20 janvier 2017 - Michelle et Barack Obama ont quitté Washington :
Il a passé le flambeau, et part désormais en vacances. Barack Obama, 44ème président des Etats-Unis, a quitté Washington ce vendredi avec son épouse Michelle, quelques minutes après la fin de la cérémonie d'investiture de son successeur Donald Trump. L'ancien chef de l'Etat a pris un hélicoptère qui l'a mené du Capitole vers la base militaire d'Andrews, en banlieue de la capitale fédérale. Il y a prononcé un discours, son premier en tant qu'ex-président : «Notre démocratie, ce ne sont pas des monuments ou des bâtiments, c'est vous».
20 janvier 2017 - A Washington, les manifestations anti-Trump dérapent :
Des affrontements ont opposé près du Capitole la police et plusieurs centaines de jeunes manifestants portant pour nombre d'entre eux vestes à capuche et foulards noirs caractéristiques du groupe Black Block, un mouvement radical et souvent violent. Des vitrines et des voitures endommagées étaient visibles.
D'autres échauffourées ont été signalées un peu plus tard au coeur de Washington, où environ 400 à 500 manifestants lançaient des projectiles sur des policiers en combinaison anti-émeute, non loin de la Maison Blanche. La police de la ville a indiqué en début d'après-midi avoir interpellé "environ 95 personnes".
20 janvier 2017 - Donald Trump, du candidat au président? Pas tout à fait... :
Trump Power, saison 1, épisode 6 - Le discours d’investiture du président Trump est un résumé des principales promesses du candidat mais prononcé sur un ton et avec un langage bien plus présidentiel. Il n’y manquait qu’un rappel plus appuyé au rassemblement de tous les Américains. Et c’est préoccupant.
Certains l’auront trouvé trop court et pourtant le "Inaugural Speech" du nouveau président américain est un peu plus long que celui de John Kennedy en 1961 et de Jimmy Carter en 1977. D’autres l’auront jugé trop creux : pas de détails, pas de pédagogie, pas d’effets d’annonce, le tout sur un ton moins enflammé que dans ses discours improvisés de campagne mais encore un peu emphatique. Certains de mes confrères américains ont noté la multiplication de "nous" et des "vous" qui ont remplacé le flot de "je" du candidat. Celui qui affirmait au soir de son investiture pour la présidentielle à Cleveland qu’il allait "réparer l’Amérique seul" a compris que rien ne pourrait se faire désormais sans la bonne volonté de ses compatriotes. Il voulait redonner le pouvoir au peuple, il le clame comme jamais auparavant aujourd’hui. A charge pour lui de le prouver lorsque son équipe se mettra au travail dès lundi.
20 janvier 2017 - Thomas Pesquet : "Observer la Terre est mon jeu préféré" :
Les astronautes appellent cela l’« overview effect ». Le choc du spectacle de la Terre « entière ». Thomas Pesquet n’y a pas échappé. « On se sent minuscule quand on la regarde d’ici. Elle est tellement belle ! Il faut vraiment la faire durer le plus longtemps possible. J’en étais conscient avant la mission, mais je le serai cent fois plus encore au retour. » Depuis 1972, date de la dernière mission sur la Lune, l’EVA (Extra-Vehicular Activity) est le Graal des astronautes. « Un voyage dans le voyage, à l’intérieur de son propre vaisseau spatial », disait Thomas avant de décoller vers la Station spatiale internationale (ISS). « Le moment où l’on voit les 400 kilomètres de vide sous ses pieds et où l’on doit calmer son cerveau. Lui dire que, non, on ne va pas tomber. »
20 janvier 2017 - Le clin d'oeil de Nicolas Sarkozy à Barack Obama :
L'ex-président français a publié, pour la première fois depuis sa défaite le 27 novembre, un message sur Twitter... pour saluer la fin du mandat de Barack Obama.
Nicolas Sarkozy est resté discret depuis sa défaite du 27 novembre dernier, lors du premier tour de la primaire de la droite. L'ancien président de la République est apparu en public notamment pour des matchs de football, où il a croisé Christian Estrosi, le président de la région Paca. Il était resté silencieux, en revanche, sur les réseaux sociaux, à l'exception d'un message de voeux publié le 24 décembre sur Facebook. Il est sorti de sa retraite, vendredi, pour un message adressé à Barack Obama dans la langue de Shakespeare. «Nouvelle vie, nouveaux défis! Tu vas adorer! Je te souhaite le meilleur, cher Barack Obama», écrit Nicolas Sarkozy, qui était entré à l'Elysée un an et demi avant l'investiture du premier président noir des Etats-Unis. Vendredi, Obama a passé la main à Donald Trump, lors de la traditionnelle cérémonie d'investiture à Washington.
