Mardi 25 août – point sur le Coronavirus le 24 août au soir :
Près de 2.000 nouveaux cas de Covid-19 ont été enregistrés en France au cours des dernières 24 heures, selon les chiffres publiés lundi 24 août par la Direction générale de la Santé. Au total, 1.955 nouveaux diagnostics positifs ont été enregistrés, contre 4.897 dimanche. Sur une semaine, cela porte le nombre de nouveaux cas à 23.591. Le pourcentage de tests positifs entre le 15 et le 21 août est de 3,6%. En 24 heures, 22 nouveaux foyers de cas groupés (clusters) ont été détectés, a aussi indiqué la DGS. Au total, 4.690 personnes sont hospitalisées pour une infection au Covid-19, un chiffre en légère baisse (4.709 dimanche et 4.711 samedi).
Le nombre de patients en réanimation (399) accuse en revanche une légère hausse par rapport à dimanche (353, soit 16 personnes en plus). Quinze décès supplémentaires ont été enregistrés en 24 heures, portant le nombre de morts depuis le début de l'épidémie en France à 30.528 personnes, dont 20.017 au sein des établissements hospitaliers et 10.511 en établissements sociaux et médico-sociaux (un chiffre qui date de mardi dernier et sera actualisé le 25 août).
Ile de France, Grand Est, Hauts-de-France, Provence-Alpes-Côte d’Azur regroupent 68% des malades en réanimation.
Mardi 25 août – À Cannes, bain de foule masqué pour Nicolas Sarkozy :
Après un passage à Toulon, Arcachon et La Baule, l’ancien président de la République s’est rendu lundi matin à Cannes pour une séance de dédicaces. Nicolas Sarkozy avait annoncé samedi sur les réseaux sociaux qu’il serait dans la ville balnéaire de la Côte d’Azur pour dédicacer son nouveau livre «Le temps des tempêtes» (éd. L’Observatoire) et «retrouver [son] ami» le maire LR David Lisnard.
Une demi-heure avant d’arrivée de l’ex chef d’Etat, plus de 200 personnes masquées faisaient la queue devant la librairie cannoise «Autour d’un Livre», selon «Nice-Matin». «La foule est au rendez-vous, pour beaucoup il est à la fois une référence et une espérance», a écrit le député LR Eric Ciotti sur Twitter, «heureux d’accueillir Nicolas Sarkozy pour la dédicace de son livre».
Après trois semaines passées en tête du classement des meilleures ventes, «Le temps des tempêtes» se place troisième, derrière «Twilight, tome 5» de Stephenie Meyer et «L’énigme de la chambre 622» de Joël Dicker.
Mardi 25 août – L'exécutif prépare une rentrée marquée par le Covid-19 :
Emmanuel Macron a fait le point mardi, au cours d'un conseil de défense, sur la reprise de l'épidémie de Covid-19 et les différents protocoles sanitaires mis en place pour cette rentrée.
À une semaine de la rentrée scolaire, le chef de l'Etat a réuni à l'Elysée pendant environ trois heures une bonne partie du gouvernement autour du Premier ministre Jean Castex.
Huit ministres étaient présents, dont ceux de la Santé Olivier Véran, des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian et de l'Intérieur Gérald Darmanin. Huit autres y participaient en visioconférence, comme Jean-Michel Blanquer (Education), Bruno Le Maire (Economie) et Barbara Pompili (Transition écologique), ainsi que le directeur général de la Santé Jérôme Salomon. Ils ont évalué l'évolution du virus, en particulier dans les régions où il circule le plus comme l'Ile-de-France ou Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ils ont également fait le point sur les protocoles sanitaires alors que le port du masque sera obligatoire dans les entreprises, les collèges et les lycées à partir du 1er septembre.
La question des jauges dans les manifestations sportives ou culturelles ainsi que celle des contrôles aux frontières devaient également être évoquées.
Ces mesures seront de nouveau mercredi au menu du conseil des ministres de rentrée, après l'intervention médiatique de Jean Castex, invité de la matinale de France Inter.
