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15 septembre 2017 - Attentat à Londres : le premier bilan est de 22 blessés :
Un attentat a été commis vendredi matin à Londres, dans le métro. Vingt-deux personnes ont été blessées et hospitalisées pour des brûlures. Le ou les terroristes ont utilisé un engin explosif artisanal improvisé.
Vingt-deux personnes ont été blessées et hospitalisées vendredi matin à la suite d'un attentat à l'heure de pointe dans une station du métro londonien ,des témoins racontant une explosion dans une rame qui a brûlé plusieurs personnes au visage. Neil Basu, un responsable de l'anti-terrorisme, a évoqué un acte "terroriste". Les services de secours ont précisé que 18 blessés avaient dû être hospitalisés.
L'attentat - le cinquième en six mois à Londres - s'est produit vers 08H20 (07H20 GMT) dans la station de Parsons Green, située dans un quartier aisé du sud-ouest de la capitale britannique. Alors que plusieurs témoins cités par les médias britanniques ont dit avoir vu et entendu une explosion dans une rame, la police a indiqué qu'il était "trop tôt" pour déterminer la nature exacte de cet attentat. "Nous considérons qu'il s'agit de la détonation d'un engin explosif artisanal improvisé", a déclaré M. Rowley lors d'un bref point presse devant le quartier général de Scotland Yard.
15 septembre 2017 - Premier test international pour Edouard Philippe avec Angela Merkel :
Le Premier ministre Edouard Philippe a défendu vendredi à Berlin les réformes menées dans son pays et préparé le terrain aux prochaines propositions européennes du président Macron, auxquelles Angela Merkel a réaffirmé son soutien de principe. Pour sa première visite diplomatique importante depuis sa nomination à Matignon, le Premier ministre était reçu à déjeuner par la chancelière Angela Merkel, après un discours devant les milieux économiques allemands où il a assuré être à la tête d'un «gouvernement germanophile».
«Je suis assurément un partisan de l'Europe mais je suis avant tout un partisan de la relation franco-allemande. Devant vous se tient un Premier ministre qui dirige un gouvernement germanophile», a-t-il dit dans un discours entamé en allemand. A neuf jours des élections du 24 septembre, une réélection de la chancelière Merkel semble acquise, mais les jeux sont loin d'être faits concernant la coalition gouvernementale qui fixera le cap de la politique allemande des prochaines années. Or le visage de cette coalition est particulièrement guetté à Paris : comme il l'a annoncé à Athènes la semaine dernière, Emmanuel Macron attend le résultat des élections allemandes pour détailler son projet de «refondation» de l'Union européenne.
15 septembre 2017 - A l'américaine, Emmanuel Macron signe devant les caméras la loi de moralisation :
La mise en scène est inédite en France. Vendredi matin, aux alentours de 9 heures, Emmanuel Macron, en direct à la télévision, a signé les deux lois de moralisation de la vie politique . «Les lois sur la confiance dans la vie politique, que je viens de signer, sont donc aujourd'hui promulguées», a déclaré le président de la République en signant les documents sur son bureau à l'Elysée. A ses côtés se tenaient, debout, la ministre de la Justice Nicole Belloubet et le secrétaire d'Etat chargé des relations avec le Parlement Christophe Castaner.
Pour donner de la solennité à la première promulgation du quinquennat, l'Elysée avait autorisé les télévisions à filmer cette signature dans le bureau présidentiel, une pratique inhabituelle pour cette formalité juridique. Ce cérémonial rappelle, en moins théâtral, les signatures de lois médiatisées des présidents américains. «Ces deux lois sont des engagements de campagne importants, qui constituent une vraie rénovation de la vie politique» et «ce que nous avions promis nous l'avons fait», a ajouté le président en récapitulant les points clés de la loi votée après une campagne électorale marquée par les affaires.
15 septembre 2017 - JO : la délégation de Paris-2024 fêtée à Roissy :
Le tapis rouge a été déroulé sur le tarmac de l'aéroport de Roissy où les membres de la délégation française de Paris-2024 ont atterri vendredi matin, auréolés de leur victoire après le vote historique du CIO mercredi, a constaté l'AFP. Le Boeing 777 affrété par Air France, en provenance de Lima au Pérou, s'est posé peu avant 10h00 sur la piste de l'aéroport parisien.
