Lundi 14 septembre 2020 – point sur le Coronavirus le 13 septembre au soir :
La France a enregistré 7183 nouveaux cas de Covid-19 détectés en 24 heures, selon les données publiées dimanche 13 septembre par Santé publique France.
Samedi 12 septembre, le nombre de nouveaux cas avait franchi la barre des 10.000, un seuil record depuis le lancement des tests à grande échelle dans le pays. Les chiffres du dimanche sont en général plus bas, en raison du week-end.
Le taux de positivité (proportion du nombre de personnes positives par rapport au nombre total de personnes testées) reste stable à 5,4%, et 6 personnes sont décédées à l'hôpital en 24 heures, précise l'agence sanitaire.
Le nombre de patients entrant en réanimation a encore augmenté, avec 427 nouveaux malades hospitalisés au cours des 7 derniers jours, soit 10 de plus en 24 heures.
Soixante-six nouveaux foyers de contamination ont par ailleurs été détectés, un chiffre en baisse sur une journée (86 la veille).
Depuis le début de l'épidémie en France il y a six mois 30.916 personnes sont mortes du Covid-19.
Lundi 14 septembre 2020 – Un signe de vie dans l’atmosphère de Vénus :
La société royale d’astronomie a ménagé ses effets : l’information fracassante, placée sous embargo, n’a été communiquée qu’à une poignée de journalistes scientifiques triés sur le volet. Mais quelques fuites ont permis d’anticiper l’annonce officielle : de la phosphine a été détectée dans l’atmosphère de Vénus. La phosphine est un gaz hautement toxique, composé d’hydrure de phosphore, rare sur Terre à l’état naturel et utilisé principalement comme insecticide par fumigation.
Mais, paradoxalement, ce gaz mortel est aussi un indice fiable de la présence de formes de vie. La découverte a été réalisée grâce au télescope James Clerk Maxwell à Hawaï et à celui d’Atacama au Chili par une équipe de scientifiques de l’université de Manchester, de Cardiff et du Massachusetts Institute of Technology.
Evidemment, avec une atmosphère composée à 96 %de dioxyde de carbone, une pression à la surface 92 fois supérieure à celle de la Terre, des nuages d’acide sulfurique et des températures flirtant allègrement avec les 500° Celsius, Vénus ne semble pas la planète la plus propice à l’éclosion d’une vie exubérante.
Lundi 14 septembre 2020 – Darmanin contre la légalisation de "cette merde" qu'est le cannabis :
Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin estime lundi dans un entretien au journal L'Union que le maire (LR) de Reims Arnaud Robinet "se trompe profondément" lorsqu'il se prononce pour l'expérimentation de la légalisation du cannabis, une substance qu'il qualifie de "merde". "La loi de la République, c'est l'interdiction des drogues", insiste le ministre de l'Intérieur dans cet entretien. "J'ai sur ce point, et malgré mon estime pour lui, un désaccord profond avec Arnaud Robinet. Sur ce sujet, je crois qu’il se trompe profondément", ajoute-t-il.
"Je ne peux pas, en tant que ministre de l'Intérieur, en tant qu'homme politique dire à des parents qui se battent pour que leurs enfants sortent de l'addiction à la drogue, que l'on va légaliser cette merde. Et je dis bien 'cette merde'", s'insurge le ministre. "Qu'est ce que je répondrais aux dizaines de courriers que je reçois par mois de parents qui ont eu des enfants gravement blessés ou tués, parce qu'ils ont pris de la drogue et qu’ils ont conduit après ?" fait-il mine de s'interroger, estimant qu'"avec la légalisation, il y a un petit côté 'je baisse les bras'". "Ce gouvernement ne baisse pas les bras", conclut-il.
Dans une lettre au Premier ministre datée du 8 septembre, M. Robinet avait au contraire demandé un "vrai débat" sur le cannabis pour "étudier les conséquences d'une légalisation de (sa) vente", avec des "expérimentations" locales, notamment à Reims. "Cette réflexion, dont l'engagement nécessite un certain courage, pourrait déboucher sur la mise en place d'expérimentations territoriales limitées dans le temps", proposait Arnaud Robinet. "Reims pourrait alors candidater", ajoutait-t-il dans ce courrier à Jean Castex. "La France a l'arsenal répressif le plus strict d'Europe et pourtant, c'est le pays qui compte le plus de consommateurs de cannabis: 11% des Français, trois fois plus qu'il y a 30 ans", avait argumenté auprès de l'AFP l'ancien député, jugeant indispensable de "sortir de l'idéologie et être pragmatique" sur ce sujet.
