30 avril 2018 - Vive émotion :
L'inquiétude a viré au drame près de Lille : disparue depuis mercredi, Angélique, une adolescente de 13 ans, a été retrouvée morte dans la nuit de samedi à dimanche 29 avril à Quesnoy-sur-Deûle (Nord). Un ancien voisin, un homme âgé de 45 ans, habitant de Wambrechies et condamné pour viol en 1996, a «avoué les faits» en garde à vue. Plusieurs riverains ont déposé des fleurs et des dessins sur les grilles du parc où a disparu la jeune fille
30 avril 2018 - Nouveau Ministre à Londres :
La première ministre britannique Theresa May a nommé ce lundi 30 avril un nouveau ministre de l'Intérieur, Sajid David, après la démission d'Amber Rudd en raison du scandale provoqué par le traitement accordé aux immigrés originaires des Caraïbes. Âgé de 48 ans, fils d'un chauffeur de bus pakistanais dont la famille est venue au Royaume-Uni dans les années 1960, il est membre du Parti conservateur. Avec sa nomination, le ministère de l'Intérieur est pour la première fois dans les mains d'une personnalité politique issue de l'immigration.
30 avril 2018 - Le rêve américain :
Au moins 150 migrants centraméricains, qui font partie d'une caravane qui avait déclenché l'ire du président américain Donald Trump, sont arrivés ce dimanche 29 avril à Tijuana au Mexique, à la frontière avec les États-Unis, décidés à demander l'asile à Washington. La caravane, baptisée Viacrucis migrante et partie fin mars de la ville mexicaine de Tapachula (sud), a débuté avec plus de 1000 personnes qui se sont ensuite dispersées.
1er mai 2018 - Macron en Australie : "Mon travail n'est pas de regarder la télévision" :
Emmanuel Macron est arrivé mardi en fin de journée en Australie pour une visite de trois jours durant laquelle où il entend "ancrer" la relation franco-australienne "sur le plan stratégique, économique, mais aussi scientifique, culturel et linguistique", et "acter un nouvel axe indo-pacifique", a-t-il déclaré à la presse à Sydney.
Il s'agit du 2e déplacement d'un chef de l'Etat en Australie, après celui de François Hollande en 2014. Après une petite déambulation dans la baie de Sydney, Emmanuel Macron s'est exprimé devant l'Opéra où il a été accueilli par le Premier ministre australien Malcolm Turnbull, avant un dîner officiel dans le prestigieux édifice en forme de coquillages.
Interrogé sur son déplacement en pleines manifestations du 1er mai à Paris où le climat social est tendu, il a souligné que les voyages officiels étaient programmés longtemps à l'avance et qu'il n'y avait "pas de jour férié quand on est président de la République". "Mon travail n'est pas de regarder la télévision et de faire des commentaires d'actualité, il est d'agir pour le pays, chaque jour, partout, c'est ce que je fais".Le chef de l'Etat a rappelé que le lien entre l'Australie et la France, "historique" depuis que "des soldats australiens sont venus défendre notre territoire" lors des Première et Deuxième Guerres mondiales, "s'est consolidé" entre 2016, lorsque l'Australie a commandé à Naval Group (ex DCNS) 12 sous-marins de nouvelle génération pour un contrat de 35 milliards d'euros, a-t-il expliqué. "Nous allons ensemble inscrire cette commande dans une relation stratégique renforcée", "une nouvelle stratégie indo-pacifique", un nouvel "axe Paris-New-Delhi-Camberra", a-t-il insisté, alors que Camberra s'inquiète face à la montée en puissance de la Chine dans la région.
1er mai 2018 - A Paris, Jean-Marie Le Pen rend hommage à Jeanne-d'Arc devant un carré restreint de fidèles :
Jean-Marie Le Pen s'est rendu mardi matin au pied de la statue de Jeanne-d'Arc, place des Pyramides, à Paris, entouré d'environ deux cents fidèles, où il a déploré "qu'il n'y ait plus le grand défilé populaire" supprimé par le FN.
