30 octobre 2019 - A Toulouse, Jean-Luc Moudenc soutenu par LREM... et LR :
Le maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc a obtenu mardi le soutien de son parti Les Républicains en vue des municipales, après avoir reçu la veille celui de La République en marche, a annoncé LR. Jean-Luc Moudenc, élu en 2014 avec l'étiquette UMP, a pris ses distances avec LR lorsque le parti était dirigé par Laurent Wauquiez, tout en affichant sa proximité avec le Premier ministre Edouard Philippe.
La Commission d'investiture de LREM, tenant notamment compte du fait que des élus du parti présidentiel siègent déjà dans la majorité de Jean-Luc Moudenc, l'a donc endossé lundi, précédant la Commission nationale d'investiture des Républicains.
30 octobre 2019 - "Humilier" les mères voilées, une "énorme erreur" pour Macron :
L'hebdomadaire conservateur «Valeurs actuelles» publie jeudi un long entretien avec Emmanuel Macron où le président de la République s'explique sur l'immigration, le communautarisme et le voile. «Je lutte de toutes mes forces contre le communautarisme», répète une nouvelle fois le chef de l'Etat, qui, en revanche, ne veut «pas tomber dans le piège communautarisme = islam», dans cet échange réalisé le 25 octobre, dans l'avion retour de sa visite à La Réunion.
Tout en condamnant la «sécession» communautariste, Emmanuel Macron revendique de ne pas vouloir «parler de racisme anti-Blanc», de ne pas «rentrer dans cette dialectique» qu'il juge «mortifère». Des termes utilisés notamment par le polémiste controversé Eric Zemmour. Le président de la République insiste aussi sur la nécessité de mieux lutter contre l'immigration illégale, en réduisant les délais d'instruction des dossiers du droit d'asile ou les abus de l'Aide médicale d'Etat (AME), mais refuse d'avoir «un discours simplificateur sur l'immigration».
Il affirme vouloir «régler vite» la question «des gens qui viennent avec un visa touristique, qui restent trois mois et ensuite se mettent à l'AME», se défendant «d'avoir le discours du Rassemblement national». L'article reprend sur 12 pages des échanges du chef de l'Etat avec un journaliste du journal, avant donc l'attaque contre la mosquée de Bayonne.
30 octobre 2019 - Les constructeurs automobiles PSA et Fiat Chrysler discutent d'une fusion :
Quelques mois après sa fusion avortée avec Renault, le constructeur automobile italo-américain Fiat Chrysler discute d'un rapprochement avec l'autre grand groupe français du secteur, PSA, a indiqué mardi à l'AFP une source proche du dossier.
Les deux groupes discutent d'une fusion entre égaux, qui créerait une entreprise valorisée à quelque 50 milliards de dollars. D'autres options sont également sur la table, a ajouté cette source sous couvert d'anonymat. Le constructeur automobile PSA a confirmé mercredi que "des discussions" étaient "en cours" pour créer un géant mondial du secteur, peu après que l'italo-américain Fiat Chrysler (FCA) a fait état de négociations pour fusionner avec le français.
"Suite aux récentes informations presse sur le possible rapprochement de Groupe PSA et FCA Group, Groupe PSA confirme que des discussions sont en cours en vue de créer l'un des principaux groupes automobiles mondiaux", a indiqué le constructeur français dans un communiqué.
30 octobre 2019 - Héros de guerre, expert de l'Ukraine : un témoin embarrassant pour Trump :
Le témoignage mardi du colonel Alexander Vindman est venu s'ajouter aux nombreux éléments fournis par de hauts responsables de l'administration Trump dans le cadre de la procédure d'«impeachment» lancée par la Chambre des représentants.
