Lundi 24 août – point sur le Coronavirus le 23 août au soir :
La situation continue de se dégrader en France, où près de 4.900 nouveaux cas de Covid-19 (4897) ont été enregistrés au cours des dernières 24 heures, selon les chiffres publiés dimanche par les autorités.
A Paris, de strictes mesures ont été mises en place pour encadrer la foule attendue pour l'après-finale de la Ligue des champions qui opposait dimanche le Bayern Munich au Paris Saint-Germain : la police fera évacuer les Champs-Elysées deux heures après la rencontre et sanctionnera l'absence de masque.
L'épidémie "ne s'est jamais arrêtée... Elle a seulement été contrôlée pendant le confinement puis le déconfinement progressif", a mis en garde le ministre français de la Santé Olivier Véran.
Le pourcentage de tests positifs continue à légèrement augmenter, à 3,5% contre 3,4% vendredi. 38 nouveaux foyers de cas groupés (clusters) ont été détectés, a aussi indiqué Santé Publique France. Au total, 4.709 personnes sont hospitalisées pour une infection au Covid-19, un chiffre en légère baisse (elles étaient 4.745 vendredi, 4.748 jeudi). Le nombre de patients en réanimation (383) est en profession par rapport à vendredi (379).
30.513 personnes sont décédées en France depuis le début de l'épidémie (1 décès de plus dimanche), dont 20.001 au sein des établissements hospitaliers et 10.511 en établissements sociaux et médico-sociaux (un chiffre qui date de mardi et sera actualisé le 25 août).
Un huitième département, le Loiret, a été classé en niveau de vulnérabilité élevé. Les sept autres départements dans ce cas sont les Bouches-du-Rhône, la Guyane, l'Hérault, Paris, la Sarthe, la Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne. 30 autres départements se trouvent en niveau de vulnérabilité modéré.
Lundi 24 août – Dégradations et violences : 148 personnes arrêtées à Paris après la défaite du PSG :
Ils rêvaient d'une grande fête, leur déception est immense: les supporters du PSG ont assisté à la défaite de leur équipe et la fin de soirée a été marquée par des échauffourées entre des groupes de jeunes et la police. Les forces de l'ordre ont interpellé dans la nuit de dimanche à lundi 148 personnes "notamment pour dégradations, violences ou jets de projectiles", a annoncé lundi matin sur Twitter la Préfecture de police. Des heurts ont opposé les forces de l'ordre et des groupes de jeunes pendant et après le match de la finale de la Ligue des Champions autour du Parc des Princes et de l'avenue des Champs-Elysées où des voitures ont été incendiées et des vitrines de magasins cassées. Il y a par ailleurs eu "404 verbalisations pour non port du masque sur secteur de port obligatoire", a ajouté la Préfecture.
Les 5.000 supporters, qui ont suivi dans une ambiance bouillante la finale de la Ligue des champions depuis le Parc des Princes avaient pourtant donné de la voix malgré le masque. Seule une petite partie des tribunes était occupée par des supporters masqués, mais équipés de drapeaux et de fumigènes. Mais autour du stade, tout au long du match, des échauffourées ont eu lieu entre les forces de l'ordre qui ont utilisé des gaz lacrymogènes face à des supporters armés de pétards et de feux d'artifice. Et après le match les tensions sont encore montées d'un cran et des heurts ont eu lieu aussi dans le secteur des Champs-Elysées où des véhicules ont été incendiés, des vitrines cassées et des magasins vandalisés, a constaté une journaliste de l'AFP. "Il est 01h00 : à compter de cette heure, toutes (les) personnes se rassemblant sur le secteur des Champs-Elysées seront verbalisées, en vertu de l'arrêté d'interdiction du préfet de Police", a tweeté la Préfecture de Police.
Lundi 24 août – Bélarus : le président Loukachenko exhibe son fusil d'assaut dans une vidéo :
Alors que les manifestations continuent deux semaines après l'élection présidentielle contestée au Belarus, le président Loukachenko a réalisé une courte vidéo dimanche. Il y apparait Kalachnikov à la main, descendant d'un hélicoptère près des rassemblements de dimanche.