Avant d'immobiliser l'appareil, les pilotes ont déployé les drapeaux de la France, de Paris-2024 et de la ville de Paris à travers les vitres du cockpit, tandis que des lances à eau saluaient le retour de la délégation. La maire de Paris Anne Hidalgo est sortie la première de l'avion, en agitant un grand drapeau français. A ses côtés se tenait le triple champion olympique de canoë, Tony Estanguet, coprésident du comité de candidature. Suivaient la ministre des Sports Laura Flessel et le double champion olympique de judo Teddy Riner, portant sur ses épaules le champion de tennis-fauteuil Michaël Jeremiasz.
15 septembre 2017 - Après les sanctions, la Corée du Nord tire un nouveau missile :
La Corée du Nord a répliqué vendredi au dernier train de sanctions de l'ONU en tirant un missile balistique au dessus du Japon sur une distance semble-t-il inédite, aggravant des tensions qui sont déjà à des sommets. Le missile a été tiré d'un site proche de Pyongyang, moins d'une semaine après l'adoption par le Conseil de sécurité de l'ONU d'une huitième série de sanctions pour tenter de convaincre le pays reclus de renoncer à ses programmes balistique et nucléaire interdits.
15 septembre 2017 - Militaire attaqué à Paris : le parquet antiterroriste saisi :
Un homme armé d'un couteau a attaqué un militaire de l'opération Sentinelle en patrouille à la station de métro Châtelet à Paris vendredi vers 6h30, sans faire de blessé, a-t-on appris auprès de la Préfecture de police. Selon les premiers éléments de l'enquête, l'assaillant, rapidement maîtrisé par le militaire, aurait tenu des propos faisant référence à Allah, a précisé une source policière.
Le parquet antiterroriste a été saisi de l'enquête. «Le Président de la République a dès ce matin immédiatement réuni autour de lui l'ensemble des spécialistes mobilisés sur ce sujet pour faire un point. Le parquet antiterroriste a été immédiatement saisi», a déclaré Christophe Castaner lors d'un point-presse sur la signature des lois de moralisation de la vie politique, en présence de la ministre de la Justice Nicole Belloubet.
Cette attaque intervient au lendemain de la décision du gouvernement de faire évoluer l'opération Sentinelle, déployée depuis les attaques terroristes de 2015. «Nous n'avons pas du tout l'intention de baisser la garde. Ce n'était pas la commande qui nous avait été passée par le président de la République», a déclaré jeudi la ministre des Armées, Florence Parly, à l'issue de la présentation du nouveau dispositif en Conseil de défense. Emmanuel Macron avait annoncé le 13 juillet que l'opération Sentinelle allait être «revue en profondeur» afin de gagner en «efficacité» et s'adapter à «l'évolution de la menace». «C'est toujours 7000 femmes et hommes de nos armées qui seront mobilisés, 10 000 en cas de crise», a renchéri le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb, au côté de Florence Parly.
16 septembre 2017 - Emmanuel Macron va confier une mission sur le patrimoine à Stéphane Bern :
Selon Europe 1, le président français Emmanuel Macron aurait décidé de confier une mission sur le patrimoine à Stéphane Bern, un de ses proches.
Passionné d'histoire, Stéphane Bern va pouvoir oeuvrer hors d'un plateau de télévision. Selon Europe 1, l'animateur va se voir confier une mission sur le patrimoine par le président français Emmanuel Macron, en pleines Journées européennes du patrimoine. D'après la radio, Stéphane Bern sera, durant les six prochains mois, «chargé d'établir une liste des monuments et des bâtiments en péril» et de trouver de nouvelles idées pour financer les réparations coûteuses et l'entretien de demeures d'exception qui figurent au patrimoine français. L'entourage du président a souligné auprès d'Europe 1 l'intérêt de longue date de Stéphane Bern pour le patrimoine, lui qui a restauré le Collège royal et militaire de Thiron-Gardais (Perche) : «Il ne nous a pas attendu pour défendre le patrimoine. Tant mieux si l'on peut mettre à profit sa notoriété.»
En 2016, il a d'ailleurs créé la Fondation Stéphane Bern pour l’histoire et le patrimoine, «qui récompense à la fois un premier ouvrage en français à caractère historique, publié depuis moins de trois ans, et une action en faveur du patrimoine», comme il nous l'avait expliqué en août dernier. Dans cette interview, Stéphane Bern assurait d'ailleurs : «J’aimerais continuer à étonner les gens tout en creusant le sillon de l’histoire. Devenir une sorte de Monsieur Patrimoine en France me plairait énormément !»
