9 décembre 2019 - Retraites : Macron et Philippe convient la majorité à un "déjeuner de calage" :
Emmanuel Macron et son Premier ministre Edouard Philippe ont convié les ministres les plus concernés par la réforme des retraites et les dirigeants de la majorité à un "déjeuner de calage" lundi à l'Elysée, a indiqué dimanche l'entourage du président.
Le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand, le président du MoDem François Bayrou et les patrons des groupes des députés Gilles Le Gendre (LREM) et Patrick Mignola (MoDem) y côtoieront les ministres Agnès Buzyn (Solidarités), Jean-Paul Delevoye (Retraites), Gérald Darmanin (Comptes publics) et Bruno Le Maire (Economie).
Cet exercice de "mise en cohésion majoritaire" fera suite à une série de réunions ce week-end, et notamment dimanche soir à l'Elysée. Il précédera immédiatement la présentation aux partenaires sociaux, par Mme Buzyn et M. Delevoye, des conclusions de la concertation.
9 décembre 2019 - Retraites : "Nous tiendrons jusqu'au retrait" de la réforme, prévient Martinez :
"Nous tiendrons jusqu'au retrait" de la réforme des retraites, prévient dans un entretien au Journal du dimanche le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, en soulignant que "si enlisement il y a, c'est le gouvernement qui l'aura décidé".
Au quatrième jour d'un mouvement social qui a fait descendre plus de 800.000 personnes dans la rue jeudi et fortement perturbé le trafic SNCF et RATP, le responsable syndical estime que "la balle est dans le camp du gouvernement". Alors qu'une deuxième grande journée de grèves et manifestations est prévue mardi, et que certaines voix à la CGT en évoquent déjà une troisième pour jeudi, le dirigeant cégétiste l'assure : "Nous tiendrons jusqu'au retrait".
9 décembre 2019 - Plus de 200 Syriens quittent le camp de déplacés d'Al-Hol :
Quelque 200 Syriens, en majorité des femmes et des enfants, ont quitté dimanche le camp d'Al-Hol, qui accueille des civils déplacés par la guerre mais aussi des proches de jihadistes dans le nord-est de la Syrie, a annoncé un responsable kurde.
Fer de lance en Syrie de la lutte contre le groupe Etat islamique (EI), les forces kurdes gèrent plusieurs camps de déplacés où sont installés les milliers de civils ayant fui les batailles contre les jihadistes, mais aussi des familles de l'EI, notamment des étrangères et leurs enfants. Les autorités kurdes, qui contrôlent des régions du nord et nord-est de la Syrie, ont commencé en juin à faire partir des dizaines de familles syriennes du camp d'Al-Hol, où s'entassent près de 70.000 personnes vivant dans le plus grand dénuement.
Dimanche, quelque 48 familles, soit plus de 200 personnes, ont quitté Al-Hol, pour rallier leurs villages de Hajine, Chaafa ou encore Baghouz, dans la province orientale de Deir Ezzor, a indiqué à l'AFP Cheikhmous Ahmed, responsable du dossier des déplacés au sein des autorités kurdes.
9 décembre 2019 - Macron réunit Poutine,Zelensky et Merkel à l'Elysée :
Ce sommet, dit «au format Normandie», vise à débloquer la situation en Ukraine, où se déroule depuis 2014 un conflit impliquant la Russie. Les présidents russe et ukrainien s'y rencontreront pour la première fois.
La méthode Macron est à nouveau à l'épreuve. Un sommet au «format Normandie» -Russie, Ukraine, France et Allemagne- se déroulait à l'Elysée, lundi soir, pour tenter de trouver une issue au conflit qui oppose Moscou à Kiev depuis 2014. C'est la première fois que Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky se rencontrent. C'est aussi la première fois depuis 2016 que se tient une telle réunion.
