NONZA
HAUTE-CORSE
Nonza, petite commune de 8 km2 sur la côte occidentale du Cap Corse, est entourée d'Ogliastro au nord, d'Olcani à l'est et d'Olmeta-du-Cap au sud.
Village de fondation romaine, nommé Castrum Nuntiae, où Sainte Julie, patronne de la Corse, fut martyrisée, sous Dioclétien. Née à Carthage, au IVème ou Vème s. après J.-C., Julie fut capturée par les Vandales et vendue à un marchand sicilien du nom d'Eusèbe, qui la garda à son service. Au cours d'une escale à Nonza, le gouverneur romain s'éprit de Julie et voulut l'échanger contre quatre autres esclaves. Eusèbe ayant refusé, le gouverneur l'invita à sa table, l'enivra et s'empara de Julie. Celle-ci ayant refusée d'abjurer sa foi, fut livrée, en 439, aux bourreaux qui lui coupèrent les seins. Jetés sur les rochers, ils firent jaillir deux sources miraculeuses. Telle est l’histoire de ce petit village de Haute Corse.
En 734, existait un sanctuaire élevé sur le lieu du martyre, attirant de nombreux pèlerins, qui fut détruit par les Sarrasins.
Place forte du fief de Nonza, de 1336 à 1625, constituée par la famille génoise des Avogari, qui s'appelèrent plus tard les Gentile, et à laquelle appartenaient également les fiefs de Brando et Canari. Le vieux château avait été construit par les Peverelli. En 1366, une conspiration des seigneurs du cap contre les Génois aboutit au supplice, à Nonza, d'un des conjurés, Jérôme de Frasse.
Une nouvelle révolte contre Gênes fut menée par Arrigo della Rocca, en 1376, et une garnison catalane fut placée à Nonza.
En 1625 intervint l'administration génoise, puis, en 1757, le ralliement à Paoli.
En 1768, après la signature du traité de Versailles, le 15 mai 1768, qui consacrait la cession de la Corse à la France, les chefs paolistes décidèrent de résister à l'arrivée des troupes royales. En Août, celles-ci, fortes de 1.200 hommes commandés par le général de Grandmaison, mirent le siège devant Nonza. La tour fut toutefois si bien défendue que de Grandmaison renonça à l'assaut et décida de parlementer. La réponse de la garnison consista à réclamer les honneurs militaires et un sauf-conduit pour rejoindre Paoli. L'officier français accepta, et fit présenter les armes à la garnison qui s'avéra réduite à un vieil homme appuyé sur des béquilles, le capitaine Jacques Casella, qui avait manœuvre toutes les bouches à feu en courant de l'une à l'autre.
NONZA - La Tora Paolina domine le village
(Photo Pierre BONA)
NONZA - Quartier de Piazza et l'église Santa-Giulia
(Photo Pierre BONA)
NONZA - Cavalaracce, Funtanella et Casale, quartiers autour de l'église Santa-Giulia
(Photo Pierre BONA)
NONZA – Ruelle du village
(Photo Jeff WARDER)
NONZA - Le Monte Astu surveillant le golfe de Saint-Florent, vu depuis les hauteurs du couvent du village
(Photo Daniel CREMONA)
NONZA - La plage vue depuis la Torra Paolina
NONZA - La plage vue depuis la Torra Paolina
(Photo Jeff WARDER)
NONZA – Panorama depuis les hauteurs du village
(Photo Gzen92)
NONZA – Panorama depuis les hauteurs du village
(Photo Gzen92)
NONZA – Les lumières du village
(Photo Jeff WARDER)
NONZA – Falaise et ruines de la Sassa
(Photo Daniel CREMONA)
NONZA – Ruines de Sassa au couchant
(Photo Pierre BONA)
NONZA – Fenêtre de pierre
(Photo Jan DUDIK)
NONZA – La cote
(Photo Clemens POHL)
NONZA – La cote
(Photo 4net)
NONZA – La cote
(Photo 4net)
NONZA – La tour génoise ou Torra Paolina
(Photo Jeff WARDER)
NONZA – La Torra Paolina domine le village
(Photo Pierre BONA)
NONZA – La Torra Paolina domine le village
(Photo Pierre BONA)
NONZA – La tour génoise ou Torra Paolina
Photo M. COLLE)
NONZA – Eglise Santa-Giulia
(Photo FLORIO)
NONZA – Intérieur de l'église Santa-Giulia. La nef
(Photo Pierre BONA)
NONZA – Voûte du chœur de l'église Santa-Giulia
(Photo Pierre BONA)
NONZA – Eglise Santa-Giulia : le chœur
(Photo Gzen92)
NONZA – Orgue de l'église Santa-Giulia
(Photo Pierre BONA)
NONZA – Maître-autel de l'église Santa-Giulia
(Photo Pierre BONA)