Lundi 6 janvier 2020 - Le Parlement irakien veut chasser l'armée américaine du pays :
Dimanche après-midi, le Parlement de l'Irak a adopté une décision exigeant que prenne fin la présence des «troupes étrangères» dans le pays. C'est une conséquence directe de l'assassinat par les Etats-Unis du général iranien Qassem Soleimani et de l'Irakien Abou Mehdi al-Mouhandis.
Environ 6000 soldats des Etats-Unis sont actuellement déployés en Irak, selon une estimation publiée samedi par le «Washington Post». D'abord présent pour assister les forces irakiennes et contribuer au combat contre le groupe Etat islamique, ce contingent n'a pas grand chose à voir avec l'énorme déploiement militaire qui a suivi l'invasion de 2003, avec un pic de 170 000 soldats atteint en 2007. Néanmoins, le contexte d'extrême tension entre les Etats-Unis et l'Iran, puissant voisin de l'Irak, a rendu la présence des militaires américains particulièrement sensible. Dimanche, le Parlement irakien a demandé au gouvernement «mettre fin à la présence des troupes étrangères» dans le pays. Pour ce faire, les députés ont voté un texte qui «contraint le gouvernement à préserver la souveraineté du pays en retirant sa demande d'aide» à la communauté internationale pour combattre Daech, selon le chef du Parlement, Mohammed al-Halbouss.
Adoptée lors d'une séance extraordinaire retransmise par la télévision d'Etat en direct, cette mesure est une réponse directe à l'assassinat par drone du général iranien Qassem Soleimani et de l'Irakien Abou Mehdi al-Mouhandis. Les partisans de l'Iran soutenaient de longue date le départ des troupes américaines, dans un contexte où les protestations se sont multipliées aussi contre Téhéran. Des manifestants interrogés par l'AFP considèrent les deux pays comme des «occupants». Les récentes attaques américaines sur le sol irakien «violent la souveraineté» du pays, selon un étudiant interrogé à Kerbala par l'agence de presse.
Lundi 6 janvier 2020 - Elizabeth II, Charles, William et Georges : un portrait pour l'Histoire :
Une souveraine et trois futurs rois sur le même cliché : la photographie de Ranald Mackechnie diffusée par la couronne britannique a quelque chose d'historique. La reine Elizabeth II, 93 ans, y pose entourée de son fils, le prince Charles, de son petit-fils, le prince William et de son arrière-petit-fils, le prince George. Tous trois ont vocation à devenir, dans cet ordre, rois du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord.
Lundi 6 janvier 2020 - Grève : nette amélioration du trafic à la SNCF, pas à la RATP :
Alors que la grève contre la réforme des retraite entamera lundi dans son deuxième mois, le trafic devrait être «en nette amélioration» à la SNCF. Mais en Île-de-France, le réseau RATP restera «très perturbé».
La SNCF attend un trafic «en nette amélioration» pour lundi, mais la situation restera «très perturbée» sur le réseau RATP en raison de la mobilisation contre la réforme des retraites, selon les prévisions communiquées dimanche.
La régie des transports parisiens prévoit ainsi que toutes les lignes de métro seront ouvertes pour la journée de reprise après deux semaines de vacances scolaires, mais que seules les lignes 1 et 14 fonctionneront normalement. Les autres seront très perturbées, de même que sur le RER A (un train sur deux) et B (un train sur deux). Le tramway circulera quasi-normalement et 3 bus sur 4 en moyenne.
Lundi 6 janvier 2020 - Le centre de Téhéran noir de monde en hommage au général Soleimani :
Le centre de Téhéran est noir de monde lundi matin en hommage au général iranien Qassem Soleimani tué vendredi par une frappe américaine en Irak, selon un journaliste de l'AFP sur place. Portrait de leur héros souriant en main, la foule s'est amassée bien avant 08h00 (04h30 GMT) aux abords de l'Université de Téhéran, où le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, doit présider dans la matinée une prière en l'honneur du soldat le plus populaire d'Iran.