Le président bélarusse Alexandre Loukachenko a été filmé dimanche 23 août au soir arrivant, en gilet pare-balle et un fusil d'assaut Kalachnikov à la main, dans sa résidence de Minsk située non loin des manifestations de l'opposition. La vidéo, publiée sur Telegram par la présidence bélarusse, montre M. Loukachenko, 65 ans, descendant d'un hélicoptère après l'atterrissage sur le territoire de sa résidence officielle, après avoir fait un tour avec son fils Nikolaï, 15 ans, au-dessus du lieu où les partisans de l'opposition s'étaient mobilisés en masse dans l'après-midi.
«Ils se sont enfuis comme des rats», lance le président bélarusse, dans une autre vidéo tournée lors de son vol en hélicoptère, alors qu'il ne restait plus de protestataires dans la soirée sur l'avenue de l'Indépendance, point de départ de la manifestation de dimanche. Selon les images, M. Loukachenko, en gilet par-balle, semble porter une kalachnikov à crosse pliante, sans chargeur. Dans l'après-midi, la mobilisation de l'opposition sur l'avenue et la place de l'Indépendance, ainsi que sur les rues adjacentes, semblait équivalente à celle de la semaine passée, lorsque quelque 100 000 personnes étaient descendues dans la rue de la capitale bélarusse le 16 août, selon des journalistes de l'AFP.
Lundi 24 août – La tempête tropicale Laura frappe Cuba après un passage meurtrier en Haïti :
La tempête tropicale Laura, qui devrait devenir un ouragan mardi, a atteint Cuba dans la nuit de dimanche à lundi après avoir fait au moins 12 morts en Haïti et en République dominicaine, alors que l'ouragan Marco se dirige vers le sud des Etats-Unis. Le fait que deux ouragans, ou phénomènes météorologiques proches, se suivent d'aussi près dans le Golfe du Mexique est extrêmement rare, selon les médias américains. La tempête Marco est devenue un ouragan dimanche avec des vents soufflant à 120 km/h qui sont attendus "le long d'une partie de la côte américaine du Golfe" du Mexique, selon le Centre national des ouragans (NHC), basé à Miami.
L'ouragan devrait "s'approcher de la côte sud-est de la Louisiane lundi" et commencer à s'affaiblir une fois qu'il aura touché terre. Laura, qui a provoqué des inondations en Haïti et en République dominicaine, tuant douze personnes, devrait elle aussi devenir un ouragan mardi et pourrait frapper cette même région américaine. "Laura devrait se déplacer dans le centre et le nord-ouest du Golfe du Mexique mardi soir et mercredi", selon le NHC. Laura, qui se déplace rapidement, à 33 km/h, a atteint Cuba dans la nuit de dimanche à lundi.
"C'est une tempête tropicale qui n'a pas encore l'organisation que pourrait avoir un ouragan", a dit à la télévision étatique le météorologue José Rubierta. Laura est entrée par l'est de Cuba avec des rafales atteignant les 146 km/h et des vagues de plus de 3 mètres sur la localité de Maisi, à la pointe orientale de l'île, dans la province de Guantanamo, où l'électricité a été coupée par précaution.
Lundi 24 août – Un jeune israélien découvre un trésor vieux de 1100 ans :
Des jeunes israéliens qui faisaient du bénévolat avant leur service militaire obligatoire ont découvert mi-août un trésor de 425 pièces d’or datant de la période du Califat abbasside, il y a environ 1100 ans, a-t-on appris lundi auprès de l’Autorité des antiquités d'Israël (AAI). Les pièces se trouvaient dans un récipient en argile, au centre d'Israël. L’endroit exact des fouilles n’a pas été précisé pour ne pas attirer les pilleurs.