20 janvier 2017 - Cambadélis : "A 3 millions de votants à la primaire, je me saoûle!" :
Les dés de la primaire de la gauche sont jetés, ou presque: derniers meetings, derniers déplacements, derniers médias pour les sept candidats alors que la campagne officielle se termine ce vendredi soir à minuit. Et, surtout, à l'avant veille du premier tour ce dimanche, derniers réglages pour le PS qui retient son souffle quant à la participation.
A en croire les dirigeants socialistes, tous les signaux sont au vert. "Tout est fait pour que le scrutin se passe bien", explique Christophe Borgel, le président du Comité national d'organisation de la primaire (CNOP). Moins d'une dizaine de lieux de vote n'ont pas encore de président. Mais sur un total de 7500 bureaux de vote, c'est peu. Jeudi soir, le PS avait enregistré 1,1 millions de connexions sur le site internet mis en place pour connaitre le bureau de vote le plus proche de son domicile. Sachant, précise Borgel, que "ça double dans les trois derniers jours" qui précèdent le vote. Un indice qui s'ajoute à celui des audiences des trois débats télévisés. Près de 3, 8 millions sur TF1 le 12 janvier, 1,7 millions sur BFM le 15 janvier et 3,1 millions pour finir sur France 2 le 19 janvier : « corrects sans être extraordinaires », juge t-on rue de Solférino, au siège national du PS où, jeudi soir, Jean Christophe Cambadélis, le patron des socialistes, avaient d'ailleurs organisé une petite soirée pour regarder le dernier round.
20 janvier 2017 - Trump déjà chez lui dans le bureau ovale :
Donald Trump signe son premier décret, entouré de son conseiller Jared Kushner, du vice-président Mike Pence et du "staff secretary" Rob Porter, en charge des documents qui intéressent le président.
C'est la première image de Donald Trump dans le bureau ovale, assis derrière le bureau présidentiel. Il signe trois décrets : le premier confirme le général James Mattis secrétaire à La Défense, le second place le général John Kelly à la tête du Homeland department (l'équivalent du ministère de l'Intérieur), et le troisième entérine le début de la fin d'Obamacare, l'assurance-maladie mise en place par son prédécesseur. Trump montre ainsi qu'il est au travail dès son premier jour à la Maison Blanche, comme il l'avait promis. Il est entouré de sa garde rapprochée : son gendre Jared Kushner, ses conseillères Kellyanne Conway et Hope Hicks, son vice-président Mike Pence, son «chief of staff» Reince Priebus. Dans le bureau ovale, il a déjà remis le buste de Winston Churchill que Barack Obama avait relégué au placard, remplacé les rideaux rouges par d'autres, dorés, et changé les canapés. À peine installé, il se sent déjà chez lui.
21 janvier 2017 - Du Chili, Hollande "s'intéresse à la vie politique" :
François Hollande ne veut "pas faire de commentaires" sur le premier tour de la primaire initiée par le PS, mais "s'intéresse à la vie politique française", a-t-il déclaré samedi au Chili, alors que le premier tour du scrutin a lieu dimanche.
"Je m'intéresse à la vie politique française". "Si c'était le contraire, on dirait qu'il y a un problème", a déclaré le chef de l'Etat à des journalistes, en marge d'une réception à la résidence française de Santiago.
21 janvier 2017 - Des femmes du monde entier manifestent contre Trump :
Des milliers de manifestantes -et de manifestants- ont défilé partout dans le monde samedi en solidarité à la Women's March organisée à Washington pour dénoncer l'entrée à la Maison Blanche de Donald Trump.
Avant même que le grand défilé ne débute à Washington, samedi, des milliers de femmes aux quatre coins du monde sont descendues dans la rue en soutient à la grande Women's March organisée contre Donald Trump, le nouveau président des Etats-Unis. Alors que le milliardaire populiste a été investi vendredi 45e président de la première puissance mondiale, ses opposants se sont rassemblés samedi pour faire pièce à l'offensive conservatrice du Républicain.
21 janvier 2017 - Alain Minc : "Je vais voter Macron" :
Soutien d'Alain Juppé à la primaire de la droite et du centre, Alain Minc votera pour l'ancien ministre de l'Economie Emmanuel Macron : "C’est le seul candidat authentiquement européen."
