Mercredi 11 mars 2020 - Coronavirus : Macron en visite au Samu de l'hôpital Necker :
"Nous sommes au tout début de cette épidémie" du coronavirus en France, a souligné mardi Emmanuel Macron après avoir visité dans la matinée le centre d'appel (15) du Samu de l'hôpital Necker-Enfants malades à Paris.
"Nous sommes au tout début de cette épidémie, il faut être très clair, lucide (...) nous sommes organisés, et en particulier nos Samus affrontent le début de cette crise", a déclaré le chef de l'Etat, adressant un message de soutien et de reconnaissance au personnel médical. Ce centre d'aide d'urgence reçoit actuellement 6.000 appels par jour, deux fois plus qu'en temps normal et a mis en place une organisation renforcée en mobilisant des étudiants en médecine et des médecins retraités.
"Le président souhaite adresser un message de soutien et de reconnaissance à des personnels fortement mobilisés, en pointe du dispositif de prévention et de lutte contre le coronavirus, qui font face à une demande d'information exponentielle du public qui doit apprendre à ne pas saturer le 15, numéro qui doit être réservé aux urgences vitales", a indiqué l'Elysée.
Malgré le renforcement de mesures de protection autour de lui, décidées lundi soir, le président "ne veut pas rester confiné, il veut continuer ses déplacements", a souligné son entourage.
Mercredi 11 mars 2020 - Prison ferme et lourde amende requise contre François Fillon :
Au terme d'un féroce réquisitoire contre "l'appât du gain" et le "cynisme" de François Fillon, le parquet national financier a demandé mardi cinq ans de prison, dont deux ferme, à l'encontre de l'ancien Premier ministre, estimant que les emplois de son épouse Penelope étaient "fictifs". Au terme de plus de quatre heures d'un réquisitoire à deux voix devant le tribunal correctionnel, l'un des deux procureurs du parquet national financier, Aurélien Létocart, a appelé le tribunal correctionnel à rendre "une décision à la hauteur de la légitime exemplarité attendue d'un prétendant à la magistrature suprême".
Dénonçant le "profond sentiment d'impunité" de l'ancien champion de la droite à la présidentielle 2017, le "cynisme" "d'un homme qui a fait de la probité une marque de fabrique", l'accusation a également demandé contre François Fillon, retraité de la politique, 375.000 euros d'amende et dix ans d'inéligibilité. Contre Penelope Fillon, "victime en quelque sorte consentante des agissements de son mari", trois ans avec sursis et la même amende maximale ont été requis. Elle avait touché 613.000 euros d'argent public pour trois contrats d'assistante parlementaire entre 1998 et 2013, auprès de son mari député et du suppléant de celui-ci dans la Sarthe, Marc Joulaud. Les procureurs ont enfin requis deux ans avec sursis et 20.000 euros d'amende contre M. Joulaud, actuel maire de Sablé-sur-Sarthe en campagne pour sa réelection.
Mercredi 11 mars 2020 - Russie : avec la réforme de la Constitution, Poutine pourrait rester au pouvoir jusqu'en 2036 :
Il faudra attendre la validation de la cour constitutionnelle, mais la loi est adoptée. Ce mardi, les députés russes ont voté en faveur de la vaste révision constitutionnelle qui permettrait, entre autres, de «réinitialiser» le nombre de mandats présidentiels en Russie, jusqu'à présent limité à deux mandats consécutifs. Cela pourrait permettre à Vladimir Poutine de rester aux commandes de la Russie pour deux mandats supplémentaires, à partir de la prochaine élection de 2024, jusqu'en 2036. «Un pouvoir présidentiel fort est absolument nécessaire à la Russie», a insisté mardi Vladimir Poutine, élu en 2000. Il avait pu rester au pouvoir entre 2008 et 2012 en étant le Premier ministre de son propre Premier ministre précédent, Dmitri Medvedev. Avec cette nouvelle réforme, le président russe garde le pouvoir de limoger le chef du gouvernement, bien que choisi officiellement par le Parlement, et tout membre du cabinet.
