4 mai 2018 - SNCF: la cagnotte en soutien aux cheminots dépasse le million d'euros :
La cagnotte lancée par des intellectuels en soutien aux cheminots grévistes de la SNCF a dépassé un million d'euros sur Leetchi vendredi peu avant 12h30, avec près de 26.300 donateurs. Un faux chèque d'un million d'euros avait été remis symboliquement jeudi aux syndicats des cheminots par le sociologue Jean-Marc Salmon, à l'origine de cette cagnotte lancée le 23 mars avec une trentaine d'artistes et intellectuels. "Votre grève soulève de grands espoirs dans le pays", avait-il dit à des centaines de cheminots qui manifestaient à Paris contre la réforme de la SNCF.
La grève à la SNCF est entrée vendredi dans sa 14e journée. Ce mouvement par épisode de deux jours de grève sur cinq a commencé début avril.
4 mai 2018 - Campagne présidentielle : Hamon fustige les "avantages" reçus par Macron :
Benoît Hamon a critiqué vendredi les "avantages" reçus par Emmanuel Macron lors de la campagne présidentielle, dont d'importantes remises sur la location de salles, qui peuvent s'apparenter, selon lui, à "un financement illégal de campagne électorale". "Factuellement, certains ont bénéficié d'avantages auxquels nous n'avons pas eu droit", a expliqué l'ancien candidat socialiste à la présidentielle sur franceinfo, en écho à des révélations de Médiapart.
4 mai 2018 - 2.000 membres des forces de l'ordre mobilisés pour la "Fête à Macron" :
"Un dispositif conséquent et puissant" composé de 2.000 membres des forces de l'ordre sera déployé samedi, dans le cadre de la manifestation prévue pour "faire la fête à Macron" organisée à Paris, a annoncé le préfet de police vendredi. "Environ 2.000 policiers et gendarmes seront mobilisés sur le dispositif pris dans son ensemble. C'est un dispositif conséquent et puissant", a affirmé Michel Delpuech, préfet de police de Paris, lors d'un point presse. "Vous avez là la traduction de l'effort supplémentaire voulu par le gouvernement", a-t-il ajouté.
Au lendemain des débordements spectaculaires causés par quelque 1.200 "black blocs" lors du défilé du 1er mai, le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, sous le feu des critiques de l'opposition pour la gestion du maintien de l'ordre, avait promis "encore plus de forces de l'ordre lors des prochaines manifestations". Près de 1.500 policiers et gendarmes avaient été mobilisés lors de la manifestation parisienne du 1er mai.
4 mai 2018 - Des milliers d'habitants de Hawaï fuient une éruption volcanique :
Environ 10.000 habitants de Hawaï ont dû fuir des coulées de lave et des vapeurs de soufre jeudi à cause de l'éruption du volcan Kilauea, intervenue après un tremblement de terre suivi de nombreuses répliques. Des "vapeurs et de la lave se sont échappées par une fissure dans la zone de Mohala Street", a écrit la Défense civile locale sur son compte Facebook, un responsable local précisant qu'environ 10.000 personnes habitent la zone concernée. L'agence américaine de géologie et sismologie (USGS) avertissait dans un site dédié aux volcans (volcanoes.usgs.gov) "de nouvelles coulées de lave pourraient survenir sans qu'il soit possible de prédire" où elles se produiraient.
4 mai 2018 - L'OM tient sa finale !
Au bout du suspense. Malgré sa belle victoire au match aller (2-0), l'Olympique de Marseille a tremblé jusqu'au bout pour se qualifier face à la formation autrichienne du Red Bull Salzbourg. Dominé lors du temps réglementaire sur le score de deux buts à zéro, le club phocéen a marqué le but de la délivrance par Rolando, à la 117e minute, sur un corner qui n'aurait pas dû être sifflé en sa faveur.
Mais l'histoire ne retiendra pas ce fait de jeu, tant les joueurs de Rudi Garcia ont tout donné pour se qualifier, d'abord avec maîtrise en première période, puis avec beaucoup de maladresse après le repos, concédant deux buts en douze minutes, par Haidara (53e) et Sarr (65e) contre son camp, malgré de nombreuses occasions de but. L'arbitre aurait d'ailleurs pu siffler un penalty en faveur de l'OM pour une main dans la surface de réparation autrichienne (87e).
