6 novembre 2017 - Catalogne : Puigdemont et ses conseillers se sont rendus à la police belge :
Les cinq personnes visées par les mandats d'arrêt émis par l'Espagne pour sédition, rébellion et détournement de fonds, se trouvaient dimanche dans les locaux du parquet de Bruxelles. Ils ont été officiellement notifié de ces mandats, qu'ils ont pu consulter avec leurs avocats.
Le président catalan destitué Carles Puigdemont et ses quatre conseillers, sous le coup d'un mandat d'arrêt européen émis par Madrid et repliés en Belgique, se sont rendus dimanche matin à la police belge, a annoncé le parquet de Bruxelles. Ils seront auditionnés par un juge d'instruction belge "dans le courant de l'après-midi", a annoncé Gilles Dejemeppe, porte-parole du parquet de Bruxelles. La décision du juge d'instruction, qui doit décider sous 24 heures de les placer en détention ou de les libérer sous condition ou caution, devrait intervenir dans la soirée, a-t-il ajouté. Les cinq Catalans ont été "privés de liberté à 9H17" dimanche. "Nous avions des contacts réguliers avec les avocats des cinq personnes et il avait été convenu un rendez-vous au commissariat" de la police fédérale, a explique M. Dejemeppe. "Ils ont honoré ce rendez-vous".
6 novembre 2017 - Moscou : la police arrête plus de 260 manifestants anti-Poutine :
La police russe a arrêté dimanche plus de 260 personnes qui s'étaient rassemblées dans le centre de Moscou pour une manifestation non autorisée contre le président Vladimir Poutine. Cette manifestation a été organisée à l'appel de l'opposant radical Viatcheslav Maltsev, ancien candidat aux élections législatives en 2016 et qui anime une chaîne politique très suivie sur YouTube. M. Maltsev, qui a quitté la Russie et réside en exil en France, prône une "révolution du peuple" via des rassemblements à travers la Russie pour renverser le pouvoir de Vladimir Poutine.
La police a annoncé l'arrestation de 263 personnes à Moscou pour "trouble à l'ordre public". Selon l'agence de presse TASS, nombre des personnes arrêtées étaient en possession de couteaux, de coups-de-poing américains et d'armes pouvant tirer des balles en caoutchouc. Les manifestants ont été interpellés, un à un près du Kremlin par les policiers, dont certains étaient casqués et portaient des gilets pare-balles, a constaté un photographe de l'AFP.
6 novembre 2017 - Marché de Noël des Champs-Elysées : les forains paralysent la région parisienne :
Plusieurs dizaines de forains menaient lundi à l'aube des opérations escargot avec leurs camions aux abords de Paris, pour protester contre la suppression du marché de Noël du «roi des forains» Marcel Campion sur les Champs-Elysées, a-t-on appris de sources concordantes. Alors qu'une intersyndicale de forains a promis ces derniers jours des «blocages» autour de la capitale ce lundi, des opérations étaient en cours peu avant 07h00 du matin sur l'A13 ainsi qu'au niveau de l'embranchement de l'A4 avec l'A86, a indiqué la préfecture de police, jointe par l'AFP. «Des manifestations de forains sont en cours sur la région parisienne, avec génération de bouchons mobiles par des camions de forains sur les voies rapides de l'Ile-de-France», a fait savoir le site d'information routière Sytadin.
6 novembre 2017 - Banquet officiel au Japon pour les Trump :
Un dernier dîner avant de quitter le Japon. Lundi, Melania et Donald Trump étaient conviés au palais d'Akasaka de Tokyo pour un banquet officiel en compagnie du Premier ministre japonais Shinzo Abe et de son épouse Akie Abe. Si le président américain avait opté pour un costume et une cravate bleue, et non un smoking, la First Lady Melania Trump avait elle choisi une tenue très élégante : une longue robe rouge vaporeuse et légèrement cintrée à la taille.
Des membres de l'administration proches du président étaient également présents : le secrétaire d'Etat Rex Tillerson, la directrice de la communication de la Maison Blanche Hope Hicks ou encore les conseillers Stephen Miller et Jared Kushner, époux de la fille du milliardaire, Ivanka Trump. Cette dernière s'était rendue au Japon en début de semaine, pour participer à l'Assemblée mondiale pour les femmes «WAW!2017».
6 novembre 2017 - Fusillade à Sutherland Springs : que sait-on du tireur ?
