Mardi 17 mars 2020 - Emmanuel Macron : "Nous sommes en guerre" :
Lors d'une allocution télévisée, le président de la République Emmanuel Macron a annoncé des mesures de confinement renforcées et le report du second tour des élections municipales.
Voici les principales mesures annoncées par Emmanuel Macron avec pour un seul objectif de ralentir la progression du virus.
Dès mardi midi et pour quinze jours, les déplacements seront limités au strict nécessaire :
Les "déplacements (seront) fortement réduits pour 15 jours au moins" pour "limiter au maximum les contacts" et lutter contre l'expansion du coronavirus en France. Il ne sera ainsi plus possible de "retrouver ses amis ou aller au parc", et "seuls doivent demeurer les transports absolument nécessaires", "pour se soigner", faire ses courses ou encore "aller au travail quand le travail à distance n'est pas possible" et pour faire un peu d'activité physique mais sans retrouver des proches, a détaillé le chef de l'Etat. "Toute infraction à ces règles sera sanctionnée".
Il a exigé que les entreprises mettent en place le télétravail à chaque fois que c'est possible : "Toutes les entreprises doivent s'organiser pour faciliter le travail à distance".
Le second tour des élections municipales reporté :
Après avoir consulté les présidents des deux assemblées et ses prédécesseurs, Nicolas Sarkozy et François Hollande, le chef de l'Etat a annoncé le report du second tour des élections municipales, prévu dimanche prochain. "Le Premier ministre en a informé aujourd'hui même les chefs de parti représentés au Parlement", a-t-il poursuivi. "Cette décision a fait l'objet d'un accueil unanime", a affirmé le chef de l'Etat.
Toutes les réformes en cours suspendues dont la réforme des retraites
"Parce que nous sommes en guerre, toute l'action du gouvernement et du parlement doit être désormais tournée vers le combat contre l'épidémie. De jour comme de nuit, rien ne doit nous en divertir. C'est pourquoi, j'ai décidé que toutes les réformes en cours seraient suspendues à commencer par la réforme des retraites", a-t-il déclaré.
Un hôpital de campagne des armées déployé dans la région Grand Est
Un hôpital de campagne du service de santé des armées "va être déployé dans les jours à venir en Alsace", pour venir en aide aux hôpitaux de la région Grand Est, débordés par l'épidémie du coronavirus. Les armées "apporteront aussi leur concours pour déplacer les malades des régions les plus affectées" et "ainsi réduire la congestion des hôpitaux de certains territoires".
Les taxis et les hôtels peuvent être réquisitionnés pour le personnel soignant
"Nous devons aussi aux soignants la garde de leurs enfants, un service minimum de garde est à ce jour en place dans les crèches et dans les écoles, nous leur devons aussi sérénité dans leurs déplacements et repos (...) C'est pourquoi j'ai décidé que dès demain des taxis et des hôtels pourront être mobilisés à leur profit, a déclaré le président, insistant : "l'Etat paiera. Nous sommes en guerre, oui".
Des masques de protection envoyés dans les départements.
Macron a aussi annoncé la distribution de masques en priorité aux personnels hospitaliers et aux médecins de ville et de campagne. Ils seront livrés mardi dans les pharmacies des "25 départements les plus touchés", les autres départements devant être servis à partir de mercredi.
Les frontières de l'espace Schengen fermées dès mardi pendant trente jours
"Concrètement, tous les voyages entre les pays non européens et les pays de l'UE seront suspendus pendant 30 jours", a déclaré le président de la République, expliquant que "nous devons dans la durée nous protéger". "Les Français qui sont actuellement à l'étranger et qui souhaitent rentrer pourront bien entendu rejoindre leur pays", a-t-il précisé, leur demandant de se "rapprocher des ambassades et consulats".