Le fondateur du parti d'extrême droite, qui fêtera ses 90 ans en juin, a déposé une gerbe de roses blanches, barrée de l'inscription "Fidélité à Jeanne", au pied de la statue, avant de se recueillir un instant.Sans estrade ni micro, Jean-Marie Le Pen n'a cette année prononcé aucun discours, alors que l'hommage à Jeanne-d'Arc, chaque 1er mai, était autrefois l'un des événements annuels les plus importants du parti, réunissant plusieurs milliers de partisans.
1er mai 2018 - Réforme de la SNCF : la guerre d’usure :
Après douze jours de grève en un mois, le Premier ministre reprend la main pour discuter avec les syndicats, sans vouloir amender un texte déjà voté à l’Assemblée nationale.
Les discussions se passeront dorénavant à Matignon. Le Premier ministre a fini par accepter de recevoir les syndicats de la SNCF le 7 mai. Ce rendez-vous, présenté comme une victoire par ces derniers, qui ne veulent plus discuter avec la ministre Elisabeth Borne, ne sera pourtant pas l’occasion d’une volte-face. «Il n’y a ni changement de pied ni agenda caché, assure une source gouvernementale. Il ne s’agit pas de refaire une consultation – les concertations sont terminées –, mais de recueillir leur opinion, comme celle des usagers et des dirigeants de la SNCF, sur l’équilibre économique de l’entreprise, la dette et les investissements.»
Lancé le 3 avril et prévu jusqu’au 28 juin, le mouvement de grève en pointillé des cheminots contre la réforme ferroviaire ne trouve pas d’issue. La CGT, la CFDT, Sud et l’Unsa continuent de faire bloc. Ils prévoient des manifestations le 3 mai et menacent d’accroître la mobilisation pour une «journée sans cheminots» le 14. Même le Syndicat national des cadres supérieurs de l’entreprise, peu enclin à exprimer ses griefs, dénonce le «jeu pernicieux» du gouvernement et écrit à Edouard Philippe. En face, l’exécutif, conforté par les sondages qui traduisent une inflexion du soutien de l’opinion publique aux cheminots et par la baisse du nombre de grévistes, fait de ce sujet un symbole de sa capacité à mener les réformes. Il exclut de revenir sur l’extinction du statut à partir de 2020, l’ouverture à la concurrence ou le changement de gouvernance, soit les principaux motifs de mécontentement. Et il s’appuie sur le fait que le texte a déjà été adopté par l’Assemblée. «Cette grève n’a pas lieu d’être. Toutes les garanties ont été apportées par le projet de loi, estime la députée LREM Laurianne Rossi, coordinatrice de la majorité sur ce texte. Il faut néanmoins écouter les inquiétudes, ce que le Premier ministre a compris, et sortir au plus vite de ce conflit. Certains ajustements – en dehors des points non négociables – peuvent encore être faits.»
1er mai 2018 - Sao Paulo: un immeuble de 24 étages s’effondre en plein centre-ville :
Une tour de 24 étages dans le centre de Sao Paulo, la capitale économique du Brésil, s'est effondrée mardi après avoir été ravagée durant la nuit par un incendie. Les pompiers de Sao Paulo ont indiqué "ne pas confirmer de nombre de victimes", alors que les médias locaux faisaient état d'au moins un mort. La tour était squattée par des dizaines de familles sans-abri, selon les médias locaux.
L'incendie avait débuté durant la nuit et s'était rapidement étendu. Les pompiers ont tweeté de terribles images montrant des flammes surgissant de la tour qui s'est ensuite effondrée. Une église voisine a été endommagée, selon des images télévisées. 57 véhicules et 160 pompiers ont été déployés sur le site, selon un tweet des pompiers.
