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17 mars 2018 6 17 /03 /mars /2018 09:00

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LES ACTEURS DE LA REVOLUTION :  ROBESPIERRE (44/50)

 

Cécile RENAULT arrêtée au domicile de ROBESPIERRE le 22 mai 1794 (4 Prairial an II)

 

 

 

 

LES MENACES DE PRAIRIAL  :   MAI - JUIN  1794

   

 

 

 

 

    C'est  Henri Admirat (1), homme misérable et ivrogne, qui va représenter une des premières menaces physiques pour Robespierre. Acculé à la misère, l'homme éprouve une véritable fascination pour l'Incorruptible, homme puissant et vénéré, qui représente pour lui la source de tous ses maux. Dans la nuit du 21 au 22 Mai 1794 (2 au 3 Prairial an II), il décide de tuer Robespierre. Il se rend pour cela, armé d'un pistolet, au Comité de Salut Public, puis à la Convention, puis enfin à son domicile. Robespierre n’est pas chez lui mais, dans la même rue habite également Collot d'Herbois et, les deux hommes se trouvent face à face vers une heure du matin. Admirat croit avoir enfin trouvé celui qu'il cherche : il tire et manque sa cible.

    Ce n'est que le lendemain 22 Mai (3 Prairial) que Robespierre apprend le danger auquel il a échappé.

    Le 23 Mai (4 Prairial), une jeune femme se présente au domicile de Robespierre. Celui ci est encore absent, mais trois hommes sont là, dont deux sont jurés au Tribunal révolutionnaire. Ils se saisissent de la jeune femme, Cécile Renault, et la conduisent au Tribunal et l'interrogent : elle ne tarde pas à avouer ses convictions contre-révolutionnaires et est finalement emprisonnée.

 

    Robespierre est très affecté par ces coups dirigés contre sa personne. Comme à son habitude, il va très vite réagir : le 25 Mai (6 Prairial an II), le Comité de Salut Public rappelle Saint-Just*, l'ami, en mission aux armées. Robespierre décide, à partir de ce jour, de ne plus penser « qu'aux actions utiles au bonheur de ses semblables ». Il adresse à Saint-Just* le message suivant :

 

« La liberté est exposée à de nouveaux dangers. Le Comité a besoin de réunir les lumières et l'énergie de tous ses membres pour faire face au plus grand des périls. » (2)

 

     Il sent en effet qu'il a besoin, autour de lui, de ses amis les plus sûrs. Il n'ignore pas que les accusations portées contre lui : ambition personnelle, dictature.. se font de plus en plus vives. Certes elles sont, pour la plupart, sournoises mais la presse commence à se faire l'écho de ce qui se dit et se colporte, ici ou là...

    Le 26 Mai (7 Prairial), à la tribune de la Convention, Robespierre répond à ces accusations bien qu'elles n'aient jamais été clairement exprimées :

 

« Ce sera un beau sujet d’entretien pour la postérité, c’est déjà un spectacle digne de la terre et du ciel, de voir l’assemblée des représentants du peuple français, placée sur un volcan inépuisable de conjurations, d’une main apporter aux pieds de l’éternel auteur des choses les hommages d’un grand peuple, de l’autre, lancer la foudre sur les tyrans conjurés contre lui, fonder la première république du monde, et rappeler parmi les mortels la liberté, la justice et les vertus exilées ! »

 