Pour les entreprises, report des charges sociales et fiscales
Mardi 17 mars 2020 - Coronavirus : queues interminables, rayons vides…les supermarchés pris d’assaut :
Plusieurs grandes surfaces étaient prises d'assaut lundi partout en France, avec des queues de caddies de plusieurs dizaines de mètres devant les entrées, avant un éventuel confinement en raison de l'épidémie de coronavirus.
"Comme on ne sait pas comment ça va se passer on préfère y aller maintenant, histoire d'être sûrs de ne pas manquer", explique Olivier, un client de 41 ans qui attend patiemment dans la file d'attente devant la grande surface Ile Napoléon, à Illzach, en banlieue de Mulhouse (Haut-Rhin). La ville haut-rhinoise est un des principaux foyers épidémiques du pays.
Plusieurs dizaines de clients font la queue avec leur caddie en attendant de pouvoir entrer, a constaté un photographe de l'AFP. La police d'Illzach a été appelée pour éviter tout risque d'échauffourée.
"Il y a un risque de fermeture totale du pays, ce qui serait une bonne chose parce que les Français n'écoutent pas les recommandations sanitaires", poursuit Olivier, qui n'a pas souhaité donner son nom de famille. "Demain ou après-demain si le confinement est total on préfère acheter avant de quoi survivre, des courses simples, basiques, pour du quotidien, eau, produits pour se laver, papier toilette..." "Si le confinement est +simple+ comme en Italie et en Espagne ça ira, mais si le confinement est total, on ne pourra plus aller faire nos courses", craint-il.
Mardi 17 mars 2020 - Coronavirus : la course contre la montre pour trouver un vaccin :
La course mondiale pour trouver vaccins et traitements contre le coronavirus est lancée, alors qu'un premier essai clinique est en cours aux Etats-Unis.
"Cela va être beaucoup d'essais, beaucoup d'erreurs, mais nous avons beaucoup d'options à explorer", juge Benjamin Neuman, virologue à la Texas A&M University-Texarkana. Jamais un vaccin très efficace contre un membre de la famille des coronavirus n'a été conçu pour les humains.
Le président américain Donald Trump a exhorté les scientifiques et l'industrie pharmaceutique à accélérer le processus, mais les experts craignent qu'il y ait peu de marge de manoeuvre. Voici un tour d'horizon des acteurs du secteur pharmaceutique --petits ou grands-- qui prennent part à cette compétition vitale:
Le premier essai clinique pour tester un vaccin candidat contre le nouveau coronavirus a débuté lundi à Seattle, ont indiqué les autorités sanitaires américaines. Le vaccin se nomme mRNA-1273 et a été développé par des scientifiques des Instituts nationaux de santé américains (NIH) et de l'entreprise de biotechnologies Moderna, basée à Cambridge dans l'Etat du Massachusetts.
Mardi 17 mars 2020 - Municipales : les résultats du premier tour "sanctuarisés", second tour envisagé en juin :
Dans une allocution lundi soir, Christophe Castaner a donné les détails du report du second tour des municipales.
Les résultats du premier tour des élections municipales "sont sanctuarisés" et le gouvernement envisage d'organiser le second tour en juin dans les villes où cela est nécessaire, après s'être accordé avec l'ensemble des partis politiques, a annoncé lundi le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner. "Les élections qui ont été conclues à l'issue du premier tour sont acquises", a certifié Christophe Castaner lors d'un point presse, en expliquant que cela concernait 30.000 communes.
"Nul ne comprendrait en effet que les résultats réguliers d'élections organisées conformément aux lois de la République (...) soient remises en cause", a-t-il ajouté. Il a aussi estimé que les électeurs avaient été accueillis dans les bureaux de vote "dans des conditions d'organisation particulières respectant les recommandations sanitaires émises" conte le coronavirus.
