Il faudra évidemment voir à l’usage l’efficacité de ces nouveaux programmes. Mais cependant une bonne note d’entrée car c’est bien un retour aux valeurs de base dont il s’agit : calcul, lecture et orthographe. Dictée, calcul mental et lecture à voix haute quotidiens seront obligatoires dans les nouveaux programmes scolaires : c'est ce qu'a annoncé la ministre de l'Education Najat Vallaud-Belkacem vendredi 18 septembre au matin, peu avant la présentation officielle des textes.
Les nouveaux programmes scolaires proposent que la dictée, le calcul mental et la lecture à voix haute quotidiens soient obligatoires, a annoncé vendredi 18 septembre au matin la ministre de l'Education nationale Najat Vallaud-Belkacem, peu avant la présentation officielle des textes. Ces apprentissages seront quotidiens à l'école élémentaire dès le CP, a-t-elle précisé sur Europe 1.
Fixer les fondamentaux
De nombreuses recherches "démontrent l'impact des exercices fréquents pour fixer les fondamentaux, qui consolident les savoirs les plus simples avant de développer les plus complexes", écrit la ministre dans une tribune dans « Le Monde ». C'est "la raison des entraînements quotidiens à l'écriture, la lecture, au calcul mental que les nouveaux programmes rendent obligatoires".
Najat Vallaud-Belkacem souligne l'importance du calcul mental, même si les enfants travailleront plus tard avec une calculette. Il est "très important de s'entraîner suffisamment pour automatiser des réflexes, et le calcul mental est un de ces réflexes qu'il faut avoir", a-t-elle dit.
Les programmes présentés dans la matinée
Michel Lussault, le président du Conseil supérieur des programmes (CSP), l'instance chargée de composer de nouveaux programmes du CP à la troisième, présente ses textes dans la matinée de vendredi. "Ce qui est nouveau, c'est que pour la première fois, les programmes de la scolarité obligatoire, du CP à la troisième, ont été pensés ensemble, et ça n'était jamais arrivé", a estimé la ministre.
Cette méthode "permet d'avoir enfin une vraie progressivité dans les apprentissages (...) en veillant à ce qu'il n'y ait pas de choses qui soient abordées trop tôt dans la scolarité", a-t-elle dit, citant l'exemple de la division, actuellement abordée en CE2. "Les enseignants nous ont fait remonter que c'était trop tôt, ce sera désormais en CM1."
Revenant sur les nouveaux programmes d'histoire, dont la première mouture dévoilée au printemps avait suscité de vives polémiques, elle a confirmé que la distinction entre les périodes obligatoires et facultatives avait été "effacée" dans la nouvelle version. "Toutes les grandes périodes de l'histoire de France seront étudiées" mais "nous laissons la possibilité aux enseignants de choisir leurs exemples".
A suivre donc.. Les réactions des enseignants et des parents d’élèves…