Lundi 16 décembre 2019 - Grève : La circulation ferroviaire restera "très perturbée" lundi prévient la SNCF :
La circulation ferroviaire restera «très perturbée» lundi avec un TGV sur 3, un Transilien sur 4 et quatre TER sur 10 en moyenne, selon un communiqué de la SNCF dimanche. La SNCF recommande aux clients du Transilien et du TER de «ne pas venir en gare et d'utiliser d'autres moyens de transports» lundi et surtout mardi, où «le trafic sera plus réduit que la veille du fait de l'appel syndical à manifester».
Lundi 16 décembre 2019 - Les Etats-Unis vont annoncer le retrait de 4.000 militaires d'Afghanistan :
L'administration américaine va annoncer cette semaine son intention de retirer quelque 4.000 soldats d'Afghanistan, ont rapporté les médias américains. Des pourparlers ont repris il y a une semaine au Qatar entre les Etats-Unis et les talibans, mais ont été suspendus jeudi après une attaque près de la base aérienne américaine de Bagram en Afghanistan, qui a fait deux morts et des dizaines de blessés parmi les civils. 13.000 militaires américains sont actuellement déployés en Afghanistan, 18 ans après le déclenchement de l'intervention américaine, lancée quelques semaines après les attentats du 11 septembre 2001 pour renverser le régime des talibans qui abritait Al-Qaïda.
Lundi 16 décembre 2019 - La COP25, une occasion "ratée" de répondre à l'urgence climatique :
La communauté internationale réunie à Madrid pour la COP25 a «raté une occasion importante» d'être à la hauteur de la «crise climatique», a regretté dimanche le secrétaire général de l'ONU, à peine la réunion terminée. «Je suis déçu du résultat de la COP25», a déclaré Antonio Guterres dans un communiqué. «La communauté internationale a perdu une occasion importante de faire preuve d'une ambition plus grande en matière d'atténuation (réduction des émissions de gaz à effet de serre), d'adaptation et de financement de la crise climatique», a-t-il insisté. «Nous ne devons pas abandonner, et je n'abandonnerai pas.»
Après une année marquée par des catastrophes climatiques tout azimut, les appels vibrants de millions de jeunes descendus dans la rue derrière la jeune Suédoise Greta Thunberg, et des rapports scientifiques toujours plus glaçants, les quelque 200 signataires de l'Accord de Paris étaient sous une pression sans précédent pour cette COP25 présidée par le Chili mais délocalisée à Madrid en raison de la crise qui frappe le pays d'Amérique du sud.
Mais au terme de cette conférence qui a débordé de plus de 40 heures son programme initial, tout le monde n'a pas vu dans les textes adoptés dimanche le reflet de cette demande d'actions radicales et immédiates. Cette COP «laisse un goût doux-amer», a commenté la ministre espagnole de l'Environnement Teresa Ribera. Le texte final appelle effectivement à des «actions urgentes» pour réduire l'écart entre les engagements et les objectifs de l'accord de Paris de limiter le réchauffement à +2°C, voire +1,5°C. Mais le langage est «tortueux» et le résultat «médiocre», a estimé Catherine Abreu, du Climate Action Network.
Lundi 16 décembre 2019 - Municipales à Paris : Curieuse somplicité entre Hidalgo et Dati :
Rachida Dati, candidate des Républicains pour les municipales à Paris, et la maire PS Anne Hidalgo «sont manifestement complices» pour «préserver le statu quo», estime Benjamin Griveaux, le candidat investi par LREM, dans un entretien au «Parisien». «Rachida Dati et Anne Hidalgo (pas encore officiellement candidate, ndlr) sont manifestement complices. Toutes deux veulent préserver le statu quo. Elles ont besoin l'une de l'autre pour enfermer les Parisiens dans l'affrontement gauche-droite qui les a tant servies», déclare Benjamin Griveaux dans cet entretien mis en ligne dimanche soir. «Or, ça les Parisiens n'en veulent plus», ajoute-t-il. «Les Parisiens veulent une nouvelle équipe et un nouveau maire».