Un second tour est en revanche nécessaire dans 5.000 communes, a précisé Christophe Castaner. Pour cela, le gouvernement travaille sur "un projet de loi" qui "reporte ce scrutin à une date ultérieure, au plus tard au mois de juin."Le texte prévoit de commander un rapport "dans un délai de six semaines au plus" au conseil scientifique créé pour la gestion de la crise sanitaire du coronavirus, afin de statuer sur la possibilité d'organiser les élections "au plan sanitaire".
Mardi 17 mars 2020 - 35,3 millions de téléspectateurs ont suivi le discours d'Emmanuel Macron lundi soir :
L'allocution du président Emmanuel Macron a été suivie par un total de 35,3 millions de téléspectateurs lundi soir sur l'ensemble des chaînes qui la diffusaient (TF1, France 2, France 3, M6, C8, TMC, L'Equipe, BFMTV, LCI, CNews et franceinfo), selon des données de Médiamétrie diffusées mardi matin.
"C'est un record absolu pour une intervention télévisée", a précisé à l'AFP une porte-parole de Médiamétrie. L'organisme avait précédemment annoncé que près de 26 millions de téléspectateurs avaient regardé l'allocution sur les seules chaînes TF1, France 2 et M6.
Dans le détail, 12,5 millions de personnes ont suivi cette déclaration officielle sur TF1, soit une part d'audience (pda) de 33,9% pour la première chaîne, 9,5 millions l'ont regardée sur France 2 (25,9% de pda) et 3,7 millions se sont branchés sur M6 (10,2% de pda). En outre, l'allocution a été regardée par environ 3,5 millions de personnes sur les quatre chaînes d'info (BFMTV, LCI, CNews et franceinfo). Les autres l'ont suivi sur France 3, TMC, C8 et L'Equipe.
Mardi 17 mars 2020 - Coronavirus: une aide de 45 milliards d'euros pour les entreprises et les salariés :
Le coronavirus va plonger la France dans la récession en 2020, a estimé mardi le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, qui a annoncé que le gouvernement tablait désormais sur un recul du produit intérieur brut (PIB) de 1%. Le gouvernement, qui doit présenter "dans quelques heures" un projet de loi de finances rectificatif, inscrira "comme prévision de croissance en 2020 -1%, c'est-à-dire une croissance négative", a affirmé le ministre sur RTL ajoutant que ce chiffre était "provisoire". L'expansion du virus sur le territoire a conduit l'exécutif à instaurer à partir de ce mardi de strictes restrictions de déplacement pour les Français, mettant de fait l'activité économique au ralenti, tandis que de nombreuses entreprises souffraient déjà depuis des semaines des répercussions l'épidémie.
Le combat contre le cornavirus est donc "aussi une guerre économique et financière", a affirmé Bruno Le Maire, en écho aux propos d'Emmanuel Macron lundi soir qui a évoqué une France "en guerre" sanitaire contre le virus. Cette guerre économique "elle sera durable, elle sera violente, elle doit mobiliser toutes nos forces", a insisté le ministre de l'Economie.
Il a ainsi annoncé que le gouvernement allait mobiliser de manière "immédiate" 45 milliards d'euros pour soutenir les entreprises et les salariés, notamment via le report du paiement de toutes les charges fiscales et sociales dues par les entreprises.
Mardi 17 mars 2020 - Coronavirus : Même New York, la ville qui ne dort jamais, vit au ralenti :
Le maire Bill de Blasio a annoncé en fin d'après-midi la fermeture, à compter de lundi et jusqu'au 20 avril au moins, des quelque 1.800 écoles de la ville, fréquentées par 1,1 million d'élèves - soit le plus gros district scolaire des Etats-Unis.
Puis, dans la soirée, suivant l'exemple des autorités italiennes ou françaises, il a annoncé que cette ville-phare du tourisme mondial signerait lundi un décret limitant l'activité des restaurants, bars et cafés à la vente à emporter et aux livraisons à domicile -- des services essentiels à beaucoup de New-Yorkais -- dès mardi 09H00.