« Ils périront, tous les tyrans armés contre le peuple français ! elles périront, toutes les factions qui s’appuient sur leur puissance pour détruire notre liberté ! Vous ne ferez pas la paix, mais vous la donnerez au monde, et vous l’ôterez au crime. Cette perspective prochaine s’offrait aux regards des tyrans épouvantés, et ils ont délibéré avec leurs complices que le temps était arrivé de nous assassiner, nous, c’est-à-dire la Convention nationale : car, s’ils nous attaquent, tantôt en masse, et tantôt en détail, vous reconnaîtrez toujours le même plan et les mêmes ennemis. Sans doute ils ne sont pas assez insensés pour croire que la mort de quelques représentants pourrait assurer leur triomphe; s’ils ont cru, en effet, que pour anéantir votre énergie ou pour changer vos principes, il suffit d’assassiner ceux à qui vous avez spécialement confié le soin de veiller pour le salut de la république; s’ils ont cru qu’en nous faisant descendre au tombeau le génie des Brissot, des Hébert et des Danton en sortirait triomphant pour nous livrer une seconde fois à la discorde, à l’empire des factions et à la merci des traîtres: ils se sont trompés ! Quand nous serons tombés sous leurs coups, vous voudrez achever notre sublime entreprise, ou partager notre sort; ou plutôt il n’y a pas un Français qui ne voulût alors venir sur nos corps sanglants jurer d’exterminer le dernier des ennemis du peuple ! »

« Cependant, leur délire impie atteste à la fois leurs espérances et leur désespoir »

 

 

LES ACTEURS DE LA REVOLUTION :  ROBESPIERRE (44/50)

 

Joseph FOUCHE

 

 

«  Ils espéraient jadis réussir à affamer le peuple français; le peuple français vit encore, et il survivra à tous ses ennemis, sa subsistance a été assurée, et la nature, fidèle à la liberté, lui présente déjà l’abondance. Quelle ressource leur reste-t-il donc ? l’assassinat ! »

 

« Ils espéraient exterminer la représentation nationale par la révolte soudoyée, et ils comptaient tellement sur le succès de cet attentat, qu’ils ne rougirent point de l’annoncer d’avance à la face de l’Europe, et de l’avouer dans le parlement d’Angleterre; ce projet a échoué. Que leur reste-t-il ? l’assassinat ! »

 

« Ils ont cru nous accabler sous les efforts de leur ligue sacrilège, et surtout par la trahison: les traîtres tremblent ou périssent, leur artillerie tombe en notre pouvoir, leurs satellites fuient devant nous; mais il leur reste l’assassinat ! »

 

« Ils ont cherché à dissoudre la Convention nationale par l’avilissement et par la corruption; la Convention a puni leurs complices, et s’est relevée triomphante sur la ruine des factions, et sous l’égide du peuple français : mais il leur reste l’assassinat ! »

 

« Ils ont essayé de dépraver la morale publique, et d’éteindre les sentiments généreux dont se compose l’amour de la liberté et de la patrie, en bannissant de la république le bon sens, la vertu et l’humanité. Nous avons proclamé la divinité de l’immortalité de l’âme: nous avons commandé la vertu au nom de la république. Il leur reste l’assassinat ! »

 

« Enfin, calomnies, trahisons, incendies, empoisonnements, athéisme, corruption, famine, assassinats: ils ont prodigué tous les crimes ! Il leur reste encore l’assassinat, ensuite l’assassinat, et puis encore l’assassinat ! »

 

« Réjouissons-nous donc, et rendons grâces au ciel, puisque nous avons assez bien servi notre patrie, pour avoir été jugés dignes des poignards de la tyrannie ! Il est donc pour nous de glorieux dangers à courir ! Le séjour de la cité en offre au moins autant que le champ de bataille. Nous n’avons rien à envier a nos braves frères d’armes: nous payons de plus d’une manière notre dette à la patrie ».

 

« O rois et valets des rois, ce n’est point nous qui nous plaindrons du genre de guerre que vous nous faites, et nous reconnaissons d’ailleurs qu’il est digne de votre prudence auguste ! Il est plus facile, en effet, de nous ôter la vie que de triompher de nos principes et de nos armées : l’Angleterre, l’Italie, l’Allemagne, la France elle-même nous fourniront des soldats pour exécuter ces nobles exploits. Quand les puissances de la terre se liguent pour tuer un faible individu, sans doute il ne doit point s’obstiner à vivre; aussi n’avons-nous pas fait entrer dans nos calculs l’avantage de vivre longuement. Ce n’est point pour vivre que l’on déclare la guerre à tous les tyrans, et, ce qui est beaucoup plus dangereux encore, à tous les crimes. Quel homme sur la terre a jamais défendu impunément les droits de l’humanité ? »