Les récents sondages commandés par les candidats LREM Benjamin Griveaux ou dissident Cédric Villani, et relayés par la presse, estimaient à «environ 60% les Parisiens sondés qui souhaitent changer de maire».
Lundi 16 décembre 2019 - En pleine procédure de destitution, Donald Trump attaque Nancy Pelosi... sur ses dents :
Dimanche, le président américain s'est une fois de plus attaqué à la présidente démocrate de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, mais sous un angle loin d'être politique. Le message part d'un tweet de l'élu républicain de Caroline du Nord Mark Meadows, dans lequel il citait l'extrait d'une interview de Nancy Pelosi au cours de laquelle elle expliquait ne pas avoir retenu la charge de corruption à l'encontre de Donald Trump. Le républicain y voyait la preuve que les accusations étaient «fausses», mais Donald Trump a une autre explication : «Parce que les dents de Nancy tombaient de sa bouche, et qu'elle n'avait pas le temps de réfléchir !»
Dans la vidéo incluse dans le tweet, on peut voir Nancy Pelosi faire un mouvement avec sa bouche puis boire une gorgée d'eau avant de répondre à la question. Mais à aucun moment on ne peut voir, comme l'écrit le milliardaire, ses dents «tomber».
La futilité de l'attaque de Donald Trump tranche avec la complexité de la situation. La semaine dernière, la commission judiciaire de la Chambre des représentants a retenu deux charges d'accusation à l'encontre du président américain : «abus de pouvoir» et «entrave à la bonne marche du Congrès». La première accusation concerne le scandale ukrainien et l'aide financière de 400 millions de dollars que Donald Trump a suspendue pendant quelques semaines tout en, assurent les démocrates, demandant au président ukrainien l'ouverture d'une enquête à l'encontre de Hunter Biden, le fils de l'ancien vice-président et actuel candidat à l'investiture démocrate. La seconde provient du refus de la Maison-Blanche de collaborer avec l'enquête ouverte par le Congrès.
Lundi 16 décembre 2019 - Sydney étouffe dans des fumées toxiques :
Sydney est confrontée à une urgence sanitaires en raison des fumées toxiques liées aux incendies qui enveloppent la plus grande ville australienne depuis des semaines, ont alerté lundi des organisations professionnelles de médecins. Des centaines de feux de forêts, notamment liés au changement climatique, ravagent l'Australie depuis septembre. Plus d'une vingtaine d'organisations professionnelles de médecins, notamment le Royal Australasian College of Physicians - qui réunit 25 000 médecins et stagiaires - ont publié lundi un communiqué commun appelant le gouvernement à s'attaquer à cette pollution atmosphérique toxique. «La pollution de l'air en Nouvelle-Galles du Sud est une urgence de santé publique», a souligné cette Alliance pour le climat et la santé.
«La fumée provenant des incendies a entraîné une pollution de l'air jusqu'à onze fois supérieure à un niveau estimé "dangereux", dans certaines parties de Sydney et de Nouvelle-Galles du Sud», selon le communiqué. Cette fumée «est particulièrement dangereuse en raison de niveaux élevés de particules fines PM 2,5», précise-t-il.
Fait rare, le Premier ministre australien a reconnu la semaine dernière que le changement climatique était l'un des «facteurs» à l'origine de ces centaines d'incendies dévastateurs. Scott Morrison a cependant défendu le bilan de l'Australie en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre et n'a annoncé aucune mesure visant à lutter contre le changement climatique.
Lundi 16 décembre 2019 - Plus de 620 km de bouchons lundi matin en Ile-de-France :
Plus de 620 kilomètres de bouchons ont été enregistrés lundi autour de 8h45 sur les routes d'Ile-de-France, en raison de la grève dans les transports en commun liée à la mobilisation contre la réforme des retraites, selon le site d'information routière Sytadin. La moyenne habituelle à cette heure est entre 200 et 350 km.