Plusieurs dirigeants de l'opposition ont de nouveau réclamé mardi des distributions gratuites de masques dans les établissements scolaires. Jean-Michel Blanquer avait annoncé vendredi qu'ils pourraient être fournis gratuitement aux familles «en grande difficulté». Une partie de l'opposition a également regretté le report à la semaine prochaine, probablement le 2 septembre, du plan de relance, qui devait être initialement présenté ce mardi.
Mardi 25 août – "J'ai envie de te fermer la gueule à coups de poings" : quand Bolsonaro menace un journaliste :
Le président brésilien Jair Bolsonaro a menacé dimanche de s'en prendre physiquement à un journaliste qui l'interrogeait sur des chèques de 22.000 dollars qu'aurait reçus sa femme d'un sénateur au coeur d'une affaire de détournement présumé de salaires. «J'ai envie de te fermer la gueule à coups de poings», a répondu le président d'extrême-droite à une question posée par un journaliste d'O Globo sur des informations de presse portant sur Michelle Bolsonaro et un ancien conseiller de son fils Flavio.
Jair Bolsonaro, qui s'exprimait en marge d'une visite de la cathédrale métropolitaine de Brasilia, a par la suite été relancé par les journalistes présents sur place sur cette menace mais est parti sans faire plus de commentaires. Les propos du chef de l'Etat, connu pour son franc-parler et ses déclarations polémiques, ont aussitôt été dénoncés par la rédaction d'O Globo qui dans un communiqué souligne que le journaliste ne faisait que son travail. «Une telle intimidation montre que Jair Bolsonaro ne respecte pas le devoir de tout fonctionnaire, quel que soit son poste, de rendre des comptes à la population», écrit le quotidien.
La question posée par le journaliste faisait référence aux révélations du magazine Crusoé qui a affirmé ce mois-ci que Fabricio Queiroz, un policier à la retraite, ami de Jair Bolsonaro et ancien conseiller de Flavio Bolsonaro, aurait déposé 21 chèques de 72.000 réals (environ 22.000 dollars au taux de change de 2016) à Michelle Bolsonaro entre 2011 et 2016. Fabricio Queiroz, ainsi que Flavio Bolsonaro, font l'objet d'une enquête pour le détournement présumé de salaires de fonctionnaires du cabinet du fils du président pendant son mandat de député régional à Rio de Janeiro. La première dame n'a fait aucun commentaire sur les informations publiées par Crusoé.
Mardi 25 août – L'Allemagne place l'Ile-de-France et la région PACA en zones à risque :
L'Allemagne a placé les régions Ile-de-France, avec Paris, et Provence-Alpes-Côte-d'Azur en zones à risque en raison du nombre élevé de cas d'infections au nouveau coronavirus, a annoncé lundi le ministère des Affaires étrangères.
Le ministère met en garde sur son site internet contre «les voyages touristiques, non indispensables» à destination de ces régions, ce qui signifie que les voyageurs revenant en Allemagne devront se soumettre à un test de dépistage et observer une quarantaine dans l'attente du résultat. Le nombre des nouvelles infections au Covid-19 dépasse dans ces régions le plafond de 50 cas pour 100.000 habitants sur sept jours, explique-t-il. Par ailleurs, le ministère a placé la Guyane française également dans la catégorie des régions à risque et «déconseille de manière urgente» tout voyage à destination des autres territoires d'outre-mer.
Le ministère a récemment multiplié les mises en garde sur les voyages, notamment à destination de Bruxelles, d'une partie des côtes touristiques de la Croatie ou encore de l'Espagne, destination de villégiature favorite des Allemands qui s'y rendent chaque année par millions. L'Allemagne est sur le qui-vive face à une menace croissante de deuxième vague et la chancelière Angela Merkel a exclu la semaine dernière toute mesure d'assouplissement des règles sanitaires actuellement en vigueur, comme le port du masque dans les transports publics, les commerces et les restaurants.