Avant même qu'il ne témoigne devant la Chambre des représentants, le colonel Alexander Vindman avait été frappé du sceau de l'infamie par Donald Trump. Le président l'a qualifié sur Twitter de «Never Trumper», un adjectif qui désigne les républicains qui ont de longue date exprimé leur opposition au milliardaire. Donald Trump avait aussi qualifié de «Never Trumper» le diplomate Bill Taylor, qui a livré une déposition accablante, détaillant comment le président des Etats-Unis a tenté de faire pression sur l'Ukraine pour obtenir de Kiev l'annonce d'une enquête sur Joe Biden, son adversaire politique. L'étiquette «Never Trumper» a été régulièrement utilisée ces derniers mois par Donald Trump pour disqualifier enquêteurs, témoins et critiques. Le colonel Vindman n'est que le dernier à rejoindre la liste.
Alexander Vindman est un témoin particulièrement embarrassant pour la Maison-Blanche. Colonel de l'armée, il est directeur des Affaires européennes au Conseil de sécurité nationale, un organe qui conseille le président. Le colonel Vindman a rejoint le Conseil en juillet 2018. Sa nomination résulte donc d'une décision de l'administration Trump, pas d'un héritage des années Obama.
30 octobre 2019 - Souriants, Michelle et Barack Obama réunis pour le sommet de leur fondation :
Les Obama de retour à Chicago. Mardi, Michelle et Barack Obama ont participé au lancement de l'Obama Summit, le troisième sommet annuel de la fondation qui porte leur nom. Le président américain est apparu sur la scène de l'Illinois Institute of Technology aux côtés de sa femme, qui a longuement pris la parole avec son frère Craig Robinson et l'auteure Isabel Wilkerson. Michelle Obama s'est notamment souvenue de son enfance dans les quartiers sud de Chicago, où vivaient «un million de Craig, de Michelle et de Barack» : «Nous faisions tout ce que nous étions supposés faire, et en mieux. Mais quand nous emménagions, les familles blanches déménageaient», a-t-elle déclaré lors d'un discours politique. «Je veux rappeler aux blancs qu'ils nous fuyaient. Et qu'ils fuient encore. Car nous ne sommes pas différents des familles de migrants qui emménagent aujourd'hui.»
L'ancien président a ensuite pris la parole lors d'une discussion avec la jeune actrice Yara Shahidi. Il y a évoqué l'activisme chez les jeunes : «J'ai l'impression que parfois, chez certains jeunes, et c'est accéléré par les réseaux sociaux, la façon d'apporter un changement est d'être le plus prompt à critiquer les autres et que ça suffit. [...] Le monde est bordélique. Il y a des ambiguïtés. Les gens qui font des choses vraiment bien ont des défauts. Les gens que vous combattez peuvent aimer leurs enfants et, vous savez, partager certaines choses avec vous. Ce n'est pas de l'activisme, ce n'est pas apporter un changement. Si tout ce que vous faites, c'est jeter la première pierre, alors vous ne faites probablement pas grand chose.»
30 octobre 2019 - SNCF: pas de paiement des jours de grève, annonce Pépy :
Alors que les grévistes réclament le paiement de leurs jours de grève, Guillaume Pepy a estimé mercredi sur Europe 1 qu'"aucun Français ne comprendrait que l'on paye".
"Aucun client, aucun Français ne comprendrait que l’on paye les jours de grève", a affirmé mercredi le président de la SNCF Guillaume Pepy sur Europe 1, alors que le conflit au centre de maintenance de Châtillon se poursuit. "On est au contact des grévistes, on parle reconnaissance du travail, travail du week-end, travail de nuit, mais il y a une revendication qu’il est impossible de satisfaire : c’est le paiement des jours de grève", a poursuivi Guillaume Pépy. "Il n’est pas légitime de payer les jours de grève, chacun le sait."
30 octobre 2019 - Brexit: les députés votent en faveur d'élections législatives anticipées le 12 décembre :
Les députés britanniques ont plébiscité mardi le projet du Premier ministre Boris Johnson de tenir des élections législatives anticipées le 12 décembre, afin de sortir de l'impasse du Brexit qui paralyse le Royaume-Uni depuis plus de trois ans.