« Il y a quelques mois, je disais à mes collègues du comité de salut public : « Si les armées de la république sont victorieuses, si nous démasquons les traîtres, si nous étouffons les factions, ils nous assassineront », et je n’ai point du tout été étonné de voir réaliser ma prophétie; je trouve même pour mon compte que la situation où les ennemis de la république m’ont placé n’est pas sans avantage, car plus la vie des défendeurs de la patrie est incertaine et précaire, plus ils sont indépendants de la méchanceté des hommes. Entouré de leurs assassins, je me suis déjà placé moi-même dans le nouvel ordre de choses où ils veulent m’envoyer; je ne tiens plus à une vie passagère que par l’amour de la patrie et la soif de la justice; et, dégagé plus que jamais de toute considération personnelle, je me sens mieux disposé à attaquer avec énergie tous les scélérats qui conspirent contre mon pays et contre le genre humain ! Plus ils se dépêchent de terminer ma vie ici-bas, plus je veux me hâter de la remplir d’actions utiles au bonheur de mes semblables. Je leur laisserai du moins un testament, dont la lecture fera frémir les tyrans et tous leurs complices; je révélerai peut-être des secrets redoutables qu’une sorte de prudence pusillanime aurait pu me déterminer à voiler; je dirai à quoi tiennent encore le salut de la patrie et le triomphe de la liberté; si les mains perfides qui dirigent la rage des assassins ne sont pas encore visibles pour tous les yeux, je laisserai au temps le soin de lever le voile qui les couvre, et je me bornerai à rappeler les vérités qui peuvent seules sauver cette république ! »

 

« Oui, quoi que puisse penser l’imprévoyante légèreté, quoi que puisse dire la perfidie contre-révolutionnaire, |es destinées de la république ne sont pas encore entièrement affermies, et la vigilance des représentants du peuple français est plus que jamais nécessaire ! »

 

« Ce qui constitue la république, ce n’est ni la pompe des démonstrations, ni la victoire, ni la richesse, ni l’enthousiasme passager; c’est là sagesse des lois, et surtout la bonté des mœurs; c’est la pureté et la stabilité des maximes du gouvernement. Les lois sont à faire, les maximes du gouvernement à assurer, les mœurs à régénérer. Si l’une de ces choses manque, il n’y a dans un état qu’erreurs, orgueil, passions, factions, ambition, cupidité: la république alors, loin de réprimer les vices, ne fait que leur donner un plus libre essor, et les vices ramènent naturellement à la tyrannie. Quiconque n’est pas maître de soi est fait pour être l’esclave des autres; voulez-vous savoir quels sont les ambitieux ? examinez quels sont ceux qui protègent les fripons, qui encouragent les contre-révolutionnaires, qui excusent tous les attentats, qui méprisent la vertu, qui corrompent la morale publique: c’était la marche des conspirateurs qui sont tombés sous le glaive de la loi. Faire la guerre au crime, c’est le chemin du tombeau et de l’immortalité; favoriser le crime, c’est le chemin du trône et de l’échafaud ! »

 

« Les êtres pervers étaient parvenus à jeter la république et la raison humaine dans le chaos; il s’agit de les en retirer, et de créer l’harmonie du monde moral et politique. Le peuple français a deux garants de la possibilité d’exécuter cette héroïque entreprise : les principes de sa représentation actuelle et ses propres vertus. Le moment où nous sommes est favorable, mais il est peut-être unique. Dans l’état d’équilibre où sont les choses, il est facile de consolider la liberté; il est facile de la perdre. Si la France était gouvernée pendant quelques mois par une législature corrompue, la liberté serait perdue: la victoire resterait aux factions et à l’immoralité. Votre concert et votre énergie ont étonné l’Europe et l’ont vaincue. Si vous savez cela aussi bien que vos ennemis, vous en triompherez facilement. »

 