Mardi 25 août – Covid-19 : le coup de gueule de Martin Hirsch contre ceux qui pensent que le virus "est devenu doux" :
Alors que l’inquiétude d’une deuxième vague se fait de plus en plus sentir, Martin Hirsch, directeur général de l'AP-HP, a de nouveau sonné l’alerte mardi matin. Invité sur France Inter, il a mis en garde ceux qui minimisent la reprise de l’épidémie de covid-19 en France et qui estiment que le virus a muté en une forme moins violente. «Il faut arrêter de penser que le comportement du virus a changé et qu'il est devenu doux», a-t-il déclaré. «La musique "tout d'un coup il est devenu doux" (...) c'est faux. En Île-de-France, le nombre de malades hospitalisés augmente, il double tous les 26 jours», a-t-il rappelé. «La première chose qu'on peut faire de mieux, c'est arrêter de penser que le comportement du virus a changé», a-t-il ajouté. Il a cependant tenu à préciser que début mars, lors du pic de la crise sanitaire en France le «nombre de malades hospitalisés doublait tous les trois jours». Afin d’éviter un rebond qui surchargerait à nouveau les hôpitaux, Martin Hirsch a donc appelé au bon comportement de chacun.
Un rappel qu’avait déjà fait le ministre de la Santé Olivier Véran ce weekend dans le «Journal du Dimanche». Il a rappelé que l'épidémie «ne s'est jamais arrêtée», «elle a seulement été contrôlée pendant le confinement puis le déconfinement progressif». «Le risque, a-t-il insisté, c'est que, après avoir enlevé doucement le couvercle de la casserole, l'eau se remette à bouillir».
Mardi 25 août – La marée noire à Maurice menace à long terme pour le corail :
Les coraux de l'île Maurice n'ont pas été directement endommagés par la marée noire provoquée par le naufrage du vraquier MV Wakashio, mais sont menacés à long terme, ainsi que les mangroves, ont estimé mardi des experts japonais. Le MV Wakashio, exploité par la compagnie japonaise Mitsui OSK Lines, a heurté le 25 juillet un récif de cette île de l'Océan indien. L'épave s'est brisée en deux, trois semaines plus tard, après une course contre la montre pour pomper le carburant qu'elle contenait encore.
Le navire a laissé échapper au moins 1.000 tonnes de fioul de ses flancs, qui ont souillé les côtes - notamment des espaces protégés abritant des forêts de mangrove et des espèces menacées - et les eaux cristallines qui attiraient de nombreux touristes avant la pandémie de coronavirus. Des experts japonais dépêchés sur place ont expliqué mardi lors d'une vidéoconférence avoir examiné une douzaine de zones sous-marines à 800 mètres au Nord-Ouest de l'épave. Ils n'y ont pas découvert de dommages sur les fonds marins et leurs récifs coralliens.
La plus longue partie de l'épave, débarrassée des hydrocarbures et débris présents, a été coulée lundi à grande profondeur au large, selon les autorités, une opération qui a pris plusieurs jours. Mais le reste du navire, la poupe surmontée de la superstructure, reste échouée sur le lieu du naufrage. Les experts japonais ont noté que de minuscules débris de cette épave tombaient dans la mer, car l'ensemble oscille au gré des vagues sur le récif sur lequel le navire s'est échoué.
Mardi 25 août – L'Allemagne conclut à l'empoisonnement d'Alexeï Navalny et fait pression sur Poutine :
L'Allemagne a conclu lundi à l'empoisonnement de l'opposant russe Alexeï Navalny et exhorté la Russie à juger les auteurs, alors que l'affaire tourne de plus en plus au contentieux diplomatique entre Berlin et Moscou. Prenant le contrepied des dénégations des autorités russes, la chancelière Angela Merkel a repris à son compte les résultats des expertises annoncés dans la journée par les médecins allemands qui, a-t-elle dit, "pointent en direction d'un empoisonnement". "Les autorités" en Russie "sont appelées de manière urgente à résoudre cette affaire jusque dans les moindres détails et en pleine transparence", a-t-elle exhorté dans un communiqué commun avec son chef de la diplomatie Heiko Maas.
