22 juillet 2019 - Gigantesques incendies au Portugal :
Bourrasques et sécheresse compliquent la lutte contre un incendie d’une «extraordinaire difficulté» qui fait rage depuis samedi dans une région montagneuse du centre du Portugal, où le feu avait tué une centaine de personnes en 2017. Les rafales de vents aux directions changeantes, par une température de 35 degrés, ont provoqué de nombreuses reprises d’incendies. Les habitants des villages touchés tentent de protéger leurs biens avec des seaux d’eau et des tuyaux d’arrosage.
22 juillet 2019 - Greta Thunberg reçoit le Prix Liberté :
L’égérie suédoise de la lutte pour la défense du climat Greta Thunberg a reçu dimanche en France le Prix Liberté 2019 à Caen, en présence de vétérans du Débarquement de Normandie. Le prix lui a été remis devant des centaines de personnes dont plusieurs figures du Débarquement de 1944, le Français Léon Gautier, vétéran du commando Kieffer, et l’Américain Charles Norman Shay, tous deux parrains du Prix Liberté.
22 juillet 2019 - Hong-Kong : nouvelle manifestation monstre :
Une nouvelle manifestation monstre anti-Pékin a dégénéré en fin de journée ce dimanche 21 juillet à Hong Kong, la police tirant des balles en caoutchouc et faisant usage de gaz lacrymogène. Le mouvement est parti du rejet d’un projet de loi visant à autoriser les extraditions vers la Chine continentale, où la justice est sous l’influence du Parti communiste. Le texte a depuis été abandonné. Mais les manifestants hongkongais exigent désormais une amnistie pour les personnes arrêtées, le suffrage universel et la démission de la cheffe de l’exécutif local, Carrie Lam.
22 juillet 2019 - Nouveau départ pour la Station Spatiale Internationale :
Un Américain, un Italien et un Russe se sont envolés samedi pour la Station spatiale internationale lors d’un vol coïncidant avec les célébrations du 50e anniversaire de l’alunissage historique de la mission Apollo 11. Alexander Skvortsov, de l’agence russe Roskosmos, Andrew Morgan de l’agence américaine NASA et Luca Parmitano de l’Agence spatiale européenne ont décollé du cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan.
22 juillet 2019 - Bombardements avions russes sur la Syrie :
Les Syriens aident un homme à sortir des décombres d’un bâtiment détruit à la suite d’une attaque aérienne russe le 22 juillet 2019 à Maaret al-Numan dans la province syrienne d’Idlib. Dominée par des djihadistes et accueillant des groupes rebelles, cette région et les territoires adjacents dans le nord-ouest de la Syrie en guerre sont, depuis fin avril, la cible de frappes aériennes et de tirs d’artillerie meurtriers menés par le pouvoir de Bachar al-Assad et l’aviation de Moscou.
22 juillet 2019 - Nouvelles restrictions d'eau en Loire-Atlantique, en "situation de crise" :
La préfecture de Loire-Atlantique a relevé lundi le seuil d'alerte du département, touché par la sécheresse qui conduit le bassin de la Loire à un niveau «extrêmement bas», alors qu'un nouvel épisode caniculaire traverse la France cette semaine. «La quasi totalité du département, sauf son cœur, est en situation de crise», a déclaré Baptiste Mandard, sous-préfet de Loire-Atlantique, précisant qu'un nouvel et troisième arrêté de restrictions d'eau avait été pris.
Pour ce fleuve, «c'est la troisième année la plus grave de ces derniers 150 ans», juste derrière 1870 et 1949, mais au même niveau que 1976 à ce stade, a souligné Annick Bonneville, directrice régionale de la (DREAL) des Pays de la Loire. Interdiction d'arroser son potager, de laver son véhicule ou de remplir sa piscine.
22 juillet 2019 - Le silence pesant d'Ivanka Trump sur les attaques racistes de son père :
Alors que la polémique sur les attaques racistes du président américain envers quatre élues démocrates se poursuit, Ivanka Trump reste silencieuse sur le sujet.
