes sont décédées à l'hôpital en 24 heures, contre 34 la veille, précise l'agence sanitaire. 68 nouveaux foyers de contamination ont été détectés, contre 39 lundi soir et 66 dimanche soir. Depuis le début de l'épidémie en France, 30.999 personnes sont mortes du Covid-19. Au total, 82 départements en métropole et outre-mer sont classés en situation de vulnérabilité "modérée ou élevée", un chiffre en hausse.
Mercredi 16 septembre 2020 – Lego annonce se détourner progressivement des emballages plastiques :
Le géant Lego a indiqué mardi son intention d'adapter sa production aux exigences environnementales. Dans un communiqué, le groupe danois promet d'investir «jusqu'à 400 millions de dollars» sur trois ans pour atteindre la neutralité carbone, avec notamment l'objectif d'une production entièrement «soutenable» pour 2030. «Nous essayons de réduire l'impact environnemental de la fabrication de briques Lego : zéro déchets d'ici 2025, baisse de 10% de la consommation d'eau (...), introduction de nos sacs en papier», a déclaré à l'AFP Tim Brooks, vice-président du groupe, en charge du développement durable. En 2019, le groupe, qui emploie plus de 16 000 personnes dans le monde, a réalisé un chiffre d'affaires de 5 milliards d'euros et un bénéfice net de plus d'un milliard d'euros, selon son rapport annuel.
Ainsi, à partir de 2021, des sachets en papier recyclable seront testés dans les boîtes de Lego, avec un objectif d'en finir avec les plastiques à usage unique d'ici la fin 2025. Concernant les briques elles-mêmes, Lego rappelle son engagement pris en 2015 de produire à partir de matières «soutenables» d'ici 2030. Le groupe va «étendre le recours aux bio-briques, comme celles fabriquées à partir de canne à sucre, qui représentent actuellement près de 2% de son portefeuille d'éléments». Lego «continuera la recherche de plastiques nouveaux et plus soutenables, issus de sources renouvelables et recyclées», assure le communiqué. Le défi est considérable : selon un article du «New York Times» en 2018, la vaste usine de Billund, au Danemark fabrique 100 millions de pièces par jour.
Enorme consommateur de plastique, le fabricant est accusé de contribuer à une pollution des océans. En mars dernier, un article publié dans «Environmental Pollution» témoignait de la résistance des petites briques : après avoir étudié 50 pièces retrouvées sur des plages, les auteurs avançaient qu'une brique Lego pourrait prendre entre 100 et 1300 ans pour se désintégrer totalement.
Mercredi 16 septembre 2020 – Israël signe des accords historiques avec les Emirats et Bahreïn à la Maison Blanche :
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a signé mardi avec les Emirats arabes unis et Bahreïn des accords historiques qui bousculent les équilibres au Moyen-Orient, sous l'égide de Donald Trump, soucieux d'apparaître en "faiseur de paix" à l'approche de la présidentielle américaine. "Après des décennies de divisions et de conflits, nous sommes témoins de l'aube d'un nouveau Moyen-Orient", a déclaré le président des Etats-Unis lors d'une cérémonie en grande pompe dans les jardins de la Maison Blanche. Il a affirmé que "cinq ou six pays" arabes supplémentaires suivraient "très bientôt" l'exemple des deux Etats du Golfe, sans préciser lesquels. Benjamin Netanyahu, évoquant un "tournant de l'histoire", a estimé que l'entente scellée à Washington pouvait "mettre fin au conflit israélo-arabe une fois pour toutes".
Devant une assistance fournie malgré la pandémie, le chef du gouvernement israélien n'a pas été avare en compliments à l'égard de son "ami" Donald Trump, avant de lancer, en arabe, à ses nouveaux interlocuteurs: "Assalamu Alaikum", "que la paix soit avec vous". Il est en revanche resté muet sur le sort des Palestiniens, grands absents de mardi, même si les ministres des Emirats et de Bahreïn ont rappelé leur cause. Saluant "un changement au coeur du Moyen-Orient", le ministre émirati des Affaires étrangères, Cheikh Abdallah ben Zayed Al-Nahyane, a personnellement remercié Benjamin Netanyahu "pour avoir choisi la paix et pour avoir stoppé l'annexion de territoires palestiniens" -- même si ce dernier assure qu'il ne s'agit que d'un report. Le chef de la diplomatie de Bahreïn, Abdel Latif al-Zayani, a lui clairement appelé à une "solution à deux Etats" pour mettre fin au conflit israélo-palestinien.