«C'était incroyable. J'ai creusé dans le sol et j'ai vu ce qui ressemblait à des feuilles très fines. Quand j'ai regardé de nouveau, j'ai vu qu'il s'agissait de pièces d'or. C'était vraiment excitant de trouver un trésor aussi spécial et ancien», a déclaré le jeune garçon à l’origine de la trouvaille, cité par «The Times of Israel». D’après Liat Nadav-Ziv et Elie Haddad, en charge des fouilles, le butin a probablement été enterré par une personne qui comptait le récupérer par la suite. «Les pièces, en or pur qui ne s'oxydent pas à l'air, ont été retrouvées en excellent état, comme enterrées la veille. Leur découverte peut indiquer que le commerce international a eu lieu entre les résidents de la région et les régions éloignées».
Selon Robert Kool, expert de l’Autorité des antiquités d'Israël, ce magot d’environ 845 grammes d’or pur, aurait représenté une somme d’argent «importante» à la fin du IXe siècle. «Par exemple, avec une telle somme, une personne pouvait s'acheter une maison luxueuse dans l'un des meilleurs quartiers de Fostat, la riche capitale de l'Égypte à l'époque», a-t-il déclaré. Le trésor se compose de dinars en or mais aussi de 270 petites coupures en or, qui servaient de «petite monnaie».
Lundi 24 août – "Absurdité médicale" des asymptomatiques : Olivier Véran répond à Bernard-Henri Lévy :
Sur Twitter, Olivier Véran tente de faire de la pédagogie. Lundi matin, il a répondu à un message de Bernard-Henri Lévy publié dimanche, dans lequel il évoquait les malades asymptomatiques touchés par le covid-19. «Molière a inventé le malade imaginaire. Voici venu le temps du malade sans le savoir, c’est à dire asymptomatique et d’autant plus dangereux, voire coupable, qu’il est malade sans l’être. Absurdité médicale. Forfait moral et politique. Crime contre l’esprit», a-t-il écrit. Il a accompagné son message du hashtag «ce virus qui rend fou». Le ministre de la Santé a réagi calmement à ces propos, rappelant qu’ «être contaminé par un virus sans le percevoir (incubation, forme pré ou sans symptômes) n'a rien de nouveau dans l'histoire des maladies infectieuses.» Olivier Véran, qui met en garde depuis plusieurs semaines contre la reprise de l’épidémie en France, a ajouté qu’être asymptomatique ne rend évidemment «ni dangereux ni coupable, mais contagieux». Ainsi, il préconise de «se faire tester», pour «protéger les autres». «C’est et ça restera le bon réflexe», a-t-il conclu.
Le 21 août dernier, BHL avait déjà partagé ses impressions concernant le nouveau coronavirus, estimant qu’il ne «peut pas y avoir de deuxième vague semblable à la première» notamment parce que la France dispose désormais de tests, de masques et que «l’immunité est grandissante». «Stop Panique» avait-il écrit.
Lundi 24 août – Floride : 750 millions de moustiques génétiquement modifiés vont être lâchés dans la nature :
Pour se débarrasser des moustiques qui pullulent sur l'archipel Keys en Floride, l'Agence américaine pour la protection de l'environnement à donné son feu vert à une alternative aux pesticides : les moustiques génétiquement modifiés. Ce projet, piloté par Oxitec -une société de biotechnologie basée au Royaume-Uni- prévoit de libérer dans la nature 750 millions de moustiques mâles modifiés, baptisés OX5034, entre 2021 et 2022 avec pour but de réduire la population des moustiques Aedes Aegypti, porteurs de maladies comme la dengue, zika, le chikungunya ou encore la fièvre jaune, rapporte CNN. Seules les femelles piquent pour pondre des oeufs. Ces moustiques mâles ont donc été modifiés pour que leur progéniture femelle avec des moustiques non modifiés ne survive pas au-delà de l'état larvaire, et donc disparaisse avant de pouvoir piquer. C'est le département de contrôle de la population des moustiques de Keys qui a contacté Oxitec pour trouver des solutions contre l'insecte après une invasion importante en 2009 et 2010 sur l'archipel.