La foule compacte et noire qui stationne autour de l'université sous un soleil glacial ou qui défile sur plusieurs kilomètres le long des avenues Enghelab ("Révolution" en persan) et Azadi ("Liberté") agite moult drapeaux rouges (couleur du sang des "martyrs") ou iraniens, mais aussi des drapeaux libanais ou irakiens. Les rues résonnent par intermittence de slogans "Mort à l'Amérique", "Mort à Israël" sur fond de mélopée funèbre chantée par des voix mâles diffusées par haut-parleurs.
Lundi 6 janvier 2020 - Berlin, Paris et Londres appellent l'Iran à s'abstenir de mener "de nouvelles actions violentes" :
L'Allemagne, la France et la Grande-Bretagne ont appelé dimanche l'Iran à abandonner les mesures qui sont contraires à l'accord nucléaire de 2005, alors que Téhéran vient d'annoncer qu'il s'affranchissait de toute limite sur l'enrichissement d'uranium. "Nous appelons l'Iran à retirer toutes les mesures qui ne sont pas conformes à l'accord nucléaire", ont déclaré dans un communiqué commun la chancelière allemande Angela Merkel, le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre britannique Boris Johnson.
L'accord a été conclu à Vienne en 2015 après douze ans de crise et d'intenses négociations entre l'Iran et les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni et Russie) plus l'Allemagne. L'Iran s'y engage à réduire ses capacités nucléaires en échange de la levée de sanctions internationales. Mais en 2018 le président Donald Trump a décidé le retrait unilatéral des Etats-Unis de l'accord et le rétablissement de sanctions. Depuis, l'Iran s'est progressivement affranchi d'engagements figurant dans l'accord.
Ils appellent dans ce contexte l'Iran à s'abstenir de mener "de nouvelles actions violentes"
Lundi 6 janvier 2020 - Feux en Australie : des militaires déployés après un week-end catastrophique :
Des réservistes de l'armée étaient déployés lundi sur des zones ravagées par les feux de forêt dans trois Etats australiens, après un week-end catastrophique au cours duquel de vastes étendues boisées ont laissé place à des paysages de cendres. Ces incendies ont depuis septembre détruit une superficie équivalente à l'île d'Irlande, selon les autorités, qui affirment que la crise est loin d'être terminée, alors qu'une nouvelle canicule menace.
Lundi, les pompiers australiens, épaulés par des renforts venus des Etats-Unis et du Canada, espéraient profiter de quelques précipitations et d'une baisse relative des températures pour s'attaquer à des feux échappant à tout contrôle, avant que le mercure ne remonte à nouveau dans les prochains jours. Le gouvernement a décidé la plus importante mobilisation de réservistes de l'armée, avec l'appel de 3.000 personnes qui se sont déployées lundi sur la côte est avec pour mission d'aider les équipes d'urgence à évaluer les dégâts, de rétablir l'électricité ou de distribuer de l'aide alimentaire ou du carburant aux zones affectées.
Lundi 6 janvier 2020 - Malgré la tension, le gouvernement s'affiche souriant pour la rentrée :
Après un mois de grève contre la réforme des retraites, Emmanuel Macron réunissait lundi le premier Conseil des ministres de 2020, ouvrant une semaine-clé ponctuée par la reprise mardi de discussions difficiles avec les syndicats en colère et de deux journées de manifestations jeudi et samedi.
Lundi, comme pour chaque rentrée de janvier, le gouvernement s'est d'abord réuni au ministère de l'Intérieur pour un petit-déjeuner de travail, puis tous les ministres ont parcouru à pied les 50 mètres qui séparent l'hôtel Beauvau du Palais de l'Élysée. Le Premier ministre Edouard Philippe, dont le visage souriant masquait la tension d'une semaine de négociations, ouvrait la marche, avec à ses côtés Muriel Pénicaud toujours en fauteuil roulant et assistée de la Secrétaire d'Etat aux personnes handicapées Sophie Cluzel. La Ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales Jacqueline Gourault fermait le ban avec, à ses côtés, Sébastien Lecornu.
Avant de débuter le Conseil des ministres, le gouvernement a présenté ses vœux au président. Emmanuel Macron et son gouvernement devront ensuite arrêter leur stratégie pour sortir d'un conflit où chacun campe sur ses positions.
Édouard Philippe, enjoint par le chef de l'État le 31 décembre de trouver un "compromis rapide" avec "les syndicats qui le veulent", a déjà convoqué vendredi plusieurs des ministres concernés. Une réunion impromptue pour faire le point sur la situation dans les transports et l'avancée des "négociations".
