23 décembre 2015 - Le skieur Marcel Hirscher a échappé à un crash de drone :
Le skieur autrichien Marcel Hirscher a échappé de peu au crash d’un drone qui s’est écrasé à quelques centimètres de lui sur la piste.
Les images sont impressionnantes, l’accident aurait pu être terrible. Mardi soir, le skieur autrichien Marcel Hirscher qui participait à la deuxième manche du slalom de Madonna Di Campiglio, en Italie, est passé à côté du pire. A quelques centimètres derrière lui, un drone s’est écrasé sur la piste.
Pris par la tension de la course, Hirscher n'avait pas compris sur l'instant ce qui s'est passé dans son dos. «J'ai entendu seulement un bruit, j'ai pensé qu'un lisseur était tombé», a-t-il dit après la course. «C'est mon cadeau de Noël. Je ne suis pas blessé et j'ai eu de la chance», a-t-il souri devant les journalistes, avant de tonner: «Ce n'est même pas imaginable, c'est incroyable, une honte». «Trafic aérien intense en Italie, chanceux d'avoir échappé au crash du drone», a-t-il ensuite posté sur Instagram avec humour.
23 décembre 2015 - Reculade du gouvernement :
Pas de déchéance de nationalité pour les binationaux condamnés pour terrorisme : le projet de réforme constitutionnelle qui doit être présenté mercredi en conseil des ministres n'inclura pas cette mesure, pourtant évoquée par le président de la République lors de son discours devant le Congrès, en novembre.
Le gouvernement n'inscrira finalement pas dans la Constitution la déchéance de nationalité pour les binationaux condamnés pour acte de terrorisme, un revirement qui pourrait dissuader la droite d'approuver la réforme constitutionnelle promise par François Hollande.
La ministre de la Justice Christiane Taubira a confirmé l'abandon de cette disposition, très critiquée à gauche, à l'occasion d'un déplacement en Algérie. Le projet de révision constitutionnelle qui sera présenté mercredi en conseil des ministres «ne (la) retient pas», a-t-elle affirmé dans un entretien à la radio algérienne Chaîne 3 diffusé mardi.
23 décembre 2015 - Sarkozy sur Bertrand et Estrosi : "Ils sont atteints du syndrome de Stockholm" :
Selon « Le Canard Enchaîné », Nicolas Sarkozy a ironisé sur les discours d'ouverture des deux nouveaux présidents de région Xavier Bertrand et Christian Estrosi à l'égard des électeurs de gauche. "Je préférerais être l'otage de Manuel Valls plutôt que celui de Marine Le Pen", lui a répondu le nouveau patron du Nord-Pas-de-Calais-Picardie.
Nicolas Sarkozy n'a pas aimé les récentes prises de position de Xavier Bertrand et Christian Estrosi, tous deux vainqueurs de leur duel face au FN lors des dernières régionales. "Attendons qu'ils dessoûlent!", a-t-il lancé après le second tour, rapporte mercredi « Le Canard enchaîné ». En cause : la main tendue des deux ténors de la droite aux électeurs de gauche, qui leur ont permis de gagner respectivement en Nord-Pas-de-Calais-Picardie et en Provence-Alpes-Côte d'Azur. "Ils sont atteints du syndrome de Stockholm", a moqué le président des Républicains.
23 décembre 2015 - Christiane Taubira désavouée par Manuel Valls :
Alors que la garde des Sceaux Christiane Taubira avait elle-même annoncé mardi que la déchéance de nationalité pour les binationaux nés en France ne ferait pas partie du projet de réforme constitutionnelle du gouvernement, le président de la République a finalement décidé de la maintenir.
L'annonce de l'abandon de la mesure sur la déchéance de nationalité avait suscité une avalanche de critiques de la droite et le soulagement de certains à gauche. Anticipée par Christiane Taubira mardi, cette reculade a finalement été... abandonnée à son tour. Le président de la République, François Hollande, a finalement décidé de maintenir la déchéance de nationalité pour les binationaux nés en France et condamnés pour acte de terrorisme. Le Premier ministre, Manuel Valls, s'est chargé de présenter le projet de réforme constitutionnelle, mercredi, à l'issue du conseil des ministres.