Aucun des députés présents ce mardi n'a voté contre la réforme, seuls 44 se sont abstenus et 382 l'ont adoptée. Ils ont validé tous les amendements proposés par Vladimir Poutine depuis janvier. Mercredi, les sénateurs du Conseil de la Fédération devront adopter le texte, après une relecture finale depuis la Douma. Un vote populaire, aux contours toujours flous, doit être organisé le 22 avril prochain afin de faire valider les changements constitutionnels.
Mercredi 11 mars 2020 - Baromètre popularité : Rachida Dati en dynamique, Cédric Villani chute :
Jusqu’où montera Rachida Dati ? Plus rien n’arrête la tête de liste Les Républicains à la Mairie de Paris, qui fait un bond de 5 points dans notre tableau de bord mensuel des personnalités. Avec 44 % de « bonnes opinions », l’ex-ministre de la Justice grimpe à la sixième place de ce palmarès, à égalité avec le socialiste Bernard Cazeneuve et le centriste François Bayrou, mais devant Edouard Philippe et François Baroin. Une popularité que la candidate LR doit à l’évidence à sa bonne campagne. Cela lui vaut déjà de faire jeu égal dans les sondages avec la sortante Anne Hidalgo. Une rivale avec qui elle a en commun d’être à la fois hyper-clivante et hyper-connue (89% des Français ont une opinion sur ces deux femmes). La maire du VIIe a gagné 10 points depuis le début de l’année dans ce classement. Dans le détail, elle fait le plein des suffrages auprès des segments de droite : + 12 points chez les plus de 65 ans (59 %) ; + 5 points chez les sympathisants LR (82 %). Dans cette indécise bataille de Paris, Rachida Dati passe donc en tête en matière de popularité, devançant d’un cheveu Anne Hidalgo, stable à 43 %. Le duo domine largement la marcheuse Agnès Buzyn. « Il n’y a pas de phénomène d’opinion autour de la candidate LREM malgré une forte exposition médiatique », relève Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’Ifop. L’ex-ministre de la Santé progresse seulement de 1 point (30 %), mais parvient à distancer le marcheur dissident Cédric Villani (25 %, – 5).
Mercredi 11 mars 2020 - En Italie, la vie en quarantaine :
Devant le Colisée, à Venise, à Milan… là où le mois dernier se massaient encore des touristes venus du monde entier, il n’y a aujourd’hui plus que des rues vides. Depuis mardi, l’Italie est placée en zone rouge. Avec plus de 10 000 cas et 600 morts, le pays est la deuxième zone du monde la plus touchée par le coronavirus, derrière la Chine. Pour tenter d’endiguer l’épidémie et protéger la population, le gouvernement impose désormais des restrictions très strictes aux habitants.
Il leur a ainsi été demandé de rester le plus possible à la maison, évitant les déplacements sauf ceux pour raisons médicales ou pour le travail. Ils doivent justifier leurs déplacements en brandissant une déclaration sur l'honneur, susceptible d'être demandée et vérifiée par la police. Evidemment, les touristes venus d’Italie mais aussi du monde entier sont invités à rentrer chez eux. Les cinémas, musées et autres lieux culturels sont de toute façon fermés tout comme les stations de ski, les salles de sport ou encore les piscines. Les restaurants et bars sont ouverts en journée mais une distance de sécurité doit être respectée entre les personnes. En outre, toutes les manifestations culturelles, sportives, religieuses ou festives sont suspendues.
Mercredi 11 mars 2020 - "Mini Tuesday" : Joe Biden s'impose face à Bernie Sanders et fait figure de favori :
L'ancien vice-président a remporté quatre des six États qui votaient pour les primaires démocrates mardi. Selon les chiffres du «New York Times», l'Idaho (48,9% contre 42,5%), le Michigan (52,9% contre 36,5%), le Missouri (60,1% contre 34,6%) mais surtout le Mississippi (81% contre 14,9%) ont préféré Joe Biden à Bernie Sanders. Ce dernier devrait l'emporter dans le Dakota du Nord (50,2% contre 39,9%) et dans l'État de Washington (32,7% contre 32,5%), mais le décompte des voix n'y est pas encore fini. «Nous partageons un but commun. Ensemble, nous battrons Donald Trump!», a-t-il déclaré depuis Philadelphie, où il a célébré ses victoires, une semaine après son triomphe lors du «Super Tuesday» (victoire dans 10 États sur 14). Il s'agit d'un appel direct à un rassemblement de toutes les forces derrière lui, après les ralliements de ses anciens concurrents : Pete Buttigieg, Amy Klobuchar, Michael Bloomberg, Kamala Harris, Cory Booker et Andrew Yang se sont tous prononcés en faveur de Joe Biden. Le sénateur n'a pour l'instant pas réussi à obtenir de soutien derrière lui : malgré l'énergie qu'Alexandria Ocasio-Cortez, la populaire élue de New York, déploie en sa faveur, Elizabeth Warren, dont le programme était le plus proche du sien, n'a toujours pas appelé à voter pour lui, ce que certains interprètent comme un mauvais signe.