16 septembre 2017 - Attentat à Londres : la police annonce une arrestation "importante". :
Au lendemain de l'attentat commis dans le métro de Londres, et qui a fait 29 blessés, la police anglaise a annoncé avoir réalisé une arrestation «importante». «L'enquête se poursuit et le niveau de menace demeure critique. Le public doit rester vigilant pendant que nos équipes, nos officiers et nos partenaires poursuivent cette enquête complexe», a déclaré la police. Il s'agit d'un jeune homme de 18 ans interpellé à Douvres, dans la zone portuaire, par la police du Kent, selon le «Guardian». Il a été conduit vers un commissariat local mais devrait bientôt être transféré.
L'attentat de vendredi a été revendiqué par le groupe Etat islamique (EI) et était «destiné à faire d'énormes dégâts», selon la Première ministre Theresa May. L'attaque a été perpétrée à l'aide d'un «engin explosif artisanal» dont les enquêteurs pensent qu'il n'a pas totalement explosé. Des photos diffusées sur Twitter montraient ce qui pourrait être l'origine de l'attentat : un seau blanc en train de brûler dans un sac en plastique de supermarché à l'intérieur d'une rame de métro, à proximité des portes automatiques, et dont sortaient des fils électriques.
16 septembre 2017 - Pierre Laurent ne mâche pas ses mots contre Mélenchon, LFI furieuse :
Pierre Laurent, le secrétaire national du Parti communiste, a tenu à la Fête de l'Humanité un discours critique envers Jean-Luc Mélenchon. Les représentants de La France Insoumise, présents, n'ont pas apprécié.
M. Laurent, en froid avec le leader de La France insoumise mais connu pour sa réserve quand il s'agit d'en parler, n'a pas mâché ses mots contre celui qu'il a soutenu à la présidentielle. "Personne ne peut prétendre détenir la vérité à lui tout seul", a-t-il lancé, en allusion au choix stratégique de M. Mélenchon de ne pas chercher d'alliance avec les autres appareils de gauche, dont le PCF. Réclamant le "respect" de la démarche de recherche d'union des communistes, multipliant les appels aux "ponts", aux "passerelles" et aux "initiatives communes", il a estimé qu'il existait dans le peuple français "une majorité pour le rassemblement des forces politiques de gauche".
16 septembre 2017 - L'Egypte confirme une condamnation à vie contre l'ex-président Morsi :
Le verdict de la cour de Cassation, qui est final, a confirmé une peine de prison à vie (25 ans en Egypte) prononcée en 2016 contre M. Morsi pour avoir dirigé une "organisation illégale", a déclaré à l'AFP son avocat Abdel Moneim Abdel Maqsud.
Les autorités égyptiennes ont classé "groupe terroriste" la confrérie des Frères musulmans de M. Morsi. Dans le cadre de la même affaire, concernant des documents secrets livrés au Qatar, la cour de Cassation a en revanche annulé la peine de 15 ans de prison dont le président déchu avait écopé pour subtilisation de documents d'Etat.
Le verdict de la cour intervient alors que Le Caire a rompu début juin, à l'instar de l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et de Bahreïn, ses relations diplomatiques avec le Qatar qu'ils accusent de soutenir des groupes extrémistes. L'ancien président islamiste et ses partisans ont été la cible d'une répression sanglante après sa destitution en juillet 2013 par l'ex-chef de l'armée Abdel Fattah Al-Sissi, devenu président et qui dirige aujourd'hui le pays d'une main de fer.
17 septembre 2017 - Sénatoriales : Recyclage au palais du Luxembourg :
Record battu : avec 1971 candidats pour 171 sièges le 24 septembre, ça se bouscule aux portes du Sénat! Parmi les postulants, certains perdants du suffrage universel direct. C’est le cas, par exemple, de Jacques Myard. Eliminé en juin dernier, l’ex-député LR des Yvelines tente sa chance avec une liste dissidente. Même scénario pour Jean-Pierre Bataille : battu en juin dans le Nord, tête de liste dissident en septembre.
Le Parti socialiste n’est pas épargné. Sauf que Laurent Baumel, figure de proue de la fronde sous François Hollande et battu en juin en Indre-et-Loire, a obtenu l’investiture dans son département. Sèchement défaite également, la socialiste Martine Filleul tente sa chance dans le Nord. Après un passage dans les rangs du gouvernement, certains anciens ministres de François Hollande espèrent, quant à eux, entrer à la Haute-Assemblée ou y retrouver leur siège : André Vallini (Isère), Patrick Kanner (Nord) ou encore Laurence Rossignol (Oise).
