6 décembre 2019 - Retraites : la démonstration de force des syndicats :
Revendiquant 250 000 manifestants à Paris et 1,5 million dans toute la France, les syndicats ont réussi une première journée de mobilisation contre la réforme des retraites. Et ce, sans le soutien de la CFDT.
Alors qu'une grève massive paralysait notamment les gares et les transports parisiens jeudi, les opposants à la réforme des retraites ont été nombreux à marcher dans la capitale, entre la gare du Nord et la place de la Nation. En dépit des violences qui ont marqué l'événement, la CGT affirme que 250 000 personnes ont défilé dans la capitale. Pour la mobilisation record du 12 octobre 2010 contre une précédente réforme des retraites, les syndicats avaient estimé que 330 000 personnes avaient rejoint la manifestation. La police avait alors compté 89 000 manifestants à Paris.
Pour ce premier jour, les comptages policiers et préfectoraux ajoutaient plus d'un demi-million de personnes dans le reste de la France. Pour la CGT, le total sur l'ensemble du pays s'élève à 1,5 million de manifestants. Cette mobilisation apparaît d'autant plus forte qu'elle s'est faite en l'absence d'unité syndicale, la puissante CFDT n'appelant pas à la grève, à l'exception de sa fédération des cheminots. Dans le carré de tête, Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT, saluait ainsi vers 17 heures «une très forte mobilisation» et la participation du secteur privé, qui montrent selon lui l’échec de «toutes les tentatives de division» du gouvernement.
6 décembre 2019 - Grève du 5 décembre : premiers incidents à Paris :
De premiers incidents ont éclaté jeudi peu avant 16h00 à Paris en tête de la manifestation contre la réforme des retraites qui rassemblait des milliers de personnes dans la capitale.
Une remorque de chantier a été retournée et incendiée près de la Bourse du travail, non loin de la place de la République, et plusieurs vitrines brisées tandis que les forces de l'ordre essuyaient des jets de projectile et répliquaient par des tirs de lacrymogène.
Dans une atmosphère tendue, des militants radicaux des "Black blocks" ont alors avancé sur le boulevard Magenta derrière une banderole "Marx ou crève" avant d'être repoussés vers la place de la République par l'arrivée de brigades de la police nationale.
6 décembre 2019 - Record historique : Saudi Aramco, l'entreprise qui vaut 1700 milliards :
Plus qu'Apple, Microsoft ou Alibaba : la valeur atteinte par Saudi Aramco, le géant pétrolier saoudien, lors de son entrée en bourse jeudi, est historique.
Le géant pétrolier saoudien Aramco est parvenu à lever 25,6 milliards de dollar pour ce qui va devenir la plus grosse introduction en Bourse de l'histoire, ont indiqué jeudi à l'AFP deux sources proches du dossier. Aramco a en effet dépassé les 25 milliards de dollars levés par le groupe chinois du commerce en ligne Alibaba en 2014 lors de son entrée à Wall Street.
Les fonds levés valorisent l'entreprise saoudienne à 1700 milliards de dollars, loin devant Apple (1200 milliards), Microsoft (1140 milliards) et Alibaba (1051 milliards). C'est toutefois moins que les 2000 milliards de dollars visés par le prince héritier Mohammed ben Salmane -surnommé MBS- lors de l'annonce du projet il y a quatre ans. A l'époque Aramco souhaitait lever 100 milliards de dollars et avait dû reporter par deux fois l'opération faute d'obtenir satisfaction.
Le groupe saoudien devrait faire ses premiers pas boursiers sur la place locale, le Tadawul, le 12 décembre en cédant 3 milliards d'actions, soit 1,5% du capital, au prix unitaire de 32 riyals (8,53 dollars), ont encore dit les sources.
6 décembre 2019 - Nancy Pelosi annonce l'acte d'accusation, Donald Trump répond sur Twitter :
Les démocrates américains ont annoncé jeudi la prochaine rédaction de l'acte de mise en accusation de Donald Trump, qui de son côté exige une procédure accélérée afin de pouvoir être jugé "équitablement" au Sénat, contrôlé par les républicains.