Le chef du gouvernement a estimé que ce texte répondait à «la nécessité de donner une base constitutionnelle à ce régime civil de crise». Dans le compte-rendu du conseil des ministres, il est précisé que «des mesures de polices administratives nouvelles pourront être prises, comme des retenues administratives pendant les perquisitions ou comme des contrôles d’identité sans justifier de circonstances particulières. Ces mesures ne pourront être privatives de liberté. Elles seront placées sous le plein contrôle du juge administratif». Manuel Valls a ensuite précisé que l'article 2 du texte concerne la mesure tant contestée. «L’efficacité, et tout le monde l’aura compris, n’est pas l’enjeu premier, c’est une mesure à caractère hautement symbolique (...) C’est une sanction lourde que la nation est en droit d’infliger à celui qui l’a trahie au plus au point», a justifié Manuel Valls. Le Premier ministre a assuré que la mesure ne s'appliquera qu'à des personnes «condamnées définitivement» et ne laisserait place à «aucun arbitraire administratif».
23 décembre 2015 - Les autorités Burundaises seules contre tous :
Pierre Nkurunziza Président du Burundi est de plus en plus isolé mais reste droit dans ses bottes.
Les autorités burundaises, controversées, s'opposent vivement à l'envoi d'une force de 5.000 hommes par l'Union africaine (UA), estimant que l'opposition manipule la communauté internationale en brandissant la crainte du génocide. Pendant ce temps, des ONG accusent les forces de sécurité burundaises d’avoir procédé à des exécutions sommaires lors des violences du 11 décembre.
De mal en pis au Burundi. L'Union Africaine (UA) a annoncé en fin de semaine dernière le déploiement d'une Mission africaine de prévention et de protection au Burundi (Maprobu), forte de 5.000 hommes et pour une durée de six mois renouvelables. «L’Afrique ne permettra pas un autre génocide sur son sol», a expliqué le Conseil de paix et de sécurité de l’UA. Une intervention qui s’est fait attendre, selon la communauté internationale qui s’inquiète des violences dans ce petit pays d’Afrique des Grands Lacs depuis des mois déjà. De son côté, le gouvernement burundais rejette vivement ce déploiement, estimant qu’il s’agirait d’une «force d'invasion et d'occupation». Selon le Conseil nationale de sécurité – composé entre autres du président controversé Pierre Nkurunziza, de ses deux vice-présidents, des ministres de la Sécurité publique et de Défense –, «la menace de génocide qui justifierait ce déploiement n'est qu'une machination des détracteurs du gouvernement» et le Burundi serait «capable d'assurer la sécurité de sa population», rapporte l’AFP.
Autrement dit, alors que l’opposition et les observateurs redoutent un génocide, neuf ans après la fin de la longue guerre entre Hutus et Tutsis ayant fait quelque 300.000 morts en 13 ans (1993-2006), le pouvoir en place accuse ses détracteurs de «tromper la communauté internationale», comme l’a fait valoir lundi le deuxième vice-président de l’Assemblée nationale Edouard Nduwimana, cité par l’agence BujaNews. D’après lui, le contingent de l’UA ne ferait que «créer des rebellions». Mardi, le président rwandais Paul Kagame, qui est en froid avec son voisin dont la population se réfugie pourtant en masse dans son pays*, a réaffirmé que le Rwanda n’enverrait pas de troupes de maintien de la paix au Burundi. Les relations entre le Rwanda et le Burundi sont au plus bas, le premier accusant le deuxième de soutenir ses opposants. Dans le détail, Kigali est accusé – notamment par l'ONG Refugees International (RI) – de recruter des réfugiés burundais dans des camps de réfugiés dans le but de mettre sur pied une rébellion naissante. Ce que dément bien sûr fermement le président Kagame.
23 décembre 2015 - La France va-t-elle intervenir en Libye?
Alors que l'Etat islamique prospère en Libye, une coalition militaire pourrait voir le jour pour combattre l'organisation.
