Vendredi 4 septembre 2020 – point sur le Coronavirus le 3 septembre au soir :
Plus de 7.000 nouveaux cas d'infection au coronavirus ont à nouveau été enregistrés au cours des dernières 24 heures, selon Santé publique France (SpF), tandis que le nombre de patients en réanimation progresse significativement pour la 3e journée consécutive. 7.157 cas positifs ont été confirmés en 24 heures, selon le bilan quotidien publié par l'agence sanitaire publique sur son site, un chiffre comparable au niveau de la veille (7.017). Le taux de positivité des tests (proportion du nombre de personnes testées positives par rapport au nombre total de personnes testées) reprend sa progression, à 4,4% contre 4,3% mercredi.
Au total, plus d'un million de tests (1.021.270) ont été réalisés sur les sept derniers jours, indique de son côté la Direction générale de la Santé (DGS), un nombre relativement stable après plusieurs jours de forte augmentation. Le ministre de la Santé Olivier Véran avait annoncé le 27 août vouloir «monter à court terme à un million de tests par semaine» pour juguler l'épidémie de Covid-19, contre environ 800.000 à ce moment-là.
55 nouvelles admissions en réanimation ont été comptabilisées au cours des dernières 24 heures, précise la DGS. Le nombre total de patients du Covid-19 hospitalisés en réanimation continue ainsi d'augmenter, avec 18 personnes supplémentaires portant le total à 464. Globalement stable autour de 400 personnes la semaine dernière, ce chiffre avait déjà augmenté de 15 personnes mardi, de 22 mercredi. Il est toutefois très loin du pic atteint le 8 avril, avec 7.148 patients hospitalisés pour Covid-19 accueillis en réanimation. En 24 heures, 21 malades supplémentaires sont décédés en France, portant le total des décès à 30.706 depuis le début de l'épidémie, selon Santé publique France. 23 départements sont désormais considérés en situation de «vulnérabilité élevée», et 37 en «vulnérabilité modérée», un classement réalisé par Santé publique France à partir de l'ensemble des indicateurs de suivi de l'épidémie.
Vendredi 4 septembre 2020 – 30 milliards pour la relance verte : pourquoi les écolos ne sont pas satisfaits :
Le gouvernement n'a pas oublié l'écologie dans son plan de relance, présenté ce jeudi. Sur les 100 milliards annoncés pour contrer les effets de la crise économique déclenchée par la pandémie de coronavirus, 30 sont directement fléchés vers la «relance verte». Pour la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili, ex-Europe Ecologie-Les Verts, il s'agit d'«un pas de géant». «Par son ambition, par sa cohérence et par sa solidité, il nous fait basculer dans l’économie de demain, décarbonée et économe en ressources», a-t-elle applaudi.
L'eurodéputé Pascal Canfin, lui aussi ex-EELV rallié au macronisme, a salué «le plus gros choc d'investissement vert jamais réalisé». «Selon les analyses d’I4CE, le think tank spécialisé sur ces sujets, il faut en effet investir autour de 10 à 12 milliards de plus chaque année dans la transition écologique pour aligner l’économie française sur une trajectoire d’investissements qui nous permet de respecter nos engagements climat. Cela représente donc sur deux ans, la durée du plan de relance, 20 à 25 milliards d’euros. Si l’on ajoute le fait que l’économie française a vu globalement ses investissements baisser en 2020 à cause de la crise Covid, il est donc nécessaire d’investir autour de 30 milliards d’euros sur deux ans pour nous mettre pour la première fois sur la bonne trajectoire climat. C’est exactement ce que fait le plan de relance annoncé aujourd’hui par le gouvernement et c’est pourquoi on peut dire de manière objective qu’il constitue un vrai plan de relance écologique», souligne l'élu, président de la commission Environnement du Parlement européen, dans un texte publié jeudi.