Lundi 6 janvier 2020 - Privé d'accès à hémicycle, Juan Guaido réélu président du Parlement vénézuélien :
L'opposant Juan Guaido a été réélu président du Parlement vénézuélien, mais les portes lui sont restées fermées. Le vote a eu lieu dans un journal.
Un fauteuil pour deux: empêché d'accéder à l'hémicycle par la police, Juan Guaido a été réélu dimanche président du Parlement vénézuélien par les députés d'opposition lors d'un vote organisé dans un journal, après qu'un élu rival a revendiqué le poste avec le soutien du pouvoir chaviste.
"Je jure devant Dieu et le peuple du Venezuela de faire respecter" la Constitution en tant que "président du Parlement et président par intérim", a déclaré après le scrutin Juan Guaido, qu'une cinquantaine de pays, dont les Etats-Unis, reconnaissent comme président par intérim depuis près d'un an.
Le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo l'a félicité "pour sa réélection" à la tête du Parlement et a condamné "les efforts sans succès" du chef de l'Etat chaviste Nicolas Maduro "de nier la volonté de l'Assemblée nationale démocratiquement élue". M. Maduro a quant à lui reconnu aussitôt le candidat rival Luis Parra, se réjouissant de ce que Juan Guaidoait été "évincé".
Avec sa double casquette, le leader de l'opposition entend continuer son "combat", jusque-là infructueux, pour chasser l'héritier politique d'Hugo Chavez, qu'il qualifie d'"usurpateur" depuis la présidentielle jugée "frauduleuse" de 2018. Cent des 167 députés que compte l'Assemblée nationale lui ont apporté leur suffrage, dont certains sont poursuivis par la justice dans le cadre de ce que l'opposition qualifie de "persécution politique" de la part du pouvoir.
Le vote a été organisé au siège du journal El Nacional, dans le centre de Caracas, et non dans l'hémicycle. Car les forces de l'ordre ont empêché toute la journée Juan Guaido, des députés d'opposition et des journalistes d'accéder au Parlement. A la mi-journée, en l'absence de Juan Guaido à l'Assemblée, Luis Parra, un député rival mais se disant toujours dans l'opposition, a empoigné un mégaphone depuis le perchoir et s'est déclaré nouveau chef de l'hémicycle dans une cohue indescriptible.
Lundi 6 janvier 2020 - Grèves : à la SNCF et la RATP, des centaines de millions d'euros de pertes :
Le patron de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, a évoqué des pertes de plus de 600 millions d'euros depuis le début du mouvement, le 5 décembre 2019. A la RATP, elles devraient dépasser les 100 millions.
Les résultats de la SNCF et de la RATP vont être fortement touchés par le mouvement de grève contre la réforme des retraites, selon les deux entreprises. Du côté de la SNCF, le patron Jean-Pierre Farandou s'est exprimé dans une vidéo interne, citée par l'AFP. «Nous avons perdu près de 600 millions d'euros, sans compter les dédommagements pour les voyageurs de la vie quotidienne et les chargeurs qui vont quitter le ferroviaire pour repasser à la route», a-t-il déclaré. Si l'entreprise réalise des économies en salaires, en électricité et en carburant, les pertes commerciales demeurent largement supérieures, note l'AFP, qui rappelle que l'entreprise ferroviaire considère que le manque à gagner est de 20 millions d'euros par jour de grève.
S'ajoutent aux pertes les coûts des dédommagements qui seront versés aux voyageurs privés de trains et aux régions, ainsi que la mise en place de transports de substitution. En 2018, dans son rapport financier annuel, l'entreprise détaillait ainsi que les «remises commerciales» et les «prises en charge des voyageurs» avaient coûté 160 millions d'euros pendant le mouvement contre la réforme de la SNCF, au printemps 2018. Ce mouvement avait eu un impact de 890 millions d'euros sur un chiffre d'affaire de 33,3 milliards d'euros en 2018.
Mardi 7 janvier 2020 - Sondage Ifop : La cote de Macron et Philippe résiste à la grève :
Selon le tableau de bord Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud-Radio, Emmanuel Macron n’est pas impacté par la longue grève contre sa réforme des retraites. Sa cote reste stable à 35% tandis que celle d’Edouard Philippe grimpe de 2 points à 39%.
