François Hollande a annoncé jeudi 1er décembre qu'il renonçait à se présenter à l'élection présidentielle de 2017.
C'est une annonce surprise qu'a fait François Hollande jeudi 1er décembre au soir à l'Elysée en indiquant qu'il renonçait à se présenter à l'élection présidentielle de 2017. "Je ne suis animé que par l'intérêt supérieur du pays. L'expérience m'a apporté l'humilité nécessaire dans ma tâche. Aussi, j'ai décidé de ne pas être candidat au renouvellement de mon mandat. Dans les mois qui viennent mon seul devoir sera de continuer à diriger l'État, mandat pour lequel vous m'avez élu en 2012", a-t-il affirmé.
Une annonce imprévue
Une annonce imprévue en ouverture du Journal de 20 heures mais qui n’aura cependant pas été une surprise pour certains. Depuis ce dernier déjeuner dimanche à l’Elysée entre François Hollande et Manuel Valls on savait que les deux hommes avaient pris des décisions. Valls a, sans aucun doute, achevé de convaincre le Président que sa candidature était suicidaire. On attend maintenant l’acte de candidature à la primaire du Premier Ministre. Une annonce qui ne saurait tarder…
Hollande a défendu son bilan
Dans son intervention, François Hollande a pourtant défendu son bilan. "Les comptes publics ont été assainis. J'ai voulu que notre modèle social soit conforté et élargi. J'ai fait avancer les libertés, l'égalité entre les couples a été renforcée. J'ai modernisé notre démocratie avec la réforme territoriale", a-t-il expliqué. "Je n'ai qu'un seul regret : avoir proposé la déchéance de nationalité", a-t-il ajouté.
Un sondage d'Elabe pour « Les Echos », « Radio Classique » et « BFMTV » montrait mercredi 30 novembre que si François Hollande était le candidat du Parti socialiste pour un nouveau mandat, il ne recueillerait que 7% d'intentions de vote. Le rapport de forces varie peu quel que soit le candidat socialiste, si l'actuel chef de l'Etat ne se représentait pas : Manuel Valls recueille 9% d'intentions de vote et Arnaud Montebourg seulement 5%.