Lundi 14 septembre 2020 – Déjà dévastée par les flammes, la côte ouest américaine s’attend encore au pire :
Plus d’un million d’hectares brûlés, au moins 27 morts dans les trois Etats de Washington, de l'Oregon et de Californie, et des dizaines de personnes toujours portées disparues dimanche. Les incendies qui ravagent actuellement la côte ouest des Etats-Unis pourraient encore empirer ce lundi en raison des conditions météorologiques, ont annoncé les autorités citées par ABC News. Le vent venu de Santa Ana pourrait accélérer les incendies, tout comme le manque d’humidité dans la région. La situation pourrait même devenir critique dans la semaine qui vient.
Les pompiers de l’Etat de Californie ont expliqué n’avoir rien vu de tel depuis au moins un siècle, lorsque le Grand Feu de 1910 avait balayé plus d’un million d’hectares de forêts. Actuellement, 29 incendies majeurs brûlent en Californie. L’August Complex, qui ravage les comtés de Mendocino et Humboldt est devenu le plus important de l'histoire de l'État tandis que trois autres incendies se classent dans le top 10 des pires feux de tous les temps. L’August Complex n’était contenu qu’à 26% lundi.
Les feux ne touchent pas que la Californie. L’Oregon aussi est durement atteint par les flammes qui ont détruit plus de 400 000 hectares de terrain, soit le double de ce qui y brûle normalement chaque année, a souligné la gouverneure, Kate Brown sur CBS dimanche. Dimanche, le Riverside Fire n’était pas contenu du tout et le Lionshead Fire n’était contenu qu’à 5%. Les incendies ont déjà fait au moins 35 morts depuis le début de l'été dans l’Ouest américain.
Lundi 14 septembre 2020 – Bruno Le Maire défend le déploiement de la 5G en France :
Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a défendu lundi le déploiement de la 5G en France, estimant que ce serait "une erreur dramatique" de ne pas le faire, au lendemain de la demande de moratoire de 70 élus de gauche et écologiste.
"C'est indispensable que nous déployions la 5G. On ne va pas faire ce cadeau à nos adversaires ou à nos rivaux économiques de prendre du retard sur le déploiement de la 5G", a déclaré M. Le Maire sur France 2. "Ce serait une erreur dramatique pour le pays. Ca nous priverait d'avancées en matière médicale, de gestion des flux d'énergie, de gestion des transports", a-t-il défendu.
Près de 70 élus de gauche et écologistes, parmi lesquels Jean-Luc Mélenchon, Yannick Jadot ou la maire de Marseille Michèle Rubirola, ont demandé dans une tribune publiée dimanche un moratoire sur le déploiement de la 5G. L'attribution des fréquences de cette technologie mobile doit débuter à la fin du mois en France.
"Ce serait un retour en arrière pour la France et moi je préfère la France en avant, conquérante, qui réussit économiquement, que la France fossilisée qui ne bouge pas (...), cette France qui vous dit qu'il ne faut plus de sapin de Noël parce que ça fait un sapin mort dans la mairie", a encore répondu le ministre de l'Economie, allusion à la volonté du maire écologiste de Bordeaux de supprimer le sapin de Noël installé traditionnellement dans le centre-ville.
Lundi 14 septembre 2020 – Covid - 19 : Silvio Berlusconi est sorti de l'hôpital :
L'ex-chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi, hospitalisé depuis le 3 septembre en raison d'une infection pulmonaire due au Covid-19, est sorti lundi de l'hôpital San Raffaele de Milan (nord). "Cela a été une épreuve difficile, mais grâce au ciel et aux médecins de San Raffaele, je me suis sorti de cette épreuve, peut-être la plus dangereuse de ma vie", a affirmé M. Berlusconi lors d'une courte allocution à la presse devant l'hôpital.
"Merci à tous ceux qui m'ont été proches", a déclaré l'ancien Premier ministre, impeccable en costume-cravate, qui s'est déplacé sans assistance mais avait la voix légèrement enrouée. Le "Cavaliere", qui aura 84 ans le 29 septembre, avait annoncé le 2 septembre être positif au Covid-19. Trois de ses enfants et sa nouvelle compagne ont également été testés positifs dans les jours suivants.
