13 avril 2018 - Philippe tend la main aux zadistes et met en garde contre toute réoccupation :
Édouard Philippe, en visite surprise aux gendarmes en opération à Notre-Dame-des-Landes a mis en garde vendredi contre toute réoccupation des sites évacués tout en gardant la main tendue aux zadistes qui acceptent le processus de régularisation. "L'État n'acceptera pas la reconstruction ou la réoccupation des sites qui ont été évacués. Ceux qui se livreraient à des exactions de ce type (...) s'excluraient eux-mêmes de toute possibilité de régularisation" d'ici le 23 avril, a-t-il martelé. Ceux-là "devront tirer les conséquences de leur absence de volonté" et "se mettront sous le coup de poursuites", a averti Édouard Philippe.
13 avril 2018 - Martin Fourcade, Marie Bochet... Les héros des Jeux d’hiver honorés à l’Elysée :
Emmanuel Macron a reçu vendredi à l’Elysée les médaillés des Jeux olympiques et paralympiques de Pyeongchang. Les deux porte-drapeaux, Martin Fourcade et Marie Bochet ont été mis à l’honneur.
A Pyeongchang, leurs exploits ont fait vibrer les Français durant des jours. Martin Fourcade, Marie Bochet, Alexis Pinturault, Julia Pereira de Sousa-Mabileau, Perrine Laffont... ils étaient tous à l’Elysée vendredi, invités par le président de la république Emmanuel Macron. Ce dernier a remis à chacun une distinction officielle. Ainsi, Le biathlète Martin Fourcade et la skieuse paralympique Marie Bochet, couverts d'or aux Jeux d'hiver de Pyeongchang en février ont été élevés au rang d'officier de la Légion d'honneur. «Que vous soyez athlètes, médaillés ou non, accompagnateurs, vous avez montré ce que peut accomplir un travail inlassable, a déclaré Emmanuel Macron dans son discours. Vous portez une part de la fierté de la Nation. Une part du rêve français». «Les valeurs de l'olympisme auxquelles nous sommes toutes et tous attachés ont rayonné. Nous sommes fiers d'avoir participé à ces Jeux de Pyeongchang», a-t-il ajouté.
13 avril 2018 - Paris : Deux squelettes de dinosaures vendus à plus de 1,4 million d'euros chacun :
Le même acheteur a acquis deux squelettes de dinosaures, mis aux enchères à Paris mercredi, pour plus de 1,4 million d'euros chacun.
Un allosaurus aux «60 dents affutées» et un diplodocus «de 12 mètres du nez à la queue» ont été vendus mercredi pour plus de 1,4 million d'euros chacun, largement au-delà de leurs estimations, lors d'une vente aux enchères à Paris, a annoncé l'hôtel des ventes Drouot. «L'allosaurus est parti à 1 407 700 euros et le diplodocus à 1 443 820 euros», a annoncé Drouot ajoutant que «c'est le même acheteur qui a acquis les deux dinosaures, un particulier étranger». Le diplodocus était présenté la tête tournée vers le côté, comme alerté par la présence d'un prédateur, «peut-être l'allosaurus», avait imaginé la maison Binoche et Giquello. «Pour le marché des dinosaures, ce sont des résultats exceptionnels», même s'il ne s'agit pas de records, a précise l'hôtel des ventes.
13 avril 2018 - Macron à Poutine: il faut "intensifier" la concertation sur la Syrie :
Emmanuel Macron s'est entretenu vendredi avec Vladimir Poutine sur la Syrie et a souhaité que la concertation "s'intensifie" entre Paris et Moscou "pour ramener la paix et la stabilité" dans ce pays.
Au cours de la conversation, le président français a "regretté le nouveau veto russe au Conseil de sécurité qui a empêché une réponse unie et ferme" de l'ONU à la suite de l'attaque chimique présumée dans la Ghouta orientale, selon la présidence. Il a "souhaité que la concertation entre la France et la Russie se poursuive et s'intensifie pour ramener la paix et la stabilité en Syrie", précise le texte.Cet appel intervient alors que les Occidentaux semblent hésiter à frapper des installations militaires en Syrie pour punir le régime de Bachar al-Assad après l'attaque chimique présumée.