Ils demandent que les responsables "soient traduits en justice" pour répondre de leurs actes. Cette déclaration d'une rare fermeté pour une chancelière aux prises de position d'ordinaire mesurées est intervenue peu de temps après que l'hôpital berlinois où Alexeï Navalny a été admis samedi a déclaré avoir trouvé des "traces d'empoisonnement" chez l'opposant au Kremlin. Pour sa part le chef de la diplomatie de l'Union européenne Josep Borrell a demandé à Moscou de mener une "enquête indépendante et transparente". "L'UE condamne fermement ce qui semble être une atteinte à la vie de M. Navalny", a-t-il déclaré. "Le peuple russe et la communauté internationale réclament que lumière soit faite (...) Les responsables doivent rendre des comptes".
"Les résultats cliniques indiquent une intoxication par une substance du groupe des inhibiteurs de la cholinestérase", révèle l'hôpital. Cette enzyme est susceptible d'être utilisée, à faible dose, contre la maladie d'Alzheimer. Mais en fonction du dosage, elle peut être très dangereuse et produire aussi des agents neurotoxiques puissants, du type de l'agent innervant Novitchok. En mars 2018, l'ex-agent double russe Sergueï Skripal et sa fille Ioulia avaient été selon Londres empoisonnés en Grande-Bretagne avec cet agent de conception soviétique. Selon les médecins allemands, M. Navalny pourrait à long terme souffrir de séquelles dans le système nerveux.
Mardi 25 août – L'affaire Jacob Blake, victime de violences policières, ravive la colère aux Etats-Unis :
Les Etats-Unis se sont une nouvelle fois embrasés lundi après une bavure policière intervenue la veille à Kenosha dans le Wisconsin. Jacob Blake, 29 ans, s’est fait tirer dessus au moins à sept reprises, sous les yeux de ses enfants, par deux policiers lors d’une intervention dimanche après-midi.
Le père de famille a été opérée d'urgence dans un service de soins intensifs de la ville de Milwaukee, où son état restait critique mais en voie d'amélioration, selon des témoignages de proches à des médias locaux.
Depuis la mort de George Floyd, un quadragénaire noir asphyxié par un policier blanc le 25 mai dernier, les manifestations antiracistes se sont multipliées aux Etats-Unis et à travers le monde. Comme pour cet Afro-Américain de 46 ans devenu un symbole des violences policières, l’interpellation de Jacob Blake a été filmée et diffusée sur les réseaux sociaux. «Pas de justice, pas de paix!», scandaient notamment le millier de manifestants défilant autour d'un tribunal de Kenosha, ville située à une quarantaine de kilomètres au sud de Milwaukee. «Si je tuais quelqu'un, je serais condamnée et traitée comme une meurtrière. Je pense que ce devrait être la même chose pour la police», a dit à l'AFP Sherese Lott, 37 ans, venue défiler à Kenosha, ville de 170 000 habitants au bord du lac Michigan.
Mardi 25 août – La France condamne un "acte criminel" contre l'opposant russe Navalny :
Après l'Allemagne, la France est parmi les premiers pays à dénoncer l'empoisonnement présumé de l'opposant russe Alexeï Navalny, actuellement hospitalisé à Berlin.
La France a dénoncé mardi l'«acte criminel» perpétré à l'encontre de l'opposant russe Alexeï Navalny, victime d'un empoisonnement selon l'Allemagne, et a réclamé aux autorités russes une «enquête rapide et transparente», a indiqué le Quai d'Orsay. «La France exprime sa profonde préoccupation devant cet acte criminel perpétré à l'encontre d'un acteur majeur de la vie politique russe», a déclaré dans un communiqué le ministère, jugeant «indispensable que les autorités russes diligentent une enquête rapide et transparente qui permette d'établir les circonstances dans lesquelles cet acte a été commis».
Paris estime que «les responsables de cet acte devront être identifiés et traduits devant la justice» et réitère sa volonté d'apporter à l'opposant ainsi qu'à ses proches son «appui dans ces circonstances difficiles».
L'opposant restait mardi en coma artificiel, dans un état grave, même si sa vie n'est pas en danger. Les médecins de l'hôpital de la Charité de Berlin se sont refusés à tout pronostic quant à l'évolution de son état de santé.
