9 janvier 2015 - Hommage des dessinateurs aux victimes de Charlie hebdo :
Dessin de Plantu paru dans le quotidien « Le Monde »
9 janvier 2015 - Hommage des dessinateurs aux victimes de Charlie hebdo :
"Il a dessiné le premier" titre ironiquement David Pope du "Camberra Times"
9 janvier 2015 - Comme un crayon dans le vent :
A Paris, des dizaines de milliers de personnes se sont à nouveau réunies jeudi soir en France pour rendre hommage aux victimes de l'attaque contre Charlie Hebdo et affirmer "On n'a pas peur". Comme la veille, la foule a afflué à partir de 18h00 place de la République à Paris, non loin des locaux du journal. Autour de la statue de Marianne au centre de la place, des centaines de bougies ont été allumées en mémoire des douze personnes tuées la veille, auprès des nombreux bouquets, portraits ou dessins déposés depuis mercredi soir. Le maire de Paris, Anne Hidalgo (PS), et l'ensemble des forces politiques du Conseil de Paris avaient appelé à ce rassemblement qui se voulait "silencieux", mais où les slogans n'ont pas tardé à fuser, comme "Hi hip hourra, nous sommes Charlie", ou "Il n'est pas mort Charlie".D'autres brandissaient la célèbre pancarte "Je suis Charlie" ou encore des stylos, tandis que des jeunes escaladaient le piédestal de la statue, en scandant "charliberté", "On n'a pas peur", "liberté d'expression", "tous ensemble", "pas d'amalgames", "vive la République".Des drapeaux tricolores s'agitaient au milieu de la foule et certains entonnaient la Marseillaise.
Mme Hidalgo, l'ancien maire de Paris Bertrand Delanoë, le chef de file de l'opposition parisienne, Nathalie Kosciusko-Morizet, et de nombreux élus de toute tendance ont également déposé des bougies."On est dans un moment (dont) on ressent tous la gravité. On sent que ce qui s'est passé hier est un acte d'abord tragique, mais qui vise à fragiliser la démocratie, à fragiliser la République, donc les Parisiens ont aussi besoin de se tenir ensemble debout, de se serrer les coudes, même physiquement", a expliqué à la presse Mme Hidalgo.
.A Nancy, 10.000 personnes, comme la veille, se sont retrouvées sur la place Stanislas à partir de 18h30, en entonnant spontanément la Marseillaise. La mobilisation a aussi été forte dans le sud-ouest: à Figeac et à Cahors (Lot), à Tarbes (Hautes-Pyrénées), plus d'un tiers des habitants ont manifesté, parfois de manière très originale. A Tarbes, 14.000 personnes ont ainsi formé une chaîne humaine dans les jardins de la préfecture, selon la police: "C'est un élan qui a dépassé toutes nos attentes", a commenté le journaliste de la Dépêche du Midi, Andy Barrejot, qui avait lancé cet appel au rassemblement et invité la foule à "jouer groupés jusqu'au bout", sur cette terre de rugby.
9 janvier 2015 - La traque des frères Kouachi :
A partir de 15 heures jeudi, une traque minutieuse a eu lieu dans le petit village de Longpont, dans l’Aisne. Les forces spéciales du RAID, du GIPN et du GIGN ont fouillé chaque maison à la recherche des frères Kouachi, considérés comme les auteurs de l’attentat qui a fait douze morts mercredi à la rédaction parisienne de «Charlie Hebdo».
Pendant de longues heures cette nuit, un hélicoptère a également survolé la zone, cherchant à repérer du mouvement dans la vaste forêt de Villers-Cotterêts, grâce à ses caméras thermiques. Une piste consistait en effet à penser que les deux fugitifs pourraient s’être enfuis à pied dans ces bois. Mais en vain. Si les recherches ont été suspendues quelques heures au plus profond de la nuit, elles ont repris au lever du soleil. Avant que la situation ne connaisse un gros rebondissement : suite au repérage d’une voiture volée (une Peugeot 206 dérobée à Montagny-Sainte-Félicité, dans l’Oise, aux alentours de 8h40 vendredi), les deux trentenaires se seraient retranchés dans une imprimerie de Dammartin-en-Goële, en Seine-et-Marne, avec au moins un otage.