Ces 628 kilomètres égalent le record de bouchons «hors évènement extérieur» (intempéries, grèves, manifestation, etc...) qui remontait au 8 octobre 2019. Le record absolu se situe lui à 739 km de bouchons atteints le 6 février 2018 en Ile-de-France peu avant 19H30 en raison d'abondantes chutes de neige.
Lundi 16 décembre 2019 - Les manifestations se propagent en Inde contre la loi sur la citoyenneté :
Le Premier ministre indien Narendra Modi est confronté lundi à la propagation à des campus universitaires des manifestations contre une loi sur la citoyenneté jugée discriminatoire à l'encontre des musulmans, donnant lieu à de violents heurts à New Delhi.
Surtout concentrées dans le nord-est de l'Inde ces derniers jours, entraînant la mort de six personnes, les manifestations se sont étendues dimanche soir à plusieurs campus du pays, en réaction aux violences plus tôt dans la journée au sein de l'université Jamia Millia Islamia de la capitale. Manifestants et policiers se sont affrontés à l'intérieur et autour de cette université qui compte parmi les plus prestigieuses du pays, à la population étudiante majoritairement musulmane mais aux élèves de toutes les confessions et origines.
Les forces de l'ordre ont tiré des gaz lacrymogènes et chargé la foule à coups de bâtons, tandis que les manifestants sont accusés d'avoir incendié quatre bus et deux véhicules de police. Des vidéos montraient des scènes de chaos à l'intérieur même des bâtiments de l'université, avec des étudiants ensanglantés.
Lundi 16 décembre 2019 - Grève contre la réforme des retraites :
Paris toujours privée de plusieurs lignes de métro : Sous la pluie parisienne, les usagers des transports en commun ont une nouvelle fois été nombreux à éprouver des difficultés ce lundi. Il s'agit du douzième jour de mobilisation contre la réforme des retraites, qui a un impact conséquent sur les métros, bus et RER sur Paris et l'Île de France : un tiers des TGV sont prévus, un quart des Transilien et quatre TER sur dix. A Paris, 8 lignes de métro resteront fermées ce lundi et il faudra compter sur un RER A sur 2 et un RER B sur 3, uniquement aux heures de pointe. Sur le département, plus de 620 kilomètres de bouchons ont été enregistrés lundi matin.
Syndicats et gouvernement sont restés sur leurs positions durant le week-end. Sur le fond, les débats se sont concentrés dimanche sur la question de l'«âge d'équilibre» à 64 ans, confirmé mercredi par le Premier ministre Edouard Philippe. Cela signifie que chacun pourra continuer à partir à la retraite à 62 ans, mais au prix d'un malus sur sa pension, ceux partant après 64 ans après 2027 bénéficiant au contraire d'un bonus.
Lundi 16 décembre 2019 - Jean-Paul Delevoye démissionne :
Il n'aura finalement pas tenu face à la polémique. Jean-Paul Delevoye, haut commissaire aux retraites, a présenté lundi sa démission à Emmanuel Macron. Le président de la République l'a acceptée «avec regret», a fait savoir l'Elysée, qui assure également qu'il sera remplacé «dans les plus brefs délais». Dans une déclaration transmise à l'AFP, Jean-Paul Delevoye juge que la «confiance est fragilisée sous les coups d'attaques violentes et d'amalgames mensongers». Il déplore qu'à travers son «procès», on veuille «porter atteinte au projet» de réforme des retraites, qu'il estime pourtant «essentiel pour la France».