Après plusieurs heures de débats mouvementés, les députés se sont prononcés par une majorité écrasante de 438 voix contre 20 pour l'organisation du scrutin voulu par Boris Johnson. Le texte doit encore recevoir mercredi l'aval des Lords, où le passage du texte pourrait n'être qu'une formalité. Le Parlement serait ensuite dissous mercredi prochain à 00H01 (GMT), a indiqué le ministre chargé des relations avec cette institution, Jacob Rees-Mogg.
C'était la quatrième tentative du dirigeant pour convoquer les Britanniques aux urnes, cette fois-ci avec succès grâce au soutien déterminant d'élus travaillistes, principale formation d'opposition.
30 octobre 2019 - Le tireur de la mosquée de Bayonne voulait "venger la destruction de la cathédrale de Paris" :
L'octogénaire suspecté d'être responsable de l'attaque contre la mosquée de Bayonne assure avoir voulu «venger la destruction de la cathédrale de Paris» qu'il attribue aux musulmans, a indiqué mardi le procureur, précisant qu'il était actuellement «examiné par un psychiatre».
«L'ensemble de son audition interroge sur son état de santé psychique de sorte qu'il est actuellement présenté devant un psychiatre afin d'être éclairé sur sa responsabilité pénale», a dit devant la presse Marc Mariée.
Si Claude Sinké, 84 ans, a reconnu durant son interrogatoire avoir tenté de mettre le feu à la mosquée, il a en revanche «contesté avoir eu la volonté de tuer quiconque, précisant qu'il avait pris soin de repérer à de nombreuses reprises la mosquée afin d'être certain d'intervenir qu'à un moment où elle était très peu occupée».
30 octobre 2019 - Sept policiers désarmés depuis l'attaque de la préfecture :
Sept policiers ont été «désarmés» à la suite de signalements pour radicalisation «depuis le 3 octobre», date de l'attaque à la préfecture de police de Paris, a annoncé mercredi le préfet Didier Lallement.
Auditionné par la commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur cette attaque meurtrière, Didier Lallement a ajouté qu'il avait demandé à la direction général de la police nationale (DGPN) «trois suspensions» dont «une» a été mise en œuvre. Au total, depuis le 3 octobre, il y a eu «33 signalements» pour soupçons de radicalisation.
Le préfet de police a rappelé qu'il avait adressé le 7 octobre une note à l'ensemble de ses services afin qu'ils signalent systématiquement tous les signes de radicalisation. L'auteur de la tuerie, Mickaël Harpon, était chargé de la maintenance informatique au sein de la direction du renseignement de la préfecture de police (DRPP). Selon un rapport interne de son service après l'attaque, il avait justifié auprès de certains de ses collègues l'attentat de Charlie Hebdo en 2015, sans faire l'objet d'un signalement formel.
31 octobre 2019 - Armées : Un mémorial pour les héros de la lutte contre le terrorisme :
Emmanuel Macron inaugurera à Paris le 11 novembre un monument dédié aux soldats tués en opérations extérieures. Un moment attendu par les militaires.
Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello, les deux sous-officiers des commandos marine, unités d’élite de la marine française, tués le 10 mai au Burkina Faso, sont les deux derniers soldats dont le nom a été gravé sur « le mur des noms » du mémorial qui sera dévoilé par le chef de l’Etat le 11 novembre. « La France n’oublie pas ceux qui sont morts pour elle, elle n’oublie aucun de ses enfants », avait répété Emmanuel Macron, il y a un peu plus d’un an, en évoquant la création de ce site, attendu par la communauté militaire et les familles de soldats.