L'ex-chef du gouvernement avait été hospitalisé en tant que "patient à risque en raison de son âge et de ses anciennes pathologies", dont une intervention à cœur ouvert, avait expliqué le professeur Alberto Zangrillo, chef du département de réanimation de l'hôpital San Raffaele et qui suivait personnellement le magnat des médias.
Lundi 14 septembre 2020 – Yannick Jadot accuse le conseil scientifique de "foutre la trouille aux Français" :
Le député européen écologiste Yannick Jadot n'a pas mâché ses mots sur France Inter à l'encontre de la communication du conseil scientifique présidé par Jean-François Delfraissy, qui oriente les grandes décisions du gouvernement en matière sanitaire pour répondre à la crise de la Covid-19. «Vous avez en permanence un scientifique qui suit un autre scientifique et ils disent à peu près l'inverse l'un et l'autre», a-t-il tout d'abord déclaré, avant de cibler plus directement mais sans le nommer Jean-François Delfraissy. «Le conseil scientifique s'exprime à travers la voix de son président qui, matin, midi et soir, cherche surtout à foutre la trouille aux Français», a-t-il ajouté.
L'eurodéputé parle d'un «bazar» au niveau des test, qui se justifie, selon lui, justement par le climat de peur instauré par le conseil scientifique. «On fout la trouille aux Français et on se plaint qu'ils aillent se faire tester"», a-t-il encore expliqué. Favorable aux tests salivaires qui n'ont toujours pas reçu l'aval des autorités de santé française, Yannick Jadot veut à tout prix éviter au niveau national le reconfinement «traumatisme pour la société, pour les familles, pour les enfants, pour les parents… » Néanmoins, l'écologiste a donné un satisfecit au gouvernement et surtout à son Premier ministre, Jean Castex. «À partir du moment où Jean Castex est sur la responsabilisation et non pas sur l’infantilisation, où on donne aux élus locaux la responsabilité et les moyens d’une politique locale adaptée, ça va dans le bon sens», a-t-il conclu.
Lundi 14 septembre 2020 – Macron sur les routes du Tour de France pour l'étape entre Grenoble et Méribel :
Emmanuel Macron se rendra mercredi après-midi sur la 17e étape du Tour de France qui reliera Grenoble à Méribel (Savoie), a indiqué l'Elysée lundi.
"La présence du Président de la République sur les routes du Tour de France rappelle aux Français l'importance de continuer à vivre avec le virus, c'est-à-dire dans le strict respect des règles sanitaires, pour continuer à vivre notamment les événements mythiques qui font partie de notre patrimoine", a souligné la présidence.
La 17e étape, longue de 174 kilomètres, est l'une des plus alléchantes de cette 107e édition du Tour de France avec deux cols hors catégorie au menu, la Madeleine et le col de la Loze où sera jugée l'arrivée. "En participant pour la 3ème fois fois à cet événement populaire et sportif cher aux Français, le Président s'inscrit dans la tradition des visites présidentielles sur le Tour de France, que tous ses prédécesseurs depuis le général de Gaulle – à l'exception de Georges Pompidou – ont honorée", a ajouté l'Elysée.
Lundi 14 septembre 2020 – Covid-19 : Série de nouvelles restrictions en Gironde :
Fabienne Buccio, la préfète de la région Nouvelle-Aquitaine, a annoncé lundi de nouvelles mesures de restriction pour répondre à l'évolution de l'épidémie de SARS-CoV-2 en Gironde et à Bordeaux. En Gironde, le taux de positivité moyen des tests frôlait les 8% entre le 4 et le 10 septembre, contre 5,5% au niveau niveau national, selon les données de Santé publique France. Face à ce niveau inquiétant, la préfète a donc présenté une série d'actions pour endiguer l'épidémie.
Parmi les mesures prises, la préfète a annoncé l'abaissement de 5000 à 1000 du nombre maximum de personnes pouvant assister à des événements publics, comme des compétitions sportives, dans tout le département. Fabienne Buccio a aussi détaillé des restrictions touchant la métropole bordelaise : journées du patrimoine annulées, pas plus de 10 personnes rassemblées dans les parcs ou sur les quais, soirées dansantes interdites dans les bars ou pour un mariage, fêtes étudiantes annulées, sorties scolaires suspendues, interdiction de consommer debout dans les bars, vestiaires fermés sauf dans les piscines, fêtes foraines, brocantes... interdites.