« J’ai parlé de la vertu du peuple, et cette vertu, attestée par toute la révolution, ne suffirait pas seule pour nous rassurer contre les factions, qui tendent sans cesse à corrompre et à déchirer la république. Pourquoi cela ? C’est qu’il y a deux peuples en France : l’un est la masse des citoyens, pure, simple, altérée de la justice et amie de la liberté; c’est ce peuple vertueux qui verse son sang pour fonder la république, qui impose aux ennemis du dedans et ébranle les trônes des tyrans; l’autre est ce ramas d’ambitieux et d’intrigants; c’est ce peuple babillard et charlatan, artificieux, qui se montre partout, qui persécute le patriotisme, qui s’empare des tribunes et souvent des fonctions publiques, qui abuse de l’instruction que les avantages de l’ancien régime lui ont donnée, pour tromper l’opinion publique; c’est ce peuple de fripons, d’étrangers, de contre-révolutionnaires, d’hypocrites, qui se place entre le peuple français et ses représentants, pour tromper l’un et pour calomnier les autres, pour entraver leurs opérations, pour tourner contre le bien public les lois les plus utiles et les vérités les plus salutaires. Tant que cette race impure existera, la république sera malheureuse et précaire. C’est à vous de l’en délivrer par une énergie imposante et par un concert inaltérable. Ceux qui cherchent à nous diviser, ceux qui arrêtent la marche du gouvernement, ceux qui le calomnient tous les jours près de vous par des insinuations perfides, ceux qui cherchent à former contre lui une coalition dangereuse de toutes les passions funestes, de tous les amours-propres irascibles, de tous les intérêts opposés à l’intérêt public, sont vos ennemis et ceux de la patrie, ce sont les agents de l’étranger, ce sont les successeurs des Brissot, des Hébert, des Danton: qu’ils règnent un seul jour, et la patrie est perdue ! En disant ces choses, j’aiguise contre moi des poignards, et c’est pour cela même que je les dis. Vous persévérerez dans vos principes et dans votre marche triomphante; vous étoufferez les crimes et vous sauverez la patrie… J’ai assez vécu…, j’ai vu le peuple français s’élancer du sein de l’avilissement de la servitude au faîte de la gloire et de la liberté; j’ai vu ses fers brisés, et les trônes coupables qui pèsent sur la terre près d’être renversés sous ses mains triomphantes;  j’ai vu un prodige plus étonnant encore, un prodige que la corruption monarchique et l’expérience des premiers temps de notre révolution permettent à peine de regarder comme possible, une assemblée investie de la puissance de la nation française, marchant d’un pas rapide et ferme vers le bonheur public, dévouée à la cause du peuple et au triomphe de l’égalité, digne de donner au monde le signal de la liberté et l’exemple de toutes les vertus ! »

 

« Achevez, citoyens, achevez vos sublimes destinées ! vous nous avez placés à l’avant-garde pour soutenir le premier effort des ennemis de l’humanité; nous méritons cet honneur, et nous vous tracerons de notre sang la route de l’immortalité. Puissiez-vous déployer constamment cette énergie inaltérable dont vous avez besoin pour étouffer tous les monstres de l’univers conjurés contre vous, et jouir ensuite en paix des bénédictions du peuple et du fruit de vos vertus ! » (3)

 

 

 

LES ACTEURS DE LA REVOLUTION :  ROBESPIERRE (44/50)

 

Thérésa CABARRUS amie de FOUCHE

 

 

    Robespierre quitte la tribune sous les acclamations et le décret suivant est voté par acclamation. « La Convention nationale décrète que le discours du citoyen Robespierre sera inséré dans le Bulletin; il sera imprimé aussi sous la forme ordinaire et traduit dans toutes les langues. Il en sera donné six exemplaires à chaque membre de la Convention »

 

    En coulisses, soutiens et adversaires de l’Incorruptible s’organisent. On se souvient que Le Comité de Salut Public a rappelé tous les représentants en mission. Certains s’étaient livré à des exactions sous couvert de déchristianisation ou d’élimination des suspects. Parmi ces représentants Joseph Fouché (4) alors en poste à Lyon où il a procédé à des exécutions massives. Dès son retour à Paris il a une entrevue avec Robespierre au cours de laquelle les deux hommes ont une violente altercation. Après avoir réintégré la Convention le 8 avril (17 Germinal), Fouché est accusé de dilapidation et de détournement. Il tente alors de rejeter les fautes sur son collègue Collot d’Herbois et se justifie à la tribune des jacobins.