Toutefois, tous les défenseurs de l'écologie ne se montrent pas aussi enthousiastes. Plusieurs élus et associations posent la question de la pérennité des crédits, qui ne portent que sur les deux prochaines années. Le député Matthieu Orphelin, autrefois «Macron compatible» et aujourd'hui membre du groupe Ecologie Démocratie Solidarité, appelle à «inscrire l’effort dans la durée si l’on veut atteindre nos objectifs». «Les soutiens publics aux investissements prévus dans le plan pour les deux ans à venir devront être suivis par un effort annuel équivalent sur au moins 10 ans, avec la garantie d’une continuité dans les financements et des moyens humains importants pour accompagner les acteurs», a-t-il écrit dans un communiqué. Le secrétaire national d'EELV, Julien Bayou, plus sévère sur la forme, a partagé auprès de l'AFP la même inquiétude : «On ne peut se réjouir de cet investissement ponctuel alors qu'il faudrait le même montant à chacune des 10 prochaines années, c'est nettement insuffisant.» La Fondation Nicolas Hulot (FNH) avait pour sa part demandé, avant l'annonce des mesures, que «les sommes investies dans la transition écologique» soient pérennisées «au-delà de 2023».
Vendredi 4 septembre 2020 – Pour prouver les limites du vote par correspondance, Donald Trump incite à voter deux fois :
Le président des États-Unis incite ses partisans à... enfreindre la loi. Mercredi, en déplacement en Caroline du Nord, Donald Trump a incité les spectateurs de son discours à voter deux fois pour prouver ses accusations, jusque-là sans fondement, de fraude massive en cas de vote par correspondance. «Envoyez [les bulletins] et laissez les voter, et si leur système est aussi bon qu'ils le disent, alors évidemment ils ne pourront pas voter. Si ce n'est pas pris en compte dans un tableau, ils pourront voter», a-t-il martelé depuis Wilmington, où il a pris la parole devant un porte-avion. À sa descente d'avion, il avait fait des commentaires similaires : «Envoyez-les en avance, puis allez voter. Vous ne pouvez pas les laisser vous prendre votre voix, ces gens font de la politique sale. Donc si vous avez un vote par courrier... envoyez-le, suivez-le et puis allez voter.»
Vendredi 4 septembre 2020 – Un mois après les explosions à Beyrouth, un possible signe de vie détecté dans les décombres :
A Beyrouth, l'espoir de retrouver des survivants est mince. Et pourtant, un mois après les deux explosions meurtrières qui ont coûté la vie à au moins 191 personnes et blessé 6 500 personnes, un potentiel signe de vie a été détecté dans les décombres. Jeudi, un chien renifleur appartenant à une équipe de secouristes du Chili a décelé quelque chose dans les ruines d'un bâtiment qui avait déjà été fouillées. Les secouristes ont ensuite utilisé un équipement pour déceler de possibles battements de coeurs et ont entendu une pulsation de 18 à 19 respirations par minutes, rapporte Associated Press. «Il y a 99% de chance que ce ne soit rien mais même s'il y a moins d'1% d'espoir, nous devons continuer à chercher», a déclaré à l'agence de presse Youssef Malah, membre de la protection civile.
Francesco Lermonda, un volontaire chilien, affirme lui que les pulsations sont celles d'un humain et non d'un animal. Vendredi, les secours s'activaient toujours pour découvrir l'origine de ces pulsations. Selon CNN, qui cite le membre d'une ONG dépêchée sur place, des scanners thermiques ont permis ensuite de montrer que deux corps se trouvaient sous les décombres, un petit et un plus grand.
Selon les autorités libanaises, l'explosion a été causée par d'énormes quantités de nitrate d'ammonium stockées sans mesures de précaution depuis des années au port de Beyrouth, en plein coeur de la ville. Vingt-cinq personnes ont été arrêtées après le drame qui a poussé le gouvernement à la démission et entraîné de nombreuses manifestations de la population, déjà durement éprouvée par une crise économique historique. Trois travailleurs syriens ayant effectué des travaux de soudure dans l'entrepôt abritant le nitrate d'ammonium, quelques heures avant l'explosion, ont également été arrêtés. Ces travaux de soudure auraient provoqué l'incendie d'après les autorités, mais des experts mettent en doute cette version.