« Ce monument va être un lieu important de médiation pour la nation, de ce que sont les Opex et de ce que représente l’engagement des soldats pour leur pays », insiste Geneviève Darrieussecq, secrétaire d’Etat auprès de la ministre des Armées. Il rend hommage aux 548 militaires tués depuis la fin des guerres de décolonisation, du Tchad (1969-1971) à l’Irak en passant par les opérations menées sous mandat international en ex-Yougoslavie, en Afghanistan ou en Libye. « Ces soldats sont morts pour la France dans la lutte contre le terrorisme », insiste Geneviève Darrieussecq.
31 octobre 2019 - "Gilets jaunes": les deux-tiers des 313 enquêtes IGPN transmises aux parquets :
L'Inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie de 313 enquêtes judiciaires pour des violences policières présumées lors des manifestations de "gilets jaunes" et a transmis, à l'heure actuelle, les deux-tiers d'entre elles à la justice, selon le ministère de l'Intérieur. Depuis la première mobilisation des "gilets jaunes" il y a un an, l'Inspection générale de la gendarmerie nationale (IGGN) a quant à elle été saisie de 23 enquêtes dont cinq ont été transmises aux parquets. L'IGPN comme l'IGGN sont saisies pour les enquêtes judiciaires par le parquet qui décide après des suites de la procédure. "On ouvre une enquête pour deux raisons: parce qu'un usager conteste l'usage de la force exercée sur lui ou parce que des blessures sérieuses ou graves sont recensées", explique un cadre de la "police des polices".
Toutes les enquêtes ne sont pas confiées à l'IGPN qui prend en charge les affaires les plus graves. D'autres sont traitées par des services de droit commun. "Ensuite, les parquets ne nous informent pas de leurs décisions, ce sont eux les maîtres des horloges", souligne le cadre de l'IGPN.
31 octobre 2019 - Californie : de nouveaux incendies menacent Los Angeles :
De nouveaux incendies se sont déclarés jeudi près de Los Angeles, propagés et attisés par les vents violents qui soufflent sur la Californie, entraînant une nouvelle vague d'évacuations préventives dans le sud de cet Etat américain.
Au total, une douzaine de feux sont actifs dans la région depuis plusieurs jours, combattus par des milliers de pompiers aidés d'importants moyens aériens. Dans de nombreux cas, des quartiers entiers ont été évacués à titre préventif, une stratégie qui s'est avérée payante jusqu'à présent puisqu'aucun mort n'a été recensé malgré les milliers d'hectares et les dizaines de bâtiments dévorés par les flammes
31 octobre 2019 - Huit mois après, les Algériens toujours dans la rue :
La perspective d’une nouvelle élection intensifie la grogne. Soixante-cinq ans après la révolution du 1er novembre 1954, ce scrutin sonne comme le tournant majeur de la postindépendance sans que personne ne sache s’il mènera à une paix des braves ou à une guerre fratricide. Déconnectés de la réalité ou faisant fi de la colère algérienne, d’anciens ministres sont parmi « les prétendants à la chaise roulante », une « chaise à bascule, corrige Yacine, car si l’élection a lieu, ce sera le début de la fin ». Yacine a fait six ans d’études de commerce international, il est maçon au noir. Ses potes de fac vivotent avec moins de 20 000 dinars algériens (DA) par mois (l’équivalent de 150 euros) ou sont au chômage. Lui touche 6 000 DA par jour (soit 45 euros), parfois plus selon les chantiers. Plus qu’un universitaire, autant qu’un médecin.
« C’est toi l’imbécile, mon frère. Si tu ne votes pas, la chaise restera vide et ton ventre aussi. »
31 octobre 2019 - "Donald Trump est littéralement obsédé, consumé par l’impeachment" :
Jeudi, la Chambre des représentants a voté une résolution-clé, donnant un cadre officiel à l'enquête en vue d'une destitution de Donald Trump, ouverte après les soupçons de chantage auprès du président ukrainien.
