25 septembre 2019 - Thomas Cook rapatrie ses clients :
Des centaines de passagers montent à bord d’un A380 à Dalaman en Turquie, le 24 septembre 2019. Après sa faillite, l’agence de voyage a dû préparer le retour de milliers de passagers et de clients et a donc affrété de nombreux avions pour aller les chercher à travers les différentes destinations dans le monde.
25 septembre 2019 - Bénédiction rituelle avant le lancement :
Un prêtre Orthodoxe russe bénit une fusée Soyouz devant le pas de tir du cosmodrome de Baïkonour, au Kazakhstan, le 24 septembre 2019. Le Lancement de la fusée est prévu le 25 septembre. Seront à son bord l’astronaute américaine Jessica Meir, le cosmonaute russe Oleg Skripochka et l’astronaute des Emirats Arabes Unis Hazzaa Ali Almansoori.
25 septembre 2019 - Convention avec Marion Maréchal : face à la polémique, les organisateurs reculent :
Les journalistes de «Libération», «L'Opinion», «L'Express» et «Quotidien» pourront finalement couvrir la «Convention de la droite», samedi à Paris. Ce rendez-vous, dont les stars s'appellent Eric Zemmour et Marion Maréchal, rassemblera des personnalités de droite et d'extrême droite, ainsi que certaines issues d'autres bords politiques, comme le philosophe Raphaël Enthoven ou le député LREM Aurélien Taché. Il se veut une «déclaration d’indépendance de la droite à l’égard du progressisme, du multiculturalisme et du libre-échangisme auxquels elle a bien trop souvent été soumise».
Dans un premier temps, les organisateurs de la «Convention» avaient décidé d'écarter certains journalistes. Jacques de Guillebon, proche de Marion Maréchal, rédacteur en chef du mensuel «L'Incorrect» et co-président du conseil scientifique de l'Issep, une école fondée par l'ancienne députée d'extrême droite à Lyon, avait assumé ce choix auprès de l'AFP, «pour des raisons de personnes, rien à voir avec leurs médias respectifs». Les journalistes en question s'étaient montrés «systématiquement agressifs et dénigrants à notre sujet, pour certains en trahissant leur parole parfois». «Nous avons donc jugé inopportun de les inviter pour qu'une fois encore ils nous maltraitent comme à l'habitude», avait-il précisé à l'agence de presse, avant d'ajouter : «Nous ne sommes pas masochistes et ce sont des choses qui relèvent en rien de la liberté d'informer.» L'équipe de l'émission «Quotidien» sur TMC avait quant à elle été bannie au motif que «c'est juste du divertissement».
25 septembre 2019 - Les chants de coqs au coeur d'un nouveau litige :
Un propriétaire de coqs chanteurs condamné cet été en Haute-Savoie pour "troubles du voisinage" a fait appel mercredi, témoignant des difficultés de cohabitation entre ruraux et néo-ruraux, après la très médiatique affaire du coq Maurice. Daniel Bauquis, 57 ans, fils d'agriculteurs habitant depuis plusieurs générations au hameau de la Gruy sur la commune de Saint-Sylvestre, a décidé "de tenir tête". "Si on bouge, ce n'est pas que pour mon cas", a-t-il expliqué à l'AFP.
Daniel Bauquis a été condamné le 15 juillet par le tribunal d'instance d'Annecy pour "troubles anormaux du voisinage" au détriment d'un couple, gêné par le chant émanant de son poulailler qui a compté jusqu'à une vingtaine de coqs. Facture: 3.000 euros de dommages et intérêts, 1.200 euros de frais de justice et l'obligation de faire cesser, sous astreinte, les "nuisances sonores excessives", selon le jugement dont l'AFP a eu copie. Son avocate, Marie-Noëlle Provent, a indiqué à l'AFP avoir interjeté appel "ce matin (mercredi, ndlr) à la cour d'appel de Chambéry.
25 septembre 2019 - A la recherche des sons perdus de Notre-Dame :
"L'orgue doit retrouver son petit cocon acoustique": Mylène Pardoen, archéologue des paysages sonores, a été dépêchée au chevet de Notre-Dame de Paris pour restituer l'"étrange sonorité" de la cathédrale en partie incendiée. Au même titre que la lumière filtrée par les vitraux ou l'odeur très particulière des cierges, les sons d'une cathédrale font partie de son ADN. L'acoustique d'un tel lieu dépend de son architecture, des matériaux utilisés, du mobilier choisi... mais aussi du tissu urbain environnant.
