BARJOLS
VAR
Barjols est une commune située dans le département du Var, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Porte du Haut-Var, Barjols est située en Pays de la Provence verte compte tenu de sa situation au cœur d'une dense forêt de chênes verts. Ce grand bourg est situé au pied du Bessillon au nord de Toulon (70 km), à l'est d'Aix-en-Provence (60 km), au nord-est de Marseille (75 km).
Barjols est située peu avant l'entrée du parc naturel régional du Verdon (15 km) et constitue une étape sur la route des gorges du Verdon (à partir d'Aiguines ou Moustiers-Sainte-Marie), du lac de Sainte-Croix ou du plateau de Valensole et ses lavandes.
Les templiers possédaient un établissement, connu dans les actes des archives de la commanderie de Saint-Maurice de Régusse, sous le nom de « Chemin ou Bastide de Fontanis ».
La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. La communauté de Barjols fait partie des premières à se rallier au parti angevin.
Peu avant la Révolution française, l’agitation monte. Outre les problèmes fiscaux présents depuis plusieurs années, la récolte de 1788 avait été mauvaise et l’hiver 1788-1789 très froid. L’élection des États généraux de 1789 avait été préparée par celles des États de Provence de 1788 et de janvier 1789, ce qui avait contribué à faire ressortir les oppositions politiques de classe et à provoquer une certaine agitation. C’est au moment de la rédaction des cahiers de doléances, fin mars, qu’une vague insurrectionnelle secoue la Provence. Une émeute frumentaire se produit à Barjols le 26 mars. Des paysans se rassemblent, et circulent dans les maisons des possédants pour faire annuler des créances. Dans un premier temps, la réaction consiste dans le rassemblement d’effectifs de la maréchaussée sur place. Puis des poursuites judiciaires sont diligentées, mais les condamnations ne sont pas exécutées, la prise de la Bastille comme les troubles de la Grande peur provoquant, par mesure d’apaisement, une amnistie début août. Une garde bourgeoise, composée de possédants, artisans, mais sans paysans, est créée pour parer à une future nouvelle révolte.
Au XIXème siècle, Barjols devient la « capitale française du cuir » avec 24 tanneries et 19 moulins à tan, 3 papeteries, une blanchisserie, un moulin à foulon et une fabrique de cartes à jouer.
Les années 1960 ont vu le déclin des tanneries (la dernière a fermé en 1983). Aujourd'hui les grands bâtiments des tanneries servent de lofts ou d'atelier à une importante communauté d'artistes.
BARJOLS - Les fontaines de l'hospice
(Photo René HOURDRY)
BARJOLS - La fontaine Saint-Jean
(Photo René HOURDRY)
BARJOLS - La fontaine de la Burlière
(Photo René HOURDRY)
BARJOLS - La fontaine Piquet
(Photo René HOURDRY)
BARJOLS - La fontaine du Monument aux Morts
(Photo René HOURDRY)
BARJOLS - La fontaine du Champignon
(Photo René HOURDRY)
BARJOLS - La fontaine des Audiffren
(Photo René HOURDRY)
BARJOLS - La fontaine des 4 Saisons
(Photo René HOURDRY)
BARJOLS - La fontaine Capitaine Vincens
(Photo René HOURDRY)
BARJOLS - La Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen
(Photo René HOURDRY)
BARJOLS - La cascade du Réal
(Photo René HOURDRY)
BARJOLS – Le Vallon des Carmes
(Photo Remi JOUAN)
BARJOLS – Le Vallon des Carmes
(Photo Remi JOUAN)
BARJOLS – Collégiale Notre-Dame de l’Assomption
(Photo Rvalette)
BARJOLS – Collégiale Notre-Dame de l’Assomption
(Photo René HOURDRY)
BARJOLS – Collégiale Notre-Dame de l’Assomption
(Photo Remi JOUAN)
BARJOLS – Collégiale Notre-Dame de l’Assomption
(Photo Remi JOUAN)
BARJOLS – Collégiale Notre-Dame de l’Assomption
(Photo Remi JOUAN)