1er mai 2018 - Une spectaculaire trombe marine s’est déchainée près de Marseille :
Le phénomène n’a duré que quelques secondes mais a surpris tout le monde. Lundi, aux alentours de 18h30, une tornade s’est formée au-dessus de la Méditerranée, à deux pas de Marseille. Un amas de nuages noirs a pris la forme d’un entonnoir avant de laisser apparaître une trombe marine, d’après «La Provence». «Il y a une cellule orageuse qui s'est formée au large et qui est remontée vers le nord. (…) On a des rotations de vent qui sont normalement verticales et qui ont basculé à l'horizontal pour former ce que l'on appelle une trombe marine. C'est un phénomène qui est très local et qui n'a pas été particulièrement capté par nos instruments», a expliqué l’antenne de Météo France au journal.
1er mai 2018 - Heurts entre policiers et manifestants encagoulés : un 1er mai sous tension à Paris :
Dégradations, jets de projectiles : des affrontements ont éclaté en marge de la manifestation du 1er Mai à Paris entre plus d'un millier d'individus encagoulés et les forces de l'ordre, qui ont riposté par des tirs de gaz lacrymogènes et deux lanceurs d'eau, ont constaté des journalistes de l'AFP. La police a essuyé «des jets de projectiles sur les forces de l'ordre au niveau du boulevard de l’hôpital» (XIIIe arrondissement), a confirmé à l'AFP la préfecture de police (PP). Quelque 1 200 personnes encagoulées ont été recensées par la Préfecture de Police.
Des manifestants encagoulés ont attaqué un concessionnaire automobile. Ils ont également saccagé un McDonald's non loin de la gare d'Austerlitz, un abribus et une pelleteuse de chantier, qui a été pris feu sous l'effet d'un engin incendiaire. Une voiture et un scooter étaient également en feu, rapporte l'AFP.
En tête du cortège, des «black blocks» criaient notamment «Tout le monde déteste la police», «Paris, debout, soulève toi», derrière des banderoles sur lesquelles on pouvait notamment lire : «Sous les Kway la plage», «cette fois on s'est organisé», «premiers de cordée, premiers guillotinés».
1er mai 2018 - Violences lors du 1er mai à Paris : Mélenchon accuse l'extrême droite :
Jean-Luc Mélenchon a dénoncé mardi les «insupportables violences contre la manifestation du 1er mai» à Paris, en accusant «des bandes d'extrême droite» d'être l'auteur des dégradations et heurts qui sont survenus en marge du défilé syndical. «Insupportables violences contre la manifestation du premier mai. Sans doute des bandes d'extrême droite», a tweeté le leader de la France insoumise.
Benoît Hamon, le chef de file du mouvement Génération.s, a pour sa part déploré, également sur Twitter, «le fracas des violences» qui «contraint au silence les milliers de manifestants démocrates et pacifiques qui avaient tant à dire, tant à revendiquer et à défendre légitimement aujourd’hui».
1er mai 2018 - Marine Le Pen avec ses alliés européens à Nice pour une "autre Europe" :
La présidente du Front national Marine Le Pen réunit mardi ses alliés européens à Nice pour le 1er mai.
"Une autre Europe est possible", a estimé mardi Marine Le Pen avant d'accueillir à Nice ses alliés européens pour défendre une "Union des nations européennes", actant un changement de doctrine du FN sur l'Europe, dans l'espoir d'une victoire de ces partis nationaux-populistes aux élections sur le continent l'an prochain. "L'Union européenne aujourd'hui entraîne des conséquences catastrophiques pour nos pays. Or une autre Europe est possible, l'Union des nations européennes", a déclaré la présidente du Front national sur France Bleu Azur. "L'Europe est une bonne idée et l'Union européenne est en train de la tuer", a déploré la finaliste de la présidentielle, pour qui l'idée d'une sortie de la France de l'UE (Frexit), antienne de sa campagne, n'est plus une priorité.
Avant ce rassemblement organisé par le Mouvement Europe des nations et des libertés (MENL), Marine Le Pen a déposé une gerbe devant une statue de Jeanne d'Arc à Cannes.
1er mai 2018 - Nucléaire : l'Iran moque les "pseudo-révélations" de Netanyahu :
L'Iran a moqué lundi soir les "pseudo-révélations" du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui a affirmé un peu plus tôt posséder des "preuves concluantes" sur l'existence d'un programme nucléaire secret iranien.