Mardi 25 août – Trump Jr. et sa petite amie se déchaînent contre Biden :
Le fils du président Donald Trump, Donald Jr., et sa petite amie Kimberly Guilfoyle, ont prononcé des discours incendiaires, lundi soir, lors de la première journée de la convention républicaine.
Avant l'ouverture de la convention républicaine, lundi, le président Donald Trump avait promis qu'elle aurait une tonalité «encourageante et positive». Le milliardaire entendait marquer le contraste avec la convention démocrate, organisée la semaine dernière, durant laquelle les orateurs -et Joe Biden en particulier- n'ont pas manqué de souligner la gravité de la crise que traversent les Etats-Unis, confrontés à la mort de près de 180 000 Américains depuis le début de la pandémie de coronavirus. Pourtant, l'optimisme promis n'était pas vraiment au rendez-vous pour la première soirée de la convention, dominée par les prises de parole d'une série d'orateurs, dont le fils du président Donald Trump Jr. et sa petite amie Kimberly Guilfoyle, s'exprimant dans un auditorium vide à Washington D.C. Certes, plusieurs d'entre eux ont martelé que les Etats-Unis sont «le meilleur pays au monde», une formule quasi-obligatoire dans les discours des républicains. Tous ont également prétendu que le bilan de Donald Trump était excellent, répétant par exemple que le président était responsable de «la meilleure économie de l'Histoire». Mais c'est d'abord un discours anti-Biden, prédisant une Amérique en ruines en cas de victoire de la «gauche radicale», qui a dominé les prises de paroles.
Mardi 25 août – Le gouvernement a tranché : pas de masques gratuits pour les élèves :
Selon une information du «Monde», le gouvernement ne va pas accéder à la demande formulée par plusieurs partis d'opposition concernant la mise à disposition gratuite de masques dans les écoles, collèges et lycées.
Droite et gauche les réclamaient à l'unisson, le gouvernement n'a pas voulu les entendre : l'Etat ne mettra pas gratuitement à disposition des masques pour les élèves qui vont faire leur rentrée des classes la semaine prochaine. Selon «Le Monde», la décision a été prise ce mardi, durant un conseil de défense réunissant à l'Elysée une bonne partie du gouvernement. Un ministre cité par le quotidien du soir, qui en appelle à la «responsabilité personnelle», balaie sèchement l'idée de la gratuité pour les élèves : «On ne paie pas des préservatifs à tout le monde, alors que le sida tue lui aussi! Ce n’est pas à l’Etat de prendre en charge cette dépense, d’autant plus que la situation est amenée à durer», indique-t-il notamment au «Monde». Une citation qui a fait bondir certains de ceux qui défendaient la gratuité, comme le patron du Parti socialiste, Olivier Faure. «Juste pour comprendre, le préservatif est obligatoire pour aller au collège?», a-t-il tweeté mardi soir.
«Si les masques sont obligatoires à l'école, ils doivent être gratuits. Car l'école dans notre pays est gratuite et obligatoire», avait demandé dimanche le chef de file de LFI Jean-Luc Mélenchon. L'écologiste Yannick Jadot, mardi matin sur franceinfo, n'a pas dit autre chose : «Il faut que les écoles aient leurs stocks de masques et quand les gamins arrivent à l'école, ils ont un masque délivré par l'école, le collège ou le lycée», a-t-il déclaré, dénonçant «l'hypocrisie» de l'exécutif.
Les élus de gauche ne sont pas les seuls à avoir plaidé pour la gratuité des masques à l'école. Mardi matin sur franceinfo, le patron des députés Les Républicains, Damien Abad, avait défendu la gratuité dans les établissements scolaires. «C'est le rôle du ministère de l'Éducation nationale de s'assurer d'une distribution gratuite des masques dans les écoles et dans les collèges, ça nous semble indispensable et nécessaire», avait-il déclaré. Certains membres de la majorité étaient sur la même ligne : «A partir du moment où les masques seront obligatoires à partir de 11 ans, il me semble important que l'État assure la mise à disposition de ces masques, non seulement pour des raisons de justice sociale mais aussi pour garantir une protection de notre jeunesse», a estimé sur BFMTV le député LREM des Landes Lionel Causse.