Mercredi 16 septembre 2020 – Après l’incendie du camp de la Moria, le drame des migrants à Lesbos :
Alors que cinq migrants ont été arrêtés dans l'enquête sur l'incendie du camp de Moria, sur l'île grecque de Lesbos, et qu'un sixième suspect identifié est toujours en fuite, un nouveau centre temporaire a été dressé à la hâte pour accueillir quelque 800 migrants.
Quelque 800 migrants sur les milliers chassés par l'incendie du camp de Moria étaient installés à ce stade dans le nouveau centre temporaire érigé à la hâte par les autorités grecques sur l'île de Lesbos, a-t-on appris auprès du ministère grec des Migrations.
Parmi eux, 21 ont été testés positifs au nouveau coronavirus, selon les chiffres obtenus tard lundi soir auprès du ministère. Dans la nuit du 8 au 9 septembre, le méga-camp de Moria, le plus grand d'Europe, ouvert il y a cinq ans au pic de la crise migratoire, a été entièrement détruit par les flammes, laissant sans abri ses 12.000 occupants qui y logeaient dans des conditions insalubres.
La plupart dorment sur le bitume, les trottoirs, dans les champs ou des bâtiments abandonnés. Ils refusent de se rendre dans le nouveau camp monté à quelques encâblures des ruines de Moria, craignant de ne plus pouvoir quitter l'île une fois à l'intérieur.
Mercredi 16 septembre 2020 – Berlin : la fête au temps du Covid :
Réputée pour ses réjouissances débridées et sans tabous, la ville subit de plein fouet la crise liée à la pandémie. Pourtant, les organisateurs ne se découragent pas : raves en plein air, soirées sauvages, mais aussi fêtes culturelles aux accents politiques. Masqué ou pas, l’engagement libertaire prend des formes inattendues. Et les autorités se montrent compréhensives.
Minuit. Le crime est tout juste organisé. Bart a reçu ce soir même l’invitation sur l’appli Telegram et s’apprête, comme des centaines d’autres Berlinois, à rejoindre une rave clandestine à Hasenheide, un parc du quartier de Neukölln. La nuit noire complique la traversée, on se fie au rythme incantatoire de baffles lointains, guidé par la lumière amicale d’un Smartphone. Aux abords de la grande scène, des guetteurs surveillent l’arrivée potentielle de policiers. Un jeu du chat et de la souris s’opère depuis le début de l’été entre forces de l’ordre et fêtards frauduleux. Ces rassemblements en plein air, totalement illégaux, ont lieu presque quotidiennement aux quatre coins de la capitale allemande, au grand mépris des mesures sanitaires. Mais le parc étant suffisamment vaste, la rave peut se délocaliser et reprendre à tout moment, à quelques centaines de mètres du point de ralliement initial. Une techno minimale sort d’enceintes à l’amplitude limitée. Difficile d’apporter ici du matériel trop lourd, alors on s’accommode de cette ambiance de club recréée en extérieur. Le plaisir n’est en rien altéré.
De la zone de danse se dégage une énergie folle, les silhouettes ondulent sur les vibrations sonores. L’alchimie opère – presque toute l’assistance étant sous substances –, le corps devient un moyen d’expression à lui seul. Enfer délicieux, une ronde lascive se forme. Les visages s’y devinent à peine sous la faible lueur d’une lune gibbeuse. Lors de ces rencontres furtives dans l’obscurité, masques et gestes barrières ne sont pas de la partie.
Mercredi 16 septembre 2020 – Trump mise sur l'immunité collective et prétend que le virus va "s'en aller" :
Interrogé sur ABC News mardi soir lors d'une émission avec des électeurs, le président des Etats-Unis a de nouveau répété que le coronavirus allait disparaître de lui-même. Il a laissé entendre qu'il comptait pour cela sur l'immunité collective.
Voilà bientôt 8 mois que Donald Trump répète que le coronavirus va tout simplement disparaître. Le président des Etats-Unis, depuis le mois de janvier dernier, n'a cessé de laisser entendre que la pandémie qui a d'abord frappé Wuhan en Chine allait se résorber, «comme par miracle», a-t-il même promis le 27 février. Les prédictions enthousiastes du président ont été cruellement démenties par le terrible bilan du Covid-19 aux Etats-Unis : 195 942 morts, selon les dernières données publiées par l'université Johns Hopkins. Les récentes révélations du journaliste Bob Woodward ont de plus jeté le trouble : le président était bien informé de la dangerosité du virus dès le début du mois de février et il a même admis auprès de l'enquêteur avoir sciemment minimisé la gravité de la crise. Tous ces éléments n'ont pas empêché Donald Trump de marteler une énième fois que le SARS-CoV-2 allait purement et simplement disparaître. Le président des Etats-Unis s'est voulu rassurant : «Ça va aller pour nous et c'est en train de s'en aller. Et ça va s'en aller encore plus vite grâce au vaccin. Ça disparaîtrait sans le vaccin, George. Mais ça va disparaître bien plus vite.»