Plusieurs groupes de défense de l'Environnement se sont élevés contre ce projet, approuvé en mai par l'Agence américaine pour la protection de l'environnement, et qui va également être testé au Texas au début de l'année 2021 sous réserve de l'approbation des autorités locales. L'inquiétude existe notamment au sujet des conséquences que cette nouvelle espèce de laboratoire pourrait avoir sur les oiseaux, les insectes et autres mammifères qui se nourrissent de moustiques. «La libération de ces moustiques génétiquement conçus va mettre inutilement en danger les Floridiens, l'environnement et mettre en danger des espèces au milieu d'une pandémie», a alerté dans un communiqué, cité par CNN, Dana Perls de l'ONG Les Amis de la Terre.
Lundi 24 août – Une convention républicaine dédiée au culte de Trump :
Après que le parti démocrate a célébré son unité autour de son candidat à la présidentielle Joe Biden la semaine dernière, c'est au tour des républicains de tenir leur convention en vue du scrutin du 3 novembre prochain. Contrairement à l'opposition, le parti républicain n'a pas organisé un événement entièrement virtuel. A partir de lundi, à Charlotte, en Caroline du Nord, les 336 délégués républicains se retrouvent pour une convention qui n'a pas tout sacrifié aux contraintes de la pandémie. Alors que les démocrates sont parvenus à adapter le format de leur rassemblement à la visioconférence, les républicains ont refusé de tout chambouler. Le traditionnel «appel» durant lequel les délégués de chaque Etat expriment leur vote devait ainsi avoir lieu dès lundi matin comme lors des précédentes conventions, avec toutefois des effectifs très réduits, note le «New York Times».
Le président Donald Trump, que la convention doit désigner comme candidat à l'élection présidentielle, a longtemps espéré pouvoir transformer la convention de Charlotte en grand show à sa gloire, avec foule en adoration et spectaculaire lâcher de ballons. La résurgence de la Covid-19 aux Etats-Unis l'a privé de ce triomphe, mais n'a pas empêché le milliardaire de faire de ce rendez-vous traditionnel de la vie politique américaine la consécration de son emprise sur le parti républicain. Les proches et la famille du président seront omniprésents. Parmi les orateurs les plus en vue annoncés par le parti, six portent son nom : ses fils Donald Jr. et Eric, son épouse Melania, ses filles Ivanka et Tiffany et sa belle-fille Lara, épouse d'Eric, auront la parole tout au long de la semaine, tout comme la petite amie de Donald Jr., Kimberly Guilfoyle. L'avocat personnel de Donald Trump, Rudy Giuliani, prononcera un discours jeudi. L'équipe de Trump à la Maison-Blanche est bien représentée : la conseillère Kellyanne Conway (qui vient d'annoncer sa prochaine démission), le conseiller à la sécurité nationale Keith Kellogg et le conseiller Ja'Ron Smith s'exprimeront. Fait inédit dénoncé par les adversaires politiques de Trump, des ministres sont également prévus au programme : le secrétaire d'Etat Mike Pompeo, voix de l'Amérique dans le monde, parlera mardi, tandis que le ministre du Logement Ben Carson s'exprimera jeudi.
Lundi 24 août – L'opposant russe Alexeï Navalny présente "des traces d'empoisonnement" :
L'opposant russe Alexeï Navalny, hospitalisé dans le coma à Berlin, présente des "traces d'empoisonnement", a annoncé lundi l'hôpital berlinois de la Charité où il a été admis ce week-end après son transfert de Sibérie. "Les résultats cliniques indiquent une intoxication par une substance du groupe des inhibiteurs de la cholinestérase", a-t-il indiqué dans un communiqué.
Le poison spécifique "n'a pas encore été identifié et une nouvelle analyse de grande envergure a été lancée", prévient-il. "L'issue de la maladie reste incertaine" et des séquelles à long terme, "en particulier dans le domaine du système nerveux, ne peuvent être exclues à ce stade", ajoute l'établissement berlinois, un des plus réputés au monde.