Le tandem Macron-Philippe tient le choc et résiste au conflit des retraites. Rien à voir donc avec ce qui s’est passé en 2010 ou en 1995 quand respectivement Nicolas Sarkozy et François Fillon puis Jacques Chirac et Alain Juppé avaient vu leur cote de confiance s’effondrer. Après plus de trente jours de grèves dans les transports, Emmanuel Macron et Edouard Philippe ne dévissent pas. Le phénomène est inédit : le président voit sa cote se stabiliser (35%, =) et celle du Premier ministre grimper de deux points (39%, +2) selon le dernier tableau de bord Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud Radio.
Alors que l’opinion est totalement focalisée par la réforme des retraites (premier sujet de conversations pour 78% des Français), on ne constate aucun impact ou évolution de la cote du chef de l’Etat. Son socle de confiance reste remarquablement stable : 47% (-1) de bonnes opinions chez les 65 ans et plus ; 56% chez les cadres et les professions libérales (+1) mais seulement 15% chez les ouvriers (=) et 24% (+2) chez les employés. Il fait le plein des voix auprès des sympathisants LREM (91%, +1) et braconne toujours chez les Républicains (42%, =). Le président, qui est passé en 2019 de 28 à 35%, peut s’appuyer sur un léger mieux dans la perception de sa politique économique approuvée par 37% (+2) des Français.
Mardi 7 janvier 2020 - Saccage du péage de Narbonne : prison ferme pour 21 des 31 prévenus :
Le tribunal correctionnel de Narbonne a condamné mardi à des peines de prison ferme 21 des 31 prévenus jugés pour le saccage d'un péage et des locaux d'un peloton de gendarmerie en marge d'une manifestation de "gilets jaunes" il y a un an.
Le tribunal a assorti ces peines de deux mandats de dépôt, deux maintiens en détention et d'un mandat d'arrêt. Kevin, 29 ans, a écopé de la peine la plus lourde, soit cinq ans de prison. Désigné par un autre des prévenus comme conducteur de l'engin ayant servi à projeter un véhicule en feu sur la barrière de péage, il a nié les faits reprochés. Le tribunal a également prononcé une relaxe.
Le 17 décembre, le parquet avait demandé de la prison ferme pour 27 des 31 manifestants, dénonçant dans son réquisitoire "des scènes de chaos, de guérilla, d'apocalypse" commises par "une foule bête et brutale". La procureure Marie-Agnès Joly, qui s'était défendue de vouloir faire "des réquisitions pour l'exemple", avait également requis onze mandats de dépôt et le maintien en détention de deux des prévenus.
La nuit du 1er au 2 décembre 2018, lors de l'acte 3 des "gilets jaunes", dans cette ville de l'Aude alors fortement mobilisée, environ 200 personnes, dont bon nombre étaient ivres ou sous l'emprise de stupéfiants, s'étaient retrouvées au niveau de la barrière de péage de Narbonne Sud, qui avait été incendiée. Les locaux du peloton autoroutier de la gendarmerie et ceux de la société Vinci avaient été incendiés et pillés.
Mardi 7 janvier 2020 - Retraites : trafic encore "perturbé" à la SNCF et "très perturbé" à la RATP :
Le trafic sera encore "perturbé" à la SNCF et "très perturbé" à la RATP mercredi, au 35e jour consécutif de la grève contre la réforme des retraites, ont annoncé mardi les deux groupes de transports publics.
Mais jeudi, journée de mobilisation nationale interprofessionnelle et intersyndicale, "l'offre de transport devrait être en baisse", a prévenu la RATP dans un communiqué. Pour mercredi, la SNCF prévoit "en moyenne" 75% des TGV et 50% des Transilien (RER SNCF, trains de la banlieue parisienne) en circulation, a indiqué le groupe ferroviaire dans un communiqué.
Mardi 7 janvier 2020 - Affaire Carlos Ghosn : un mandat d'arrêt contre son épouse Carole :
La justice japonaise a émis un mandat d'arrêt à l'encontre de Carole Ghosn, soupçonnée de faux témoignage dans l'enquête japonaise sur son mari Carlos Ghosn, a annoncé mardi le parquet de Tokyo.