-«Ça va disparaître sans le vaccin?», l'a relancé le modérateur, incrédule. -«Bien sûr, au bout d'un moment. Bien sûr, avec du temps, ça s'en va», a rétorqué Trump.
-«Et beaucoup de morts...»
-«Et vous développerez... genre... la mentalité collective... Ça va être développé collectivement et ça va arriver. Tout ça va arriver! Mais avec le vaccin, je pense que ça va disparaître très vite. Je pense que nous avons passé le pire et j'y crois fortement», a assuré Donald Trump, dans ce qui ressemblait à une allusion à l'immunité collective, un seuil théorique à partir duquel suffisamment de membres d'une population ont été contaminés par un pathogène pour stopper sa progression*.
Mercredi 16 septembre 2020 – Olivier Véran remonte au front :
Le ministre de la Santé avait interrompu ses points presse avant l’été. Preuve que l’épidémie galope à nouveau, il recommence ce jeudi. «Au moins un point hebdomadaire », confie Olivier Véran, qui veut innover, avec «quelque chose de plus interactif, avec des questions de citoyens ». C’est peu dire que le ministre de la Santé est sorti agacé du dernier Conseil de défense, ayant vu une partie des propos qu’il y a tenus dans les médias, alors que seuls quatre ministres (dont lui) participent à ce cénacle autour du chef de l’Etat et du Premier ministre. Son agacement n’est pas retombé avec la lecture de l’interview accordée par l’ancien directeur général de la santé le professeur William Dab, au « JDD », dans laquelle son confrère jugeait insuffisantes les mesures présentées par le gouvernement.
Ni une ni deux, Olivier Véran a appelé l’épidémiologiste. Le ministre en veut aussi au professeur Caumes, dont les propos sur les jeunes ont fait « beaucoup de dégâts ». Mais il est surtout remonté contre le président du conseil scientifique, Jean-François Delfraissy, qui réclamait des «annonces difficiles» sans dire lesquelles. «Je lui ai demandé de détailler ses propositions concrètes », raconte le ministre, qui n’aurait rien entendu de précis. En attendant, Olivier Véran manie l’ironie et explique qu’il pourrait écrire «une encyclopédie sur les champions du “y a qu’à, faut qu’on”».
Autre front : les tests salivaires, qui seraient, à entendre certains, dont une majorité de médecins de ville, la solution miracle pour réduire l’attente des résultats des tests. Le ministre confie qu’il attend les conclusions– pour début octobre – d’une « grosse expérimentation » conduite par les autorités sanitaires. Olivier Véran, lui, se rassure. Il n’a pas changé de discours depuis qu’il a alerté, en août, sur une situation à risque. Les derniers chiffres de l’épidémie publiés par Santé publique France lui donnent raison.
Mercredi 16 septembre 2020 – Coronavirus : Un Français sur deux estime que le gouvernement ne prend "pas assez de précautions" :
Près d'un Français sur deux (47%) pense que le gouvernement ne prend "pas assez de précautions" pour limiter la propagation du coronavirus au vu des mesures prises, indique un sondage Elabe pour BFMTV publié mercredi. Ils sont à l'inverse 20% à juger que le gouvernement prend "trop de précautions", et 33% à considérer qu'il fait "juste ce qu'il faut".
En outre, 62% ne font "pas confiance" à l'exécutif pour lutter contre l'épidémie de coronavirus (+6 points en comparaison du précédent sondage réalisé les 25 et 26 août), tandis que 38% lui font "confiance" (-5 points).
Parmi les concessions que les Français sont prêts à faire pour freiner la propagation du virus, l'obligation de faire du télétravail arrive en tête avec 84% de personnes "favorables" à cette mesure. En revanche, un reconfinement national est rejeté par 76% des sondés, mais 68% sont favorables à des mesures de "confinement local dans les agglomérations les plus touchées par le virus". Par ailleurs, 68% des personnes interrogées se disent "inquiètes" de la propagation du virus, contre 74% dans le précédent sondage réalisé, soit une baisse de 6 points, et 31% "pas inquiètes" (+5 points).
