PREMIER MINISTRE :
Edouard PHILIPPE
Edouard Philippe a été nommé le lundi 15 mai 2017 à Matignon. Depuis le 8 mai, plusieurs médias prêtaient à Emmanuel Macron l'intention de se tourner vers le député-maire du Havre. Ce (très) proche d'Alain Juppé a l'immense avantage de pouvoir tisser des liens très utiles avec une partie de la droite, dans la perspective - possible - de la fracture de LR. Edouard Philippe incarne aussi le renouveau, l'homme de 46 ans n'ayant jamais joué les premiers rôles sur la scène nationale. Par ailleurs, cet énarque, qui a un passé de militant rocardien durant ses années d'étudiant à Sciences-Po Paris, a travaillé quelques années dans le privé, ce qui lui offre d'autres atouts pour incarner, aux yeux d'Emmanuel Macron, l'homme de la situation.
Démissionnaire au lendemain des élections législatives il a formé un deuxième gouvernement à la demande du Président de la République le 21 juin 2017.
Ministre d'Etat, Ministre de l'Intrieur
Gérard COLLOMB
Le ministre de l'Intérieur est un proche du président Emmanuel Macron. Il est l'une des premières personnalités à avoir soutenu et fait la campagne d'Emmanuel Macron. "Evidemment qu'à un moment donné il sera le candidat, cela se fera naturellement", expliquait déjà le maire de Lyon en mai 2016, soit quelques semaines seulement après que celui qui était toujours ministre de l'Economie ait lancé son mouvement « En Marche ». Dès le départ, celui qui devient aujourd'hui ministre de l'Intérieur a donc misé sur Emmanuel Macron. Qui lui a rendu la pareille en lui confiant la place Beauvau, poste réservé dans l'histoire de la Ve République à des fidèles du Président.
Car le maire de Lyon, qui va avoir 70 ans dans quelques jours, n'a pas ménagé ses efforts pour faire élire Emmanuel Macron. Il n'était d'ailleurs pas le seul puisque son chef de cabinet à la métropole de Lyon, Jean-Marie Girier, a été le directeur de campagne du candidat d'En Marche pendant la campagne présidentielle. Gérard Collomb lui avait offert l'un de ses plus grands meetings à Lyon le 4 février. Dans cette ville, Emmanuel Macron était arrivé en tête au premier tour de la présidentielle (30,31%).
Ministre d'Etat, Ministre de la Transition écologique et solidaire
Nicolas HULOT
La nomination de Nicolas Hulot avait été une demi-surprise, en tout cas un coup de force : Emmanuel Macron a choisi de faire de Nicolas Hulot le ministre d'Etat chargé de la Transition écologique. Il est le numéro 2 du gouvernement Philippe, derrière Gérard Collomb, ministre de l'Intérieur.
Nicolas Hulot a accepté de devenir ministre après avoir conclu un accord sur le fond avec le nouveau Président, Emmanuel Macron. L'ancien animateur télé a été nommé ministre de la Transition écologique et solidaire. Un intitulé qui fait écho aux préoccupations de Nicolas Hulot, à savoir l'écologie et les problématiques sociales et de solidarité pensées ensemble. Pour autant, les deux hommes vont devoir affronter de nombreux enjeux environnementaux urgents sur lesquels leur points de vue sont parfois divergents. Leur relation sera un enjeu majeur du quinquennat. Le nouveau ministre a d'ailleurs expliqué dans un tweet les raisons de sa décision.
Garde des Sceaux, Ministre de la Justice
Nicole BELLOUBET
C'est une grande spécialiste du droit à la Justice qui fait son entrée au gouvernement en remplacement de François Bayrou..
Le Premier ministre Edouard Philippe a nommé comme Garde des sceaux Nicole Belloubet, 62 ans, juriste et membre du Conseil constitutionnel depuis 2013. Docteur en droit, ancienne rectrice de l'académie de Limoges de 1997 à 2000 puis de celle de Toulouse entre 2000 et 2005, elle a été la présidente du Comité interministériel de pilotage pour la promotion de l'égalité des sexes dans les systèmes éducatifs.
Première femme professeure de droit nommée membre du Conseil constitutionnel - en 2013 - sur désignation de Jean-Pierre Bel, président du Sénat - Nicole Belloubet est plutôt marquée à gauche. Elle a notamment été la première adjointe chargée de la culture de la ville de Toulouse du maire PS Pierre Cohen et a été élue au Conseil régional de Midi-Pyrénées le 21 mars 2010 sur la liste PS de Martin Malvy.