"Nous gagnerons" le combat de la destitution , a promis le président américain, visiblement pressé d'en découdre. "Si vous me devez me mettre en accusation, faites-le maintenant, vite, afin que nous ayons un procès équitable au Sénat, et pour que notre pays puisse se remettre au travail", a-t-il aussi tweeté, s'adressant avec défi aux démocrates du Congrès, majoritaires à la Chambre des représentants.
Leur chef, Nancy Pelosi, a demandé jeudi à la commission judiciaire de cette enceinte d'entamer la rédaction des articles de mise en accusation du président ("impeachment"). "Le président ne nous laisse pas d'autre choix que d'agir parce qu'il a de nouveau essayé de corrompre nos élections pour son propre bénéfice", a-t-elle justifié.
6 décembre 2019 - Grève : la mobilisation toujours aussi forte ce vendredi :
Après une mobilisation massive jeudi, la grève se poursuit vendredi notamment dans les transports, alors que les syndicats opposés à la réforme des retraites, ragaillardis, doivent décider de la suite du mouvement social, avant d'éventuelles concessions de l'exécutif. Tous les partenaires sociaux vont être reçus lundi par la ministre des Solidarités Agnès Buzyn et par le haut-commissaire aux Retraites Jean-Paul Delevoye, a annoncé Mme Buzyn en affirmant que la "colère des Français" a été "entendue".
Les nerfs des usagers des transports en public de la région parisienne étaient parfois mis à rude épreuve. "C'est un cauchemar, les gens sont encore plus fous que d'habitude. En arrivant à Gare du Nord, ils ne nous laissaient pas descendre", a commenté Lola, dans le RER B. "J'étais en lévitation, mes pieds ne touchaient plus le sol", a raconté Marie-Gwenaëlle, qui quittait une rame de la même ligne. A la Gare du Nord, le hall donnant accès aux trains desservant la banlieue et les grandes lignes était très calme, tandis qu'au sous-sol, les quais du métro étaient noirs de monde, a constaté une journaliste de l'AFP.
6 décembre 2019 - Australie: des incendies fusionnent en un "mégafeu" au nord de Sydney :
Plusieurs incendies de forêts en Australie ont fusionné en un seul et unique "mégafeu" qui brûle désormais de façon incontrôlée au nord de Sydney, ont annoncé vendredi les autorités, qui reconnaissent leur impuissance. Un haut responsable des pompiers de l'Etat de Nouvelle-Galles du Sud, Rob Rogers, a déclaré qu'il y avait "probablement plus de huit feux" qui s'étaient rejoints en un gigantesque brasier brûlant sur 300.000 hectares, une zone longue d'environ 60 km.
6 décembre 2019 - A Auschwitz, Angela Merkel insiste sur le devoir de mémoire allemand :
Angela Merkel s'est rendue vendredi à Auschwitz, pour sa première visite au sein du camp de concentration nazi dans la Pologne occupée par l'Allemagne
"Se souvenir des crimes, nommer leurs auteurs et rendre aux victimes un hommage digne, c'est une responsabilité qui ne s'arrête jamais. Ce n'est pas négociable. Et c'est inséparable de notre pays. Être conscient de cette responsabilité est une part de notre identité nationale", a martelé la dirigeante, première chef d'un gouvernement allemand à se rendre dans le camp emblématique de la Shoah depuis 1995.
La voix altérée, après avoir écouté le témoignage d'un rescapé arrivé à douze ans à Auschwitz, la chancelière a reconnu qu'il était "tout sauf facile" de se présenter dans un lieu où les crimes des Allemands ont "dépassé tout ce qui est imaginable". Elle a insisté sur le fait qu'il était "important" de rendre à Auschwitz son "nom complet". Certes situé dans l'actuelle Pologne, le camp était dans une région "annexée en octobre 1939 par le Reich" et fut "administré par les Allemands". "Il est important de nommer clairement les criminels. Nous, les Allemands, le devons aux victimes et à nous-mêmes", a-t-elle déclaré.