4 mai 2018 - Air France: perte de 269 millions d'euros au premier trimestre :
Air France-KLM a annoncé vendredi une perte nette de 269 millions au premier trimestre, creusée par trois jours de grève, et a confirmé que le mouvement social en cours coûterait au moins 300 millions d'euros au groupe en 2018. Ces résultats dans le rouge sont publiés à l'orée d'une treizième journée de grève chez Air France depuis février, et alors que le sort du PDG Jean-Marc Janaillac pourrait se jouer, selon les résultats d'une consultation du personnel sur un accord salarial proposé par la direction. Dans un environnement économique pourtant "porteur", avec un trafic en hausse de 5,7%, les trois jours de grève observés en février et en mars ont coûté 75 millions d'euros à la compagnie, les pertes du groupe augmentant de 88%, a souligné Air France-KLM dans un communiqué.
Il est "dommage qu'on arrive pas à tirer le bénéfice de cette période qui est plutôt une période favorable en matière de demande adressée aux transporteurs", a commenté le directeur financier du groupe Frédéric Gagey, au cours d'une conférence téléphonique. L'impact négatif de chacun des jours de grève chez Air France est estimé entre 25 et 30 millions d'euros.
4 mai 2018 - Préparatifs tendus :
Deux jours après des violences perpétrées pendant la manifestation parisienne du 1er mai, les organisateurs de celle du 5 mai, ex-participants au mouvement Nuit debout, prévoient deux services d'ordre pour encadrer leur «fête à Macron», programmée «joyeuse et festive». Tout au long du trajet de cette manifestation, entre la place de l'Opéra et la place de la Bastille, un service d'ordre d'»une centaine de personnes» sera mis en place par les organisateurs. Le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux a dit craindre de nouvelles «violences».
4 mai 2018 - Universités : Le mouvement s’essouffle :
Le mouvement de contestation contre les nouvelles règles d'accès à l'université, en train de s'essouffler, a peu rallié les lycéens, mais ils pourraient se mobiliser au moment des premières réponses sur Parcoursup ou même à la rentrée prochaine. A Nanterre, où la reconduite du blocage de l'université a été décidée ce mercredi 2 mai, ils ont ainsi appelé à amplifier le mouvement en se rendant notamment dans les lycées pour «les convaincre de se lancer dans la mobilisation».
4 mai 2018 - Hommage :
Quelques lotus dans une main, un collier de fleurs dans l'autre, ils sont restés plus d'une heure les mains jointes face au cercueil. Les étudiants thaïlandais en médecine rendaient honneur à ceux qui font don de leur corps à la médecine. «Cette cérémonie est notre façon de remercier ceux qui ont donné leur corps», explique une étudiante de 21 ans en deuxième année de médecine à l'université Chulalongkorn de Bangkok. Comme elle, plusieurs centaines d'étudiants en uniforme et d'équipes de premiers secours se sont recueillis pour honorer les 325 corps par des prières et des offrandes.
4 mai 2018 - Rassemblement de guitaristes :
Ils n'avaient qu'un seul but : être le plus nombreux possible à se rassembler pour battre le record du plus grand concert de guitare au monde. Objectif réussi : au total, plus de 7400 personnes, passionnées de musique et plus particulièrement de guitare, se sont massées à Wroclaw, petite ville polonaise, ce mardi 1er mai. Tous ensemble, ils ont joué Hey Joe, le tube planétaire de Jimi Hendrix.
4 mai 2018 - Démission surprise du PDG d'Air France-KLM Jean-Marc Janaillac :
Arrivé il y a moins de deux ans, le patron d'Air France-KLM Jean-Marc Janaillac a démissionné vendredi après le rejet par les salariés du projet d'accord salarial mis sur la table pour sortir du conflit qui mine la compagnie tricolore depuis deux mois et demi.
Les personnels d'Air France, qui ont massivement participé à la consultation (80,33%), ont voté "non" à 55,44%. Jean-Marc Janaillac, 65 ans, arrivé en juillet 2016 aux commandes du groupe franco-néerlandais, en a tiré la conclusion en annonçant son départ quelques minutes plus tard devant la presse. "J'assume les conséquences de ce vote et je remettrai dans les prochains jours ma démission aux Conseils d'administration d'Air France et d'Air France-KLM", a-t-il déclaré en conférence de presse, regrettant un "immense gâchis". Il convoquera le conseil d'administration le 9 mai pour remettre sa démission formellement, selon un communiqué de la compagnie.