Ministre de l'Europe et des Affaires Etrangères
Jean-Yves LE DRIAN
A ce poste, Emmanuel Macron avait choisi Jean-Yves Le Drian, l'ancien ministre de la Défense de François Hollande. Il change donc de portefeuille, mais reste à un poste régalien avec une grande partie de dossiers en commun avec son ancien poste. Il se voit confirmer dans cette fonction importante
Jean-Yves Le Drian était l'un des trois ministres de François Hollande, avec Marisol Touraine et Stéphane Le Foll, à avoir effectué tout le quinquennat à son poste. Il est maintenant l'un des deux seuls, avec Annick Girardin (Outre-Mer), "survivants" du hollandisme, après sa nomination mercredi au "ministère de l'Europe et des Affaires étrangères". Direction donc le Quai d'Orsay pour Jean-Yves Le Drian, qui avait été pourtant pressenti pour rester à la Défense. Lui-même ne faisait d'ailleurs pas mystère de sa volonté de rester à l'hôtel de Brienne. "Ces cinq années ont passé si vite, j'ai l'impression que c'était hier. Beaucoup a été fait, mais beaucoup reste à faire", confiait-il.
Plutôt que continuer à superviser les armées, Jean-Yves Le Drian prend la tête de la diplomatie française. Le Drian est apprécié pour sa discrétion et sa bonne camaraderie. Le Breton n'est en tout cas pas réputé pour faire des vagues au sein d'une équipe.
Ministre des Armées
Florence PARLY
Ex-secrétaire d'Etat au budget de Lionel Jospin de 2000 à 2002, la haut-fonctionnaire Florence Parly a été nommée mercredi 21 juin ministre des Armées en remplacement de Sylvie Goulard. Âgée de 54 ans elle était la directrice générale de SNCF Voyageurs.
Diplômée de Sciences Po Paris et de l'ENA, Florence Parly rejoint dès 1987 la direction du budget au ministère de l’Économie et des Finances. Elle le quitte en 1991 pour devenir conseillère budgétaire du ministre socialiste Paul Quilès. Après un nouveau passage à Bercy, Florence Parly devient la conseillère budgétaire de Lionel Jospin à son arrivée à Matignon en 1997. Elle a alors 34 ans. Près de trois ans plus tard, elle est nommée secrétaire d’État au Budget, devenant la benjamine du gouvernement Jospin. Florence Parly perd les élections législatives en mai 2002 dans l'Yonne. Un temps responsable nationale chargée de l'économie et de l'emploi au Parti socialiste, elle se retire de la vie politique en 2005 et rejoint Air France, où elle occupera notamment les fonctions de directrice générale adjointe.
En 2014, Florence Parly quitte la compagnie aérienne pour la SNCF où elle est chargée de la stratégie et des finances. Elle prend la tête de SNCF Voyageurs en mars 2016. Aux Armées, Florence Parly remplace Sylvie Goulard, qui a annoncé mardi sa décision de ne plus "faire partie du gouvernement", pour pouvoir, le cas échéant, "démontrer librement (s)a bonne foi" dans l'enquête sur des soupçons d'emplois fictifs au MoDem.
Ministre de la cohésion des Teritoires
Jacques MEZARD
Jacques Mézard était Ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation dans le premier gouvernement d'Edouard Philippe. Ancien sénateur PRG du Cantal il reprend les fonctions de Richard Ferrand démissionnaire.
A 69 ans, le sénateur PRG Jacques Mézard, élu d'un département rural, le Cantal, entame une carrière ministérielle
Président du groupe du Rassemblement démocratique et social européen (RDSE) au Sénat depuis 2011, il avait soutenu Emmanuel Macron dès le lancement de son mouvement En Marche!, devenant avec les socialistes Gérard Collomb et Nicole Bricq l'un des principaux relais du futur président à la Haute Assemblée. Il est d'ailleurs à l'origine du programme agriculture et alimentation du candidat Macron. Celui-ci propose dès cet été la tenue d'états généraux de l'alimentation pour répondre à la crise agricole et aux faillites d'agriculteurs.
Ministre des solidarités et de la santé
Agnès BUZYN
A ce grand ministère élargi, dont on ignore encore tous les contours, c'est Agnès Buzyn qui a été choisie par le président et le Premier ministre. Agnès Buzyn est médecin, spécialisée en hématologie, et enseignante à l'université. Elle a exercé à l'hôpital Necker jusqu'en 2011. Elle dirigeait depuis plus d'un an la Haute autorité de la santé, après avoir été présidente de l'institut national du cancer. La HAS est notamment chargée d'évaluer l'utilité et l'efficacité des médicaments ou actes médicaux et de juger de la pertinence de leur remboursement. Dans le gouvernement Philippe, elle est donc nommée ministre des Solidarités et de la Santé.
Elle est l'auteur de nombreux travaux sur la greffe de moelle ou encore la leucémie. Au sein du gouvernement, elle représente la société civile.