Mais si elle a expliqué avoir "profondément honte" des crimes nazis, "le silence ne doit pas être la seule réponse". "Le lieu lui-même nous oblige à garder en vie la mémoire" et face à la montée des actes antisémites, "on doit se lever et dire notre désaccord", a-t-elle exhorté. Insistant sur le fait que chacune des 1,1 million de personnes tuées à Auschwitz avait "un nom, une dignité inaltérable, une origine, une histoire", elle leur a rendu hommage, tout en évoquant la culpabilité et la douleur des survivants.
6 décembre 2019 - Emmanuel Macron rend hommage aux trois secouristes, "trois héros", morts dans le Var :
Le président de la République Emmanuel Macron a rendu hommage vendredi aux trois secouristes tués dans un accident d'hélicoptère dans la nuit de dimanche à lundi lors des intempéries dans le Var en partant secourir des victimes, saluant "trois hommes de courage et d'honneur, trois héros".
"Victimes du choix si noble et si élevé de consacrer leur existence au secours, (ce sont) trois hommes qui sauvaient des vies, leur épitaphe pour l'éternité", a ajouté le chef de l'Etat, devant les trois cercueils couverts chacun d'un drapeau tricolore, lors d'une émouvante cérémonie organisée sur le tarmac de la base d'hélicoptères de la sécurité civile de Nîmes-Garons (Gard), sous un soleil éclatant.
Jean Garat, pilote d'hélicoptère à la sécurité civile, 40 ans, Michel Escalin, mécanicien à la sécurité civile, 47 ans, et Norbert Savornin, sapeur pompier des Bouches-du-Rhône, 44 ans, ont perdu la vie dans la chute de leur appareil dans la nuit de dimanche à lundi, alors qu'ils venaient de décoller de la base de Marignane (Bouches-du-Rhône).
6 décembre 2019 - Des familles de policiers visées par des menaces :
Les syndicats Alternative Police (CFDT) et Unité SGP Police FO ont fait part jeudi de leur "effroi" et leur inquiétude après que des policiers ont reçu des courriers anonymes menaçant leurs familles de représailles.
Dans un communiqué, Alternative joint la photo d'un courrier signé ACAB ("All Cops Are Bastards", un acronyme signifiant "Tous les flics sont des salauds", ndlr) adressé à un CRS, et dont l'auteur menace de s'en prendre à sa famille. Le secrétaire général du syndicat, Denis Jacob, a affirmé à l'AFP que plusieurs policiers, des CRS, avaient reçu le même courrier. Interrogée par l'AFP, la police nationale a fait état de "trois envois", tous adressés à des CRS , en ajoutant qu'il y avait eu "dépôt de plainte" et ouverture d'une "enquête".
6 décembre 2019 - Grève : une nouvelle journée de manifestations mardi prochain :
L'intersyndicale CGT-FO-Solidaires-FSU et quatre organisations de jeunesse ont appelé vendredi à une nouvelle journée de grèves et de manifestations mardi contre le projet de réforme des retraites du gouvernement, qui a mis au moins 800.000 personnes dans la rue jeudi.
"Rendez-vous tous dans la rue le 10 décembre pour une nouvelle journée interprofessionnelle", a déclaré Catherine Perret, secrétaire confédérale CGT, au sortir de la réunion de l'intersyndicale. Cette dernière "se réunira le mardi soir pour décider (de) la suite", a-t-elle précisé, émettant le souhait d'un parcours de manifestation parisienne d'Invalides à Denfert-Rochereau.
