Emmanuel Macron a fait salle comble samedi 14 janvier au soir au Zénith de Lille, où plus de 4.000 personnes sont venues l'écouter dérouler le volet éducatif de son programme.
Peu de propositions mais une salle pleine – plus de 4.000 personnes – scandant des "?Macron président". Samedi à Lille, le candidat de En marche! a dévoilé le volet éducatif de son programme : diviser par deux le nombre d’élèves dans les classes de CP et CE1 situées en zone d’éducation prioritaire. Macron s’est aussi posé en candidat du "travail" et de l’"émancipation". Fidèle à son œcuménisme, il n’a pas manqué de rendre hommage à toutes les personnalités de la région, de Martine Aubry, qui avait pourtant été la première à déclarer "Macron, ras le bol" à Xavier Bertrand, en passant par Jean-Louis Borloo.
"L'Europe, c'est nous!'
Face à un FN europhobe, il a déclaré "L’Europe, c’est nous, Bruxelles, c’est nous" et a poursuivi son ode à la nouveauté. "Les dirigeants n’ont pas voulu voir le monde en train de bouger car le changement fait peur", a-t-il lancé.
Vendredi, ses propos sur "l’alcoolisme et le tabagisme" qui se sont "installés dans le bassin minier. Tout comme l’échec scolaire" avaient été nettement moins consensuels. Cette déclaration, qui n'est pas sans rappeler celle sur les "illettrés" des abattoirs Gad a fait vivement réagir le Front national, qui a déploré dans un communiqué l'"abject mépris de classe" de l'ancien banquier.
Source leJDD.fr 14-01-2017