Ministre de l'Economie et des Finances
Bruno LE MAIRE
Emmanuel Macron connaît très bien Bercy. Celui qu'il a désigné - en accord avec son Premier ministre Edouard Philippe - pour occuper son ancien poste est donc Bruno Le Maire. En acceptant de devenir le patron de Bercy, le député de l'Eure, qui avait fait campagne pour devenir président de l'UMP puis pour être investi candidat LR à la présidentielle rompt avec son parti.
A 48 ans, l’ancien ministre de l’Agriculture devient le grand argentier du gouvernement Philippe.
Il l’avait raté de peu en 2011, au moment du départ de Christine Lagarde au FMI, contre François Baroin, après une lutte tenace. Bruno Le Maire obtient en 2017 le poste de ministre de l’Economie, l’un des plus en vue de tous les gouvernements successifs compte tenu d’enjeux aussi lourds que durables : croissance, chômage, endettement… A 48 ans, cet ultra-diplômé (Normale Supérieure, agrégation de lettres modernes – reçu premier -, Sciences-Po et ENA), germanophone, qui a été l’un des premiers chez les Républicains à tendre la main à Emmanuel Macron après le premier tour, retrouve une fonction gouvernementale pour la première fois depuis 2012.
Ministre de la Culture
Françoise NYSSEN
Françoise Nyssen s'est fait un nom dans le monde de l'édition, comme PDG d'Acte Sud, qui a édité ces dernières années des best-sellers, des Prix Goncourt et un Prix Nobel. Françoise Nyssen fait parti de ces ministres issus de la société civile. Début mai, elle avait appelé à voter pour Emmanuel Macron dans une tribune publiée par le site littéraire Actualitté : "Dimanche je voterai avec détermination et joie pour Emmanuel Macron. (...) On a vu que lorsque l’extrême droite arrive au pouvoir ces libertés (d'expression) sont remises en cause. Avec Emmanuel Macron qui a mis la culture en première position de son programme, on pourra continuer".
Née en Belgique en 1951, elle a une formation scientifique mais s'est associée avec son père Hubert Nyssen qui a créé Actes Sud. Licenciée en sciences de l'Université Libre de Bruxelles, Françoise Nyssen est titulaire d'un diplôme d'urbaniste à l'Institut Supérieur d'Urbanisme et de Rénovation Urbaine (Belgique). C'est en 1980 qu'elle rejoint le monde de l'édition, d'abord comme associée et PDG de la Coopérative d'Éditions du Paradou et depuis 1987, comme associée et Présidente du Directoire d'Actes Sud, devenue depuis l'une des plus prestigieuses maisons d'édition françaises, basée à Arles. Elle crée parallèlement la librairie Actes Sud avec Jean-Paul Capitani, son mari. Françoise Nyssen est Commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres depuis 2008 et Officier de l'ordre de la Légion d'Honneur depuis 2013.
Ministre du Travail
Muriel PENICAUD
Murielle Pénicaud a été confirmée dans son poste de ministre du Travail. C'est à elle que revient la lourde charge de piloter la prochaine réforme du droit du Travail, très attendue par les syndicats. La nouvelle ministre fait partie des recrues issues de la "société civile".
Patronne de Business France depuis janvier 2015, Muriel Pénicaud défend également depuis maintenant trois ans les intérêts économiques de la France à l'étranger au titre «d'ambassadrice déléguée aux investissements internationaux». Deux missions taillées sur mesure pour cette ancienne dirigeante d'entreprise qui cumule une expérience de plus de dix ans dans de grands groupes internationaux. Cette Parisienne d'origine a notamment été directrice générale des ressources humaines du Groupe Danone, de 2008 à 2013, et directrice générale adjointe du groupe Dassault Systèmes, de 2002 à 2008. Muriel Pénicaud peut également se targuer d'une belle expérience dans le secteur public. Elle a été conseillère pour la formation auprès de la ministre du Travail Martine Aubry, de 1991 à 1993, première présidente de l'Institut national du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle, de 2006 à 2009, et membre du Haut conseil pour le dialogue social, en 2009. Diplômée d'histoire, de sciences de l'éducation et de psychologie clinique et ancienne élève de l'INSAD, la nouvelle ministre du Travail a initié cette carrière très polyvalente en étant administratrice territoriale, en Lorraine.
Ministre de l'Education Nationale
Jean-Michel BLANQUER
C'est Jean-Michel Blanquer, directeur de l'Essec, grande école de commerce, qui est le ministre de l'Education nationale confirmé lui aussi dans son poste. Ancien étudiant de Sciences Po Paris et de Harvard, il a été recteur de l'Académie de Guyane entre 2004 et 2006, recteur de l'Académie de Créteil entre 2007 et 2009, directeur général de l'enseignement scolaire au ministère de l'Education nationale entre 2009 et 2012, puis directeur général du groupe ESSEC (écoles supérieures de commerce) à partir de juin 2013.