Après avoir vivement dénoncé l'attitude de la Russie concernant la présidentielle française de 2017, Emmanuel Macron a entrepris de renouer le dialogue avec Vladimir Poutine. L'été dernier, le Français avait reçu le Russe au fort de Brégançon. Poutine avait alors évoqué son «optimisme prudent» quant à d'éventuelles discussions avec l'Ukraine. Depuis, le dirigeant a donné d'autres signes d'ouverture, notamment à propos du nouveau président ukrainien, Volodymyr Zelensky. «Je ne l'ai jamais vu et je ne le connais pas, mais nous avons parlé au téléphone. Il me semble que c'est une personne sympathique et sincère», a déclaré Vladimir Poutine le 20 novembre.
9 décembre 2019 - Onze présumés jihadistes français renvoyés en France par la Turquie :
Onze présumés jihadistes français qui étaient détenus en Turquie ont été renvoyés lundi vers leur pays, a annoncé le ministère turc de l'Intérieur. "L'expulsion des combattants terroristes étrangers se poursuit. Dans ce cadre, onze ressortissants français ont été renvoyés", a indiqué le ministère dans un communiqué. Une source au ministère a précisé que ces expulsions avaient eu lieu lundi matin. La décision d'expulser ces ressortissants français, soupçonnés d'appartenir au groupe jihadiste Etat islamique (EI), avait été annoncée par un porte-parole du ministère turc de l’Intérieur le 11 novembre lorsque Ankara avait commencé à renvoyer vers leurs pays des présumés jihadistes étrangers détenus en Turquie.
Une source proche du dossier à Paris avait alors indiqué que ces Français en passe d'être expulsés par la Turquie étaient "en majorité des femmes". Certaines de ces personnes sont en prison "depuis longtemps" et d'autres sont arrivées "plus récemment", avait précisé cette source. Elles seront toutes interpellées et présentées à un juge à leur arrivée en France dans le cadre du "protocole Cazeneuve".
9 décembre 2019 - Dopage : La Russie exclue des Jeux olympiques en 2020 et 2022 :
L'Agence mondiale antidopage (AMA) a décidé lundi d'exclure la Russie des Jeux olympiques pendant quatre ans, ce qui inclut Tokyo-2020 et Pékin-2022, pour sanctionner la falsification des données de contrôles remises à l'agence, a déclaré un porte-parole de l'AMA à l'issue du comité exécutif réuni à Lausanne.
"La liste complète des recommandations (de sanctions du Comité de révision de la conformité) a été approuvée à l'unanimité" des douze membres du comité exécutif, a déclaré aux médias ce porte-parole, James Fitzgerald. Le Comité de révision de la conformité recommandait notamment l'exclusion du drapeau russe des JO et de tout championnat du monde pendant quatre ans, avec la possible présence de sportifs russes sous drapeau "neutre".
9 décembre 2019 - Grèves : la grande galère à Paris :
Pluies diluviennes, transports au point mort : les Franciliens ont vécu un lundi matin de galère.
Le mouvement de grève se poursuivait massivement lundi dans les transports publics en France, en particulier à Paris, provoquant plus de 600 kilomètres de bouchons en Ile-de-France vers 08H30, à l'orée d'une semaine déterminante pour la réforme des retraites dont le contenu détaillé doit être présenté mercredi. Métros et RER bondés, quais noirs de monde: les passagers se sont pressés dans les gares et stations au ralenti en région parisienne.
La SNCF a assuré lundi que le trafic était conforme à ses prévisions, soit un TGV et un Transilien (RER SNCF et trains de banlieue) sur cinq, trois liaisons TER sur dix (essentiellement assurées par bus), un train Intercités sur cinq et un trafic international "très perturbé".
Le trafic RATP était "extrêmement perturbé", avec neuf lignes de métro sur seize fermées lundi, et une circulation extrêmement réduite pour cinq autres. Sept des 25 "centres bus" de la RATP étaient bloqués par des grévistes, seul un tiers des bus circulant en conséquence contre la moitié prévue dimanche par la régie, a indiqué un porte-parole.