Pour Bernie Sanders, la désillusion est forte. En 2016, il s'était imposé face à Hillary Clinton dans l'Idaho (78% contre 21,2%), le Michigan (49,8% contre 48,3%), le Dakota du Nord (64,2% contre 25,6%) et l'État de Washington (72,7% contre 27,1%). Un temps favori de la course, le sénateur du Vermont pourrait être contraint à abandonner les primaires démocrates plus tôt qu'en 2016, n'ayant pas réussi à rassembler au-delà de ses partisans, là où Joe Biden a réussi à fédérer les centristes après un début chaotique dans l'Iowa et le New Hampshire. Bernie Sanders, lui, ne s'est pas adressé à ses soutiens mardi soir -la veille, les deux septuagénaires avaient annulé des meetings à Cleveland (Ohio), par mesure de précaution contre la propagation du coronavirus.
Mercredi 11 mars 2020 - Kenya : l'unique girafe blanche femelle tuée par des braconniers :
L'unique girafe blanche femelle répertoriée au Kenya, et son petit ont été tués par des braconniers dans une réserve de l'est du pays, a annoncé mardi une association locale. Ces animaux extrêmement rares n'ont été signalés dans aucun autre pays du monde.
Les corps des deux girafes aux peaux blanches en raison d'une pigmentation rarissime ont été trouvés "à l'état de squelette après avoir été tués par des braconniers" dans une réserve de Garissa, dans l'est du Kenya. Après leur disparition, il ne reste en vie qu'une seule girafe blanche, un mâle, dont la mère était la femelle abattue par des chasseurs, a indiqué dans un communiqué l'association locale Ishaqbini Hirola, qui gère la réserve.
"Nous sommes la seule communauté au monde qui s'occupe de préserver la girafe blanche", a déclaré Mohammed Ahmednoor, le directeur de l'association. "Cette tuerie est un coup dur pour les mesures importantes prises par la communauté pour préserver des espèces rares, et un appel à la vigilance pour un soutien continu aux efforts de protection", a-t-il estimé.
Mercredi 11 mars 2020 - A Paris, Bertrand vient soutenir Goujon, maire LR du XVe en guerre avec Dati :
Le président du conseil régional des Hauts-de-France Xavier Bertrand (ex-LR) est venu mercredi apporter son soutien à Philippe Goujon, le maire sortant du XVe arrondissement (LR) qui n'a pas obtenu l'investiture de son parti pour les municipales.
"Il n'y a pas de meilleur maire du XVe que Philippe, pas de meilleur candidat", a assuré à l'AFP Xavier Bertrand, venu par "amitié" pour le maire sortant, qui affrontera une autre candidate investie par LR, la présidente de la fédération de Paris et eurodéputée Agnès Evren. Philippe Goujon, pilier de la droite parisienne, a en effet refusé de soutenir Rachida Dati, arguant que la priorité était de tourner la page d'Anne Hidalgo.
Mais "peut-on penser que Goujon va hésiter entre Dati et Hidalgo au troisième tour?", c'est-à-dire lorsque les conseillers élus dans chaque arrondissement voteront pour le maire de la capitale, s'est interrogé Xavier Bertrand en martelant: "pour la mairie du XVe, c'est Goujon, et pour la mairie de Paris c'est Dati".
Xavier Bertrand était venu soutenir Rachida Dati le 27 février lors d'un déplacement de campagne gare du Nord, dans le Xe arrondissement. Il a réfuté qu'il y ait "la moindre contradiction" dans ces deux visites, les seules que Xavier Bertrand a faites en soutien à des candidats à Paris. Xavier Bertrand, qui a pris ses distances de LR mais est régulièrement évoqué pour la présidentielle de 2022, est en effet parcimonieux dans ses apparitions avec des personnalités LR.