Jean-Michel Blanquer est agrégé de droit public, docteur en droit, diplômé d'une maîtrise de philosophie et de Sciences Po. À 52 ans, ce spécialiste de l'Amérique latine a dirigé l'Institut des hautes études de l'Amérique latine, avant de devenir recteur de l'Académie de Guyane, puis en 2006 directeur adjoint du cabinet de Gilles de Robien, alors ministre de l'Éducation. Recteur de l'académie de Créteil il y a lancé des initiatives comme le «micro lycée» de Sénart, destiné aux élèves décrocheurs, et a favorisé la coopération entre Sciences Po et les lycées de ZEP. Nommé directeur général de l'enseignement scolaire (DGESCO) au ministère de l'Éducation nationale de 2009 à 2012, il s'est présenté en 2013 à la direction de Sciences Po, sans succès.
Ministre de l'Agriculture et de l'alimentation
Stéphane TRAVERT
Le député LREM de la Manche, ex-socialiste et proche du chef de l’Etat, Stéphane Travert a été nommée ministre de l’Agriculture.
Il fut un des premiers « marcheurs » derrière Emmanuel Macron en 2016 et voit ainsi sa fidélité et son engagement dans la campagne récompensé. Trois jours après avoir été réélu député de la Manche où il avait été en 2012, Stéphane Travert, 47 ans, devient ministre de l’Agriculture. Ex-joueur de handball et ex-socialiste, il avait gravi tous les échelons du Parti socialiste où il avait adhéré en 1988, passant de secrétaire de section à premier secrétaire de la fédération de la manche et était membre du bureau national du parti. Après avoir commencé sa carrière dans l’industrie, il était devenu collaborateur du député-maire de Caen Philippe Duron.
Egalement conseiller régional depuis 2010 (De Basse Normandie puis de Normandie) où il est chargé de la pêche, des politiques maritimes et des fonds structurels européens, ce fidèle d’Emmanuel Macron de brocante et collectionneur invétéré est un homme discret, peu connu du grand public. Au ministère de l’agriculture, il succède à Jacques Mézard nommé ministre de la Cohésion des territoires en remplacement de Richard Ferrand. « Avec Richard Ferrand, je suis la caution de gauche d’Emmanuel Macron », répétait Travert pendant la campagne présidentielle.
Ministre de l'Action et des Comptes Publics
Gérald DARMANIN
C'est le très proche de Xavier Bertrand, Gérald Darmanin, qui est reconduit dans son poste de ministre en charge de l'Action et des Comptes publics. Le jeune maire de Tourcoing s'est mis lui-aussi en marge de son parti politique. Quelques semaines avant l'ouverture de la campagne des élections législatives,, il s'affichait aux côtés de François Baroin pour préparer la campagne LR .
Porte-parole de Nicolas Sarkozy en 2014 lors de la campagne de l'UMP, coordinateur de la campagne à la primaire de Nicolas Sarkozy en 2016, Gérald Darmanin, a donc rejoint Emmanuel Macron. A 34 ans, le député-maire de Tourcoing obtient son premier poste ministériel avec le ministère de l'Action et des Comptes publics, qui comprend le Budget, la Sécu, la Fonction publique et la Réforme de l'Etat. Comme son nouveau collègue Bruno Le Maire, il avait abandonné François Fillon au milieu de sa campagne après ses ennuis judiciaires. Pour autant, le nouveau ministre avait également durement attaqué Emmanuel Macron.
Ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation
Frédérique VIDAL
Frédérique Vidal a intègré le premier gouvernement d'Edouard Philippe. Cette ancienne professeur de Sciences et Vie de la Terre, mariée, deux enfants, a 53 ans. Depuis 2012, elle dirigeait l'université de Nice Sophia Antipolis, après y avoir été professeur et maître de conférences. Fait amusant : sa nomination à 15h en tant que ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation est intervenue alors qu'elle était en plein vol entre New York et Paris, de retour d'un déplacement professionnel...
C'est l'une des ministres issues de la société civile que souhaitait Emmanuel Macron dans son gouvernement. Encore inconnue du grand public, cette professeure d'université en sciences de la vie connaît bien les milieux universitaires. Après une maîtrise de biochimie et un Diplôme d'Etudes Approfondies (DEA) en virologie à l'Institut Pasteur, elle a réalisé un doctorat en sciences de la vie.