Alors que 170 sièges sur 348 sont à renouveler, la République en marche espère pouvoir contester la majorité LR (142 élus actuellement) et l'opposition PS (86 élus) au Sénat. Mais la spécificité des élections sénatoriales joue contre le parti fondé en 2016 : une large partie du corps électoral qui désigne les sénateurs a été élue lors des élections municipales de 2014, avant même qu'Emmanuel Macron ne soit ministre. «Ça reste très cadenassé dans les villes par le PS et LR», regrette le patron du groupe LREM au Sénat, François Patriat, auprès de Match. Actuellement, le groupe LREM compte 29 membres.
17 septembre 2017 - Syrie : la coalition confirme qu'une force alliée a été bombardée par Moscou :
Des forces syriennes antijihadistes soutenues par les Etats-Unis ont accusé samedi l'aviation russe de les avoir bombardées dans l'est de la Syrie, un incident démenti par Moscou mais confirmé par la coalition internationale menée par Washington.
C'est la première fois que les Forces démocratiques syriennes (FDS), une alliance de combattants kurdes et arabes, disent avoir été la cible de raids aériens de la Russie, alliée du régime syrien. Dans l'est syrien, deux offensives distinctes sont actuellement en cours pour chasser le groupe jihadiste Etat islamique (EI) de Deir Ezzor, la dernière province qu'il contrôle majoritairement dans ce pays. Les forces prorégime soutenues par les Russes se concentrent sur la ville même de Deir Ezzor, dans l'ouest de la province, alors que les FDS appuyées par l'aviation de la coalition internationale progressent dans l'est de la province.
17 septembre 2017 - Kim Jong-un devient "Rocket Man", dans un tweet dominical de Trump :
Quand il a écrit «Rocket Man», Elton John n'aurait certainement jamais pensé que ce terme serait appliqué à un dictateur. Et pourtant... Ce dimanche, le président américain Donald Trump a utilisé ces deux mots, qui signifient «l'homme-fusée» en français, pour vraisemblablement désigner Kim Jong-un. «J'ai parlé avec le président sud-coréen Moon hier soir. Je lui ai demandé comme allait Rocket Man. Des gens font la queue pour se fournir en essence en Corée du Nord. Dommage!»
Du côté sud-coréen, le porte-parole du président Park Soo-hyun avait livrée une version plus édulcorée de la conversation entre les deux dirigeants : «Ils se sont mis d'accord pour renforcer leur coopération, ont appelé à des sanctions plus fortes et plus pragmatiques pour que la Corée du Nord comprenne que ses actions provocatrices ne mèneront qu'à encore plus d'isolement sur le plan diplomatique et plus de pression économique.» Donald Trump avait en effet assuré vendredi, devant les soldats de la base militaire d'Andrews, que «le régime nord-coréen a une nouvelle fois montré son mépris pour ses voisins et la communauté internationale» avec les nouveaux tirs de missile, malgré des menaces de sanctions de la part des Nations unies. L'escalade des mots entre les Etats-Unis et la Corée du Nord ne diminuent pas, puisque Donald Trump avait déjà promis «le feu et la fureur».
17 septembre 2017 - Aung San Suu Kyi s'adressera à la Nation (et au monde) sur les Rohingyas :
Aung San Suu Kyi prendra la parole en Birmanie mardi, pour évoquer la crise des Rohingyas. Ses dénégations sur la situation ont choqué le monde entier.
Quelques heures avant l'ouverture de l'Assemblée générale de l'ONU à New York, la dirigeante birmane Aung San Suu Kyi s'adressera pour la première fois mardi à ses concitoyens sur la crise des musulmans rohingyas - un message aussi destiné à la communauté internationale.
Après avoir annoncé qu'elle ne se rendrait pas à New York, Aung San Suu Kyi a décidé de parler, non pas depuis la tribune de l'ONU, mais depuis Naypyidaw, la capitale administrative birmane. Tout un symbole, alors que le nationalisme birman est attisé par les critiques internationales sur le sort des plus de 400 000 Rohingyas, réfugiés au Bangladesh, qui ont fui l'Etat Rakhine (ouest de la Birmanie) où l'armée mène une vaste opération de représailles depuis des attaques, le 25 août, de rebelles rohingyas. L'ONU parle d'"épuration ethnique".
Son discours télévisé à la Nation, prévu à 10 heures locales (03h30 GMT), est très attendu, la Prix Nobel de la paix ayant apporté jusqu'ici son soutien sans faille à l'armée, accusée de mener des exactions sous couvert d'opération anti-terroriste. Aung San Suu Kyi n'a jusqu'ici que mollement appelé l'armée à la retenue et à épargner les civils.
Depuis trois semaines, elle ne s'exprime d'ailleurs que via son service de presse et n'a donné qu'une brève interview à la télévision indienne.