Mercredi 11 mars 2020 - Emmanuel et Brigitte Macron déjeunent à l'Elysée avec Felipe et Letizia d'Espagne :
Le 11 mars est désormais la Journée nationale d'hommage aux victimes du terrorisme. A cette occasion, Emmanuel Macron présidera une cérémonie au Trocadéro, aux côtés du roi d'Espagne. Cette cérémonie aura désormais lieu chaque année le 11 mars, date anniversaire des attentats de Madrid de 2004, les plus meurtriers en Europe depuis 1988.
A l'occasion de ces célébrations, le chef de l'Etat et son épouse Brigitte ont reçu mercredi à l'Elysée Le roi Felipe et la reine Letizia pour un déjeuner. Le couple présidentiel a accueilli le Roi et la Reine d’Espagne Felipe VI et Letizia aux alentours de 13h30. Tous les quatre se rendront ensuite à la cérémonie, place du Trocadéro.
Cette Journée, prévue par un décret de novembre, s'ajoutera aux commémorations spécifiques pour certains attentats. Elle se tiendra au Trocadéro afin de ne pas heurter des victimes en mettant l'accent sur un attentat plutôt qu'un autre, a expliqué l'Elysée, cité par l'AFP.
Mercredi 11 mars 2020 - Coronavirus aux États-Unis : rues vidées à New Rochelle, un des épicentres de l'épidémie :
Rues désertes, écoles fermées ou sur le point de fermer... New Rochelle vit en confinement. Cette ville de l'État de New York est un des épicentres de l'épidémie de nouveau coronavirus aux États-Unis : le comté de Westchester, auquel elle appartient, compte désormais 106 cas dépistés. Des soldats de la Garde nationale y seront bientôt déployés, une mesure inédite annoncée par le gouverneur de New York, Andrew Cuomo, qui a prévu une «zone de confinement» de 1,6 kilomètre de rayon au sein de cette ville de 80 000 habitants. Les gardes devront «ravitailler les habitants et nettoyer les écoles», a-t-il précisé.
«Ceci est unique aux Etats-Unis, nous n'avons vu ça nulle part ailleurs. Il y a deux fois plus de cas à New Rochelle que dans la ville de New York, c'est un phénomène. C'est une mesure drastique mais c'est le plus gros regroupement de cas dans le pays, c'est littéralement une question de vie ou de mort», a-t-il ajouté, alors que l'État de New York ne compte aucun décès. Neuf écoles, publiques comme privées, seront fermées pendant deux semaines à partir de jeudi, mais les commerces n'ont pas encore reçu d'ordre de fermeture.
Mercredi 11 mars 2020 - "Aucune preuve" que les animaux domestiques transmettent le coronavirus, selon l'Anses :
L'agence sanitaire Anses, a fait savoir qu'il n'existe "aucune preuve" que les animaux de compagnie et d'élevage puissent transmettre le nouveau coronavirus.
Il n'existe "aucune preuve" que les animaux de compagnie et d'élevage puissent transmettre le nouveau coronavirus, a indiqué mercredi l'agence sanitaire Anses, soulignant qu'il était "peu probable" que le virus repasse de l'Homme à l'animal. Le cas d'un chien testé "faiblement positif" au nouveau virus à Hong-Kong fin février, alors que son maître était lui-même contaminé, a soulevé des questions sur les infections homme-animal. L'Anses a donc réuni "en urgence" un groupe d'experts pour se pencher sur cette question et celle, liée, d'une contamination par ingestion de viande.
"A la lumière des connaissances scientifiques disponibles, il n'existe aucune preuve que les animaux de compagnie et d’élevage jouent un rôle dans la propagation du virus SARS-CoV-2", conclut l'Anses. Même si le nouveau coronavirus SARS-CoV-2 -- qui provoque la maladie Covid-19 -- est sans doute né chez la chauve-souris avant de passer par une autre espèce avant de se transmettre à l'Homme, son passage "de l'être humain vers une autres espèce animale semble actuellement peu probable", assurent les experts. Ils mettent notamment en avant le fait qu'"aucun virus" du même groupe que ce nouveau coronavirus n'a jamais été détecté chez un animal domestique.