Hélène Junqua, directrice par intérim de l'Agence régionale de santé de Nouvelle-Aquitaine, a souligné que le taux d'incidence en Gironde était de plus de 158 cas pour 100 000 habitants, avec un pic à 298 cas pour 100 000 dans la tranche d'âge 15-44 ans. Il y a dans le département 57 clusters, dont 15 en Ehpad. «Tous les signaux sont au rouge», a déclaré pour sa part Yann Bubien, directeur du CHU de Bordeaux jugeant «la situation pas alarmante mais inquiétante». Le CHU soigne aujourd'hui 77 patients atteints de Covid, dont 24 en réanimation, «avec une augmentation très forte depuis une dizaine de jour», a-t-il dit.
Lundi 14 septembre 2020 – Marion Maréchal n'est plus adhérente du RN :
La nièce de la cheffe du RN Marine Le Pen et petite-fille du co-fondateur du parti Jean-Marie Le Pen, qui s'est retirée en 2017 de la politique électorale, "n'est plus adhérente du parti depuis 2019", n'ayant pas renouvelé son adhésion pour 2020, a indiqué à l'AFP Jean-Lin Lacapelle, délégué du RN aux Ressources.
L'ancienne élue du Vaucluse, qui n'a pas l'intention de se présenter à la présidentielle de 2022 et veut poursuivre sa "bataille culturelle" des idées, a fait sa rentrée politique dans plusieurs médias, critiquant son ancien parti.
Elle a notamment affirmé au "Figaro" qu'il lui était "impossible de prédire l'affiche du second tour aujourd'hui", alors que Marine Le Pen, candidate à l'Elysée, est donnée au second tour par de récents sondages. Et elle a déploré dans "Le Parisien" que "certains au RN soient en croisade contre" elle, après la mise à l'écart de membres de la commission d'investiture du RN proches de ses idées.
Lundi 14 septembre 2020 – Valéry Giscard d'Estaing hospitalisé :
L'ancien président Valéry Giscard d'Estaing, 94 ans, a été hospitalisé lundi après-midi à l'hôpital parisien Georges Pompidou, a-t-on appris auprès de son entourage. L'ancien chef de l'Etat (1974-1981) serait dans un service de réanimation pour des problèmes respiratoires, selon Le Parisien, mais l'entourage de l'ancien président n'était pas en capacité de confirmer cette information.
Le Samu est venu le chercher vers 15 heures à son domicile parisien, après un week-end passé dans sa résidence à Authon dans le Loir-et-Cher, selon une autre source de son entourage. Sa femme Anne-Aymone l'a accompagné à l'hôpital avant de revenir à son domicile.
Son fils Louis, joint par l'AFP lundi après-midi, avait indiqué n'avoir «aucun commentaire à faire» sur l'état de santé de son père. «Il a un certain âge, avec des moments plus ou moins en bonne forme. Pour le reste, c'est de l'interprétation», avait ajouté Louis Giscard d'Estaing.
Lundi 14 septembre 2020 – Brexit : Boris Johnson défend son texte bec et ongle :
Confronté à une fronde au sein de son propre camp, le Premier ministre britannique Boris Johnson a invoqué lundi la défense de l'intégrité du Royaume-Uni pour défendre son controversé projet de loi qui revient sur certains engagements pris dans le cadre de l'accord de Brexit.
Devant une Chambre des Communes qui renoue avec les débats enflammés sur la sortie du pays de l'Union européenne, le chef du gouvernement conservateur a jugé son texte «essentiel pour maintenir l'intégrité politique et économique du Royaume-Uni».
Boris Johnson a accusé l'Union européenne de menacer de créer «une frontière douanière dans notre propre pays» entre la Grande-Bretagne et la province d'Irlande du Nord. Son projet de loi représente un «filet de sécurité», une «police d'assurance», dont espère-t-il le pays n'aura pas à se servir.
«Aucun Premier ministre britannique, aucun gouvernement, aucun Parlement ne pourrait accepter» de telles conditions, a-t-il argumenté, répondant notamment aux critiques formulées par ses cinq prédécesseurs encore en vie.
De l'aveu même du gouvernement, ce projet de loi viole le droit international «d'une manière très spécifique et limitée» en contredisant certaines parties de l'accord de retrait de l'UE que Londres s'était engagé il y a moins d'un an à respecter, en particulier les dispositions douanières pour l'Irlande du Nord.