30 octobre 2017 - Croissance "solide" en vue pour le troisième trimestre :
Une consommation solide et des entreprises qui voient l'avenir en rose: l'Insee dévoilera mardi sa première estimation de la croissance en France au troisième trimestre, qui devrait confirmer la bonne tenue de l'activité, dans un contexte international porteur. Dans sa dernière note de conjoncture, publiée début octobre, l'organisme public avait pronostiqué une hausse du Produit intérieur brut (PIB) de 0,5% entre juillet et septembre. Un chiffre conforme à celui de la Banque de France, mais aussi de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) et de plusieurs organismes bancaires.
"Il y a une convergence très nette" entre les différents organismes de prévision, reconnaît Xavier Ragot, président de l'OFCE, qui explique ce phénomène par l'existence de fondamentaux économiques à la fois clairs et cohérents. "On est sur une trajectoire de consolidation", avec des "signaux positifs", explique-t-il à l'AFP. Si la prévision de l'Insee était confirmée, ce serait le quatrième trimestre consécutif de croissance à 0,5% en France. Une prouesse inédite depuis 2010-2011, où trois trimestres avec une hausse de 0,6% du PIB, puis un dernier avec une hausse de 1,1%, s'étaient enchaînés.
"On commence à avoir une chronique de chiffres robustes", commente Hélène Baudchon, économiste chez BNP Paribas. Pour le troisième trimestre, "l'ensemble des composantes de la croissance devrait participer" à atteindre ce chiffre de 0,5%, anticipe-t-elle à l'AFP. La consommation des ménages s'est ainsi maintenue à un niveau élevé, malgré une légère érosion en août. Le climat des affaires, calculé à partir des réponses des chefs d'entreprises, a lui aussi connu une dynamique positive, atteignant en septembre un niveau inédit depuis six ans. Selon une étude du cabinet Altares, le nombre de défaillances d'entreprises a par ailleurs baissé de 5,2% sur un an au troisième trimestre, atteignant son plus bas niveau depuis dix ans.Quant au chômage, il a fortement baissé en septembre, avec 64.800 demandeurs d'emploi en moins, selon le ministère du travail.
30 octobre 2017 - Paul Manafort, l'ex-directeur de campagne de Trump, poursuivi pour complot contre les Etats-Unis :
Ce lundi, les autorités fédérales américaines ont appelé Paul Manafort, l'ancien directeur de campagne de Donald Trump, et son associé Rick Gates, à se rendre dans le cadre de l'enquête sur les soupçons de collusion entre la campagne du candidat républicain et la Russie, révèle le «New York Times». Il s'agit d'un premier pas gigantesque pour Robert Mueller, le procureur spécial nommé pour mener l'enquête après le limogeage du directeur du FBI James Comey, même si cette première inculpation relève de faits antérieurs à la campagne de 2016.
Celui qui avait quitté l'équipe de campagne de Donald Trump en août dernier, après avoir été cité dans une affaire de corruption en Ukraine, où il a travaillé pour l’ancien président Victor Ianoukovitch, avait été mis en examen vendredi, mais son identité demeurait un secret puisque l'enquête est confidentielle. Paul Manafort est arrivé lundi matin au FBI, afin d'être interrogé par les enquêteurs.
Lui et Rick Gates, également membre de l'équipe de campagne de Donald Trump, ont été mis en examen pour 12 charges d'accusation dont certaines sont très graves : conspiration contre les Etats-Unis, blanchiment d'argent, être un agent non déclaré d'un pays étranger, déclaration fausse et trompeuse sur son état d'agent étranger, fausses déclarations et sept charges de non déclarations de compte dans des banques étrangères.
30 octobre 2017 - Philippot tend la main à... Mélenchon :
Alors qu'il n'a pas de mots assez durs contre son ancien parti le Front national, l'eurodéputé Florian Philippot estime possible de travailler avec Jean-Luc Mélenchon, au nom de la «politique moderne».