Mercredi 11 mars 2020 - Coronavirus: Macron fera une déclaration télévisée jeudi à 20 heures :
Emmanuel Macron fera jeudi à 20H00 une déclaration télévisée sur le nouveau coronavirus, a annoncé mercredi l'Elysée, la première allocution solennelle du chef de l'Etat depuis le début de la crise. "Il est important d'avoir la parole du président dans une crise sanitaire inédite pour notre pays et aux conséquences économiques inédites qui nous rappellent celles de la crise financière de 2008", a précisé la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye à l'issue du Conseil des ministres. Elle a indiqué que le président allait "sans doute s'employer à rassurer les Français", alors que le dernier bilan officiel fait état de 33 décès sur les 1.784 cas confirmés.
Emmanuel Macron s'exprimera trois jours avant le premier tour des élections municipales, dimanche, sur fond de craintes d'une baisse de la participation en raison de la crise du coronavirus. Depuis deux semaines, le chef de l'Etat s'est exprimé à de nombreuses reprises sur le nouveau coronavirus à l'occasion de plusieurs déplacements, dont mardi lorsqu'il s'est rendu au centre d'appels du Samu à Paris. "Nous ne sommes qu'au début" de l'épidémie, "il faut être clair, lucide", avait-il alors averti. La France est actuellement au stade 2 de l'épidémie. L'éventuelle décision d'un passage en stade 3 dépendra de critères établis par les scientifiques, a-t-elle martelé, en particulier le niveau de circulation du virus dans le pays.
Mercredi 11 mars 2020 - Viol et agression sexuelle :
Harvey Weinstein condamné à 23 ans de prison : L'ex-producteur de cinéma Harvey Weinstein, coupable de viol et d'agression sexuelle, a été condamné mercredi à 23 ans de prison, une peine très lourde notamment compte tenu de son âge (67 ans). La sentence prononcée par le juge de Manhattan James Burke est proche du maximum prévu, soit 29 ans, pour les deux chefs d'accusation dont Harvey Weinstein avait été déclaré coupable le 24 février. Les avocats de l'ancien magnat d'Hollywood avaient demandé au juge James Burke une peine de cinq ans, soit le minimum légal selon les textes de l'Etat de New York. «Compte tenu de son âge (67 ans)», avaient-ils écrit, «toute peine supérieure au minimum légal (...) équivaudrait à une condamnation à perpétuité».
Les avocats avaient fait valoir que, depuis octobre 2017, leur client avait perdu sa femme, qui l'a quitté, son emploi, sa société (The Weinstein Company) et faisait encore face à des manifestations d'hostilité constantes. La défense avait mentionné aussi ses deux jeunes enfants, de 6 et 9 ans. «Il se pourrait que je ne revoie jamais mes enfants», a dit mercredi Harvey Weinstein, qui s'exprimait pour la première fois depuis le début du procès.
Mercredi 11 mars 2020 - Le couple Macron avec Felipe et Letizia d'Espagne pour un hommage aux victimes du terrorisme :
C'est le 11 mars qui a été choisi pour être la Journée nationale d'hommage aux victimes du terrorisme en France ainsi qu'aux Français frappés à l'étranger. Cette date est une référence à la Journée européenne des victimes du terrorisme, qui a déjà lieu le 11 mars, et correspond aussi à celle des attentats de Madrid de 2004, les plus meurtriers en Europe depuis 1988. C'est en présence du roi et de la reine d’Espagne, Felipe VI et Letizia, qu'Emmanuel Macron a présidé mercredi au Trocadéro, face à la Tour Eiffel, la première cérémonie de ce type.
Le président de la République, accompagné par son épouse Brigitte Macron, a prononcé un discours face à 900 victimes ou proches de victimes d'attentats. Emmanuel et Brigitte Macron ont ensuite rencontré des pupilles de la nation tandis que le roi d'Espagne se sont entretenus avec des victimes espagnoles et franco-espagnoles. Le couple royal avait été reçu peu avant la cérémonie par le chef de l'Etat à l'Elysée pour partager un déjeuner.
Les anciens présidents de la République Nicolas Sarkozy et François Hollande étaient présents à la commémoration, tout comme le Premier ministre Edouard Philippe, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner et la maire de Paris, Anne Hidalgo.