Ce serait même une question de semaines pour qu'une coalition ne vienne combattre l'Etat islamique, qui prospère depuis près d'un an sur place. Fin novembre, des vols de reconnaissance au sud de Tripoli ont confirmé l'existence de camps d'entraînement de l'Etat islamique dans lesquels se trouvaient des djihadistes français. Selon Le Canard Enchaîné, une petite coalition a déjà vu le jour, regroupant les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne. Les Américains prépareraient déjà des vols de reconnaissance avant d'éventuels bombardements. Mais rien ne se fera sans un accord politique.
23 décembre 2015 - En Somalie et dans le sultanat de Brunei, il est interdit de fêter Noël :
En Somalie et dans le petit sultanat de Brunei (Asie du Sud-Est), où a été instauré la charia, fêter Noël est interdit. Les contrevenants s'exposent à de sévères sanctions allant jusqu'à cinq ans de prison. Il n'y aura pas de "joyeux Noël" dans le sultanat de Brunei . Dans ce petit Etat pétrolier de l'Asie du Sud-Est, les célébrations ont été interdites conformément à la charia qui y est en vigueur. Le tout puissant sultan Hassanal Bolkiah, l'un des hommes les plus riches du monde avec une fortune estimée à 20 milliards de dollars, avait annoncé l'an passé l'introduction progressive de la loi islamique, la charia, prévoyant à terme de lourdes sanctions comme la mort par lapidation ou les amputations.
23 décembre 2015 - Le roi saoudien accuse Bachar El-Assad d’avoir fait monter Daech :
Le roi Salmane d'Arabie saoudite a accusé mercredi le président syrien Bachar al-Assad d'avoir favorisé la montée du groupe jihadiste Etat islamique (EI) en Syrie, tout en appelant à un règlement politique du conflit avec "les forces de l'opposition modérée".
"Les groupes terroristes n'auraient pas pu trouver un terrain favorable (pour leur émergence) sans la politique du régime syrien, qui a conduit à l'extermination de centaines de milliers de Syriens", a déclaré ce mercredi le roi Salmane d'Arabie saoudite dans un discours adressé au Majlis al-Choura, conseil consultatif réuni pour sa nouvelle session annuelle à Ryad. L'Arabie saoudite est farouchement hostile à Bachar al-Assad dont elle exige le départ pour favoriser une transition politique en Syrie.
Ryad a accueilli en décembre une réunion sans précédent de factions politiques et de groupes armés de l'opposition syrienne, qui ont convenu d'unifier leurs positions en vue de négociations avec le régime concernant la transition. "(Le royaume saoudien) appelle à une solution politique pour sortir la Syrie de sa crise et mettre en place un gouvernement de transition par les forces de l'opposition modérée, qui assurera l'unité des Syriens et le départ des forces étrangères et des organisations terroristes", a déclaré le roi Salmane.
23 décembre 2015 - Paris et Moscou relancent leur coopération militaire :
La poignée de main entre Sergueï Choïgou et Jean-Yves Le Drian.
La rencontre entre Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, et son homologue russe, Sergueï Choïgou marque un tournant dans les relations entre la France et la Russie.
Le jour tombe sur le jardin Alexandrovski, à deux pas de la place Rouge. Au pied du Kremlin, Jean-Yves Le Drian se recueille en silence devant la flamme du soldat inconnu. Puis la fanfare russe entonne « Sous le ciel de Paris ». Un air de Piaf pour rappeler une époque où l’amitié franco-russe était une évidence, et même une consolation. Tel a été le prélude à l’entretien bilatéral qui vient d’avoir lieu entre le ministre français de la Défense et son homologue Sergueï Choïgou. « Quelles que soient les circonstances, il importe que nous puissions parler en raison de notre histoire commune et des menaces qui pèsent contre nous », a annoncé Jean-Yves Le Drian.
23 décembre 2015 - Déchéance de la nationalité : la gauche s’enflamme :
L'ultime revirement de l'exécutif sur la déchéance de nationalité a suscité la colère d'une partie de la gauche, y compris dans les rangs du Parti socialiste.