Discothèques, cinémas, petits théâtres et salles de concerts -- qui n'avaient pas fermé après l'interdiction jeudi des rassemblements de plus de 500 personnes et l'extinction des feux à Broadway et dans la plupart des musées -- devront également fermer à compter de mardi. "Ces lieux font partie intégrante du coeur et de l'âme de notre ville", a déploré le maire. "Ils font partie de ce que c'est que d'être New-Yorkais. Mais notre ville est confrontée à une menace inédite, et nous devons réagir comme si nous étions en guerre", a-t-il ajouté. "Nous finirons par nous en sortir, mais tant que ce ne sera pas le cas, nous devons faire tous les sacrifices nécessaires", a-t-il dit.
Mardi 17 mars 2020 - Coronavirus : les capacités de réanimation saturées dans le Haut-Rhin :
Face à "un nombre de personnes contaminées qui ne cesse de croître chaque jour", les capacités de réanimation "sont saturées dans le Haut-Rhin" et "très largement occupées dans le Bas-Rhin", a déclaré Josiane Chevalier, préfète de la région Grand-Est et du Bas-Rhin, insistant sur l'importance de respecter les consignes de gestes barrières.
Selon elle, les hôpitaux alsaciens manquent tout autant de lits, de masques, de respirateurs que de personnel. "Il y a d'abord un besoin de compétences médicales puisque la réanimation est un service très pointu donc il faut des professionnels à spécialités", a-t-elle poursuivi, estimant que "la solidarité interrégionale pourrait être aussi intéressante".
Emmanuel Macron a annoncé lundi soir le déploiement prochain en Alsace d'un hôpital de campagne dont le ministère des Armées à précisé qu'il aurait une capacité de 30 lits de réanimation. "C'est pour nous un point très important", a considéré la préfète du Grand-Est.
Mardi 17 mars 2020 - Coronavirus : Jean-Pierre Pernaut annonce son retrait du JT de TF1 :
Mardi, le journaliste de 69 ans, qui est à la tête du 13 heures de la Une depuis plus de 30 ans, a annoncé qu'il laissait son siège à son Joker Jacques Legros. «Aujourd’hui c’est Jacques Legros qui présente le 13 heures. De mon côté, en coulisses avec les équipes de l’Info, nous travaillons à l’organisation des moyens pour continuer à vous informer au mieux dans ces circonstances exceptionnelles. En attendant prenez soin de vous», a-t-il écrit, sans préciser la durée de son absence.
Selon les informations du «Parisien», Jean-Pierre Pernaut a décidé «de s'appliquer des règles de confinement et de précaution» alors que la pandémie du coronavirus sévit en France.
Mardi 17 mars 2020 - Berlusconi donne dix millions d'euros aux hôpitaux de Lombardie :
L'ex-Premier ministre et milliardaire Silvio Berlusconi va donner dix millions d'euros à la région Lombardie (nord), la plus touchée d'Italie par le coronavirus, pour créer des places dans les services de soins intensifs, a annoncé mardi son parti.
«Silvio Berlusconi a décidé de mettre à disposition de la région Lombardie, à travers une donation, la somme de dix millions d'euros, nécessaire pour la réalisation d'un service de 400 lits en soins intensifs», a précisé Forza Italia (droite) dans un communiqué publié sur Twitter.
La semaine dernière, le milliardaire de 83 ans se trouvait à Châteauneuf-Grasse, dans le sud-est de la France, selon le maire de la commune. Le quotidien italien La Stampa avait affirmé qu'il avait quitté Milan, la capitale de la Lombardie, pour la France afin de «passer, avec le plus de sérénité», le moment «très difficile» vécu par Milan. L'Italie, le pays d'Europe qui paye le plus lourd tribut à la pandémie de coronavirus, a dépassé lundi la barre des 2.000 morts, avec 349 décès dans les dernières 24 heures. 2.158 personnes ont perdu la vie, dont 1.420 dans la seule Lombardie.