L'une des pires fusillades de l'histoire des Etats-Unis a éclaté Texas dimanche. Aux alentours de 11h20, alors que les paroissiens de Sutherland Springs assistaient à l'office à l'intérieur de la First Baptist Church, un homme armé a fait irruption dans le lieu de culte et a fait feu. Vint-six personnes âgées de 5 à 72 ans sont tombées sous ses balles. Le tireur a été identifié par les médias américains comme Devin Patrick Kelley. L'Américain de 26 ans a servi en tant que logisticien dans l'armée de l'air à la base militaire Holloman, au Nouveau-Mexique. En 2012, il a été jugé par la cour martiale, notamment pour avoir attaqué son épouse et leur fils, Stefanek. Des faits pour lesquels il avait été démobilisé, incarcéré pendant un an et destitué de son grade, rapporte CNN.
Le suspect, qui serait originaire de New Braunfels, au Texas, se serait procuré l'arme de la tuerie en avril 2016 à San Antonio. Selon CBS, il travaillait comme agent de sécurité dans un Parc aquatique l'été dernier.
6 novembre 2017 - Veillée d’hommage au Texas :
Ce dimanche 5 novembre, de nombreuses personnes se sont rassemblées, bougie à la main, pour rendre hommage aux 26 victimes tuées dans une église de Sutherland Springs au Texas, en plein service religieux, lors d'une des pires fusillades de l'histoire récente des Etats-Unis. Le président américain Donald Trump a toutefois estimé que cette nouvelle tuerie, cinq semaines après celle de Las Vegas (58 morts), ne posait pas la question de l'encadrement des armes mais celle de la santé mentale de son auteur.
6 novembre 2017 - Typhon sur le Vietnam :
Après le passage du typhon Damrey dans le centre du Vietnam, la vie reprend petit à petit même si la ville de Hue est toujours sous les eaux. Les autorités ont annoncé, ce lundi 6 novembre, qu'au moins 49 personnes ont été tuées dans ces intempéries alors que le pays se prépare à accueillir dans quelques jours les présidents Donald Trump, Vladimir Poutine et Xi Jinping pour le sommet de l'Apec. La ville de Danang, qui accueille cette semaine le Forum de coopération économique Asie-Pacifique, a subi quelques dégâts mineurs.
6 novembre 2017 - Attaque ou pas, New York est dans la rue pour son marathon :
Malgré l'attentat du 31 octobre qui a tué huit personnes à Manhattan, le marathon de New York a bel et bien eu lieu lundi, dans la joie, l'humour et la bonne humeur.
Cloches, orchestres, humour et banderoles étaient de sortie dans les rues dimanche pour faire honneur au marathon de New York, plus joyeux et bruyant que jamais, malgré l'attentat de mardi. «Ils n'ont pas gagné», clame Leslie Mesnick-Uretsky, en référence à la virée meurtrière de Sayfullo Saipov, qui a tué huit personnes mardi dans le sud de Manhattan au nom du groupe Etat islamique. «Nous allons avoir notre marathon et nous allons faire du bruit.»
7 novembre 2017 - Plusieurs arrestations dans une opération antiterroriste en France et en Suisse :
Dix personnes ont été interpellées mardi matin, en région parisienne, dans le sud de la France et en Suisse, dans le cadre d'une opération antiterroriste, a-t-on appris de sources proches de l'enquête, confirmant partiellement une information du Parisien. Ces personnes participaient à un groupe de discussion de la messagerie cryptée Telegram, fréquemment utilisée par les jihadistes, dans lequel elles "tenaient des propos inquiétants", ont indiqué ces sources. Cette opération antiterroriste "vise à permettre de préciser les contours des projets qu'ils nourrissaient", a ajouté une source judiciaire.
Neuf personnes âgées de 18 à 65 ans, majoritairement connues des services de renseignement, ont été arrêtées en France dans les Bouches-du-Rhône, les Alpes-Maritimes, la Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne et un homme a été interpellé en Suisse, ont précisé des sources concordantes.
7 novembre 2017 - Un mandat d'arrêt émis contre un proche de Salah Abdeslam détenu en Turquie :
Les juges chargés de l'enquête des attentats du 13 novembre 2015 ont demandé la remise à la France d'Ahmed Dahmani, proche de Salah Abdeslam, incarcéré en Turquie et soupçonné d'être un logisticien de la cellule jihadiste, a appris mardi l'AFP de sources proches du dossier. Les magistrats, qui enquêtent sur le réseau responsable des attaques de Paris et Saint-Denis (130 morts), ont émis le 23 mai un mandat d'arrêt international en vue de la mise en examen en France de ce Belgo-Marocain de 28 ans, condamné en Turquie pour jihadisme, selon ces sources.