Ministre des Outre-mer
Annick GIRARDIN
Comme Jean-Yves Le Drian, Annick Girardin est restée au gouvernement, mais elle a également changé de poste. Elle était ministre de la Fonction publique dans les gouvernements Valls 2 et de Bernard Cazeneuve. Ancienne députée de Saint-Pierre-et-Miquelon entre 2007 et 2014, elle est également conseillère territoriale de cet archipel depuis dix-sept ans. De 2014 à 2016, elle a été secrétaire d'Etat chargée du Développement et de la Francophonie. Durant la primaire citoyenne de 2017, elle a soutenu Sylvia Pinel. Elle a ensuite soutenu Emmanuel Macron durant l'élection présidentielle.
Elle avait appelé à voter «utile» en faveur d'Emmanuel Macron dès le premier tour de l'élection présidentielle. L'ancienne députée de Saint-Pierre et Miquelon, avait expliqué qu'elle ne souhaitait pas «revivre un 21 avril 2002», faisant référence au face-à-face Le Pen-Chirac.
Ministre des Sports
Laura FLESSEL
C'est l'ancienne championne d'escrime qui avait hérité du poste de ministre des Sports. Il s'agissait alors d'une surprise, puisque d'autres personnalités étaient attendues à ce poste, notamment l'élu parisien Pierre-Yves Bournazel. Elle est reconduite dans le nouveau gouvernement. A noter : Paris accueillait il y a quelques semaines la Commission d'évaluation du CIO, dans le cadre de sa candidature à l'organisation des JO 2024. Un projet soutenu par le président de la République Emmanuel Macron et qui sera donc portée par la toute nouvelle ministre des Sports. Laura Flessel, qui a remporté deux fois le titre olympique et a été sacrée 6 fois championne du monde d'escrime, faisait partie des sportifs signataires d'un appel à voter Macron au 2eme tour de l'élection présidentielle La Guadeloupéenne avait pris sa retraite sportive en 2012. L'épéiste n'est pas la première escrimeuse à occuper le poste avant elle, Jean-François Lamour avait aussi été ministre des Sports.
En 2010, elle est nommée au Conseil, économique, social et environnemental, puis au Conseil national du sport en 2013. Le 3 mai 2017, elle signe une tribune de soutien à Emmanuel Macron avec une soixantaine d'athlètes. Après sa victoire à l'élection présidentielle, elle écrit sur twitter: «En Marche… le meilleur pour notre pays. Retroussons nos manches et avançons».
Ministre auprès du ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur
Jacqueline GOURAULT
Jacqueline Gourault, proche de François Bayrou, a été nommée ministre auprès du ministre de l'Intérieur.
La sénatrice Jacqueline Gourault, nommée mercredi 21 juin ministre auprès du ministre de l'Intérieur Gérard Collomb, est une très proche du patron du MoDem François Bayrou qu'elle accompagne dans l'ombre depuis plus de 30 ans. A chaque déplacement du président du MoDem, à chacun de ses passages à la radio ou à la télévision, cette petite femme de 66 ans, aux cheveux courts, toujours souriante, est dans les coulisses à veiller à tous les détails.
"Une des chances de ma vie", aime à dire l'ancien garde des Sceaux en parlant d'elle. Leur première rencontre a lieu au début des années 1980, alors qu'il devait animer une réunion. "Il y avait du brouillard, je suis arrivé avec une heure trente de retard... Ce soir-là, il y avait douze personnes et, parmi les douze, Jacqueline Gourault. Eh bien, si j'avais dû faire 1.000 kilomètres pour venir, s'il y avait eu moitié moins de monde à l'arrivée, j'aurais quand même réalisé une sacrée belle affaire ! "
En 1974, cette jeune professeur d'histoire-géographie, dont les parents, marchands de bestiaux, ont créé un élevage de chevaux de course, entre en politique en s'engageant pour Valéry Giscard d'Estaing lors de la campagne présidentielle. Son premier mandat sera celui de conseillère municipale de La Chaussée-Saint-Victor (Loir-et-Cher) près de Blois en 1983, dont elle sera maire de 1989 à 2014.
Elle fait parler d'elle aux législatives de 1993 en se présentant contre Jack Lang, alors maire de Blois. Elle s'oppose à nouveau à lui en 1994 et 1997.En 2001, elle est élue sénatrice et s'inscrit au groupe UDI-UC. Elle préside en 2011 la délégation sénatoriale aux collectivités territoriales et à la décentralisation avant de devenir, en 2014, vice-présidente du Sénat. Cette spécialiste des collectivités locales a également été conseillère générale et conseillère régionale.