"Chaque église, chaque cathédrale possède son acoustique unique, son petit ressenti particulier", explique Mylène Pardoen, ingénieure de recherche à l'Institut des Sciences de l'Homme (ISH) de Lyon. Un élément en bois, par exemple, ne sonnera pas comme un en pierre. A Notre-Dame, ce cocktail unique est parti en fumée le 15 avril quand l'incendie a laissé la cathédrale avec trois trous importants dans sa voute. "Maintenant, il y a plus de son !", regrette Mylène Pardoen, juste les bruits extérieurs qui passent par les trous, le raffut des robots qui épaulent les ouvriers ou des aspirateurs...
25 septembre 2019 - "Face à l'enquête, Trump joue la victimisation à outrance pour galvaniser sa base" :
Au lendemain de l'ouverture d'une enquête en vue d'une procédure en destitution de Donald Trump, accusé d'avoir demandé au président ukrainien Volodymyr Zelensky d'enquêter sur le fils de Joe Biden, Corentin Sellin, professeur d'histoire en CPGE et grand observateur de la présidence Trump, revient sur la question.
« La Chambre des représentants a lancé une procédure en vue d’un impeachment à l’encontre d’un président : il y aura une enquête à l’intérieur de la Chambre pour déterminer si le président doit être mis en accusation. C’est une sorte d’enquête préliminaire. C’est une enquête purement parlementaire qui, théoriquement, doit être menée à l’intérieur du comité judiciaire de la Chambre. C’est ainsi que l’on avait procédé pour Richard Nixon en 1974 et Bill Clinton en 1998. Mais Nancy Pelosi serait hostile à reprendre cette formule et peut, selon le règlement intérieur, nommer une commission spéciale dédiée à cette enquête afin de mieux marquer la différence avec les enquêtes précédentes du comité judiciaire et pour donner encore plus de solennité. Cette question est très disputée entre les différents démocrates, Alexandria Ocasio-Cortez a par exemple déjà déclaré qu’elle ne voyait pas pourquoi il y aurait un comité spécial. Même les modalités précises de l’impeachment ne sont pas encore bien fixées entre les démocrates.
Le blocage, pendant plus d'un mois, de la plainte du lanceur d’alerte a été la goutte d’eau qui a fait basculer beaucoup de représentants modérés. Ils ont eu l’impression que Donald Trump se moquait d’eux. Depuis des mois, il refuse de transmettre ses documents financiers, empêche ses anciens collaborateurs de témoigner devant la Chambre, ne respecte aucun des pouvoirs de supervision et de contrôle de la Chambre… Avec ce lancement d’alerte qu’ils devraient pouvoir consulter selon la loi, beaucoup de démocrates ont été excédés et se sont lancés dans cette procédure, ralliant la ligne plus dure qu’ont tenue en particulier les jeunes élus de 2018 depuis plusieurs mois.
25 septembre 2019 - En Algérie, le frère de Bouteflika condamné à 15 ans de prison :
Un tribunal militaire algérien a condamné à 15 ans de prison Saïd Bouteflika, frère du président déchu Abdelaziz Bouteflika, jugé pour "atteinte à l'autorité de l'armée" et "complot contre l'autorité de l'Etat", a rapporté mercredi l'agence officielle APS.
Le général "Toufik" et son successeur à la tête du renseignement Athmane Tartag, ainsi que la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT, trotskistes) Louisa Hanoune, jugés dans la même affaire devant le tribunal militaire de Blida, au sud d'Alger, ont écopé de la même peine. Le Tribunal a également condamné à 20 ans de prison l'ancien ministre de la Défense et ex-chef d'état-major de l'armée Khaled Nezzar, son fils Lotfi, ainsi que Farid Benhamdine, gérant de la Société algérienne de pharmacie, tous les trois jugés par contumace dans la même affaire.