13 avril 2018 - L'interview de Macron sur TF1 suivie par 6,4 millions de téléspectateurs :
Jeudi le 13 Heures de TF1 s'est délocalisé à Berd'huis, petit village de l'Orne. Jean-Pierre Pernaut y a interviewé pendant 1h10 le président de la République depuis une classe de primaire. Le rendez-vous a été suivi par 6,4 millions de télespectateurs, soit plus d'un téléspectateurs sur deux à cette heure-là ( 51,5% de part d'audience), selon les chiffres de Médiamétrie diffusés vendredi. Un pic à 7 millions de téléspectateurs a été enregistré à 13h17 précise la chaîne qui se félicite également d'avoir réalisé jeudi son record de part d'audience depuis 2009. D'après TF1, un million de vidéos de l'entretien ont par ailleurs été visionnées sur ses différentes plateformes numériques.
Pour rappel, la première interview télévisée du président Macron, au 20H de TF1 en octobre 2017 avait réuni 9,5 millions de téléspectateurs. L'entretien du chef de l'Etat avec Laurent Delahousse au 20H de France 2 en décembre 2017 avait quant à lui été suivi par 5,7 millions de curieux.
Pour l’anecdote, François Hollande qui était lui l’invité exceptionnel du 20 Heures de France 2 mardi n’a pas attiré les foules. L’ancien président de la République, dont la parole est rare depuis son départ de l’Elysée il y a un an, était venu présenter son livre «Les leçons du pouvoir». Le 20 Heures d’Anne-Sophie Lapix a été suivi en moyenne par 4,93 millions de téléspectateurs (20,9% de part de marché), selon les données Médiamétrie.
13 avril 2018 - Journée solennelle :
Le jeudi 12 avril, dans le cadre de La Marche des vivants, un événement éducatif organisé depuis 30 ans sur le site de l'ancien camp de la mort d'Auschwitz-Birkenau, de nombreuses personnes ne sont rassemblées dont notamment les présidents israélien et polonais, plusieurs personnalités israéliennes, des survivants de la Shoah. Cette commémoration a lieu lors de la journée de la Shoah, dédiée aux six millions de Juifs tués par les nazis allemands.
13 avril 2018 - Réfugiés :
Des enfants ainsi que leurs familles ont été déplacés dans un camp de la capitale provinciale Bunia après une série de massacres et de violences en Ituri, dans le nord-est de la République démocratique du Congo. Au total, plus de 3400 personnes ont fui mais le gouverneur de la province essaie de raisonner les réfugiés depuis que le taux de violences et de massacres est en baisse. Ici en image, des enfants attendent une distribution de produits alimentaires.
13 avril 2018 - Tradition népalaise :
Comme tous les ans à la fin de l'hiver, les Népalais célèbrent le BisketJatra Festival, la fête du nouvel-an. Durant toute la semaine, des festivités (chants, danses) sont organisées dans tout le pays et notamment dans la ville de Bhaktapur où les rues sont noires de monde. Mais l'évènement le plus majestueux est la compétition entre deux équipes qui tirent chacune un chariot avec des dieux à l'intérieur. L'équipe victorieuse est celle qui arrivera à transporter le chariot jusqu'à la rivière, sans briser le mât, qui est signe de malheur.
14 avril 2018 - Emmanuel Macron : la France ne peut pas "tolérer la banalisation de l'emploi d'armes chimiques" :
Le président français Emmanuel Macron a annoncé dans la nuit de vendredi à samedi que la France participait à l'opération avec les Etats-Unis et le Royaume Uni en Syrie car Paris et ses alliés ne peuvent "tolérer la banalisation de l'emploi d'armes chimiques".