Florian Philippot l'affirme : depuis son départ, le Front national est «en perte de substance et de repères». Interviewé lundi matin sur franceinfo, l'eurodéputé qui a longtemps été très proche de Marine Le Pen s'est montré assassin à l'égard de son ancien parti. «Il suffit d’écouter les dernières interventions de sa dirigeante, ils ne savent plus ce qu’ils pensent», a-t-il lancé en référence aux récentes prises de position de Marine Le Pen sur la monnaie européenne. «Sur l’Euro, c’est "on verra". Je veux bien qu’on soit pour l’Euro; on peut être contre. Mais on ne peut pas dire "on verra". Et ça, c’est à peu près sur tous les sujets.»
Sévère avec le FN, Florian Philippot l'est moins avec la France insoumise. Certes, il juge Jean-Luc Mélenchon «pas très clair sur l'Europe». Selon lui, «monsieur Mélenchon a deux problèmes : il n’est pas clair du tout sur la souveraineté nationale, parce que je pense qu’il subsiste un problème dans sa famille politique avec la nation. [Deuxième problème], sur l’islamisme radical et le fondamentalisme, ils sont quand même au moins naïfs. Il y a des propos chez certains de leurs députés, des atténuations qui ne sont pas acceptables.»
30 octobre 2017 - Le président Macron a signé la loi antiterroriste :
Emmanuel Macron a signé lundi, devant les caméras dans son bureau à l'Elysée, la loi antiterroriste, qui doit prendre le relais de l'état d'urgence. «Cette loi nous permettra de sortir de l'état d'urgence à compter du 1er novembre tout en assurant pleinement la sécurité de nos concitoyens», a déclaré le président au cours d'une courte allocution. Entouré du ministre de l'Intérieur Gérard Collomb et du porte-parole du gouvernement Christophe Castaner, il a indiqué que la loi «pourra entrer en vigueur dès demain» (mardi). Mais elle devrait entrer en application lorsque l'état d'urgence prendra fin mercredi à minuit, selon l'Elysée.
Ce texte, adopté par le Parlement le 18 octobre, a fait objet de «débats riches et nourris», a-t-il ajouté. Il «sera évalué d'ici deux ans» et ce qui devra être modifié «le sera», selon lui. La loi «fait très largement consensus», a déclaré Gérard Collomb devant la presse. Au centre de ce texte controversé figure le renforcement des pouvoirs de l'autorité administrative (préfets, ministre de l'Intérieur) pour assigner quelqu'un (non plus à résidence, mais dans un périmètre au minimum égal à la commune), réaliser des perquisitions, fermer un lieu de culte ou faire des contrôles d'identité près des frontières. Le tout sans feu vert judiciaire, perquisitions exceptées.
30 octobre 2017 - Attaque du Thalys : 4 nouvelles interpellations en Belgique :
Quatre personnes ont été interpellées lundi matin en Belgique après des perquisitions dans le cadre de l'enquête sur l'attaque déjouée du 21 août 2015 dans un train Thalys Amsterdam-Paris, a annoncé le parquet fédéral belge.
Les personnes arrêtées "ont été emmenées pour audition" et "le juge d'instruction décidera ultérieurement de leur maintien ou non en détention", est-il précisé dans le communiqué. Six perquisitions ont au total été menées dans la matinée par la justice belge, dont deux dans la commune populaire de Molenbeek à Bruxelles, souvent accusée d'être une base arrière du jihadisme international.
Les autres ont eu lieu à Anderlecht et Laeken, des communes de Bruxelles, et à Andenne et Marche-en-Famenne, dans la région francophone de Wallonie. "Ni arme ni explosif n'ont été trouvés", souligne le parquet dans son communiqué.
30 octobre 2017 - Bernard Tapie, vers un procès au pénal inéluctable ?
Les derniers recours de Bernard Tapie dans l'enquête sur l'arbitrage controversée de son litige avec le Crédit Lyonnais ont été rejetés par la justice.