Ministre auprès du ministre d'Etat, ministre de la Transition écologique et solidaire, chargée des Transports
Elisabeth BORNE
Chargée des Transports dans le nouveau gouvernement, Élisabeth Borne occupait avant sa nomination en mai dernier la présidence de la RATP. Dans sa carrière, la polytechnicienne, ingénieure des Ponts et chaussées, a déjà fait ses armes dans plusieurs ministères. Née le 18 avril 1961 à Paris, elle entre au ministère de l'Équipement en 1987 avant de travailler à la direction régionale de l'équipement d'Ile-de-France. Elle poursuit sa route en 1991 au ministère de l'Éducation nationale, conseillant les ministres socialistes Lionel Jospin puis Jack Lang. Six ans plus tard, après un bref retour au ministère de l'Équipement, elle est nommée conseillère à Matignon, au sein du cabinet de Lionel Jospin. Son portefeuille comprend déjà les transports auquel s'ajoutent l'urbanisme, le logement et la ville. En sortant de Matignon, elle travaille successivement pour la SNCF, Eiffage et la mairie de Paris, avant de retourner auprès de Ségolène Royal en avril 2014 comme directrice de cabinet et de prendre un an plus tard la tête de la RATP.
Ministre auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, chargée des affaires européennes
Nathalie LOISEAU
La directrice de l'ENA Nathalie Loiseau a été nommée ministre chargée des Affaires européennes en remplacement de Marielle de Sarnez. Haut-fonctionnaire du Quai d’Orsay, elle est proche des juppéistes.
Emmanuel Macron, qui en est lui-même issu, est entouré de nombreux énarques. Il aura désormais l’ex-patronne de la célèbre institution qui en avait pris la tête en 2012. Mais Nathalie Loiseau, 53, n’a pas fait l’ENA mais Sciences-Po puis un cursus de chinois aux Langues 0. Elle est avant tout une diplomate qui a passé 25 ans au Quai d’Orsay et enchaîné les postes sur tous les continents de la planète –elle passa notamment deux ans en Indonésie et fut porte-parole de l’ambassade de France aux Etats-Unis. Elle connaît aussi de l’intérieur le ministère des Affaires étrangères. Elle y fut membre du cabinet du ministre Alain Juppé en 1993 qui fit d’elle en 2010 la directrice générale de l’administration de ce ministère. Restée proche des juppéistes, elle est marquée à droite.
Féministe engagée –elle fut présidente de l’association « Femmes et diplomatie », cette sinologue, catholique pratiquante et mère de 4 enfants, avait manifesté, à la tête de l’Ena, sa volonté d’en diversifier le recrutement. Nathalie Loiseau remplace auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian la vice-présidente du MoDem Marielle de Sarnez, qui a renoncé mercredi matin à participer au nouveau gouvernement.
Secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre : Chargé des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement
Christophe CASTANER
A 51 ans, le député PS, maire de Forcalquier qui fut un des premiers «marcheurs» d’Emmanuel Macron a été nommé secrétaire d'Etat chargé des Relations avec le Parlement et porte-parole du gouvernement. Il est reconduit dans ses fonctions
«Dans le gouvernement, vous allez voir, plein de proches vont passer à la trappe…», prédisait Christophe Castaner il y a encore quelques semaines, redoutant à demi-mot de faire partie de ceux-là. Mais Emmanuel Macron et Edouard Philippe ont choisi de faire entrer dans l’équipe le député des Alpes-de-Haute-Provence, compagnon de route d’Emmanuel Macron depuis qu’il fut le rapporteur de sa loi en 2015. «Moi je suis bon en tout, c’est-à-dire bon à rien», plaisantait Christophe Castaner lorsqu’on lui demandait ses spécialités. Avant de répondre plus sérieusement «le travail, l’emploi, le logement, l’aménagement du territoire». Il va finalement prendre le secrétariat d'Etat chargé des Relations avec le Parlement, ainsi que l'exigeante fonction de porte-parole du gouvernement.
Secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre : Chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes
Marlène SCHIAPPA
À 34 ans, Marlène Schiappa fait partie des membres de la société civile qui ont fait leur entrée au gouvernement en mai dernier. Diplômée de communication, elle est devenue dès 2008 «la lobbyiste des mères qui travaillent», grâce à son blog «Maman travaille». Elle y raconte l'impossibilité de concilier sa maternité avec ses horaires de travail à rallonge à l'agence de communication Euro RSCG. Depuis, elle a écrit une quinzaine de livres consacrés aux droits des femmes. Adjointe «apolitique» au maire PS du Mans, elle a fait un bref passage au cabinet de l'ex-ministre des Droits des femmes Laurence Rossignol en 2016. Elle était référente d'En marche! dans la Sarthe et chargée de l'égalité des sexes au sein de l'équipe Macron. Désormais secrétaire d'Etat, elle devra piloter la «grande cause nationale» consacrée à l'égalité entre les femmes et les hommes promise par Emmanuel Macron.
Il s'agit en réalité d'un poste de secrétaire d'Etat, et non d'un ministère de pleine activité, ce qui a provoqué l'agacement de quelques associations féministes.
Secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre : Chargée des personnes handicapées :
Sophie CLUZEL
Cette mère de quatre enfants dont une fille trisomique a beaucoup œuvré pour la scolarisation d'enfants handicapés. Elle a notamment créé le collectif SAIS 92 et l'association Grandir à l'école. Cette dernière s'occupe spécifiquement de la Trisomie 21. Depuis 2011, elle est présidente de la Fédération nationale des associations au service des élèves présentant une situation de handicap (FNASEPH). Cette femme de 56 ans, officier de la Légion d'honneur, a organisé en 2012 le premier Grenelle de l'intégration des jeunes handicapés dans la société.
Secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre : Chargé du numérique :
Mounir Mahjoubi
Figure du monde de l'entreprise, Mounir Mahjoubi a adhéré au PS à 18 ans et participé aux campagnes présidentielles de Ségolène Royal et de François Hollande. Né de parents ouvriers immigrés, ce Franco-Marocain de 33 ans est titulaire d'une maîtrise de droit de la Sorbonne et d'un master de finance de Sciences Po Paris. Il a co-fondé en 2010 la plateforme internet d'économie sociale et solidaire « La Ruche qui dit Oui », avant de prendre la direction de BETC Digital, une filiale du groupe Havas spécialisée dans le numérique, puis de fonder l'entreprise French Bureau en 2016. La même année, François Hollande le nomme à la tête du Conseil national du numérique, une commission indépendante et consultative, qu'il quitte en février 2017 pour devenir directeur de la campagne numérique d'Emmanuel Macron.
Il est celui qui a dû gérer les vagues de piratages informatiques qui ont touché l'équipe du candidat. En marche! l'a investi candidat aux législatives dans le XIXe arrondissement de Paris, face au premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis. Il faisait partie des Ministres et Secrétaires d'Etat dont le sort était lié aux résultats des élections législatives. Il a été élu à Paris.
Secrétaires d'Etat auprès du ministre d'Etat, ministre de la Transition écologique et Solidaire :
Sébastien LECORNU
Venant des R&publicains Sébstien Lecornu est un proche de Bruno Le Maire et président du Conseil départemental de l'Eure. Il partagera le secrétariat d'Etat auprès du ministre de la Transition énergétique avec Brune Poirson (REM), qui a repris dimanche la circonscription de Marion Maréchal-Le Pen (FN) dans le Vaucluse.
Secrétaires d'Etat auprès du ministre d'Etat, ministre de la Transition écologique et Solidaire
Brune POIRSON
Brune Poirson, néophyte en politique et élue dans la circonscription de Marion Maréchal-Le Pen, a été nommée mercredi secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire Nicolas Hulot.
Elue dans la circonscription de la jeune retraitée politique Marion Maréchal-Le Pen, Brune Poirson, néophyte en politique, a été nommée mercredi secrétaire d'Etat dans le nouveau gouvernement d'Edouard Philippe.
Secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères
Jean-Baptiste LEMOYNE
Il fut le premier et le seul parlementaire de droite à rallier Emmanuel Macron… avant le premier tour. Jean-Baptiste Lemoyne s’en trouve logiquement récompensé : à 39 ans, le même âge que le président de la République, le sénateur de l’Yonne intègre le deuxième gouvernement d’Edouard Philippe comme secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian.
Jusqu’ici, Lemoyne était relativement inconnu dans le paysage politique : longtemps collaborateur de Jean-François Copé (dans les ministères et au groupe UMP à l’Assemblée), il a été l’un des soutiens d’Alain Juppé pendant la primaire de la droite. Après les ennuis judiciaires de François Fillon, il fut l’un de ceux qui tentèrent en vain de relancer la candidature du maire de Bordeaux.
Le sénateur et maire de la commune de Vallery s’est décidé à sauter dans le train En Marche ! à la mi-mars, bien avant ses camarades Gérald Darmanin ou Bruno Le Maire. Beaucoup moins en vue aux Républicains, il avait moins à perdre qu’eux. Il s’était surtout déjà affranchi de son parti par le passé. C’était lors des sénatoriales de 2014, où l’ex "Copé boy" avait réussi à être élu en dissident dans l’Yonne.
Son basculement chez Macron s’est joué, dit-il, après un meeting le 10 mars, à Auxerre, en présence de François Baroin : ce soir-là, le juppéiste arrive avec son discours sous le bras mais est cueilli à froid par Henri de Raincourt, autre sénateur de l’Yonne, qui fut son parrain dans le département, avant que le climat ne vire à l’orage entre eux. "C’est un meeting de soutien à François Fillon, tu ne prends pas la parole, tu n’as pas dit que tu soutenais le candidat", lui lance Raincourt avant la réunion. Le lendemain Jean-Baptiste Lemoyne achète "Révolution", le livre d’Emmanuel Macron, dans une librairie. Ancien de Démocratie libérale, il est séduit par les propositions libérales du candidat. A la fin du week-end, il envoie un SMS au candidat En Marche : "Voyons-nous."