Un décalage net et un exercice d'équilibriste. Une nouvelle fois, Ivanka Trump est taclée pour son silence sur les polémiques qui visent son père. La conseillère, très proche du président, n'a pas publiquement commenté les attaques racistes qu'il a formulées à plusieurs reprises envers quatre élues démocrates issues de minorités, Alexandria Ocasio-Cortez, Rashida Tlaib, Ayanna Pressley et Ilhan Omar. Dimanche, elle a été sévèrement moquée par les internautes pour avoir publié la photo du chien qu'elle a offert à sa fille Arabella, un «rêve exaucé» pour la fillette qui fêtait ses 8 ans. «Un chien tout blanc. Choquant», «Quel bel animal!! Mon coeur saigne pour elle en sachant qu'il devra trouver un nouveau foyer - peut-être devriez-vous prendre vos dispositions pendant que vous serez en prison?», «S'il vous plaît, demandez à Arabella si maman peut se débrouiller pour la libération immédiate des enfants immigrés innocents que papi a mis en cage pour que d'autres enfants aient leurs rêves exaucés», ont écrit certains internautes.
22 juillet 2019 - L’Inde a lancé sa mission lunaire :
Ce lundi 22 juillet, l’Inde a lancé sa mission lunaire destinée à poser un appareil sur le satellite naturel de la Terre. Une fusée GSLV-MkIII, le plus puissant lanceur de l’agence spatiale indienne ISRO, a décollé du pas de tir de Sriharikota, dans le sud-est de l’Inde. Si la mission est couronnée de succès, l’Inde deviendrait la quatrième nation à réussir à poser un appareil sur le sol sélénite, après l’Union soviétique, les États-Unis et la Chine. Une sonde israélienne a raté son alunissage en avril et s’est écrasée.
22 juillet 2019 - Le mystère du vol de cloches d'un village varois :
Les cloches de plusieurs dizaines de kilos de deux chapelles de Ginasservis (Var) ont été volées la semaine dernière, a appris l'AFP lundi auprès du maire. «Personne n'y croit, les habitants pensent à un canular», a réagi auprès de l'AFP Hervé Philibert, le maire de la commune.
Un premier habitant de la commune a averti la mairie vendredi que la cloche de la chapelle Saint-Damase avait disparu, a raconté Hervé Philibert. Cette cloche, pesant 80 kilos, datait de 1867. Dans la journée de vendredi, des villageois ont constaté qu'une deuxième cloche avait été volée, dans la chapelle des Pénitents, située dans un cimetière. Cette deuxième cloche, datant de 1737 et pesant 53 kilos, est classée aux Monuments historiques. La mairie a porté plainte auprès de la gendarmerie de Rians, et envoyé un courrier de la Direction régionale des affaires culturelle (Drac). Selon Hervé Philibert, «les cloches ont été enlevées avec délicatesse, rien n'a été cassé». Le maire de la commune de 1 800 habitants pense que le but du vol est «la revente à un collectionneur».
23 juillet 2019 - Israël détruit des immeubles palestiniens :
Israël a détruit lundi des logements de Palestiniens qu’il juge illégaux au sud de Jérusalem, à proximité de la barrière de séparation isolant la Ville sainte de la Cisjordanie occupée, une opération condamnée par les Palestiniens, l’ONU et les Européens. Résidents et militants ont été évacués et la presse tenue à distance pendant que les crans d’acier des pelleteuses dévoraient plusieurs immeubles à Sour Baher, quartier à cheval entre Jérusalem et la Cisjordanie, territoire palestinien occupé depuis 1967 par Israël.
23 juillet 2019 - Nouveaux records de chaleur en France :
«Salles rafraîchies» dans les équipements publics, fontaines temporaires et brumisateurs, ouverture nocturne de parcs et jardins : Paris, qui sera particulièrement touchée par la nouvelle vague de canicule, a activé son plan canicule niveau 3 (sur 4). Jeudi devrait être la journée la plus chaude de la semaine. De nombreux records absolus locaux devraient être battus. A Paris, Météo-France attend jusqu’à 42°C. Depuis le début des mesures en 1873, la capitale n’a dépassé la barre des 40°C qu’une seule fois: le 28 juillet 1947, avec 40,4°C.