La perspective d'un procès au pénal s'est rapprochée lundi pour l'homme d'affaires Bernard Tapie, ses derniers recours ayant été rejetés par la justice dans l'enquête sur l'arbitrage controversé lui ayant permis de recevoir 404 millions d'euros pour solder son litige avec le Crédit lyonnais.
Il n'y a désormais plus de procédures en nullité dans ce dossier. Il appartient donc aux magistrats instructeurs d'ordonner son renvoi, comme le demande le parquet, ou un non-lieu. M. Tapie entend former un pourvoi en cassation contre le rejet de ces recours, mais ce pourvoi n'est pas suspensif. "Maintenant, on retourne devant le magistrat instructeur sur le fond du dossier. (...) J'espère, après tous ces aléas de procédures qui pour certains étaient un peu dilatoires, qu'on aura rapidement une ordonnance de renvoi", a réagi Benoît Chabert, avocat du Consortium de réalisation (CDR), l'organisme chargé de gérer le passif du Crédit lyonnais.
30 octobre 2017 - Poutine inaugure un mémorial aux victimes des répressions politique :
Vladimir Poutine a inauguré lundi à Moscou un mémorial en hommage aux victimes des répressions politiques, assurant vouloir ainsi «tirer un trait» sur les divisions du passé malgré les accusations d'«hypocrisie» de la part d'anciens prisonniers politiques soviétiques. Premier monument national du genre en Russie, un «Mur du Chagrin», haut-relief en bronze composé de centaines de silhouettes humaines, a été dévoilé sur l'avenue Sakharov, baptisée en l'honneur du défunt dissident soviétique et Prix Nobel de la Paix Andreï Sakharov.
Soutenue par la principale ONG russe de défense des droits de l'Homme, Mémorial, et par la Fondation Soljenitsyne, l'inauguration a eu lieu à l'occasion du jour officiel de commémoration des victimes des répressions politiques, instauré en 1991. «L'inauguration de ce monument est particulièrement importante au moment où l'on se souvient du centième anniversaire de la Révolution» de 1917, a déclaré Vladimir Poutine lundi, au cours d'une réunion du Conseil consultatif pour les droits de l'Homme auprès du Kremlin.
30 octobre 2017 - Sébastien Ogier, l'homme le plus rapide du monde au volant d'une voiture privée :
Sébastien Ogier s'est offert un cinquième titre consécutif de champion du monde des rallyes, au Rallye de Grande-Bretagne dimanche, qui fait de lui le deuxième pilote le plus titré de l'histoire du WRC et du sport automobile français derrière Sébastien Loeb (neuf). Au-delà du chiffre, ce titre obtenu avec l'équipe privée M-Sport, qui ne bénéficie que du soutien technique de Ford et ne dispose pas des moyens financiers et humains d'un constructeur, a une valeur sportive particulière.
Ogier n'est en effet que le troisième pilote sacré au volant de voitures de marques différentes, après l'Allemand Walter Röhrl et le Finlandais Juha Kankkunen. "Cette année a été compliquée mais avoir ça à la fin, c'est incroyable", a réagi, en larmes, Ogier, arrivé chez M-Sport cette saison après le retrait soudain de Volkswagen fin 2016. "Nous avons tous travaillé très dur." "Un titre signifie toujours beaucoup mais celui-là arrive après une année tellement difficile, a-t-il poursuivi un plus peu tard. Cette année était un peu à l'image de ce week-end que j'espérais plus tranquille!"
31 octobre 2017 - Le maire de Saint-Etienne en colère après les attaques de Wauquiez :
Le maire LR de Saint-Etienne, Gaël Perdriau, a appelé lundi Laurent Wauquiez à «se ressaisir» à la suite de ses «propos inadmissibles par la stigmatisation des habitants de certains quartiers». Dans un communiqué, Gaël Perdriau, également président de communauté urbaine de Saint-Etienne, s'est dit «profondément choqué» d'entendre Laurent Wauquiez reprendre, lors du «Grand Jury» RTL-LCI-Le Figaro, «les propos de Marine Le Pen sur la théorie du "grand remplacement", en affirmant que c'est une réalité et qu'il suffit pour s'en convaincre de se rendre dans les "quartiers perdus de la République", en donnant l'exemple de Saint-Etienne et de Firminy».