Mardi 17 mars 2020 - Coronavirus : Bruno Le Maire envisage des nationalisations :
Le gouvernement déclare "la guerre économique" au coronavirus et n'exclut pas de nationaliser certaines grandes entreprises en danger dans une économie française à l'arrêt avec des Français confinés et des entreprises au bord de la faillite.
"Il y a aussi une guerre économique et financière. (...) Elle sera durable, elle sera violente, elle doit mobiliser toutes nos forces", a martelé mardi matin le ministre de l'Economie Bruno Le Maire sur RTL, au lendemain de la déclaration de "guerre" d'Emmanuel Macron contre le Covid-19.
"La guerre sanitaire, j'espère que c'est une affaire de semaines. La guerre économique et financière, c'est une affaire de mois. Il faudra donc du temps pour faire redémarrer l'économie, pour lui redonner toute sa puissance", a encore insisté Bruno Le Maire. En attendant, la France va plonger dans la récession cette année, a prévenu le ministre. Le PIB devrait reculer de 1% en 2020, loin de la croissance de 1,3% prévue par le gouvernement avant l'apparition du virus.
Mardi 17 mars 2020 - Coronavirus: restriction dès mercredi de la vente de paracétamol :
La vente de paracétamol, recommandée pour combattre les symptômes dus au coronavirus, sera restreinte en pharmacie et suspendue sur internet à partir de mercredi, a annoncé l'Agence du médicament (ANSM). La vente se limitera à une boîte par personne sans symptôme ou deux boîtes en cas de fièvre ou douleurs, ajoute l'agence qui s'inquiète des risques de "stockage inutile" au détriment de ceux qui en ont besoin. Ces mesures s'appliquent aux boîtes de 500 mg et de 1.000 mg.
En cas de douleur et/ou de fièvre, notamment dans "le contexte de COVID-19", l'utilisation du paracétamol doit être privilégiée en respectant les règles de bon usage, rappelle l'agence sanitaire. "Utilisé à bon escient, le paracétamol est un médicament sûr et efficace", souligne-t-elle.
L'agence sanitaire rappelle par ailleurs sa mise en garde contre "les anti-inflammatoires - dont l'ibuprofène - (qui) peuvent masquer une infection et potentiellement avoir un effet aggravant dans certaines situations". Elle recommande cependant aux patients traités par anti-inflammatoires ou par corticoïdes, de ne pas arrêter leur traitement et de ne pas hésiter à se rapprocher de leur médecin pour les interroger sur la conduite à tenir.
Mardi 17 mars 2020 - Paris, ville (enfin) déserte pour lutter contre le coronavirus :
Les Parisiens ont semble-ils pris enfin la mesure des risques de l'épidémie de coronavirus en désertant cet après-midi les rues de la capitale.
Les photos sont insolites et stupéfiantes. La ville de Paris comme désertée par ses habitants. Depuis ce mardi midi, de nouvelles règles de confinement s'appliquent à tous les Français et restreignent les déplacements au plus strict nécessaire et ce afin d'endiguer l'épidémie du nouveau coronavirus.
Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a annoncé la mobilisation de 100.000 policiers et gendarmes pour assurer des points de contrôle fixes comme mobiles, à la fois sur les axes principaux et secondaires, partout en France. "On l'a appris en même temps que tout le monde", indique une source policière. Mardi matin, forces de l'ordre et préfectures organisaient les modalités de ces contrôles dont la visée est dans un premier temps pédagogique même si le risque d'amende est réel. "Notre objectif n’est pas de sanctionner, mais s’il le faut, nous le ferons", a dit le ministre. A la clef, une amende de 38 euros qui devrait prochainement passer à 135 euros.
"Je crois au civisme et à la pédagogie collective", assure Michel Lavaud, le chef de la communication de la Police nationale. "Ceux qui ne respectent pas les règles vont voir très vite que la police est elle, toujours dans la rue".