7 décembre 2019 - Grève à la RATP : 14 lignes de métro fermées dimanche, 10 lundi :
La RATP prévoit un trafic toujours "extrêmement perturbé" dimanche et lundi, avec même 14 lignes de métro sur 16 fermées dimanche et 10 lundi, en raison de la grève contre la réforme des retraites, a-t-elle annoncé samedi.
Pour lundi, la RATP a publié des "estimations" de trafic, avant des "prévisions définitives" dimanche "à 17h00", a-t-elle souligné. Pour l'instant, le trafic est annoncé "normal avec risque de saturation en heures de pointe" sur les lignes automatiques 1 et 14, ainsi que sur Orlyval.
7 décembre 2019 - Une "gilet jaune" en fauteuil roulant condamnée pour violences envers des policiers :
Egérie des "gilets jaunes" toulousains et du combat pour les droits des handicapés, Odile Maurin a été condamnée vendredi à deux mois de prison avec sursis et un an d'interdiction de manifester pour avoir volontairement percuté deux policiers avec son fauteuil roulant électrique.
Le tribunal correctionnel de Toulouse a partiellement suivi le procureur, Guillaume Renoux, qui avait également demandé la condamnation de la prévenue pour s'être interposée devant un camion policier équipé d'un canon à eau, et requis deux ans d'interdiction de manifester en Haute-Garonne, ainsi qu'une amende.
Présidente de l'association Handi-social, la quinquagénaire était accusée d'avoir blessé aux genoux un CRS et à la cheville un brigadier de policier en fonçant délibérément sur eux avec son fauteuil roulant électrique, lors d'une manifestation tendue des "gilets jaunes" à Toulouse le 30 mars. Devant le tribunal, elle a mis en doute le témoignage du CRS et déclaré que le brigadier avait été touché à cause de l'intervention d'autres policiers qui avaient actionné les commandes de son fauteuil pour l'écarter.
7 décembre 2019 - Américains et talibans reprennent les négociations à Doha :
Les Etats-Unis ont repris samedi leurs négociations avec les talibans au Qatar, a déclaré une source américaine, trois mois après que le président Donald Trump a arrêté les efforts diplomatiques visant à mettre un terme à 18 ans de guerre en Afghanistan.
Le 7 septembre, Donald Trump, qui a promis de "mettre fin aux guerres sans fin" et a fortiori au conflit afghan, le plus long de l'histoire des Etats-Unis, avait rompu les discussions directes et inédites menées depuis un an par l'émissaire américain chargé des négociations avec les talibans, Zalmay Khalilzad, qui semblaient sur le point d'aboutir à un accord.
Il avait par la même occasion annulé une invitation faite secrètement aux chefs des talibans à venir le rencontrer, en invoquant la mort d'un soldat américain dans un énième attentat des insurgés à Kaboul.
7 décembre 2019 - Une centaine d'incendies simultanés font rage en Australie :
Une centaine d'incendies de forêts faisaient rage simultanément samedi dans l'est de l'Australie, obligeant les secours à ordonner de nouvelles évacuations.
Avec des températures de près de 40 degrés celsius à proximité des incendies, "les conditions sont devenues très dangereuses et les pompiers pourraient être bientôt dans l'impossibilité d'empêcher l'avancée du feu", a mis en garde le service des pompiers de la ville portuaire Brisbane, dans le Queensland, dont trois banlieues sont désormais menacées.
Au nord de Sydney, plusieurs feux ont fusionné vendredi en un seul "mégafeu" qui brûle de façon incontrôlée. La ville subit depuis plusieurs jours les retombées de fumées toxiques, l'incendie s'étendant désormais sur 250 000 hectares à moins d'une heure de voiture de la principale ville du pays. En outre, les services météo du pays ont prévenu que certaines régions du pays risquaient de souffrir d'une vague de chaleur la semaine prochaine, ce qui pourrait encore compliquer la situation sur le front des incendies. Les incendies sont courants à l'approche de l'été austral, mais ils ont éclaté très tôt cette année et sont particulièrement virulents. Les chercheurs estiment que le réchauffement climatique contribue à créer des conditions plus propices aux feux.