«Je ne peux pas accepter cette assimilation hâtive, reposant sur une théorie identitaire, subitement élevée au rang de réalité révélée, qui en fait le seul facteur explicatif des difficultés de certains quartiers de nos villes», ajoute l'élu. Selon lui, ces théories constituent «le véritable socle idéologique de l'extrême droite et de ses alliés comme Nicolas Dupont-Aignan». «Est-ce là le projet de société que défend Laurent Wauquiez et qu'il souhaite voir porté par notre famille politique d'ici à 2022?», interroge-t-il.
31 octobre 2017 - La place de l'Europe à Paris va porter le nom de Simone Veil :
La place de l'Europe dans le VIIIe arrondissement de Paris va devenir la "place de l'Europe-Simone Veil" pour rendre hommage à cette grande personnalité de la vie politique française, européenne engagée et figure du combat pour le droit des femmes, a annoncé mardi la mairie de Paris.
"Avec son décès le 30 juin 2017, la France a perdu l'une de ses plus belles figures d'engagement", indique dans un communiqué la Ville de Paris qui précise que la proposition de cette dénomination, prise en lien avec la famille, sera soumise au vote du Conseil de Paris du 20 au 22 novembre.
La mairie rappelle que Simone Veil, déportée à Auschwitz, a été "la première femme à occuper le poste de secrétaire générale du Conseil supérieur de la magistrature" et, en portant la loi dépénalisant l'interruption volontaire de grossesse, est devenue "une figure emblématique de la lutte pour les droits des femmes".
Première femme élue présidente du Parlement européen, elle a consacré "une grande partie de sa vie à porter les valeurs fédéralistes et à faire avancer la construction d'une Union européenne à la fois plus forte et plus juste", poursuit le communiqué.
31 octobre 2017 - Des féministes manifestent contre le lancement d'une rétrospective Polanski :
Quelques dizaines de personnes ont protesté lundi soir devant la Cinémathèque à Paris contre la rétrospective consacrée à Roman Polanski, accusé par plusieurs femmes d'agressions sexuelles.
"Apprécier un artiste ne signifie pas taire ses crimes!", lance une manifestante devant la Cinémathèque à Paris. Comme quelques dizaines de personnes, elle a répondu à l'appel d'associations féministes, en protestant lundi soir contre la rétrospective consacrée à Roman Polanski, accusé par plusieurs femmes d'agressions sexuelles.
Le réalisateur franco-polonais de 84 ans est venu présenter son dernier film "D'après une histoire vraie" lors d'une soirée privée lançant cette rétrospective de son oeuvre. Un événement prévu de longue date qui a suscité l'indignation de féministes, après l'affaire Weinstein et les révélations sur le harcèlement sexuel subi par de nombreuses femmes.
31 octobre 2017 - Manhattan : premières images après l'attentat :
Le chauffeur d'une camionnette a renversé des cyclistes mardi dans le sud de Manhattan, faisant des morts et des blessés, avant d'être arrêté à l'issue d'une fusillade, a indiqué la police new-yorkaise. Le premier bilan officiel de ce qui a été qualifié comme un attentat est de huit morts.
Le maire et le gouverneur démocrates de New York, Bill de Blasio et Andrew Cuomo, étaient attendus sur place. Le président Donald Trump a également été informé des faits qu'il suit de près, a indiqué une porte-parole de la Maison Blanche.
Selon plusieurs médias, la camionnette s'est engagée sur la piste cyclable, proche du World Trade Center, peu après 15h00 locales (19H00 GMT). Après avoir renversé plusieurs cyclistes, son chauffeur serait rentré dans un autre véhicule, avant de sortir, une arme factice à la main, selon la police. C'est à ce moment là que la police lui aurait tiré dessus et l'aurait ensuite appréhendé. On ignorait dans un premier temps les raisons derrière ces faits et la police n'a pas confirmé si le chauffeur avait agi délibérément.