5 mai 2018 - L'indécente sortie de Donald Trump sur l'attentat du Bataclan :
Une nouvelle sortie indécente du président américain. Vendredi soir, Donald Trump se trouvait à Dallas, au Texas pour donner un discours lors de la convention de la NRA, le lobby pro-armes aux Etats-Unis, qui a fait d'importants dons à sa campagne. Pour défendre une nouvelle fois le droit à la possession d'armes dans le pays, remis en question régulièrement et surtout depuis la tuerie du lycée de Parkland, le milliardaire a pris l'exemple des attentats du 13 novembre : «Paris, en France, a les lois les plus sévères sur les armes au monde. Le président vient de quitter Washington, Emmanuel, un type super. Personne n'a d'armes à Paris, personne. Et nous nous souvenons tous que plus de 130 personnes, plus un nombre énorme de personnes qui ont été horriblement, blessées. Personne ne parle d'elles. Ils ne parlent que des morts. Ils ne parlent pas des 250 personnes avec des blessures horribles, horribles.» Au total, les autorités ont compté 352 blessés dans les attentats de Paris.
Il a poursuivi, déclarant à tort qu'«ils [les médias] n'en parlent jamais» : «Mais ils sont morts dans un restaurant et dans d'autres endroits proches. Ils ont été brutalement assassinés par un petit groupe de terroristes armés. Ils ont pris leur temps et les ont abattus, un par un.» Puis il a mimé sa vision des faits, imitant un pistolet avec ses doigts : «Boum! Au prochain. Boum! Au prochain. Boum! Si vous vous trouviez sur place, un de ces gens et les survivants ont dit que ça a duré une éternité. Mais si un employé ou un client avait eu une arme ou si une personne avait été là avec une arme pointée dans la direction opposée, les terroristes auraient pris la fuite ou auraient été tués, et ça aurait été une histoire complètement différente. N'est-ce pas?», a-t-il conclu, sous les applaudissements d'un public acquis à sa cause. Avec plus de 30 millions de dons à sa campagne, la NRA a fait de Trump le candidat à la présidentielle le plus soutenu de son histoire.
5 mai 2018 - A Ouvéa, Macron marque l’histoire :
Emmanuel Macron est devenu vendredi le premier président français à venir sur la petite île d'Ouvéa, en Nouvelle-Calédonie, où 19 militants kanak, ont été tués en 1988.
Un à un, les noms des 19 victimes sont égrenés. Chaque famille dépose alors une gerbe au mémorial des Kanaks qui, il y a trente ans, le 5 mai 1988 trouvaient la mort dans l’assaut par l’armée française de la grotte d’Ouvea, à quelques kilomètres de là. Entouré d’enfants, Emmanuel Macron se tient en retrait entouré d’enfants. Humble. Puis après une prière, le président repart sous les applaudissements et les chants entonnés par les femmes des tribus alentours. Mission réussie: la venue sur cette île de Nouvelle Caledonie marquée par le sang de l’histoire s’est déroulée sans aucun heurt.
Emmanuel Macron entre donc dans l’histoire. Des six présidents qui l’ont précédé en Nouvelle Caledonie, pas un n’était venu sur cette petite île située à moins d’une heure de Nouméa. Dès son arrivée sur le tarmac, le chef de l’Etat se veut rassurant. Et pour cause. La tribu de Gossanah, qui a payé le prix fort lors des événements de la grotte, considère le déplacement présidentiel à Ouvéa, un 5 mai, comme « un manque de respect ». C’est une étape importante pour reconnaître toutes les mémoires et toutes les victimes», justifie au contraire Emmanuel Macron qui, en guise de bonne volonté, accepte de ne déposer aucune gerbe au nom de l’Etat français au mémorial des 19.
5 mai 2018 - Inde : une ado brûlée vive par ses violeurs, condamnés à une simple amende :
Deux hommes ont violé une adolescente puis l'ont brûlée vive dans l'est de l'Inde, a-t-on annoncé samedi de source policière, dernière affaire en date dans une série d'agressions sexuelles contre les femmes dans le pays.
La jeune fille, âgée de 16 ans, a été enlevée de chez elle jeudi alors que sa famille assistait à un mariage et violée par les deux hommes dans une forêt de l'Etat de Jarkhand, a précisé la police locale. La famille s'est alors plainte auprès du conseil des anciens du village qui a ordonné vendredi aux accusés d'effectuer... cent abdominaux et de verser une amende de 50 000 roupies (750 dollars).
Furieux devant cette sentence, les accusés ont roué de coups les parents de la jeune fille. "Ils se sont précipités vers la demeure (de la victime) et l'ont brûlée vivante avec l'aide de complices", a expliqué à l'AFP la police locale.