Vendredi 4 septembre 2020 – "La République n'admet aucune aventure séparatiste", déclare Macron :
Emmanuel Macron a déployé vendredi un nouveau pan de son discours sur la République, à l'occasion d'une cérémonie de naturalisation au Panthéon, pour le 150e anniversaire de la proclamation de la IIIe République. Comme il l'a déjà fait ces derniers mois, il a proclamé l'opposition de la République aux «séparatismes», visant en particulier ceux qui «entendent imposer la loi d'un groupe». «La République n'admet aucune aventure séparatiste», a-t-il ajouté. Il a martelé que la République impliquait «des devoirs et droits, mais toujours des devoirs d'abord».
Dans un contexte marqué par plusieurs agressions, Emmanuel Macron a affirmé que «les policiers, les gendarmes, les magistrats, les maires, toutes celles et ceux qui luttent contre la violence, contre le racisme et l’antisémitisme, jouent un rôle déterminant et, par symétrie, ceux qui s’en prennent à eux, doivent être lourdement condamnés». «Ceux qui s'en prennent aux forces de l'ordre, aux élus, ne passeront pas», a-t-il dit, reprenant un discours de soutien aux forces de l'ordre déjà tenu en juin, lorsque le président avait balayé les polémiques sur les violences policières en affirmant que policiers et gendarmes «méritent le soutien de la puissance publique et la reconnaissance de la Nation».
Après avoir rendu hommage à quelques héros de la République -de Léon Gambetta à Gisèle Halimi (à qui un hommage national sera prochainement rendu aux Invalides) en passant par Marie Curie ou Félix Eboué- il a pris ses distances avec les critiques soulevées ces derniers mois dans le cadre des mouvements antiracistes déclenchés par la mort de George Floyd aux Etats-Unis. Il faut, a-t-il dit, «aimer notre histoire, notre culture, en bloc», adaptant une formule de Georges Clemenceau pour qualifier la Révolution française. «C'est pour cela que la République ne déboulonne pas de statues», a-t-il ajouté, en référence aux statues de personnalités liées au racisme ou à l'esclavage, démontées un peu partout dans le monde, mais en particulier aux Etats-Unis. Une position qui tranche avec la façon dont Emmanuel Macron abordait les problématiques historiques il y a encore quelques années. Candidat à la présidence de la République, il n'avait pas hésité en 2017 à qualifier la colonisation, dans laquelle la IIIe République a joué un rôle actif, de «crime contre l'humanité».
Vendredi 4 septembre 2020 – Assemblée nationale : le retour compliqué de Castaner :
L’ancien ministre de l’Intérieur est candidat à la présidence du groupe LREM. Une élection loin d’être gagnée.
Une cinquantaine de députés se sont connectés à la deuxième visioconférence organisée, en fin de semaine dernière, par Christophe Castaner. L’échange fut franc et direct. «Un des principaux reproches qui lui ont été adressés est de ne jamais avoir fait partie de ce groupe, dont il brigue la présidence», rapporte Cécile Rilhac, élue du Val-d’Oise. Ministre depuis 2017, le député des Alpes-deHaute-Provence n’a jamais siégé avec son groupe. «Même s’il connaît une grande partie des élus, il doit prendre le temps pour échanger», admet Marie Lebec, qui sera sa première vice-présidente en cas de victoire.