31 octobre 2017 - Edouard Philippe viré des Républicains :
Après plusieurs semaines de confusion, Les Républicains ont finalement "exclu" mardi les quatre ministres et responsables "constructifs", et "acté le départ" d'Édouard Philippe, ce qui laisse désormais à ces pro-Macron le champ libre pour la création d'un nouveau parti politique.
Sous réserve de recours des exclus - le ministre des Comptes publics, Gérald Darmanin, le secrétaire d'État à la Transition écologique, Sébastien Lecornu, le président du groupe UDI-Constructifs à l'Assemblée, Franck Riester, et le député du même groupe, Thierry Solère - , la décision du bureau politique de LR marque l'épilogue d'un feuilleton devenu interminable.
La semaine dernière, un premier bureau politique s'était tenu mais n'avait pu statuer, faute de quorum. Mardi soir, seule une trentaine de membres sur les 126 que compte le BP se sont déplacés au siège des Républicains (Paris XVe), dont Laurent Wauquiez, Gérard Larcher, Christian Jacob, Bruno Retailleau ou Eric Ciotti. Aucun nombre minimal de participants n'était cette fois-ci requis. "Le bureau politique a adopté à une très large majorité une délibération d'exclusion formelle", a indiqué LR dans un communiqué.
31 octobre 2017 - Seize ans après le drame d'AZF, l'ex-directeur et l'entreprise condamnés :
La Cour d'appel de Paris a condamné mardi l'ancien directeur de l'usine chimique AZF à 15 mois de prison avec sursis pour "homicide involontaire" et la société exploitante à l'amende maximale, pour leur responsabilité dans l'explosion qui avait fait 31 morts en septembre 2001 à Toulouse. Mais l'avocat de l'ex-directeur Serge Biechlin et l'entreprise Grande Paroisse, filiale du groupe pétrolier Total, a annoncé qu'ils allaient se pourvoir en cassation. "Nous allons nous pourvoir en cassation. Il n'y a pas de preuve dans ce dossier: pas de preuve d'un attentat, mais pas de preuve non plus des négligences dont nous parle la Cour d'appel. En l'absence de preuve, on ne condamne pas", a déclaré Me Daniel Soulez Larivière.
La justice a considéré que Serge Biechlin comme l'entreprise étaient coupables de "négligences" et "fautes caractérisées" ayant rendu la catastrophe possible. La société gestionnaire du site, aujourd'hui rasé, s'est vu infliger l'amende maximale, de 225.000 euros. M. Biechlin, âgé de 72 ans, a été condamné à 10.000 euros d'amende. L'arrêt de la Cour d'appel a été accueilli dans un grand silence mais le soulagement était perceptible dans la salle où avaient pris place quelques victimes venues de Toulouse et des associations de partie civile.
31 octobre 2017 - Le président catalan destitué convoqué en vue de son inculpation :
Le président catalan destitué et 13 membres de son gouvernement déchu sont convoqués cette semaine par une juge en vue de leur inculpation après la déclaration d'indépendance de la Catalogne, a annoncé mardi la justice espagnole.
Carles Puigdemont et ses conseillers (ministres) devront comparaître jeudi et vendredi devant une juge d'instruction de l'Audience nationale, juridiction siégeant à Madrid chargée des affaires complexes. La magistrate a été saisie lundi par le procureur général de l'Etat espagnol, qui lui a demandé dans ses réquisitions d'engager des poursuites, notamment pour rébellion et sédition, chefs passibles respectivement d'un maximum de 30 et 15 ans de prison.
Dans le cas où les intéressés ne répondraient pas à cette convocation, le parquet devrait demander leur arrestation aux fins de comparution. Et si M. Puigdemont ainsi que les "ministres" l'ayant accompagné à Bruxelles se trouvent toujours en Belgique à ce moment-là, l'Espagne devrait délivrer un mandat d'arrêt les visant.