Mercredi 16 septembre 2020 – Anne Hidalgo confirme la pérennisation des 50 km de "coronapistes" à Paris :
Anne Hidalgo a annoncé mercredi que les pistes cyclables, dédiées provisoirement aux vélos lors du confinement, seront «pérennisées» à Paris.
C’était l’une de ses promesses de campagne. La maire de Paris a confirmé la pérennisation des «50 km de coronapistes», pistes cyclables dédiées provisoirement aux vélos et mises en place dans le cadre de la crise sanitaire. «On est en train d'y travailler, d'abord parce qu’elles ont montré qu'il y a vraiment beaucoup beaucoup d'usagers, que le vélo est devenu à Paris vraiment un moyen de transport domicile-travail, et qu'en plus ça aide à faire baisser la pollution», a indiqué Anne Hidalgo, au micro d’Europe 1 qui faisait exceptionnellement sa matinale depuis la Tour Eiffel mercredi.
Alors que la rue de Rivoli, l’un des axes principaux de la capitale, est, depuis le 11 mai, interdite à la circulation et réservée aux vélos, bus, taxis et véhicules d'artisans, le dispositif va lui aussi perdurer. «On ne verra plus de voitures de particuliers sur la rue de Rivoli?», est-il demandé à l’élue. «Sur la rue de Rivoli non, il y aura cette file qui est toujours réservée aux taxis, aux bus et à un certain nombre de véhicules autorisés», a-t-elle répondu.
Mercredi 16 septembre 2020 – Affaire Fillon : "la justice a fonctionné de façon indépendante", estime le CSM :
Le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) a estimé qu'aucune "pression" du pouvoir exécutif n'avait été exercée sur le parquet national financier (PNF) dans l'enquête sur les époux Fillon, menée de "façon indépendante", dans un avis rendu public mercredi.
Le CSM, organe indépendant, avait été saisi en juin par Emmanuel Macron après l'"émoi" suscité par des déclarations de l'ancienne cheffe du PNF Eliane Houlette, qui avait dit avoir subi des "pressions" de la part de sa hiérarchie dans la conduite des investigations, ravivant des accusations d'"instrumentalisation" de la justice.
Entendue en juin par une commission d'enquête parlementaire sur l'indépendance de la justice, Eliane Houlette avait assuré avoir décidé en toute indépendance, en janvier 2017, une enquête visant les époux Fillon après des soupçons d'emplois fictifs révélés par le Canard enchaîné. Mais l'ancienne procureure nationale financière, aujourd'hui à la retraite, s'était aussi émue du "contrôle très étroit" exercé selon elle par le parquet général, son autorité de tutelle directe, dans cette enquête lancée en pleine campagne présidentielle. Le chef de l'Etat avait donc chargé le CSM d'"analyser si le parquet national financier a pu exercer son activité en toute sérénité, sans pression", afin de "lever tout doute sur l'indépendance et l'impartialité de la justice dans cette affaire".
"Il n'apparaît pas que des 'pressions' aient été exercées sur les magistrats du parquet général (...) ou du PNF par le Garde des sceaux, son cabinet ou la DACG (Direction des affaires criminelles et des grâces, NDLR)", considère le CSM dans son avis remis à Emmanuel Macron mardi et publié mercredi. "Une attention particulière a pu être portée, à tous les échelons de la chaîne hiérarchique, à une affaire comportant un enjeu démocratique majeur, mais cette attention n'a conduit le pouvoir exécutif ni à formuler la moindre instruction à l'adresse de l'autorité judiciaire, ni même à solliciter des remontées d'informations dans une mesure dépassant substantiellement la pratique usuelle", poursuit l'institution.
Mercredi 16 septembre 2020 – Bridgestone annonce la fermetune de l'usine de Béthune, une "trahison" pour le gouvernement :
Le Japonais Bridgestone a annoncé mercredi la fermeture à l'horizon 2021 de son usine de Béthune (Pas-de-Calais) qui emploie 863 personnes dans la fabrication de pneumatiques pour voitures, une "trahison" pour le gouvernement et le président du conseil régional des Hauts-de-France Xavier Bertrand.