« Je vais voter Emmanuel Macron. Pour une raison : il est le seul candidat authentiquement européen. Ses meetings sont les seuls où l’on voit des drapeaux européens. Dire qu’Angela Merkel a sauvé l’honneur de l’Europe dans la crise des migrants, c’est extrêmement courageux. Il est partisan d’une construction européenne avec des abandons de souveraineté. François Fillon, comme tous ceux qui ont voté non à Maastricht, est européen, certes, mais il n’y a pas chez lui d’acceptation de la construction d’une réalité supranationale. C’est une immense différence. Et puis, un jeune homme d’État étranger m’a dit récemment : "Si Macron est élu, c’est un coup de tonnerre en Europe." Si le pays grincheux qu’est la France élit un "roi de France" de 39 ans, l’image de la France changera soudainement.
21 janvier 2017 - Handball : ces Bleus ont la flamme :
Les Experts ont maîtrisé l’Islande samedi en 8e de finale du Mondial. La route de la médaille se dégage.
Une semaine après avoir quitté le Mondial la mort dans l'âme, le grand blessé Luka Karabatic est revenu pour encourager ses partenaires au stade Pierre-Mauroy, appuyé sur des béquilles. Mais c'est toute l'équipe de France qui a boité dans les premières minutes de ce huitième de finale contre l'Islande (31-25). Menés de trois buts, les Experts ont mis cinq minutes pour marquer, vingt pour virer en tête. Pas vraiment les standards de la maison.
C'est sur cette période douloureuse qu'insisteront les entraîneurs Didier Dinart et Guillaume Gille pour préparer le quart de finale de mardi (19h), toujours à Lille, face au vainqueur de Suède-Biélorussie ce dimanche après-midi. "On ne s'est pas affolé. Rentrer au vestiaire avec un avantage, même d'un seul but, nous a fait du bien", souffle Thierry Omeyer.
22 janvier 2017 - A la soirée de Montebourg, stupeur et désolation :
Pas de cuvée du redressement mais une soupe à la grimace. L’atmosphère est étrange au QG d’Arnaud Montebourg en ce début de soirée électorale, entre crispation et début de résignation. Beaucoup de journalistes, de très rares jeunes militants et un candidat invisible, claquemuré dans son bureau au premier étage de locaux exigus mis à sa disposition par son ami et trésorier de campagne Michel Piloquet. Vers 18h30, François Kalfon, le premier lieutenant de Montebourg, fait une apparition. Il livre ses leçons de la primaire face aux micros qui l’assaillent : échec du quinquennat, résistance du «peuple de gauche» aux orientations du gouvernement, convergences politiques avec Benoît Hamon contre Manuel Valls. «Sur 10 votants, 6 à 7 ont manifesté leur désaccord avec la politique d’austérité», croit-il savoir. Aurait-il déjà des indications sur les résultats?
22 janvier 2017 - "Mon projet n'a rien d'utopiste", assure Benoît Hamon :
Benoît Hamon, finaliste de la primaire socialiste élargie face à Manuel Valls, a assuré que son projet n'avait «rien d'utopiste», affirmant de pas vouloir laisser à ses filles «un monde invivable» dans «l'organisation du travail» et «comme cadre de vie».
«Le projet que j'assume est un projet de long terme, ce qui me vaut d'être qualifié d'utopiste, il n'y a rien d'utopiste à ça», a-t-il déclaré sur France Inter, au lendemain de sa nette avance au premier tour de la primaire sur Manuel Valls.
«Il serait même tout à fait déraisonnable de ne pas voir qu'il y a aujourd'hui urgence à changer de mode de production et de mode de consommation», a-t-il ajouté.
22 janvier 2017 - "Marche pour la vie" : des milliers d'opposants à l'avortement ont défilé à Paris :
Des milliers de personnes contre l'avortement ont défilé dimanche à Paris, lors de la «Marche pour la vie». «Garder son bébé, c'est la vraie liberté», «IVG tous concernés»: plus de 10 000 opposants à l'avortement selon la police, 50 000 selon les organisateurs, ont défilé derrière ces slogans à Paris dimanche, pour leur «Marche pour la vie», particulièrement «politique» à trois mois de la présidentielle. Les participants, dont de nombreuses familles, ont défilé entre la place Denfert-Rochereau et la place Vauban, près des Invalides, au milieu de ballons multicolores et munis d'affichettes aux couleurs vives, clamant: «IVG, dire la vérité c'est dissuader», «protéger le faible, ça c'est fort».