Les frondeurs de gauche ont échoué mercredi 11 mai à déposer une motion de censure contre le gouvernement, à deux signatures près, après le recours au 49.3 sur la loi Travail, ont indiqué des élus socialistes.
Il ne leur manquait que deux signatures. Mercredi 11 mai, les frondeurs de gauche ont joué la montre jusqu'au bout, au point même d'obtenir un délai de cinq minutes supplémentaires. Mais, à 16h40, heure limite pour déposer une motion de censure contre le gouvernement après le recours au 49.3 sur la loi Travail, les opposants de gauche n'avaient que 56 signatures au lieu des 58 minimum requises.
De nombreux ex-ministres dans les signataires
Le projet de motion "a recueilli 56 signatures, il en fallait 58", a confirmé à la presse le frondeur socialiste Laurent Baumel. Il a précisé qu'il y avait "plus de 30 socialistes" parmi les signataires. Les noms de tous les signataires seront publiés avec le texte du projet de motion, a-t-il annoncé. Une partie d'entre eux ont d'ailleurs officialisé sur Twitter leur participation au projet avorté de motion. Parmi eux, l'écologiste Cécile Duflot, les anciens ministres Benoît Hamon et Thomas Thévénoud, le socialiste Alexis Bachelay ou encore le président du MRC Jean-Luc Laurent.
Jeudi, l'Assemblée nationale ne débattra que d'une seule motion de censure, déposée par la droite dès mardi soir.