"Des problèmes de marché structurels nous amènent à prendre des mesures structurelles pour préserver la viabilité des opérations de l'entreprise", a déclaré à l'AFP Laurent Dartoux, président et directeur général de Bridgestone Europe Afrique et Moyen-Orient. Invoquant une surcapacité de production en Europe et la concurrence des marques asiatiques à bas coûts, le groupe assure vouloir limiter au maximum le nombre de licenciements grâce à des mesures de préretraite, de reclassement interne ou externe des salariés et la recherche d'un repreneur pour le site.
Bridgestone a informé les salariés qu'il envisageait "la cessation totale et définitive de l'activité de l'usine" lors d'une réunion extraordinaire du comité social et économique dans la matinée. La fermeture pourrait intervenir à partir du "deuxième trimestre 2021".
Le gouvernement et Xavier Bertrand ont dénoncé de concert "la brutalité" de l'annonce. Dans un communiqué commun, fait rare, "ils en contestent" aussi "la pertinence et les fondements" et "demandent à l’entreprise que soient ouverts et analysés en détail l’ensemble des scénarios alternatifs" à cette fermeture.
Mercredi 16 septembre 2020 – Sur le Tour, Macron rappelle les gestes barrières :
Le chef de l'Etat a assisté mercredi à une partie de l'étape du jour du Tour de France, la plus attendue de la course, en raison de son final inédit jusqu'au col de la Loze, à l'altitude de 2304 mètres.
Installé dans l’une des voitures de la direction de la course, fenêtre ouverte, il fait un salut à la moto-caméra et se lave les mains avec du gel hydroalcoolique. Emmanuel Macron a rejoint le Tour de France mercredi après-midi pour l’une des étapes reines, la 17e, qui se conclut au col de la Loze, au-dessus de la station de Méribel. Près d'Aigueblanche, à quelque 32 kilomètres de l'arrivée, le chef de l’Etat est monté dans la voiture de François Lemarchand et non, contrairement à la tradition, dans celle du directeur du Tour Christian Prudhomme, qui était la semaine dernière à l'isolement en raison d'un test positif au Covid. «Ce dispositif a été adopté afin d'éviter toute interprétation», quelques jours après l'isolement que s'est imposé le Premier ministre Jean Castex venu sur le Tour dans les Pyrénées, a déclaré à l'AFP Christian Prudhomme.
«Par sa présence sur les routes du Tour de France» - la troisième fois depuis son entrée en fonctions, après 2017 et 2019 - «le Président de la République entend saluer le professionnalisme des organisateurs et de l'ensemble des services publics mobilisés», indiquait l'Elysée. «En s'appuyant sur un protocole sanitaire strict, ils illustrent la capacité des Français à vivre avec le virus, et ont ainsi pu maintenir cet événement majeur de notre patrimoine sportif et culturel».
Emmanuel Macron a assisté à la fin de cette étape, la plus attendue de la course, en raison de son final inédit jusqu'au col de la Loze, à l'altitude de 2304 mètres. Le Colombien Miguel Angel Lopez s'est offert la première place du podium, tandis que Primoz Roglic, deuxième, a consolidé son maillot jaune.
Mercredi 16 septembre 2020 – En Chine, des bâtiments "végétalisés" envahis par les plantes :
Des bâtiments résidentiels "végétalisés" du sud-ouest de la Chine, avec plantes luxuriantes sur les balcons des appartements, se retrouvent envahis par leur propre végétation au point d'être fuis par leurs résidents, selon un média d'Etat. Le complexe de huit immeubles expérimentaux a été construit en 2018 dans la grande ville de Chengdu, capitale de la province du Sichuan. A l'époque, le projet a été décrit comme "une forêt verticale".
Particularité: les appartements de ce quartier d'habitation, baptisé "Jardin forestier de Qiyi", possèdent tous des balcons où la végétation est maximisée, donnant aux édifices des allures de petite jungle. Selon le site internet du promoteur immobilier, l'ensemble des 826 appartements mis en vente ont trouvé acquéreur très rapidement en avril 2018.
Mais des vidéos tournées début septembre montrent des bâtiments à l'apparence négligée, où la végétation semble avoir littéralement envahi les lieux: une mini-forêt s'étend sur de nombreux balcons et sur les murs extérieurs. Certains appartements paraissent occupés, avec de la lumière à l'intérieur des logements, des plantes bien taillées et du mobilier installé sur la terrasse. Mais les terrasses de nombreux autres sont recouvertes par une végétation laissée à l'abandon.
Le faible taux d'occupation serait dû à la présence de nombreux moustiques, qui prolifèrent en raison de la végétation, ont déclaré des locataires au journal.