L’approbation de ce Procès-verbal est toujours un sujet de discussions. La Maire écrit ce qu’il veut et si nous contestons c’est sa parole contre la nôtre.. Intervention de Jean-Pierre ECHAVIDRE lors de l’approbation du Procès Verbal de la séance précédente ( 11 septembre dernier).
Jean Pierre ECHAVIDRE : « En introduction je voudrais rappeler à ceux qui pourraient l’avoir oublié que je procède à l’enregistrement de cette séance avec l’autorisation du Maire. »
« Deuxième remarque, je vous signale, Monsieur le Maire que ce Conseil Municipal a été convoqué hors délais puisque l’ordre du jour qui devait nous parvenir le 7 décembre compte tenu des 3 jours francs, n’est arrivé qu’au courrier du 8. Reconnaissez que lorsque l’on organise une réunion tous les trois mois c’est tout de même le comble de la faire dans ces conditions là. Vous continuez à vous moquer du monde. Ce petit jeu puéril parait vous amuser. Libre à vous. Je me réserve le droit de demander l’annulation d’un certain nombre de délibérations votées ce soir. »
Vif débat. La convocation aurait été envoyée par mail (Pas reçue) et le courrier serait parti de la mairie le mardi pour arriver dans ma boite à lettres vendredi en fin de matinée !...
Jean-Pierre ECHAVIDRE : « Pas plus que les fois précédentes je ne ferais de remarques sur les points de ce Procès Verbal avec lesquels je suis en désaccord. C’est, chaque fois, votre parole contre la mienne et c’est vraiment lassant ».
« Je voudrais tout de même vous faire la démonstration que ce document est non seulement mal rédigé mais il est en plus écrit de façon partielle et souvent partiale. Quand je dis cela je ne critique évidemment pas celui ou celle qui l’a rédigé mais plutôt le relecteur qui, avant de signer, se permet de rayer quelques phrases ou quelques paragraphes. »
« Au Conseil Municipal de juin dernier je vous ai interrogé, monsieur le Maire, dans le cadre des questions diverses, sur le recrutement des personnels en emplois aidés. Je sais que la question ne vous plait pas et que, de ce fait, vous voudriez qu’elle passe comme une question subalterne. Ce n’est pas mon avis. J’estime que c’est une question importante à divers titres. Je n’ai pas eu de réponse ce jour là et ma question n’a même pas été portée au Procès verbal de cette séance. »
« J’ai donc reposé cette même question, libellée de la même façon cette fois ci dans le cadre de la délibération portée au point 5 lors de la séance du Conseil Municipal du 11 septembre dernier. Pas davantage de réponse, vous avez comme d’habitude fait diversion pour ne pas avoir à fournir des explications qui vous gênent. Et, comme par hasard, ma question est tronquée et incorrectement libellée dans le Procès Verbal de la séance correspondante. Donc ce qui ne vous convient pas est purement et simplement supprimé du PV de séance et je pense que ma démonstration est faite : vous êtes de mauvaise foi et ce document ne sert à rien. »
« Alors Monsieur le Maire, je vais une nouvelle fois poser cette question et je la poserai jusqu’à ce que j’ai une réponse complète de votre part ou par d’autres moyens si besoin est. Je vous demande expressément de la porter au Procès Verbal de cette séance dans son intégralité »
« Dans la Tableau des Effectifs à jour au 1er Janvier 2017 figurent 16 emplois non titulaires
Monsieur le Maire : « Je vous ai dit à la dernière réunion, cela figure au Procès-verbal… »
Jean-Pierre ECHAVIDRE : « Vous m’avez dit il n’y en plus que 11. Mais ce n’est pas ma question. Au 1er janvier 2017 il y en avait 16… »
Monsieur le Maire : « Oui »
Jean-Pierre ECHAVIDRE : Ca c’est ma question.. Donc je continue et je vous demande de nous indiquer pour chacun de ces salariés »
- Quel est le poste occupé
- Quelle est la nature du contrat
- Quelle est la durée du contrat : date de début et date de fin
- Quelle est la durée hebdomadaire de travail
- Quelle est la formation que la commune s’est engagée à financer
« Et enfin, question subsidiaire, comment se fait-il que le Maire puisse recruter 16 salariés sans que le Conseil Municipal en soit informé ? »
Monsieur le Maire : « Mais c’est normal… »
Jean-Pierre ECHAVIDRE : « Et bien si c’est normal vous n’avez aucune difficulté pour nous l’expliquer »
Monsieur le Maire : « Vous avez posé la question à Madame le Sous-préfet de Muret. »
Jean-Pierre ECHAVIDRE : « C’est exact j’ai posé cette même question à Madame le Sous-préfet de Muret puisque vous semblez ne pas vouloir me répondre. Elle ne m’a pas répondu non plus !. »
Monsieur le Maire : « Parce qu’il y a une délibération qui autorise le maire à recruter pour ce type d’emplois. »
Jean-Pierre ECHAVIDRE : « Ce n’est pas vrai. S’il y a une délibération qui autorise le maire alors, oui, le maire prend la responsabilité d’embaucher mais il rend compte de sa décision au Conseil Municipal comme il le fait avec les autres délégations qu’il a reçues de son conseil. »
Monsieur le Maire : Je ne vais pas perdre mon temps à vous répondre… »
C’est ainsi qu’une question très importante, posée depuis près de neuf mois, oralement, par écrit et même sous forme de lettre recommandée n’a toujours pas reçu de réponse.
Je le redis : Quand le responsable d’une collectivité locale, et un Maire en particulier, engage de l’argent public sans en rendre compte à l’Assemblée qu’il préside cela porte un nom dans le langage populaire consacré par le dictionnaire de l’Académie française : c’est de la magouille.
Dans 95 % des communes de France on peut discuter de tout, débattre des projets en cours, des perspectives et des priorités. On met tout sur la table du Conseil Municipal qui, bien évidemment, est là pour cela. A Montesquieu-Volvestre aucun débat, aucune concertation, très peu d’informations et un Maire qui méprise l’opposition démocratiquement élue.