L'intervention en cours est "circonscrite aux capacités du régime syrien permettant la production et l’emploi d’armes chimiques", a expliqué le président dans un communiqué publié peu après l'annonce que de fortes explosions avaient été entendues samedi avant l'aube dans la capitale syrienne Damas survolée par des avions. Pour Emmanuel Macron, "les faits et la responsabilité du régime syrien ne font aucun doute" concernant la mort "de dizaines d’hommes, de femmes et d’enfants" dans une attaque "à l’arme chimique" le 7 avril à Douma.
"La ligne rouge fixée par la France en mai 2017 a été franchie. J’ai donc ordonné aux forces armées françaises d’intervenir cette nuit, dans le cadre d’une opération internationale menée en coalition avec les Etats-Unis d’Amérique et le Royaume-Uni et dirigée contre l’arsenal chimique clandestin du régime syrien", précise-t-il.
14 avril 2018 - Frappes en Syrie : les réactions des politiques français :
Plusieurs politiques ont réagi après les frappes américaines, soutenues par les forces françaises et britanniques, contre des installations du régime de Damas, en Syrie.
Christophe Castaner, délégué général de La République en marche: "Pas d’utilisation d’armes chimiques contre les civils : c’était la ligne rouge. Le régime d’El-Assad l’a franchie. La France ne pouvait se tenir aveugle et muette face à cette barbarie. Les frappes en Syrie menées cette nuit sont nécessaires et salvatrices pour le peuple syrien".
Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat: "Ajouter la guerre à la guerre n’a jamais fait avancer la paix. Cette démonstration de force ponctuelle risque d’alimenter le terrorisme. Elle nourrit l’idée que l’Occident est hostile au monde arabe. Ces frappes affaiblissent notre diplomatie. La voix de la France n’est forte que si elle est singulière, elle n’est utile que si elle privilégie le dialogue. Emmanuel Macron aligne la diplomatie de la France sur celle de Donald Trump ; c’est une erreur et les leçons du passé et de nos échecs au Moyen Orient semblent déjà oubliés". (communiqué)
Xavier Bertrand, président des Hauts-de-France: "Réponse juste de la France et de ses alliés à l’utilisation d’armes chimiques par le régime syrien. Saluons l’engagement et le professionnalisme de nos forces armées".
Jean-Christophe Lagarde, président de l'UDI: "C'est l'honneur de la France d'être à la hauteur du rôle singulier et historique qui est le sien et d'avoir pris l'initiative, au côté des démocraties américaine et britannique, d'exercer des frappes aériennes ciblées sur l'arsenal chimique syrien. Nos compatriotes doivent comprendre que l'objectif prioritaire de la France en Syrie qui demeure l'éradication définitive de Daech ne s'oppose pas à notre devoir international de protéger les populations civiles". (communiqué)
Olivier Faure, premier secrétaire du PS: "Les attaques chimiques répétées du régime de Damas contre son peuple imposaient une réaction. Le silence des nations ouvrirait une jurisprudence criminelle donnant dans les faits la possibilité de violer les conventions internationales sur l'utilisation d'armes chimiques. (...) Il est urgent que s'ouvrent de nouvelles discussions dans le cadre des Nations Unies. Il n'est pas de solution à terme sans que soient posées les conditions d'une transition négociée".
Florian Philippot, président des Patriotes: "Cette action irresponsable du Président Macron, qui réduit notre pays au rôle de supplétif des Américains, doit être condamnée, tant elle menace la paix mondiale et joue, de manière évidente, contre nos intérêts. (...) Les Français, bien plus sages et instruits que leurs dirigeants, doivent s'élever contre cette entreprise belliqueuse du Président Macron, qui est de plus en plus à Donald Trump ce que Tony Blair était à Georges W. Bush". (communiqué)
14 avril 2018 - A Soweto, des obsèques nationales pour Winnie Madikizela-Mandela :
Des dizaines de milliers de personnes ont acclamé samedi la dépouille de Winnie Madikizela-Mandela, égérie populaire mais controversée de la lutte contre l'apartheid, lors d'obsèques nationales organisées dans le township sud-africain de Soweto.