9 décembre 2019 - Patrick Balkany reste détenu :
La cour d'appel de Paris a rejeté lundi la troisième demande de mise en liberté du maire LR de Levallois-Perret Patrick Balkany, incarcéré depuis près de trois mois après ses condamnations successives pour fraude fiscale et blanchiment. La cour a jugé sa demande «recevable» mais «non fondée». L'élu de 71 ans comparaîtra donc détenu à son procès en appel pour fraude fiscale, qui débute mercredi à Paris.
«Le maintien en détention de Patrick Balkany est ordonné», a indiqué le président, sans expliquer les motivations de la cour. «Je ne comprends pas cette décision», a aussitôt réagi son nouvel avocat, Romain Dieudonné. «Monsieur Balkany va comparaître détenu devant la cour (d'appel), ce qui est encore une fois totalement inhabituel et véritablement insolite dans un dossier de cette nature», a-t-il déclaré à la presse à la sortie de l'audience.
9 décembre 2019 - Perquisition houleuse à LFI : trois mois de prison avec sursis pour Mélenchon :
Le leader de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon a été condamné lundi à trois mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Bobigny pour rébellion et provocation lors de la perquisition agitée au siège de son parti en octobre 2018.
Le juge a suivi les réquisitions du parquet et Jean-Luc Mélenchon devra également s'acquitter d'une amende de 8.000 euros. Le député Bastien Lachaud, l'eurodéputé Manuel Bompard, le président de l'association "L'Ere du peuple" Bernard Pignerol et Muriel Rozenfeld, l'attachée de presse du mouvement, sont quant à eux condamnés à des amendes entre 2.000 et 7.000 euros.
10 décembre 2019 - Sondage Ifop : Philippe, bouclier solide de Macron :
Le Premier ministre est bon pour le service. Une semaine après le début de la contestation contre la réforme des retraites, l’action d’Edouard Philippe est approuvée par 37% des Français. Un niveau d’adhésion parfaitement stable, selon le tableau de bord Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud Radio. L’ex-lieutenant d’Alain Juppé gagne même 5 points chez les retraités (51%) et peut compter sur le soutien de 43% des sympathisants Les Républicains.
Au moment où la tempête sociale se lève, Emmanuel Macron peut difficilement espérer meilleur bouclier. L’exécutif tient donc le choc alors que la France s’enfonce dans un conflit social dont personne ne voit le terme tant les positions du gouvernement et des syndicats semblent figées.
10 décembre 2019 - Dans les manifestations, moins de monde mais une colère intacte :
A la veille de la présentation par le gouvernement des détails de sa réforme des retraites, les syndicats ont mobilisé mardi moins fortement que pour le coup d'envoi de la contestation, jeudi 5 décembre. Selon Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT cité par l'AFP, il y avait «moins de monde» à Paris et en province. Pourtant, assure-t-il, «le mécontentement reste aussi haut». «On a marqué un très grand coup jeudi dernier, cela a été au-delà de nos espérances, aujourd'hui on est dans l'installation d'un mouvement», a indiqué Yves Veyrier, secrétaire général de Force ouvrière, cité lui aussi par l'agence de presse. «Si on n'a pas de réponse, on ne va pas lâcher», a-t-il ajouté.
Les chiffres déjà diffusés en début d'après-midi par les autorités -police et préfectures- témoignaient de la baisse du nombre de manifestants : 12 000 à Marseille contre 25 000 le 5 décembre, 7000 à Rennes contre 10 000, 5000 à Limoges contre 12 000 et 2500 à Avignon contre 10 000. A Paris, selon Force ouvrière, 180 000 personnes étaient rassemblées, contre 250 000 jeudi dernier d'après le chiffre alors annoncé par la CGT. Le ministère de l'Intérieur a compté 31 000 manifestants, contre 65 000 le 5 décembre. Le cabinet Occurrence en a compté 27 000 à Paris. Son comptage avait été faussé la semaine dernière. Ce cabinet opère un comptage indépendant pour un collectif de médias, dont fait partie Europe 1.