8 décembre 2019 - Le Club Med exporte le ski français en Chine :
Jinping veut mettre 300 millions de Chinois sur les pistes. Un marché colossal.
Le « planter de bâton » rendu célèbre par Michel Blanc pourrait bientôt se traduire en mandarin. Présent depuis dix ans en Chine avec son resort de Yabuli, suivi de celui de Beidahu en 2016, le Club Med (contrôlé par le groupe chinois Fosun) multiplie les initiatives pour profiter de l’engouement pour les sports d’hiver. En s’appuyant sur l’objectif ambitieux fixé par les autorités locales.
« Nous avons en Europe la plus grande école de ski du monde, détaille Henri Giscard d’Estaing. Depuis 1957 et l’ouverture de notre premier village de montagne à Leysin, nous avons formé des millions de personnes, adultes et enfants, avec l’Ecole du ski français, notre partenaire historique. Le modèle d’apprentissage national bénéficie donc d’une forte légitimité pour s’implanter sur ce qui deviendra le premier marché planétaire d’ici dix à quinze ans. » Entre 2016 et 2018, le Club Med a déjà conquis 23 400 clients chinois dans ses installations sur place, au Japon ou en Europe. Et à Valmorel ou Samoëns-Grand Massif, une vingtaine de GO chinois vont être intégrés aux équipes pour accueillir les GM chinois, de plus en plus nombreux.
8 décembre 2019 - La Corée du Nord mène un "test très important" depuis une base de lancement :
La Corée du Nord a annoncé dimanche avoir mené un "test très important" depuis sa base de lancement de satellites de Sohae, entouré de mystère mais significatif de l'impasse des négociations sur le nucléaire entre Pyongyang et Washington.
L'information a été rapportée par l'agence officielle KCNA, qui n'a donné aucune précision sur l'engin ou l'arme testée. "Un test très important a eu lieu à la base de lancement de satellites de Sohae l'après-midi du 7 décembre", a déclaré un porte-parole de l'Académie nationale des sciences du Nord.
Ce même samedi, le président américain Donald Trump se félicitait encore devant la presse à Washington de sa "très bonne relation" avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un. "Je pense qu'on veut tous les deux garder ça comme ça. Il sait que j'ai une élection qui arrive", avait-il dit, confiant qu'il serait "surpris si la Corée du Nord agissait de manière hostile".
8 décembre 2019 - A Hong Kong, la "dernière chance" d'écouter les revendications :
Les militants pro-démocratie hongkongais espéraient dimanche une participation massive à la manifestation censée offrir aux autorités une "dernière chance" de répondre à leurs revendications.
L'ex-colonie britannique traverse depuis juin sa crise la plus grave depuis se rétrocession à Pékin en 1997, avec des actions quasi quotidiennes pour exiger des réformes démocratiques ou demander une enquête sur le comportement de la police.
Cette manifestation se déroulera deux semaines après le triomphe des candidats pro-démocratie lors des élections locales du 24 novembre, qui est venu démentir l'affirmation des autorités selon laquelle la majorité silencieuse s'opposerait aux manifestants. Depuis ce scrutin, un certain répit s'est installé dans le territoire semi-autonome, avec une baisse notoire des actes de vandalisme et des affrontements entre la police et les protestataires les plus radicaux.
Cependant, selon les militants pro-démocratie, le ressentiment de la population est encore plus fort qu'auparavant, en raison notamment du refus de Pékin et de la cheffe de l'exécutif hongkongais Carrie Lam d'accéder à des demandes rendues criantes par le triomphe électoral.
La police hongkongaise a autorisé ce rassemblement organisé par le Front civique des droits de l'Homme (CHRF) à travers l'île de Hong Kong, une première depuis la mi-août. "C'est la dernière chance donnée par le peuple à Mme Lam", a déclaré vendredi aux journalistes Jimmy Sham, un des responsables du (CHRF).