Si le départ de Jean-Paul Delevoye est un coup dur pour le gouvernement, il n'est pas vraiment une surprise. La semaine dernière, il avait déjà confirmé à «Libération» qu'il avait «pensé» à démissionner. «Je ne veux pas être une source de fragilisation de la réforme», avait-il déclaré. «Il a estimé qu’il n’était plus à même de poursuivre sa tâche. Il ne voulait pas gêner le gouvernement au moment où se déploie la réforme pour laquelle il a travaillé avec acharnement depuis deux ans», a indiqué lundi un proche d'Emmanuel Macron au «Monde». Les révélations successives sur les nombreux «oublis» du commissaire ont pourtant fini par réaliser ce que Jean-Paul Delevoye redoutait.
De nouvelles informations du «Monde» s'étaient ajoutées ce week-end à la litanie de révélations sur les fonctions occupées par le haut-commissaire. Jean-Paul Delevoye a adressé une déclaration d'intérêts rectifiée à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), dans laquelle il liste 13 fonctions, dont 11 bénévoles. Y figurent des activités bénévoles dans des associations musicales, de «Civic tech», à la Fédération française des diabétiques, ou encore dans une fondation qui dispense des cours d'éveil artistique aux jeunes, selon «Le Monde». «J'ai fait ces omissions car pour moi, c'était de l'ordre de l'engagement social», s'était alors défendu Jean-Paul Delevoye, affirmant n'avoir «jamais donné de conférences rémunérées dans le cadre de ces fonctions».
Certaines fonctions étaient pourtant bien rémunérées. Il avait ainsi reçu plus de 78 000 euros au titre de conseiller pour IGS, un groupe d'enseignement privé, alors qu'il avait déclaré 40 000 euros dans la première version du document remis à la HATVP. «Le Monde» évoque également un mandat rémunéré de président d'honneur du think tank Parallaxe, contre plus de 73 000 euros en 2018 et plus de 62 000 euros en 2019.
Mardi 17 décembre 2019 - Réforme des retraites : tous les syndicats battent le pavé :
Plus de grévistes, et des cortèges fournis : mardi à 15 heures, le verdict des chiffres n'était pas encore tombé, mais la nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites avait déjà réuni des centaines de milliers de manifestants, plus de 200 000 en début d'après-midi dans 40 cortèges selon une compilation de chiffres réalisée par l'AFP à partir des informations de la police et des préfectures.
A la SNCF, notamment, la mobilisation était en forte hausse, avec 32,8% de grévistes (contre 11,2% lundi) et 75,8% des conducteurs (contre 61% lundi). Parmi les personnels indispensables à la circulation des trains, 59,2% des contrôleurs et 34% des aiguilleurs étaient en grève (contre respectivement 41% et 17,3% lundi), souligne l'AFP.
«La journée ça y est, c'est un franc succès», a estimé le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, soulignant que «malgré les tentatives de division du gouvernement, la population reste mobilisée». Dans le cortège parisien, Jean-Luc Mélenchon a quant à lui appelé le gouvernement à «faire une trêve pour Noël». L'exécutif «retirerait son projet» et «les gens raisonnables discuteraient», a-t-il déclaré, avant de regretter que «monsieur Macron s'entête».
Mardi 17 décembre 2019 - Boeing se résout à suspendre la production du 737 MAX, interdit de vol :
Le constructeur aéronautique Boeing s'est résolu lundi à suspendre, à partir de janvier, la production de son avion vedette, le 737 MAX, faute d'avoir obtenu l'aval des autorités aériennes pour le faire revoler, après deux accidents qui ont fait 346 morts en quelques mois. L'avionneur américain dit avoir évalué "continuellement" ses plans de production en cas d'immobilisation prolongée du MAX. Son avion est cloué au sol depuis mi-mars et pour l'heure, aucune date de remise en service n'a été avancée.
"A la suite de cette évaluation continue, nous avons décidé de donner la priorité à la livraison des avions stockés et de suspendre temporairement la production du programme 737 à partir du mois prochain", a-t-il indiqué dans un communiqué. Boeing, qui n'a pas indiqué combien de temps pourrait durer cet arrêt de la production, a précisé qu'il dévoilerait l'impact financier à l'occasion de la publication de ses résultats annuels, fin janvier. En outre, il assure qu'à ce stade, il ne prévoit pas de suppressions d'emplois.