5 mai 2018 - Séisme et éruption volcanique, Hawaï tremble et s'inquiète :
Un tremblement de terre de magnitude 6,9 a frappé vendredi l'archipel de Hawaï sur les flancs du volcan Kilauea, dont l'entrée en éruption la veille a provoqué coulées de lave, nuages de cendres rosées et, plus problématiques, émanations toxiques. Le séisme s'est produit à 22H32 GMT à une profondeur de 5 kilomètres à 16 km au sud-ouest de Leilani Estates, une des localités où les autorités se sont mobilisées pour tenir des centaines d'habitants à l'écart du volcan. Selon l'agence américaine de géologie et sismologie (USGS), le tremblement de terre a eu lieu "quasiment exactement au même endroit que le séisme mortel de 1975, d'une magnitude de 7,1" qui avait fait deux morts et 28 blessés sur l'île d'Hawaï, la plus grande de l'archipel américain situé dans le Pacifique.
5 mai 2018 - A Paris, la "Fête à Macron" bat son plein :
"La fête à Macron", manifestation "pot-au-feu" à l'initiative du député insoumis François Ruffin, s'est élancée samedi à Paris dans une ambiance festive, encadrée par 2000 policiers et gendarmes venus empêcher l'irruption de black blocs, quelques jours après les violents incidents du 1er-Mai.
La France insoumise (LFI) a revendiqué la présence de 160 000 manifestants à Paris (40 000 selon la préfecture) pour le premier anniversaire de l'élection du chef de l'Etat. Ils avaient commencé à affluer peu après midi place de l'Opéra à Paris, et le cortège s'est ébranlé avant 14 heures en direction de la place de la République, puis de la Bastille où doit se tenir un concert vers 20 heures. Des rassemblements ont également lieu dans plusieurs villes de France dont Toulouse, Bordeaux, Lyon, Strasbourg et Rennes.
Conformément aux souhaits des organisateurs, l'ambiance était festive et bon enfant, certains manifestants parisiens venus en famille pique-niquant sur place au milieu de banderoles reprenant des slogans de LFI: "non au coup d'Etat social", "pour la planification écologique", "Pour une VIe République", avec certains plus potaches: "Manif pot-au-feu, c'est encore meilleur réchauffé", "arrêtons ToutenMacron", "En Marche à l'ombre".
5 mai 2018 - "Propos honteux" et "simagrées obscènes" :
Hollande répond à Trump sur le Bataclan : Une réponse nette et précise. Samedi, l'ancien président François Hollande a réagi sur Twitter aux propos indécents de Donald Trump, qui a mimé l'attentat du Bataclan pour défendre son point de vue lors de la convention de la NRA. Celui qui était au sommet de l'Etat lors des attentats du 13 novembre a écrit : «Les propos honteux et les simagrées obscènes de Donald Trump en disent long sur ce qu'il pense de la France et de ses valeurs. L'amitié entre nos deux peuples ne sera pas entachée par l'irrespect et l'outrance. Toutes mes pensées vont aux victimes du 13 novembre.»
Son Premier ministre d'alors Manuel Valls a également réagi sur Twitter : «Indécent et incompétent. Que dire de plus?», a-t-il écrit, partageant un article de l'AFP sur le sujet.
5 mai 2018 - Grande manifestation pour l'indépendance écossaise à Glasgow :
Des dizaines de milliers de personnes, 35 000 selon la police, 60 000 selon les organisateurs, ont manifesté samedi à Glasgow pour l'indépendance de l'Ecosse, a constaté un journaliste de l'AFP.
Brandissant le drapeau écossais bleu à croix blanche, ou s'en servant comme d'une cape, les manifestants ont défilé dans la ville, certains en kilts. Dans le cortège flottaient aussi des drapeaux catalans. Sur leur passage s'étaient massés des contre-manifestants qui ont brandi l'Union Jack, le drapeau du Royaume-Uni. "Je participe à ce genre de marches depuis 35 ans et je n'ai jamais vu une foule comme ça", a dit à l'AFP Keith Brown, chef adjoint du Parti national écossais (SNP, gauche) et l'un des plus proches alliés de la Première ministre Nicola Sturgeon.
La marche annuelle a pris de l'ampleur depuis l'organisation d'un référendum sur l'indépendance de l'Écosse en septembre 2014, que les nationalistes avaient perdu, 55% des électeurs choisissant le maintien dans le Royaume-Uni. L'an dernier, 20 000 personnes avaient défilé.