23 juillet 2019 - Il sera le nouveau Premier Ministre britannique :
Boris Johnson a très largement remporté la course pour devenir le prochain Premier ministre britannique face au ministre des Affaires étrangères Jeremy Hunt. L’ex-maire de Londres et ex-chef de la diplomatie britannique a obtenu 92.153 des voix des quelque 159.000 votes des membres du parti qui étaient appelés à les départager, contre 46.656 voix pour M. Hunt. Il devient donc chef des Tories et obtiendra les clés de Downing Street mercredi après-midi après une visite à la reine Elizabeth II.
23 juillet 2019 - Discours de Greta Thunberg: des députés conquis mais divisés :
La militante écologiste suédoise Greta Thunberg était invitée ce mardi à l’Assemblée nationale pour un débat à quelques heures du vote sur l’accord contesté du CETA, ce qui n’a pas plu à tous les élus.
«Hypocrisie: applaudir Greta et voter le CETA», c’est le slogan que l’on pouvait lire sur des t-shirts portés par les députés de la France Insoumise et qui résume bien leur pensée à la sortie du discours de la jeune militante écologiste suédoise Greta Thunberg. C’est un collectif transpartisan pour le climat «Accélérons» qui l’a invitée à débattre à l’Assemblée nationale, et hasard du calendrier, l’après-midi même se votait la ratification de l’accord controversé de libre échange entre l’UE et le Canada: le CETA.
L’annonce de la venue de l’activiste suédoise de seize ans avait fait réagir en amont, notamment à droite. Le député Les Républicains du Vaucluse Julien Aubert qualifiait lundi dans un tweet la jeune fille de «prophétesse en culottes courtes» et de «Prix Nobel de la peur». Il a notamment appelé au boycott de son discours, à la suite duquel il se défend : «Je n’y suis pas allé parce que son discours je le connais déjà, mais c’est comme aller à la messe. Si vous n’y allez pas vous êtes satanistes, et si vous n’avez pas écouté Greta Thunberg, vous êtes contre l’écologie. Je prétends qu’on peut vouloir refuser d’entendre un discours qui n’est pas porté par une spécialiste et pour autant avoir une politique à mener en matière d’écologie». Il ajoute qu’il faut «réfléchir à ce qu’est une écologie de droite, avec une alternative à ce que proposent les Verts.»
23 juillet 2019 - Le président Ghani demande des "éclaircissements" à Trump après sa sortie sur l'Afghanistan :
Le président afghan Ashraf Ghani a demandé mardi des "éclaircissements" aux États-Unis après que son homologue américain Donald Trump a déclaré qu'il pourrait très aisément gagner la guerre en Afghanistan mais qu'il ne voulait pas "tuer 10 millions de personnes".
Le dirigeant américain a multiplié les déclarations fracassantes lundi à la Maison-Blanche, où il recevait le Premier ministre pakistanais Imran Khan. "Si j'avais voulu gagner la guerre, l'Afghanistan aurait disparu de la surface de la Terre", a notamment affirmé M. Trump. "Cela aurait été fini en littéralement dix jours", a-t-il ajouté. "Je ne veux juste pas tuer dix millions de personnes".
Ses commentaires, qui ont coïncidé avec le départ pour Kaboul de Zalmay Khalilzad, l'envoyé spécial pour la paix en Afghanistan, en amont d'une nouvelle session de pourparlers avec les talibans, ont suscité colère et indignation dans le pays. Traumatisés par des décennies de conflit, les Afghans s'inquiètent d'un retrait précipité des forces américaines et craignent qu'il ne provoque le retour au pouvoir des talibans, qui contrôlent ou exercent une influence sur déjà près de la moitié de leur pays, voire une nouvelle guerre civile. "Le gouvernement de la République islamique d'Afghanistan demande des éclaircissements sur les déclarations du président américain", a fait savoir le bureau du président Ghani dans un communiqué.
