Alors que le remaniement du gouvernement est attendu à partir de mercredi 10 février prochain, François Hollande et Manuel Valls tentent de trouver le bon équilibre. Ils sont notamment toujours à la recherche d'un(e) ministre de l'Ecologie. En effet il semble que promesse ait été faite à Ségolène Royal d’accéder au Ministère des Affaires étrangères et Nicolas Hulot qui avait été pressenti pour la remplacer a décliné l’offre !..
Il prépare le dernier casting, celui de la fin du quinquennat. François Hollande va remanier le gouvernement entre mercredi 10 février, jour du vote de la révision constitutionnelle à l'Assemblée, et le milieu de la semaine suivante. Le chef de l'État devrait nommer Laurent Fabius au Conseil constitutionnel. Ségolène Royal pourrait le remplacer au Quai d'Orsay. Hollande cherche donc un(e) ministre de l'Écologie, fonction refusée cette semaine par Nicolas Hulot. Il doit aussi trouver un successeur à la radicale de gauche Sylvia Pinel, qui va quitter le ministère du Logement après avoir été élue vice-présidente de Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées.
Un remaniement large?
Mais le chef de l'État n'entend pas limiter ce remaniement au remplacement de deux postes. Il veut donner une image de rassemblement de sa majorité, ce qui implique plusieurs entrées parmi des postulants socialistes, radicaux, écologistes… Tout en conservant la cohérence de la ligne hollando-vallsiste.
À ce jeu, rien ne devrait changer pour les ministres régaliens (Intérieur, Défense, Justice…) ni chez les patrons de Bercy. "Merci d'être là, comme vous serez là dans un mois, lorsque nous aurons la même réunion que celle des mois précédents", a lancé Michel Sapin (Finances) aux journalistes qu'il a réunis jeudi, atténuant le suspense sur un éventuel départ pour d'autres fonctions. Emmanuel Macron devrait, lui aussi, rester à sa place, gagnant peut-être quelques rangs dans l'ordre protocolaire.