L'annonce a mis le feu aux poudres. La révolte couvait, à gauche, dans les rangs des critiques du gouvernement et l'annonce de Manuel Valls, mercredi, sur l'introduction de la déchéance de nationalité pour les binationaux nés en France condamnés pour terrorisme, a suscité de nombreuses réactions d'opposition, jusqu'au Parti socialiste.
La maire de Paris, Anne Hidalgo, a ainsi tweeté ce message : «Je réaffirme fermement mon opposition à la déchéance de nationalité qui n'apporterait rien à la lutte contre le terrorisme.» Toute une partie du PS parisien se retrouve sur cette position, à l'image de Bruno Julliard, premier adjoint à la Maire de Paris chargé de la culture, qui n'hésite pas écrire : «Affreusement honte. Quand l'indignité s'ajoute à l'inefficacité. Triste jour pour des valeurs essentielles de notre République.» Toujours au PS, le député Yann Galut a expliqué qu'il ne voterait pas la mesure. Benoît Hamon, frondeur et ancien ministre, s'interroge : «La lutte contre le terrorisme justifie-t-elle de créer deux catégories de citoyens nés sur le sol français?» Le frondeur Christian Paul, retournant l'argument de Manuel Valls qui défendait mercredi une mesure «symbolique», déplore un «symbole dangereux».
23 décembre 2015 - Attention à l’omelette !..
24 décembre 2015 - Corse : Manuel Valls met en garde les nationalistes :
Jean-Guy Talamoni (à g.), le nouveau président de l’assemblée régionale, et Gilles Simeoni, élu président de l’exécutif.
Comme en Catalogne ou en Ecosse, des nationalistes sont maintenant aux commandes de l’île. Un nouveau casse-tête pour le gouvernement.
Faute de traduction simultanée, nombre d’électeurs de l’île de Beauté n’ont pas pu comprendre, la semaine dernière, le discours d’intronisation de Jean-Guy Talamoni, le nouveau président de l’assemblée régionale. Le leader indépendantiste l’a prononcé dans la seule langue corse, parlée par à peine la moitié de la population. Heureusement, son colistier Gilles Simeoni, le nouvel homme fort de l’île, élu président de l’exécutif, s’est exprimé en français. Plus modéré, celui qui s’affche comme « autonomiste » – le cran en dessous d’indépendantiste –, reconnaît qu’avec 35,3 % des suffrages, la victoire de sa liste Pè a Corsica (« Pour la Corse ») n’est pas « celle d’un camp sur un autre ».
24 décembre 2015 - New Delhi, la capitale la plus polluée au monde va tenter la circulation alternée :
New Delhi, la capitale la plus polluée au monde, expérimentera en janvier prochain la circulation alternée afin de tenter d'assainir l'air chargé en particules fines.
Le chef de l'exécutif de New Delhi, Arvind Kejriwal, a appelé jeudi les habitants de la capitale la plus polluée du monde à s'impliquer dans son expérimentation de circulation alternée destinée à rendre l'air plus respirable.
Les autorités locales avaient annoncé début décembre vouloir expérimenter la circulation alternée pendant les deux premières semaines de janvier pour tenter d'assainir l'air chargé en particules fines que respirent les 17 millions d'habitants, particulièrement en hiver.
24 décembre 2015 - Sécurité : Noël et le Nouvel An sous haute surveillance :
Effectifs renforcés, "patrouilles dynamiques", "barriérages" aux abords de certains lieux de cultes… Après les attentats du 13 novembre et à l’approche des fêtes, l’ensemble des dispositifs de sécurité ont été renforcés.
Plus d’un mois après les attentats de Paris, les mesures de sécurité n’ont jamais été aussi fortes. Mardi, le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a répété que "tout (était) fait" pour protéger les lieux de culte et les paroissiens. Quelques jours auparavant, Bernard Cazeneuve avait déjà envoyé une note aux préfets et aux directeurs de police et de gendarmerie destinée à mettre en place un dispositif de sécurité renforcé dans les églises. Noël, estimait le ministre de l’Intérieur, pourrait être une cible d’une "exceptionnelle force symbolique" pour des terroristes. Avant les premiers offices de Noël, le JDD passe en revue les dispositifs en place.