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25 août 2015 2 25 /08 /août /2015 18:30
TROIS GRANDES REFORMES AU PROGRAMME DE MANUEL VALLS !...

 

A quatre jours de l'ouverture de l'université d'été du Parti socialiste à La Rochelle, où semble-t-il, un certains nombres de débats risquent de reprendre, Manuel Valls l'affirme : «Nous devons poursuivre les réformes». Il met aussi en garde ceux qui rêvent toujours de changer la ligne de la politique du Gouvernement.

Dans une tribune publiée mardi 25 août dans le journal « Les Echos », intitulée «Poursuivre nos réformes économiques pour affirmer nos valeurs», le Premier ministre affirme que son gouvernement va «persévérer» dans sa politique économique. «Changer de ligne de conduite, c'est la certitude de tout perdre», prévient-il à quelques semaines de la présentation du projet de budget 2016.

Dans sa tribune, le chef du gouvernement revient sur les trois principaux objectifs de sa politique et énonce trois chantiers phares pour la rentrée politique :

 

Les trois objectifs de la politique économique du gouvernement

 

Premier objectif : le retour de la croissance.

Un objectif en passe d'être atteint si l'on en croit le Premier ministre qui fait montre d’un optimisme aussi vigoureux que celui du chef de l’Etat. Pour lui, «la croissance repart (elle a augmenté de 0,7% au premier semestre)» et «les entreprises créent à nouveau des emplois», même si les «soubresauts financiers de ces derniers jours nous rappellent les aléas liés à la croissance mondiale», dit-il en référence à la chute des bourses mondiales.

Deuxième objectif : tout faire pour l'emploi.

Là aussi pas de surprise, François Hollande en a fait son principal objectif depuis le début du quinquennat. Encore faudrait-il que l’on sache bien ce que signifie « tout faire… »

Troisième objectif : baisser la fiscalité.

«Notre pays a atteint des records dans ce domaine. Ce n'est pas sain», justifie Manuel Valls.

 

Les trois chantiers de la rentrée

 

Premier chantier : le projet de loi de finances pour 2016.

Le Premier ministre revient sur le pacte de responsabilité et de solidarité, annonçant que «l'ampleur du soutien aux entreprises ne sera pas remise en cause. Les entreprises ont besoin de cette visibilité pour investir et embaucher en confiance». Mais Manuel Valls prévient : «Je l'ai dit au patronat : chacun doit tenir ses engagements. Nous tenons les nôtres, aux entreprises de tenir les leurs.»

Autre volet du projet de loi de finances : les baisses d'impôts. Manuel Valls confirme que des baisses d'impôts sont engagées. «Ces trois années de baisse consécutives allègent l'impôt des classes moyennes et populaires», se félicite Manuel Valls, confirmant en outre que le prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu «entrera en vigueur» en 2018.

Deuxième chantier : le projet de loi sur le numérique.

Dans la tribune du Premier ministre, peu de détails sur ce projet de loi que la secrétaire d'Etat Axelle Lemaire doit présenter en conseil des ministres à l'automne. Manuel Valls annonce qu'il «soutiendra les nouvelles formes de l'innovation, leurs nouveaux acteurs, leurs nouveaux usages, tout en protégeant les consommateurs». Le projet de loi sur le numérique est a priori articulé sur trois axes (protection des données des utilisateurs, innovation sur l'open data, accessibilité de l'internet), et doit être mis en ligne à la mi-septembre. Les internautes pourront alors apporter leur contribution et «liker», comme sur Facebook, telle ou telle proposition.

Troisième chantier : continuer à bâtir le modèle de «flexisécurité à la française».

Pour cela, le Premier ministre souhaite «faire confiance au dialogue social à tous les niveaux, et notamment dans l'entreprise. J'attends ainsi beaucoup des propositions audacieuses que me remettra Jean-Denis Combrexelle». L'ancien directeur du Travail doit remettre en septembre un rapport sur l'articulation entre la loi et les accords collectifs. «L'objectif, c'est de laisser plus de liberté aux entreprises et aux salariés pour prendre les décisions les mieux adaptées pour eux», conclut Manuel Valls.

 

Les réactions politiques

 

Le Guen et Le Foll font le service après-vente

« Nous voulons continuer à réformer ce pays », a insisté le secrétaire d'Etat chargé des relations avec le Parlement. L'objectif du gouvernement est de « rendre plus simple, plus lisible, plus transparent, de façon à restaurer la confiance qui doit exister entre les salariés et l'entreprise », a affirmé Jean-Marie Le Guen (PS) sur France Info. Comme Manuel Valls, il attend des propositions « audacieuses » de la part de Jean-Denis Combrexelle. Mais pas question pour autant d'instaurer le contrat de travail unique. « Quand on regarde de près, on s'aperçoit que ça ne marche pas », fait valoir Le Guen, membre du courant des réformateurs. « C'est un très beau slogan, mais difficile à mettre en pratique sauf à rompre avec un certain nombre de traditions avec lesquelles il n'est pas opportun de rompre ».

« Un espace fondamental qu'on doit continuer à créer et pousser, c'est le dialogue social », insiste Stéphane Le Foll sur BFM TV. « En France, ça vaut dans tous les secteurs, dont l'agriculture (Ndlr : dont ce proche de François Hollande a la charge), il y a besoin de renouveler la façon dont on discute. Un chef d'entreprise n'a pas à attendre du concret, il a à négocier. (…) La souplesse dans une entreprise ça se négocie », a-t-il martelé. « Je vous donne la lecture du porte-parole du Premier ministre », a-t-il conclu pour balayer toutes les questions.

François Bayrou sceptique

« Pourquoi depuis trois ans ne l'ont-ils pas fait ? », a fait mine d'interroger sur RTL François Bayrou. Le président du Modem et maire de Pau, proche d'Alain Juppé a reproché au gouvernement d'avoir, en prétendant faire des « gestes aux entreprises », créé « des usines à gaz auxquelles personne ne comprend rien, surtout pas les petites entreprises et les artisans ». « On n'a pas arrêté, au lieu de simplifier, de complexifier », reproche-t-il encore.

La réforme du code du travail est un faux débat pour la CFDT

«Le débat qui consiste à dire plus de pages du code du travail ou moins de pages du code du travail, c'est un faux débat», pour Laurent Berger, le numéro un de la CFDT. Sur France Inter, il estime que la réduction du code du travail (que réclame le patronat) n'est pas la priorité, à l'inverse de la question du «dialogue social». Cette dernière fait partie des chantiers évoqués par Manuel Valls, mais Laurent Berger estime qu'il s'agit du «vrai sujet que personne ne veut affronter», mauvais point pour le Premier ministre. Et le patron de la CFDT de conclure : «On verra ce qui sort de la mission confiée à M. Combrexelle».

 

Source : LeParisien.fr 25-08-2015

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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