Ce mandat d'arrêt intervient alors qu'une demande d'arrestation de Carlos Ghosn a été émise début janvier par Interpol après la fuite au Liban de l'ancien grand patron de Renault et Nissan, qui était en liberté sous caution au Japon dans l'attente de son procès pour malversations financières présumées.
Selon un communiqué du parquet de Tokyo, Carole Ghosn est soupçonnée de fausses déclarations devant la justice japonaise en avril 2019, quand elle avait été interrogée sur ses éventuelles rencontres avec une personne dont le nom n'a pas été cité.
Mardi 7 janvier 2020 - En Iran, 32 morts dans une bousculade lors de l'enterrement de Soleimani :
Une bousculade a fait au moins 32 morts mardi lors de l'enterrement du général iranien Qassem Soleimani dans le sud-est de l'Iran où une foule réclamait vengeance aux cris de "Mort à l'Amérique", pendant l'hommage au militaire tué en Irak par une frappe américaine.
"Malheureusement [...] 32 de nos compatriotes ont perdu la vie à ce stade sur le chemin" qu'a emprunté le cercueil de Soleimani, a déclaré sur la télévision d'Etat Pir Hossein Koulivand, chef du service national des urgences iraniens.
Le centre de Kerman, ville natale de l'officier qui doit y être enterré dans l'après-midi, était envahi mardi par une marée humaine semblable à celles ayant déferlé dimanche et lundi à Téhéran et dans les autres villes où les cercueils du général et de ses compagnons d'armes tués avec lui ont transité pour un hommage populaire. Chef de la Force Qods, unité d'élite chargée des opérations extérieures des Gardiens de la Révolution (l'armée idéologique iranienne), Soleimani était l'architecte de la stratégie de l'Iran au Moyen-Orient. Il a été tué vendredi par une frappe de drone américain devant l'aéroport de Bagdad.
Le processus d'"expulsion des Etats-Unis de la région a commencé", a lancé à la foule de Kerman le général de division Hossein Salami, commandant en chef des Gardiens de la Révolution. "Nous allons nous venger (...) S'ils (frappent de nouveau) nous mettrons le feu à ce qu'ils adorent", a-t-il dit sur un ton énigmatique. "Eux-mêmes savent bien de quels lieux je parle".
Mardi 7 janvier 2020 - La Nasa annonce la découverte d’une planète semblable à la Terre :
La Nasa a annoncé lundi que son satellite TESS, chasseur de planètes, avait permis de découvrir une nouvelle planète de la taille de la Terre et à une distance ni trop proche, ni trop éloignée de son étoile pour que de l'eau liquide y soit présente (peut-être). La planète est baptisée "TOI 700 d" et est relativement proche de nous: à cent années-lumière, a annoncé le Jet Propulsion Laboratory de la Nasa lors de la conférence hivernale de la société américaine d'astronomie à Honolulu, à Hawaï.
"TESS a été conçu et lancé spécifiquement pour trouver des planètes de la taille de la Terre et en orbite autour d'étoiles proches", a déclaré Paul Hertz, directeur de la division d'astrophysique de la Nasa.
Mardi 7 janvier 2020 - Charlie Hebdo, cinq ans après : l'hommage aux victimes :
Les cérémonies en hommage aux 17 victimes des attaques de Charlie Hebdo, Montrouge et de l'Hyper Cacher en janvier 2015, point de départ d'une vague d'attentats jihadistes en France, ont débuté mardi à Paris en présence de ministres et de familles.
Une petite centaine de personnes se sont rassemblées à partir de 11H00, rue Nicolas-Appert, devant les anciens locaux de Charlie Hebdo, a constaté un journaliste de l'AFP. A la même heure environ, il y a cinq ans jour pour jour, les frères jihadistes Saïd et Chérif Kouachi tuaient 11 personnes au siège parisien du journal satirique.
Deux autres hommages étaient également programmés boulevard Richard-Lenoir, où le lieutenant de police Ahmed Merabet a été abattu par les frères Kouachi, et porte de Vincennes devant le magasin Hyper Cacher, où Amédy Coulibaly a tué quatre hommes, tous juifs, lors d'une prise d'otages le 9 janvier 2015.