Le parquet de Blida a requis mardi 20 ans de prison pour Said Bouteflika, qui s'était imposé comme l'homme fort du régime et pour les autres prévenus jugés dans ce procès, ouvert lundi loin des caméras. Seuls les avocats et les familles des accusés ont le droit d'assister aux audiences.
25 septembre 2019 - Un automobiliste flashé à 259 km/h dans la Somme :
Un automobiliste a été contrôlé à 259 km/h sur l'autoroute A16, soit le double de la vitesse maximale autorisée (130 km/h), a annoncé mardi sur Facebook la gendarmerie de la Somme.
"Ce week-end, les gendarmes du peloton motorisé d'Abbeville ont contrôlé sur l'autoroute A16 un automobiliste à 259 km/h au lieu des 130 km/h autorisés, soit une vitesse retenue de 246 km/h", a indiqué la gendarmerie. Selon la photo accompagnement la publication, l'homme était au volant d'une Ferrari, une voiture de sport pouvant rouler jusqu'à 325 km/h.
"Le contrevenant a fait l'objet d’une rétention immédiate de son permis de conduire et sera prochainement convoqué devant le tribunal de police", a précisé la gendarmerie, rappelant que "la vitesse est la première cause de mortalité routière en France".
25 septembre 2019 - Mélenchon qualifie les forces de l'ordre de "barbares", Castaner réclame des excuses :
Nouvelle polémique entre Jean-Luc Mélenchon et le gouvernement : Christophe Castaner a demandé mercredi au chef de file de LFI de s'excuser après avoir dénoncé la répression "barbare" des forces de l'ordre lors des manifestations, l'intéressé lui répondant que sa démission "serait plus utile". Sur des vidéos tournées lors de la manifestation contre la réforme des retraites mardi à Paris, Jean-Luc Mélenchon discute avec des manifestants qui disent avoir été victimes de violences policières lors de la Marche pour le climat samedi.
"Ils nous ont massacrés, samedi, à bout portant", dit l'un d'eux. "Tout le monde m'a dit ça, que vous avez même pas eu le temps de commencer ils vous ont tiré dessus", lui répond le leader de la France Insoumise (LFI). "Il y a plein de blessés", des blessés "graves à la tête", poursuit le manifestant, que l'on ne voit pas à l'image. "C'est des barbares, soyez prudents, parce qu'ils ne s'arrêtent plus maintenant", enchaîne M. Mélenchon, avant d'appeler les manifestants à la prudence et au calme: "En rajoutez pas, c'est pas la peine de revenir avec un oeil en moins. (...) Eux, ils agressent tout le monde. Ils sont de plus en plus violents, il faut faire attention". "Samedi, si j'y avais été, ils me tuent, ils attendent le prétexte. Et après c'est moi qui pleure de voir qu'ils vous éborgnent", ajoute Jean-Luc Mélenchon.
Ces propos ont fait réagir le ministre de l'Intérieur. "Inacceptable insulte à nos forces de l'ordre mobilisées, chaque jour, pour protéger les Français, au péril de leur vie. @JLMelenchon leur doit le respect, et désormais des excuses", a twitté mercredi matin Christophe Castaner.
25 septembre 2019 - Le jour d’après le tremblement de terre :
Au lendemain du séisme d’une magnitude de 5,2 qui a frappé l’est du Pakistan faisant au moins 25 morts, des personnes se rassemblent près d’une route détruite, lézardée par d’énormes crevasses près de Mirpur. Les opérations de secours se poursuivent difficilement à cause de fortes averses qui se sont abattues sur la zone cette nuit et qui rendent encore plus précaire la situation des habitants.
25 septembre 2019 - Donald Trump menacé par les Démocrates :
Nancy Pelosi, présidente de la chambre des représentants, a annoncé ce mardi 24 septembre 2019 qu’une procédure de destitution à l’encontre du Président des Etats-Unis Donald Trump avait été lancée par les démocrates. En cause, la révélation d’entretiens téléphoniques entre le locataire de la maison blanche et son homologue ukrainien.
26 septembre 2019 - Indonésie : Djakarta en ébullition :
Des manifestants indonésiens arrosés par des canons à eau devant le Parlement à Jakarta. Depuis le début de la semaine et dans plusieurs villes d’Indonésie, de nombreuses manifestations sont organisées contre des projets de loi controversés. La police a aussi fait usage de gaz lacrymogène pour disperser la foule.