L’ex-ministre de l’Intérieur n’a pas caché qu’il aurait souhaité rempiler et rester au gouvernement. «La présidence de groupe ne peut pas être un strapontin pour une ambition ministérielle déçue», tranche un député influent. Avec les 56 membres du courant En commun (qu’il pilotait jusqu’alors avec Barbara Pompili), Hugues Renson a envoyé un courrier aux six candidats à la présidence, les interrogeant sur leur programme. Le lendemain, Aurore Bergé a envoyé ses réponses détaillées. Castaner, lui, n’a toujours pas répondu. « Il faut qu’il montre davantage qu’il en a envie. Il risque beaucoup à y aller. S’il perd, c’est un affaiblissement important…» glisse un ministre qui compte pourtant parmi ses amis.
Vendredi 4 septembre 2020 – Positif au Covid-19, Silvio Berlusconi a été hospitalisé :
Le milliardaire octogénaire et ancien chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi, positif au nouveau coronavirus, a été hospitalisé jeudi soir après avoir développé des symptômes de la maladie, un nouveau "combat" pour le "Cavaliere" qui a multiplié les ennuis de santé ces dernières années.
Figure controversée, Silvio Berlusconi, qui aura 84 ans à la fin du mois, reste aussi très populaire en Italie malgré son style de vie bling bling, les scandales et les mises en cause judiciaires, et son hospitalisation faisait la Une des journaux transalpins vendredi. "Le président Berlusconi a été hospitalisé par précaution à l'hôpital San Raffaele de Milan après l'apparition de certains symptômes. Le cadre clinique ne donne pas de préoccupation", a assuré en début de matinée le bref communiqué de l'entourage.
Alors que la presse a évoqué un début de pneumonie, l'entourage a indiqué qu'il y aurait une communication officielle à partir de 14H00 GMT, appelant à ne pas diffuser d'informations "alarmistes ou imprécises". Selon l'agence AGI, Silvio Berlusconi, 84 ans à la fin du mois, a été hospitalisé dans la chambre qu'il occupe habituellement quand il se rend dans cet hôpital, ce que l'agence interprète comme signe que la situation n'est pas sérieuse, sinon il se trouverait en soins intensifs.
Vendredi 4 septembre 2020 – Sineenat Wongvajirapakdi redevient la "noble concubine" du roi de Thaïlande :
Sineenat Wongvajirapakdi est de retour auprès du roi de Thaïlande Maha Vajiralongkorn (Rama X). Cette jeune femme de 35 ans reprend officiellement le titre de «Chao Khun Phra» (noble concubine) que le souverain lui avait décerné le 28 juillet 2019, à l’occasion de son 67e anniversaire. Avant de lui retirer moins de trois mois plus tard, le 21 octobre.
A l’époque, il avait été indiqué que cette ancienne infirmière, qui avait suivi une formation de pilote de l'armée de l'air, gravi les échelons pour devenir major-général et était l'une des membres de l'unité des gardes royaux, avait été déchue de son rang de «Chao Khun Phra» pour «déloyauté envers le roi» et pour ne pas se conformer au code de conduite. Un communiqué royal avait alors expliqué que, pour servir ses propres ambitions, elle avait agi contre la position de la reine Suthida, que Maha Vajiralongkorn avait épousé le 1er mai 2019, quelques jours avant son couronnement. Le quotidien thaïlandais anglophone «La Nation» ajoute, ce 2 septembre, que «selon l'annonce de 2019, Sineenat s'était opposée au couronnement de Sa Majesté la Reine et avait tenté d'influencer Sa Majesté pour qu'elle la nomme à la place».
Aujourd’hui, tout est effacé. Le monarque l’a déclarée «innocente». Comme le signale «La Nation», «l'annonce a été faite dans la Royal Gazette (le Journal Officiel thaïlandais, NDLR) du jeudi 29 août, qui a aussi déclaré que les annonces précédentes étaient invalides». Avec son titre, le roi Maha Vajiralongkorn a également rendu à Sineenat ses insignes royaux et ses grades militaires. A en croire le journal allemand «Bild», elle aurait en conséquence rejoint le monarque en Allemagne, où il réside une partie de l’année.