Cela ne change pas grand chose dans l’immédiat puisque l’enquête était déjà lancée depuis fin septembre par Nancy Pelosi et des auditions se déroulaient depuis trois semaines à flot quasiment continu. Ces auditions à huis clos vont se poursuivre, surtout auprès du Comité du renseignement. A moyen terme, cette résolution organise les futures auditions publiques qui pourront être organisées par les comités parlementaires et elle mande officiellement le comité judiciaire, à qui il revient statutairement, de rédiger d’éventuels articles d’accusations à l’encontre de Donald Trump. C’est en quelque sorte un règlement interne de la procédure d’impeachment qui vient d’être voté, et le passage à une procédure plus publique, plus ouverte qui sera organisée d’ici quelques semaines.
Donald Trump n’a pas encore trouvé sa stratégie de défense la plus efficace. Il a tendance à réappliquer la même stratégie qu’avec l’enquête russe, c’est à dire de plaider la chasse aux sorcières fomentée par des démocrates et des libéraux insatisfaits. Sauf que, contrairement à l’enquête Mueller, les auditions de la Chambre s’appuient sur des documents déjà publics, notamment le fameux compte-rendu de la conversation avec Volodymyr Zelensky. Par ailleurs, les auditions ont déjà produit des témoins qui incriminent l’action de Trump envers l’Ukraine. Il est donc difficile de crier à la chasse aux sorcières et de reprendre la même défense.
31 octobre 2019 - A Hong Kong, échauffourées et récession pour Halloween :
Des échauffourées ont opposé jeudi soir à Hong Kong policiers et manifestants pro-démocratie défilant pour Halloween avec des masques tournant en dérision l'exécutif local, qui vient d'annoncer que le territoire est entré en récession.
Les forums en ligne coordonnant le mouvement de protestation sans véritable leader ont encouragé les manifestants à porter des masques sur le thème de Halloween, une fête très populaire dans l'ex-colonie britannique, malgré les avertissements de la police annonçant qu'elle les forcerait à les retirer au nom de l'interdiction qui leur est faite de se dissimuler le visage. Une multitude de petits rassemblements se sont donc déroulés alors que l'ex-colonie britannique traverse depuis juin sa pire crise politique depuis sa rétrocession à Pékin en 1997 avec des manifestations et actions quasi quotidiennes pour dénoncer le recul des libertés et les ingérences grandissantes de la Chine dans les affaires de la région semi-autonome.
Hong Kong est entré en récession au troisième trimestre, pour la première fois depuis la crise financière de 2008. Le PIB de la région semi-autonome a reculé de 3,2% au troisième trimestre, dans la foulée d'un repli de 0,4% lors des trois mois précédents.
31 octobre 2019 - Donald Trump critique l'accord sur le Brexit de Boris Johnson :
Le président américain Donald Trump s'est invité dans la campagne électorale qui démarre tout juste au Royaume-Uni en critiquant l'accord de sortie de l'UE négocié par Boris Johnson, qu'il souhaiterait voir s'allier avec les partisans d'un Brexit dur.
Sur les ondes de la radio britannique LBC, Donald Trump a jugé que l'accord négocié par le Premier ministre britannique, ne permettait pas de conclure "d'accord commercial avec le Royaume-Uni". Le président américain, qui a à plusieurs reprises promis un "accord magnifique" à Londres après le Brexit, sait que "Boris veut être très attentif à cela" (la perspective d'un accord commercial), jugeant qu'il serait "ridicule" que les Etats-Unis se retrouvent d'une certaine manière écartés.
Interviewé au téléphone par l'europhobe Nigel Farage, Donald Trump a plaidé pour une alliance entre le Premier ministre britannique et le chef du parti du Brexit. "J'aimerais vous voir vous mettre ensemble", a insisté M. Trump, "je pense que ce serait formidable". Le chef du parti travailliste, principal parti d'opposition britannique, Jeremy Corbyn, a accusé Donald Trump "d'essayer d'interférer dans les élections britanniques en faisant élire son ami Boris Johnson", dans un message sur Twitter.