10 décembre 2019 - Trump visé par une mise en accusation historique au Congrès :
Dans un tournant historique, les démocrates ont retenu mardi deux chefs d'accusation dans la procédure de destitution visant Donald Trump: abus de pouvoir et entrave à la bonne marche du Congrès. Le milliardaire deviendra, selon toutes les probabilités, le troisième président de l'histoire des Etats-Unis mis en accusation au Congrès quand la Chambre des représentants, contrôlée par les démocrates, adoptera ces chefs d'accusation, sans doute avant Noël. Il ne sera toutefois vraisemblablement pas destitué, puisque le Sénat, chargé de le juger ensuite, est contrôlé par les républicains qui font largement bloc autour de lui. Des accusations "ridicules", a réagi le président américain, dénonçant une nouvelle fois une "chasse aux sorcières".
10 décembre 2019 - La glace du Groenland fond de plus en plus :
La calotte glaciaire du Groenland fond sept fois plus vite que dans les années 1990, menaçant des dizaines de millions de personnes d'une montée des eaux supérieure aux prévisions d'ici la fin du siècle, avertit une étude mardi.
Depuis 1992, elle a ainsi perdu 3.800 milliards de tonnes de glace, passant d'une fonte de 33 milliards de tonnes par an dans les années 1990 à 254 milliards par an sur la dernière décennie, selon cette étude de 96 scientifiques spécialisés dans les études polaires et issus de 50 institutions internationales, publiée par la revue Nature.
La fonte globale déjà enregistrée est ainsi suffisante pour entraîner une hausse du niveau des mers de 10,6 millimètres, selon ces scientifiques qui se sont notamment basés sur des relevés satellitaires et ont bénéficié d'un soutien des agences spatiales européenne (ESA) et américaine (NASA).
10 décembre 2019 - Le gouvernement en difficulté sur la bataille du plastique :
C’est reparti pour un tour. L’examen du projet de loi sur l’économie circulaire, défendu par Brune Poirson (photo), a repris, le 9 décembre, à l’Assemblée. Les parlementaires font et défont leurs décisions, au gré des projets de loi. Au 1er janvier 2020 devaient être interdits gobelets, verres, assiettes, coton-tige, pailles, couvercles et autres touillettes en plastique à usage unique, c’était voté dans la loi Egalim. Mais la loi Pacte a repoussé d’un an cette interdiction pour les trois dernières catégories... avant que l’article, un cavalier législatif, ne soit censuré. Le projet de loi en cours d’examen réintroduit ce sursis pour le 1er janvier 2021. Près de 2000 emplois seraient menacés dans la plasturgie, plaident les industriels.
«Tout ça pour servir les intérêts de trois ou quatre producteurs en France», s’indigne le député UDE François-Michel Lambert. La commission du développement durable a aussi tergiversé sur la consigne des bouteilles en plastique, mais a voté l’obligation de recourir à de la vaisselle réemployable dans la restauration commerciale pour la vente sur place en 2023. Les lobbys avancent cette fois le nombre de 400 emplois menacés. Certaines entreprises changent déjà leurs pratiques, comme McDonald’s, qui vient de supprimer les pailles dans ses restaurants français.
10 décembre 2019 - Pierce, un nouveau Bush se lance en politique :
Républicain, Texan avec un patronyme bien connu : Pierce Bush vient d'ajouter son nom à la dynastie politique familiale. Il a annoncé lundi sa candidature pour briguer le poste d'élu du 22ème district du Texas à la Chambre des représentants, élection qui aura lieu en novembre 2020. «Nous sommes face à une période très exigeante en tant que nation, qui est sur le point de perdre une génération en faveur de l'idée que le socialisme et les trucs gratuits sont les réponses à leur futur. Mais nous savons tous que le socialisme a échoué partout et pour tous», martèle le jeune homme de 33 ans. «Il est temps que de nouveaux dirigeants soutiennent un conservatisme qui défend tous les Américains, place les individus avant le gouvernement», poursuit-il. Dans la vidéo, le candidat met en avant son travail au sein de Big Brothers Big Sisters Lone Star, une association caritative mettant en lien enfants et mentors.