Mardi 17 décembre 2019 - La SNCF assure qu'elle pourra transporter ce week-end tous les passagers ayant un billet :
La SNCF aura la capacité de transporter ce week-end tous les passagers ayant déjà réservé un billet dans les TGV pour le départ des congés de Noël, mais avec des changements d'horaires voire d'itinéraire dans la moitié des cas, a assuré mardi la directrice générale de Voyages SNCF, Rachel Picard.
Quelque 53% des passagers ayant déjà réservé un billet de TGV auront leur train confirmé et 15% seront replacés dans un train partant le même jour, a expliqué Mme Picard devant des journalistes. La situation est plus compliquée pour les 32% restants: «entre 20% et 25%» pourront échanger eux-mêmes, «sans frais, gratuitement», leur billet pour une réservation le même jour et vers la même destination, a-t-elle détaillé. Les autres devront changer d'itinéraire, notamment si leur destination impose une correspondance.
Dans les deux cas, ils seront en concurrence avec les gens qui n'avaient pas encore de billet et qui en cherchent un à la dernière minute. Mme Picard ne s'est pas exprimée sur le reste des vacances.
Mardi 17 décembre 2019 - "Biens mal acquis" : prison, amende et confiscation requis contre l'oncle de Bachar al-Assad à Paris :
L'accusation a demandé lundi à Paris quatre ans de prison et dix millions d'euros d'amende contre Rifaat al-Assad, l'oncle du président syrien, mais surtout la confiscation du patrimoine immobilier estimé à 90 millions d'euros qu'il est accusé de s'être frauduleusement bâti en France. Pour ce deuxième procès en France d'une affaire de «biens mal acquis», le banc des prévenus est resté vide : Rifaat al-Assad, résident britannique âgé de 82 ans, s'est fait excuser pour raisons médicales.
Jugé depuis le 9 décembre par le tribunal correctionnel, cet ancien pilier du régime de Damas a «confisqué le débat par son absence», a regretté le procureur du parquet national financier (PNF), Jean-Philippe Navarre. Aux yeux de l'accusation, l'oncle de Bachar al-Assad, qui se présente aujourd'hui comme un opposant au régime de son neveu, est coupable de «blanchiment en bande organisée» de fraude fiscale aggravée et de détournements de fonds publics syriens pendant plus de trente ans, de 1984 à 2016. En sus des quatre ans de prison et dix millions d'euros d'amende, le procureur a requis contre lui une peine bien plus lourde de conséquences, la confiscation de tous ses biens saisis pendant l'enquête: deux hôtels particuliers et une quarantaine d'appartements dans les beaux quartiers parisiens, un château et des haras dans le Val d'Oise...Rifaat al-Assad réfute en bloc ces accusations. Il fut contraint à l'exil en 1984 après un coup d'Etat manqué contre son frère Hafez al-Assad. Avec sa famille et une suite de 200 fidèles, lui qui n'avait aucune fortune familiale en Syrie avait amassé en Europe un empire immobilier qui éveillera tardivement les soupçons.
Mardi 17 décembre 2019 - Noël: 850.000 billets vendus, 850.000 places, assure Borne :
La ministre de la transition écologique, Elisabeth Borne, a assuré sur France Inter qu'il y aurait 850.000 places de train afin que les familles puissent se retrouver à Noël, soit autant que de billets vendus.
"La SNCF s'est vraiment démenée pour permettre à chacun de partir. Je voudrais leur rendre hommage. Il y a 850.000 billets qui ont été vendus, il y aura 850.000 places", a-t-elle assuré, en soulignant qu'il y a trois possibilités: soit de monter dans le train sur lequel on a réservé, soit d'être transféré sur un autre train, soit d'échanger son billet, cela "sans aucun frais du tout".