Cette cérémonie conclut dix jours de deuil national décrétés en souvenir de celle qu'on surnommait le "roc", "la Mère de la nation", la "libératrice" ou l'"héroïne", décédée le 2 avril à 81 ans des suites d'une longue maladie. Escorté par des motards, le cercueil de "Mama Winnie", recouvert du drapeau sud-africain, a quitté samedi matin son domicile de Soweto, la banlieue pauvre de Johannesburg à laquelle elle est restée fidèle toute sa vie. Arrivée au stade d'Orlando, à quelques kilomètres de là, la dépouille a été saluée par quelque 20 000 personnes en deuil qui, le poing levé, ont entonné à pleins poumons une chanson de la lutte "Il n'y a personne comme Winnie Mandela".
15 avril 2018 - Au Mali, une attaque "sans précédent" contre les Casques bleus et les forces françaises :
Une attaque sans précédent menée contre la Minusma à Tombouctou, au Mali, a fait au moins un mort et une vingtaine de blessés.
Des tirs de roquettes, des assaillants déguisés en Casques bleus montés à bord de véhicules piégés, des échanges de coups de feu: les camps de la Minusma et de la force Barkhane à Tombouctou ont été la cible samedi d'une attaque "sans précédent" qui a fait au moins un mort et une vingtaine de blessés. L'assaut s'est produit peu après 14 heures (GMT et locales) sur le site aéroportuaire de cette ville légendaire du nord du Mali où sont cantonnés des Casques bleus de la Minusma et des hommes de l'opération française Barkhane.
Alors que les deux camps essuyaient une "dizaine de tirs de roquettes", des hommes portant des Casques bleus ont tenté de "s'infiltrer" dans la zone militaire à bord de deux véhicules piégés, a précisé dans un communiqué le ministère malien de la Sécurité.
15 avril 2018 - Même en prison, Lula reste favori de la présidentielle au Brésil :
Emprisonné depuis le 7 avril, l'ex-président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva a perdu du terrain mais reste en tête des intentions de vote pour l'élection présidentielle d'octobre, selon un sondage publié dimanche.
Le candidat, fondateur du parti des travailleurs cumule 31% des intentions de vote, suivi du député d'extrême droite Jair Bolsonaro, qui en obtient 15%. Marina Silva, ex-ministre de l'environnement du gouvernement, Lula arrive en troisième position avec 10% des intentions de vote. Cette enquête Datafolha, réalisée entre le 11 et le 13 avril dans 227 communes avec une marge d'erreur de deux points de pourcentage, montre un recul de l'ex-chef d'Etat (2003-2010) qui avait obtenu 37% des intentions de vote lors du précédent sondage de cet institut en janvier, contre 16% pour Bolsonaro.
L'actuel président Michel Temer, qui pourrait se présenter, recueille 2% des intentions de vote. Lula, 72 ans, a été incarcéré le 7 avril pour purger une peine de 12 ans et un mois de prison pour corruption.
15 avril 2018 - Sommet arabe 24 heures après les frappes occidentales en Syrie :
Vingt-quatre heures après des frappes occidentales contre la Syrie, l'Arabie saoudite accueille dimanche le sommet annuel des membres de la Ligue arabe qui devraient aussi discuter de l'Iran, du Yémen et de l'avenir de Jérusalem.
L'Arabie saoudite a succédé à la Jordanie à la présidence tournante de cette organisation de 22 membres. Elle devrait oeuvrer pour une position dure et unifiée vis-à-vis de l'Iran, son grand rival au Moyen-Orient, estiment des experts.
Ryad et Téhéran sont engagés depuis des années dans des conflits par procuration, de la Syrie au Yémen, en passant par l'Irak et le Liban. Le 29e sommet arabe se réunit 24 heures après que les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France ont lancé des frappes ciblées contre le régime du président syrien Bachar el-Assad, allié à l'Iran et à la Russie, en représailles à une attaque chimique présumée contre une enclave rebelle. L'Arabie saoudite et le Qatar, qu'une crise oppose depuis 10 mois à propos de l'appui présumé de Doha à des groupes extrémistes, ont tous deux apporté leur soutien à l'action militaire occidentale.