 

    Le 1er Juin (13 Prairial), Fouché parvient à se faire élire à la présidence du Club en l’absence de Robespierre.

    Le 4 Juin, (16 Prairial), Robespierre est élu, à une très large majorité, à la Présidence de la Convention. Il vient de prendre sa revanche sur Fouché !...Et il va l’attaquer ouvertement aux jacobins jusqu’à le faire chasser le 12 juin suivant (24 Prairial an II). Robespierre vient de se faire un ennemi mortel !..

 

Et ce n’est pas tout !.... Une semaine auparavant, Robespierre signait la décision du Comité de Salut Public de mettre en état d'arrestation Thérésa Cabarrus, l'amie de Tallien  (5) pour les scandales causés lors de leur mission à Bordeaux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(1)   Episode cité par Albert SOBOUL  "La Révolution française"  op. cit. page 360

      Georges LEFEBVRE in "La Révolution française" et Bernard VINOT in "Saint-Just" relatent ces faits de la même façon.

 

(2)   Bernard VINOT  "Saint-Just"  op. cit. page 289

 

(3)  Discours de Maximilien Robespierre à la Convention Nationale le 26 mai 1794 (7 Prairial an II)

 

(4)  FOUCHE (Joseph) : Né le 21 Mai 1759. Oratorien, professeur de Mathématiques, il fait la connaissance de Robespierre en 1788 alors qu'il enseigne au Collège d'Arras.

Membre de la Société des Amis de la Constitution de Nantes en 1790, il est élu à la Convention où il vote la mort du roi. Après s'être marié il est envoyé en mission où il s'illustre par son zèle dans la déchristianisation.

Envoyé à Lyon en Novembre 1793 avec Collot d'Herbois, il laissera faire les massacres avant de mater les terroristes locaux et de dissoudre les sociétés populaires. Exclu du Club des Jacobins par Robespierre le 11 Juillet 1794, il participe activement à la chute de l'Incorruptible le 9 Thermidor.

Il sera ambassadeur sous le Directoire, puis ministre de la police en 1802, Comte d'Empire et Duc d'Otrante.
Il servira encore Napoléon au retour de l'Ile d'Elbe puis soutiendra les Bourbons et deviendra ministre de la police de Louis XVIII. Il subira pourtant l'exil comme régicide et mourra à Trieste le 26 Décembre 1820.

 

(5)  TALLIEN (Jean Lambert) : Né à Paris le 23 Janvier 1767, il est clerc de notaire à la veille de la Révolution. Fondateur d'une société fraternelle au Faubourg Saint-Antoine, il lance en 1791 un journal qui copie celui de Marat* : "L'Ami des Citoyens". Il participe à la Commune du 10 Août et porte une part de responsabilité dans les massacres de Septembre.

Elu par la Seine et Oise à la Convention, il se range dans le camp des Montagnards et est envoyé à Bordeaux où il commet de nombreux excès. Cela lui vaut d'être rappelé rapidement à Paris. Sa maîtresse, la Cabarus, ayant été arrêtée, Tallien se range parmi les adversaires les plus acharnés de Robespierre le 9 Thermidor.

Le 13 Thermidor il entre au Comité de Salut Public et participe à la réaction demandant la mort de Billaud-Varenne* et Collot d'Herbois. Il siégera au Cinq Cents et participera même à l'expédition d'Egypte.  Il mourra dans la misère le 16 Novembre 1820.

 

 

 

 

 

 

 

 

A SUIVRE :

 

 

LES ACTEURS DE LA REVOLUTION :  ROBESPIERRE (45/50)

 

LA FETE DE L'ETRE SUPREME : JUIN 1794

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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