Dernier Bush en date à se lancer en politique, il avait au printemps envisagé de se présenter dans le 7ème district, que son grand-père George H.W. Bush occupait dans les années 1960. «Peu importe la décision que je prendrai par rapport à ce siège important, je trouverai toujours une façon de travailler avec les gens pour trouver des solutions et libérer le potentiel donné par Dieu qui existe au sein des bonnes personnes de notre communauté», avait-il alors déclaré à «USA Today». Le choix du 22ème district s'annonce compliqué : 12 candidats se sont déjà déclarés au sein du parti républicain, dans une zone autrefois considérée bastion conservateur mais que les démocrates ont failli remporter en 2018 -Pete Olson, qui ne se représente pas pour prendre sa retraite, ne l'a emporté qu'avec 51,4% des voix.
10 décembre 2019 - Hôpital : les internes appelés à la grève illimitée à partir de mardi :
«Interne exploité, patient en danger» : les internes en médecine sont appelés à la grève illimitée à partir de mardi par leur principal syndicat (Isni) pour dénoncer la «dégradation des soins» et réclamer une amélioration de leur statut, en pleine crise de l'hôpital public. Près de neuf mois après le début d'une grève inédite dans les services d'urgences, les médecins en formation seront fortement mobilisés mardi, à en croire le président de l'Intersyndicale nationale des internes, Justin Breysse.
«On estime le taux de participation à 60%, soit 16.000 internes sur 27.000», a expliqué à l'AFP cet interne en rhumatologie, se réjouissant du ralliement des internes de biologie médicale et pharmacie (FNSIP-BM) et du soutien des syndicats de praticiens hospitaliers et de jeunes médecins. Les services hospitaliers «vont être en tension», a prédit M. Breysse, les internes grévistes ne pouvant être assignés qu'après l'ensemble des médecins séniors. Des manifestations sont en outre prévues à «Marseille et Lyon» ainsi que des rassemblements «dans les halls des hôpitaux entre midi et 14H00», a-t-il ajouté. A l'origine du mouvement, le dépérissement de l'hôpital public, «lieu privilégié de formation» des internes.
Comme les collectifs (Inter-Urgences, Inter-Hôpitaux) et syndicats mobilisés ces dernières semaines pour «sauver l'hôpital», l'Isni n'est pas satisfait du plan présenté fin novembre par le gouvernement, qui prévoit notamment une rallonge budgétaire de 1,5 milliard d'euros sur trois ans. Doublement du budget alloué à la santé, reprise intégrale de la dette des hôpitaux ou encore meilleures conditions de travail pour les professionnels de santé font ainsi partie de ses revendications.
10 décembre 2019 - La CGT indique que 7 raffineries françaises sur 8 sont bloquées :
Sept des huit raffineries françaises étaient bloquées mardi, selon la CGT, qui appelle aussi les salariés d'EDF à faire grève et à manifester.
Seule la raffinerie Esso de Notre-Dame de Gravenchon (Haute-Normandie) n'était pas bloquée. Pour la suite, "une conférence téléphonique aura lieu après les annonces d'Edouard Philippe mercredi pour faire le point", ajoute-t-il, n'excluant pas une mise à l'arrêt des installations en cas de déception. Une porte-parole d'Esso, contactée par l'AFP, a évoqué un "impact très limité à la raffinerie de Fos avec uniquement les expéditions bloquées et pas de mouvement interne à Gravenchon". La raffinerie Total de Donges (Loire-Atlantique), qui fonctionnait normalement lundi, est repassée en grève reconductible de 24h00 pour demander le retrait du projet de réforme des retraites par points du gouvernement.
"Les expéditions de produits par pipelines, bateaux, trains, camions sont coupées. Aucune goutte de carburant ne sort de la raffinerie. Les travaux ne sont plus effectués, sauf ceux liés à la sécurité des installations. Le personnel d'exploitation se prononcera à nouveau demain sur les suites à donner au mouvement", précise la CGT. Le groupe Total n'avait pu être joint mardi matin par l'AFP.