"Comme c'est pratique. Timing parfait: le garçon qui crie au loup fait des pseudo-révélations sur la base de renseignements à quelque jours de la date du 12 mai", écrit le ministre des Affaires étrangères iranien Mohammad JavadZarif sur Twitter, en faisant référence à la date à laquelle le président américain Donald Trump menace de sortir son pays de l'accord sur le nucléaire iranien de 2015.
1er mai 2018 - Versailles et Renault nouent une alliance :
Le constructeur français Renault, partenaire du château de Versailles depuis 2013 avec le prêt d’une flotte de 23 véhicules électriques pour le personnel de l’établissement public, renforce son action de mécénat via le financement de la rénovation du salon de la Paix, construit entre 1681 et 1686 par Jules Hardouin-Mansart et Charles Le Brun, un pacte signé en 2016. Un «condensé de la majesté lumineuse de Versailles», selon la présidente du château, du musée et du domaine national de Versailles, Catherine Pégard, nommée en 2011 et reconduite pour trois ans en septembre 2016.
Cette dernière et Carlos Ghosn, le P-DG de Renault et de l’Alliance (Renault-Nissan-Mitsubishi), qui vient de publier les meilleurs résultats financiers de l’histoire de Renault (avec un bénéfice net en hausse de 50 %, à 5,1 milliards d’euros en 2017), détaillent les coulisses de cette alliance au cours d’une visite de chantier grâce à un étonnant échafaudage effaçant tout vertige, tout en menant jusqu’au sommet de la pièce. Les travaux, prévus pour durer dix-huit mois, se concentrent sur les cinq peintures du plafond, signées Charles Le Brun, ainsi que sur les marbres polychromes de ce salon situé au sud de la galerie des Glaces et contigu aux appartements de la reine : Marie-Antoinette y jouait beaucoup et y perdait autant, avant de voir ses dettes payées par son royal époux.
1er mai 2018 - A Wambrechies, la commune pleure la disparition d’Angélique :
Plusieurs centaines de personnes ont commencé à défiler dans le recueillement mardi après-midi à Wambrechies (Nord) pour la marche blanche en hommage à Angélique, 13 ans, violée et tuée mercredi. Alors que David Ramault, 45 ans, qui a avoué le crime, a été écroué dans la nuit de lundi à mardi pour séquestration, viol et meurtre sur mineur de moins de 15 ans, la marche blanche, prévue pour 14H00, rassemblait plusieurs centaines de personnes. Certaines portaient des roses blanches, d'autres étaient vêtues de blanc, et se recueillaient dans le silence à peine troublé par les murmures.
"Nous vous remercions d'avoir répondu si nombreux pour soutenir la famille d'Angélique", a déclaré au micro, sur le perron de l'hôtel de ville, le premier adjoint au maire de Wambrechies, Michel Sas. Le cortège doit se diriger vers le mémorial érigé pour Angélique dans un jardin de la ville, où fleurs et messages ont été déposés. Un lâcher de ballons aura lieu. "Je ressens de la haine", a témoigné auprès de l'AFP Cécilia, mère au foyer de 28 ans, accompagnée de ses enfants. "On connaît la famille. C'est dégoûtant, on comprend pas comment après tout ce qu'il a fait il puisse être dehors".
1er mai 2018 - Le Maroc annonce la rupture de ses relations diplomatiques avec l'Iran :
L'Iran est accusé d'avoir facilité la livraison d'armes au Front Polisario par l'intermédiaire de son allié du Hezbollah libanais, d'après Nasser Bourita, ministre marocain des Affaires étrangères.
Le Maroc a rompu ses relations diplomatiques avec l'Iran, accusé d'avoir facilité la livraison d'armes au Front Polisario par l'intermédiaire de son allié du Hezbollah libanais, a annoncé mardi le ministre marocain des Affaires étrangères. Une "première livraison d'armes a été récemment fournie au Polisario", le mouvement indépendantiste sahraoui soutenu par l'Algérie, via un "élément" à l'ambassade iranienne à Alger, a indiqué Nasser Bourita à des journalistes.