23 juillet 2019 - Sur France 2, François de Rugy se dit « blanchi » et accuse Mediapart de pratiquer un "journalisme de démolition" :
L'ancien ministre de l'Ecologie François de Rugy, accusé de dépenses excessives et globalement dédouané mardi par des enquêtes du gouvernement et de l'Assemblée nationale, s'est présenté mardi sur France 2 en «homme blanchi» de «toutes les accusations portées contre (lui)». «Je me présente devant vous ce soir en homme blanchi, blanchi de toutes les accusations qui ont été portées contre moi», a déclaré l'ancien président de l'Assemblée nationale. «Je n'ai jamais douté un instant que je réussirais à prouver mon honnêteté».
L'ex-ministre a dans l'ensemble été dédouané mardi par les enquêtes portant sur des travaux dans son logement de fonction et des dîners fastueux, à l'exception de trois repas à l'Hôtel de Lassay d'un «niveau manifestement excessif». «Il n'y aurait jamais eu d'affaire de Rugy et aujourd'hui c'est sûr, il y a une affaire Mediapart», a estimé l'ancien ministre, en accusant le site d'information de pratiquer un «journalisme de démolition».
«Je crois aux vertus du journalisme d'investigation pour la démocratie (...). Et puis il y a un journalisme de démolition et c'est ce que pratique Mediapart», a-t-il déclaré. «On ne s'empare pas d'un sujet mais on s'empare d'une cible et la cible on la crible de flèches. Et on essaye qu'un jour la flèche passe par la meurtière et atteigne la cible». «La République de la diffamation ce n'est pas la République», a poursuivi François de Rugy, qui dit avoir porté plainte contre le site d'investigation. Il a expliqué qu'en démissionnant il avait «fait primer l'intérêt collectif plutôt que (son) interêt personnel». Et il a rappelé avoir lui-même demandé les enquêtes «car je voyais bien que ce n'était pas possible pour moi de me défendre» et «il fallait une autre parole».
23 juillet 2019 - Approbation du CETA : une séance brûlante en pleine canicule :
Point d’orgue d’une journée mouvementée au Palais Bourbon, les députés ont approuvé le CETA, l’accord de libre-échange entre l'Union européenne et le Canada par 266 voix pour 213 contre.
Serait-ce encore une cause du réchauffement climatique ? Sous les dorures du Palais Bourbon, le monde politique bouillonnait en ce mardi de canicule. La fièvre s'était emparée de certains députés dès la veille, avec les critiques formulées contre la venue à l’Assemblée de Greta Thunberg, la jeune égérie du mouvement pour le climat. Mais le sujet brûlant de ce mardi était bel et bien l’adoption de l’accord de libre échange entre l’Europe et le Canada.
Entré en vigueur pour partie et de manière provisoire il y a bientôt deux ans, le CETA concerne 510 millions d’Européens et 35 millions de Canadiens. Il supprime notamment les droits de douanes sur 98 % des produits échangés entre les deux zones. L’accord avait été approuvé par le Parlement européen en février 2017, après plus de 7 ans de négociation. Il doit maintenant être ratifié par les 38 assemblées nationales et régionales d’Europe. «Nous avons l’espoir que la France envoie un signal fort en devenant le premier pays européen à rejeter ce traité anti-démocratique et anti-climatique», déclarait Adrien Quatennens, député la France Insoumise, sur le perron de la salle des quatre colonnes.
Les députés de son groupe ont fait sensation en arborant devant la presse une définition assez libre du mot «hypocrite». «Qui vote le Ceta et applaudit Greta», clamaient les t-shirts des députés Insoumis qui les ont retirés pour se rendre à la séance de questions au gouvernement. Une séance qui s’est avérée aussi explosive que prévue.