Les accusations sur sa gestion de la région Poitou-Charentes ont fait oublier à l'actuelle ministre de l'Environnement certaines de ses décisions en 2006.
Vif étonnement en Poitou-Charentes devant la violente mise en cause par Ségolène Royal de l'audit du cabinet Ernst & Young (qu'elle présente comme un "cabinet londonien") : c'est ce même cabinet en effet auquel l'actuelle ministre du Développement durable avait fait appel en 2006, après son élection à la présidence de la Région. Le cabinet est aussi intervenu depuis comme consultant dans le cadre de la COP21.
L'ancienne présidente de Poitou-Charentes (de 2004 jusqu'à son entrée au gouvernement en 2014), aujourd'hui intégrée dans la grande région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes a vu son bilan épinglé par cet audit qui décrit sa situation financière comme "alarmante". Ségolène Royal avait vertement réagi en se réservant la possibilité de porter plainte après ce qu'elle a appelé des "attaques diffamatoires". Estimant que sa éussite régionale "dérange".
Le secrétaire d'Etat au Budget, Christian Eckert, a tempéré le tableau : "Nous avons regardé de très près la situation de la région antérieurement à la fusion", a-t-il déclaré sur Public Sénat et Sud Radio. "Il n'y a pas eu de phénomène qui aurait mérité une réaction de notre administration, en tous cas d'après ce que j'ai vu."