Vendredi 4 septembre 2020 – Pop-corn et masque au cinéma : la précision de Roselyne Bachelot :
Depuis la fin du confinement, les salles de cinéma peinent à faire revenir les spectateurs. Le port du masque est obligatoire dans les salles obscures, qui peuvent désormais être remplies au maximum de leur capacité, sauf dans les zones rouges où l'obligation de laisser un siège libre entre deux spectateurs de groupes différents reste la règle. Interrogée par «Le Monde», Roselyne Bachelot a rappelé aux cinéphiles qu'il était «autorisé de consommer des confiseries dans les salles de cinéma», soulignant que la vente de produits de consommation est un «élément de rentabilité» pour les cinémas. «On peut ôter son masque pour manger son pop-corn», a-t-elle insisté.
Concernant le port du masque et les autres mesures sanitaires contre le Covid-19, la ministre de la Culture affirme que la «doctrine ne peut pas changer pour l’instant». «Il n’est pas question de relâcher nos efforts. J’ai obtenu qu’il n’y ait plus de jauge dans les salles des départements verts, ce qui est déjà une demi-victoire», a-t-elle ajouté.
Vendredi 4 septembre 2020 – Des opposants de Pécresse l'accusent d'utiliser les manuels scolaires comme outil de "propagande" :
La présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, est accusée jeudi par ses opposants politiques d'utiliser les manuels scolaires des lycéens comme outil de "propagande".
"Dans chaque manuel scolaire distribué aux lycéens, dont certains voteront lors de l'élection régionale de 2021, la Présidente du Conseil Régional d’Île-de-France a fait ajouter un feuillet avec un mot signé de sa main, accompagné de sa photo portrait", décrit le groupe d'opposition Alternative écologiste et sociale (AES) dans un communiqué. A quelques mois des élections régionales, les élus de l'opposition dénoncent "l'utilisation de l'argent public à des fins de propagande", du coté d'AES, "l'obsession de propagande de Valérie Pécresse", pour Ensemble IDF (Socialiste) ou encore "une antisèche pour les régionales à venir", selon Céline Malaisé, présidente du groupe Front de gauche.
"On est face au recyclage d'une vieille polémique de 2019", répond un porte-parole de la présidente de région, dont dépendent les lycées. Les opposants de gauche "oublient que les collectivités locales dirigées par leurs alliés valorisent leur action de la même manière".
Au cabinet de Valérie Pécresse, on rappelle qu'en 2019, "la gauche avait déjà saisi le préfet de région" à ce sujet et que celui-ci n'avait pas constaté d'irrégularités. "Nous étions alors en dehors de la période réglementaire de six mois pour la campagne", réplique Céline Malaisé. Cette année, elle va proposer aux autres groupes écologistes et de gauche de s'associer à une nouvelle saisie auprès du préfet "puisque, même si nous ne sommes pas encore dans la période officielle de campagne, les manuels vont être utiliser tout au long de l'année scolaire".
Vendredi 4 septembre 2020 – Coronavirus : 22 écoles déjà fermées en France, Castex se veut rassurant :
Le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer a annoncé sur Europe 1 qu'à ce jour, 22 établissements scolaires étaient fermés en France, ainsi qu'une centaine de classes, en raison de cas avérés de Covid-19.
Les fermetures sont au nombre de 10 en métropole et 12 à La Réunion sur un total de 60.000, a précisé le ministère. De plus, "une centaine de classes" sont fermées, "ça varie évidemment chaque jour", a ajouté M. Blanquer, précisant qu'environ 250 protocoles pour des suspicions de cas étaient déclenchés quotidiennement.
Ces suspicions sont la plupart du temps "liées à des facteurs externes à l'école, avec des personnes qui souvent avaient pu être contaminées avant la rentrée", a-t-il dit. Le ministère a précisé à l'AFP qu'environ 120-130 classes sont actuellement fermées en raison de cas de Covid, en plus des 22 établissements.