26 septembre 2019 – Pénurie d’eau au Zimbabwe :
Déjà largement privée d’électricité, la ville d’Harare au Zimbabwe est désormais menacée de manquer d’eau potable en raison de difficultés financières concernant son unique usine de traitement. L’usine a dû suspendre la distribution de l’eau faute d’avoir pu importer, par manque de dollars, les produits chimiques nécessaires à son traitement. De nombreux habitants sont donc obligés d’utiliser de l’eau tirée de puits creusés dans des conditions sanitaires douteuses à l’origine de fréquents cas de choléra.
26 septembre 2019 – Nouvel aéroport géant :
La Chine a inauguré ce mercredi 25 septembre un nouvel aéroport géant au sud de Pékin qui évoque la forme d’une étoile de mer au toit cuivré. Situé à 46 km au sud du coeur de la capitale, le site doit fonctionner à pleine capacité en 2025 avec 72 millions de passagers par an, ce qui en ferait un record mondial pour un terminal unique. A l’horizon 2040, l’infrastructure sera en mesure d’accueillir 100 millions de passagers, ce qui en ferait la plus grande aérogare du monde en termes de capacité voyageurs.
26 septembre 2019 – Jacques Chirac est mort :
L'ancien président de la République Jacques Chirac est mort jeudi matin à l'âge de 86 ans, a annoncé son gendre Frédéric Salat-Baroux à l'AFP. "Le président Jacques Chirac s'est éteint ce matin au milieu des siens. Paisiblement", a déclaré l'époux de Claude Chirac. L'Assemblée nationale et le Sénat ont aussitôt observé une minute de silence. L'ex-chef de l'Etat était un des grands fauves de la droite française dont la longévité, entre succès brillants et échecs cuisants, a démontré une exceptionnelle capacité de rebond.
Celui qui n'apparaissait plus en public depuis plusieurs années fut président de la République pendant douze ans (1995-2007), deux fois Premier ministre, trois fois maire de Paris, créateur et chef de parti et ministre à répétition. Ses mandats élyséens resteront marqués par son "non" à la deuxième guerre d'Irak, la fin de la conscription militaire, la reconnaissance de la responsabilité de l'Etat français dans les crimes nazis, le passage au quinquennat, le cri d'alarme ("notre maison brûle") face à la dégradation de l'environnement, une première victoire importante sur l'absurde mortalité routière.
26 septembre 2019 – Spectaculaire explosion dans une usine de Rouen :
Un spectaculaire incendie était toujours en cours jeudi matin dans une usine Lubrizol classée Seveso à Rouen, qui n'a pas fait de victime mais la préfecture a pris d'importantes mesures de protection des habitants. "Il est conseillé de ne pas s'exposer inutilement aux fumées et de rester à l'intérieur autant que possible", a indiqué la préfecture de Seine-Maritime dans un communiqué. Vers 2H30, un incendie s'est déclaré dans un entrepôt de l'usine, située à environ 3 km du centre-ville et de la cathédrale de Rouen. L'usine, classée Seveso seuil haut, fabrique et commercialise des additifs qui servent à enrichir les huiles, les carburants ou les peintures industriels.
Le panache de fumée noire dégagé, lié à la présence "d'hydrocarbures", est "forcément anxiogène" mais les "premières analyses n'ont pas fait apparaître de toxicité aiguë sur les principales molécules que nous suivons, ce qui est plutôt rassurant", a déclaré le préfet de Normandie Pierre-André Durand. Une cellule de crise a été mise en place à la préfecture, qui a déclenché des sirènes d'alerte dans plusieurs communes de Seine-maritime pour prévenir les habitants.
"Il est essentiel dans ce cas-là d'informer en direct la population (...) pour éviter tout mouvement de panique", a expliqué le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, selon lequel il n'y a "pas d'élément qui permette de penser qu'il y a un risque lié aux fumées". Un périmètre de 500 mètres autour du site a été évacué, et les quelques habitants de cette zone industrielle sont invités à rester chez eux, selon le préfet. Environ 200 pompiers sont présents sur les lieux pour faire face à un feu "complexe techniquement", d'après le préfet.