Secrétaire d'Etat auprès de la ministre des Armées
Geneviève DARRIEUSSECQ
Geneviève Darrieussecq est en charge du secrétariat d'État auprès de la ministre des Armées Florence Parly.
Agée de 61 ans, elle appartient au MoDem
Maire de Mont-de-Marsan depuis 2008 et élue députée de la 1ère circonscription des Landes, cette proche de François Bayrou a exercé en tant que médecin allergologue pendant vingt-cinq ans. Conseillère régionale d'Aquitaine entre 2004 et 2015, elle préside depuis 2009 l'agglomération de Mont-de-Marsan et est membre du bureau exécutif national du MoDem. Elle a été faite Chevalier de la Légion d'Honneur le 14 juillet 2011.
Avec la loi sur le non-cumul des mandats, elle avait prévu de lâcher son fauteuil de maire. Elle va également quitter celui de députée, au profit de son suppléant, Fabien Lainé, maire de Sanguinet.
Secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Cohésion des Territoires :
Julien DENORMANDIE
C'est un fidèle qu'Emmanuel Macron a choisi de faire entrer au gouvernement . Julien Denormandie a été nommé secrétaire d'Etat auprès du nouveau ministre de la Cohésion des territoires, Jacques Mézard. Cet ingénieur des Eaux et Forêts, titulaire d'un MBA en économie est très proche du président de la République et bénéficie de son entière confian
Pour preuve, il devait créer une start up avec Emmanuel Macron après son départ de l'Elysée, en avril 2014, mais la nomination de l'intéressé à Bercy, en août de la même année, a changé les plans. D'ailleurs, il a été le directeur adjoint du cabinet d'Emmanuel Macron lorsque celui-ci était ministre de l'Economie. Il a notamment été l'un des artisans de la loi pour la croissance, l'activité et l'égalité des chances économiques, plus connue sous le nom de « loi Macron ».
Secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Economie et des Finances :
Benjamin GRIVAUX
Après avoir été élu député dimanche soir, ce très proche d'Emmanuel Macron vient d'être promu secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie et des Finances. Retour sur son parcours.
Déjà bien connu du grand public, le médiatique porte-parole d'En marche! devrait profiter de l'exposition offerte par Bercy pour jouer un rôle de premier plan sur la scène nationale... Mais aussi pour tenter de s'implanter durablement au niveau local.
Car avant même qu'il n'intègre le gouvernement, le trentenaire faisait déjà l'objet de nombreuses rumeurs en coulisses... Que ni lui, ni ses proches, n'ont jamais véritablement démenties. Ainsi, selon Le Parisien, il aurait envisagé de prendre la présidence de En marche! à l'occasion du Congrès fondateur qui doit se tenir dans la première quinzaine de juillet. Une tribune qui aurait pu lui conférer un certain poids, puisque le mouvement est en passe de devenir le premier parti de France.
Mais ça n'est pas tout: un indiscret du JDD a récemment envoyé Benjamin Griveaux à... la Mairie de Paris. Galvanisé par les très bons scores qu'Emmanuel Macron y a obtenus à la présidentielle (34,83% au premier tour, 89,68% au second), et de la plutôt bonne performance réalisée par LREM aux législatives, le nouveau secrétaire d'État pourrait profiter des municipales de 2020 pour tenter de ravir l'Hôtel de Ville à la frondeuse socialiste Anne Hidalgo.
Souvent comparé à Emmanuel Macron, ce trentenaire - qui n'a que huit jours d'écart avec son champion -, possède le profil type recherché par le chef de l'État pour «renouveler». En effet, il possède une expérience politique sérieuse et une solide connaissance du privé. Diplômé de Sciences Po et de HEC, il a commencé par militer au PS, aux côtés de Dominique Strauss-Kahn, sous la houlette de Michel Rocard, avant de se faire élire en Saône-et-Loire, dont il est originaire.
Conseiller municipal puis départemental, il devient en 2008 vice-président du Conseil général, à l'époque dirigé par Arnaud Montebourg. En 2012, il intègre le cabinet de Marisol Touraine, alors ministre de la Santé, et devient son conseiller. Mais, deux ans plus tard, il renonce à tous ses mandats et rejoint le groupe immobilier Unibail. Il faudra attendre octobre 2016 pour que Ismaël Emelien, conseiller politique d'Emmanuel Macron, le pousse à reprendre son engagement. Avec le succès qu'on connaît désormais.