En dépit de ces fermetures, le ministre a qualifié cette première semaine de rentrée de "plutôt bonne". "Malgré les peurs, tout le monde est rentré et cela me réjouit beaucoup", a-t-il dit. Interrogé pour savoir si les parents seraient aidés pour la garde de leurs enfants en cas de fermetures massives, il a répondu qu'en cas de "phénomènes amples (de fermeture) dans le futur, on déclencherait un protocole permettant d'aider les familles" "Mon objectif c'est que les familles ne soient pas perturbées dans leur vie courante", a-t-il assuré.
Vendredi 4 septembre 2020 – Après des profits exceptionnels, les complémentaires santé vont devoir contribuer :
En raison de l'effondrement des dépenses de santé durant le confinement, les complémentaires santé ont accumulé d'importants profits. Elles devront en conséquence s'acquitter d'une contribution exceptionnelle de 1,5 milliard d'euros.
Discutée depuis juin et actée début août, cette mesure avait été présentée par le gouvernement comme «une récupération des montants qui n'ont pas été déboursés», du fait notamment de la chute des dépenses de santé durant le confinement et de la prise en charge à 100% par l'Assurance maladie de certains actes (téléconsultations, tests de dépistage).
Son montant a été annoncé en fin de journée par les ministres de la Santé, Olivier Véran, et des Comptes publics, Olivier Dussopt, lors d'une réunion avec les représentants des fédérations des mutuelles, assurances et institutions de prévoyance. La somme sera payée en deux fois : 1 milliard en 2021, puis 500 millions en 2022, a précisé une première source proche des discussions, confirmant une information du quotidien les Échos.
Vendredi 4 septembre 2020 – Les soldats morts au combat, des "perdants" aux yeux de Donald Trump ?
En 2018, venu à Paris pour participer aux commémorations du centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale, Donald Trump s'était attiré les critiques pour avoir annulé un déplacement au cimetière américain de Bois Belleau. La Maison-Blanche avait évoqué des difficultés causées par la météo, mais «The Atlantic» a révélé jeudi une raison plus personnelle : Donald Trump, qui aurait craint que ses cheveux ne soient «ébouriffés» par la pluie, aurait également refusé d'honorer des soldats décédés au combat car il les considérait comme «des perdants». «Pourquoi est-ce que j'irais dans ce cimetière ? Il est rempli de perdants», aurait asséné le milliardaire.
Une déclaration vive pour un président américain qui se vante d'avoir «rebâti» une armée que son prédécesseur aurait affaiblie. La Maison-Blanche a nié les citations du magazine, tout comme Donald Trump : «Je n'ai jamais appelé nos grands soldats tombés au combat autre chose que des HÉROS», a-t-il juré sur Twitter. Seulement, ses archives prouvent bien le contraire : en 2015, il avait retweeté un article le citant. «Donald Trump : John McCain est "un perdant"», disait ce titre de Fitsnews. Il se faisait ainsi l'écho de propos tenus lors d'un événement de campagne, aux premières semaines suivant l'annonce de sa candidature. «Il n'était pas un héros de guerre. Il était un héros de guerre car il a été capturé, ok. J'aime les gens qui n'ont pas été capturés», avait déclaré Donald Trump, évoquant les cinq années passées par John McCain captif au Vietnam.
Un conflit qu'il n'a lui-même pas combattu, exempté médicalement en raison d'éperons osseux aux talons. Un certificat dont certains opposants à Donald Trump doutent de la véracité et pensent davantage à un diagnostic de complaisance pour lui éviter d'être envoyé combattre. En 2019, Donald Trump avait estimé qu'il s'était «rattrapé» de ce service militaire : «Regardé, j'ai donné 700 millions de dollars l'an dernier et cette année 716 milliards», avait-il calculé, évoquant le budget de l'armée. Dans les années 90, il avait déclaré avoir combattu «son Vietnam personnel» en... ne contractant pas de maladie sexuelle malgré ses nombreuses conquêtes. «C'est assez dangereux sur le terrain», avait-il complété, cité par le «Washington Post».