Ahmed Dahmani est un petit délinquant radicalisé originaire de Molenbeek, commune de l'agglomération bruxelloise où il côtoyait de près deux des principaux protagonistes de l'enquête: Salah Abdeslam, seul membre encore en vie des commandos parisiens, et Mohamed Abrini, "l'homme au chapeau" des attentats de Bruxelles du 22 mars 2016 (32 morts). Dahmani s'était envolé pour la Turquie depuis Amsterdam le 14 novembre 2015 au matin, au lendemain des attentats et deux jours avant son placement sous surveillance électronique dans un dossier de droit commun.
7 novembre 2017 - Oise : un chasseur de 62 ans tué par un cerf :
Un homme de 62 ans est mort lundi après avoir été percuté par un cerf lors d'une partie de chasse dans la forêt de Compiègne, sur la commune de Saint-Sauveur, dans l'Oise, a appris l'AFP auprès des gendarmes. Vers 10 heures, un rabatteur, personne qui doit débusquer le gibier lors d'une battue, "est chargé et percuté par un cerf qui le perfore avec ses bois", a indiqué un porte-parole de la gendarmerie picarde, confirmant une information du "Courrier picard".
Le chasseur, qui n'avait pas de fusil, meurt avant l'arrivée du Samu des suites d'une hémorragie interne, selon la gendarmerie, qui estime que ce type de décès "n'est pas courant". Une enquête a été ouverte par le parquet de Compiègne.
7 novembre 2017 - Epidémie de peste à Madagascar :
Après avoir causé la mort de 128 personnes, l'épidémie de peste qui sévit Madagascar depuis août 2017 semblerait se calmer petit à petit. Mais doit-on redouter cette maladie ?
Une nouvelle qui rassure les spécialistes de la santé. Si Madagascar a été touché par une épidémie de peste depuis l’été 2017, elle semblerait tendre vers un ralentissement : «Il y a de moins en moins de malades dans les hôpitaux» a indiqué le Dr Manitra Rakotoarivony, directeur de la promotion de la Santé à la radio nationale. À Antananarivo, la capitale malgache, les élèves des établissements privés ont repris les cours depuis lundi, même si le ministère de l’Education avait suggéré de repousser cette date au 6 novembre prochain.
La maladie s’est propagée «aux grandes zones urbaines, contrairement aux précédentes épidémies», selon l'Organisation mondiale de la santé. Depuis août, 128 personnes sont décédées de l’épidémie, dont un Français et un Néerlandais, 1044 personnes ont été guéries de la peste.
7 novembre 2017 - Sommet climat à Paris : Macron n'invite pas Trump
Une centaine de pays sont invités à participer au sommet de Paris sur le climat le 12 décembre, mais l'Elysée n'a pas convié le président américain Donald Trump.
En juin dernier, Emmanuel Macron avait lancé à Donald Trump un appel : «Make our planet great again». Le président des Etats-Unis venait d'annoncer son intention d'abandonner l'accord de Paris, conclu en décembre 2015 à l'issue de la COP21. Afin de maintenir la cohésion de la communauté internationale et de soutenir les ambitions en matière de lutte contre le réchauffement climatique, le président français avait annoncé un nouveau sommet de Paris. Mardi, l'organisation de cet événement diplomatique a été précisée. Il se tiendra le 12 décembre, pour les deux ans de l'accord de Paris sur le climat et réunira 2000 participants, avec une centaine de pays invités et 800 organisations et acteurs publics et privés, a annoncé l'Elysée mardi. Ce sommet, qui aura lieu l'Ile Seguin, en banlieue parisienne, avait été annoncé par Emmanuel Macron lors du G20 cet été. Il se tiendra juste après la 23e conférence de l'ONU sur le changement climatique, la COP 23, qui se déroule jusqu'au 17 novembre à Bonn (Allemagne).
«Pour l'instant, le président Donald Trump n'est pas invité» car les chefs d'Etat invités sont ceux «des Etats engagés dans la mise en oeuvre de l'accord», a précisé la présidence française qui conviera cependant des représentants du gouvernement américain. Interrogé sur l'utilité concrète de ce rendez-vous climatique supplémentaire et sur la possibilité d'obtenir des résultats en une seule journée, l'Elysée a affirmé qu'il était «nécessaire et important» pour renforcer la mobilisation internationale. «Mais ce ne sera pas une "pledging conférence" (conférence avec des engagements officiels chiffrés)», avertit l'Elysée.