M. Navalny a été évacué samedi matin vers Berlin dans un jet privé affrété par une ONG allemande, au terme d'une journée de bras de fer entre sa famille et les médecins russes, qui ont d'abord affirmé que son état était trop instable, avant de donner leur feu vert. M. Navalny, 44 ans, "se trouve dans une unité de soins intensifs et il est toujours dans un coma artificiel", précise l'hôpital, "son état de santé est grave, mais sa vie n'est pas en danger". Les médecins berlinois ont examiné le patient "de manière approfondie".
Lundi 24 août – Des masques sur les plateaux de télé ? "Inutile" pour BFM :
Le directeur général de BFM, Marc-Olivier Fogiel, a estimé lundi qu'il serait "inutile, anxyogène et handicapant" d'imposer le port du masque sur les plateaux de télévision, si par ailleurs sont respectées d'autres mesures barrière contre le coronavirus. "Je ne vois pas pourquoi on aurait des masques pour donner un exemple, alors que les conditions sanitaires dans nos locaux sont extrêmement bien respectées", a-t-il déclaré sur France Inter. "Évidemment, il n'y a pas de mesure d'exception, les journalistes n'ont pas un statut particulier qui ferait qu'on ne porte pas un masque parce qu'on est journaliste. En revanche [dans nos studios] on a pris toutes les mesures pour sanctuariser les choses", notamment en termes de ventilation et de distance physique, a-t-il plaidé.
"S'il y avait un risque sanitaire avéré, il n'y aurait pas de raison qu'on déroge à une règle, mais cela fait maintenant plusieurs mois qu'on est confrontés à cette crise et pas une personne n'est tombée malade sur nos plateaux", a-t-il remarqué.
En revanche, les journalistes de BFMTV, lorsqu'ils font des reportages dans des lieux où le masque a été rendu obligatoire, en portent systématiquement un, y compris en extérieur, a-t-il rappelé.
Interrogé sur l'antenne de RMC/BFMTV sur la nécessité de porter un masque à l'antenne, l'épidémiologiste Arnaud Fontanet a, à l'inverse, répondu au journaliste Jean-Jacques Bourdin: "D'un point de vue purement sanitaire, oui, parce qu'on est en espace clos, parce que vous avez des invités qui ont beaucoup de contacts, qui sont potentiellement à cette phase asymptomatique où ils pourraient être excréteurs de virus et donc vous mettre à risque". Le membre du Conseil scientifique, qui n'était pas lui-même masqué, a dit comprendre "tout à fait" les arguments journalistiques et techniques (qualité du son), tout en ajoutant qu'il aurait été "plus à l'aise avec un masque".
Lundi 24 août – Facebook a trouvé un accord avec le fisc français :
Comme Google, Apple et Amazon avant lui, Facebook a annoncé lundi un accord fiscal avec le gouvernement français qui règle des contentieux mais est loin de mettre fin au débat sur la taxation des mastodontes du numérique. Confirmant des informations de Capital.fr, Facebook a indiqué avoir scellé un accord sur un redressement de 106 millions d'euros d'impôt sur les sociétés pour sa filiale Facebook France sur la période 2009-2018.
Pour l'année 2019, Facebook a précisé qu'il avait payé 8,46 millions d'euros d'impôt sur les sociétés, soit une hausse «de près de 50% par rapport à l'année dernière».
«Nous prenons nos obligations fiscales au sérieux, nous payons les impôts que nous devons dans tous les marchés où nous opérons et travaillons étroitement avec les administrations fiscales à travers le monde pour assurer le respect de toutes les lois fiscales applicables et résoudre tout litige», a affirmé Facebook dans une déclaration.Interrogé par l'AFP, le ministère des Comptes publics n'a pas souhaité faire de commentaire, se retranchant derrière le secret fiscal.
L'accord annoncé par Facebook règle des contentieux accumulés par Facebook France mais ne résout pas la question de la taxation des géants du numérique, objet de négociations internationales à l'OCDE et sujet de discorde particulièrement vif entre les Etats-Unis et la France.