9 janvier 2015 - Dévotion :
Des croyants portent la statue du Nazaréen noir lors d'une procession à Manille. Cette statue de bois a été emportée aux Philippines du Mexique au XVIIème siècle et aurait des pouvoirs guérisseur.
9 janvier 2015 - Le Mexique aussi "est Charlie" :
Hommage aux victimes de l'attentat à "Charlie Hebdo" devant l'ambassade française de Mexico.
9 janvier 2015 - La Tour Eiffel en habits de deuil :
Le ciel de Paris s'est assombri jeudi soir. La tour Eiffel, symbole de la France dans le monde entier a éteint ses lumières en mémoire de Charb, Cabu, Wolinski, Tignous, Maris et toutes les autres victimes de l'attaque meurtrière qui a visé «Charlie Hebdo».
La dame de fer a été plongée dans le noir à 20 heures alors qu'en France, des dizaines de milliers de personnes s'étaient à nouveau rassemblées sous les slogans «Je suis Charlie» ou «On n'a pas peur».Comme mercredi, la foule a afflué à partir de 18h00 place de la République à Paris, non loin des locaux du journal. Autour de la statue de Marianne au centre de la place, des centaines de bougies ont été allumées en mémoire aux douze personnes tuées la veille, auprès des nombreux bouquets, portraits ou dessins déposés depuis mercredi soir. Des drapeaux tricolores se sont agités au milieu de la foule et certains ont entonné la Marseillaise.Anne Hidalgo, l'ancien maire de Paris Bertrand Delanoë, le chef de file de l'opposition parisienne, Nathalie Kosciusko-Morizet, et de nombreux élus de toute tendance ont également déposé des bougies. L'actuelle maire a déclaré : «On est dans un moment (dont) on ressent tous la gravité. On sent que ce qui s'est passé hier est un acte d'abord tragique, mais qui vise à fragiliser la démocratie, à fragiliser la République, donc les Parisiens ont aussi besoin de se tenir ensemble debout, de se serrer les coudes, même physiquement »
9 janvier 2015 - 60 ème anniversaire d’Europe 1 :
Classe dissipée... mais exigeante. Europe 1, c’est à la fois le rire de Canteloup et la ténacité d’Elkabbach, les analyses de Catherine Nay et la bonne humeur de Julie. Depuis le premier top en janvier 1955, Europe n° 1, comme elle s’appelle alors, bouscule le paysage radiophonique français aux mains de l’Etat. Grâce au transistor, elle parle à l’oreille de la jeunesse, lance les années yéyé avec « Salut les copains », court sur les barricades de 68. A force de côtoyer l’Histoire, la dissidente devient une institution, mais reste une pouponnière de stars.
De Jean Yanne à Coluche, de Philippe Gildas à Thomas Sotto, elle séduit par l’humour, convainc par la rigueur, et attire les talents. Bilan : cinq millions de fidèles.
9 janvier 2015 - Le début de l'assaut du magasin Hyper Cacher à Vincennes :
Une déflagration, deux, trois, quatre, de la fumée noire, des tirs... Le camion de la BRI se positionne devant l'Hyper Cacher porte de Vincennes avec derrière lui des dizaines de policiers alors que d'autres attaquent le côté du magasin: l'assaut est lancé. Il est 17H10. En quelques poignées de secondes, les forces de l'ordre pénètrent là où Amedy Coulibaly retient plusieurs otages. Très vite des policiers ressortent avec des civils qu'ils abritent dans un premier temps derrière le camion de la BRI (brigade de recherche et d'intervention) avant de les emmener vers les ambulances du SAMU et des pompiers qui stationnent à quelques mètres de là, gyrophares allumés.
Un homme porte un enfant dans ses bras. Casqués et cagoulés, les policiers soutiennent une jeune femme blonde. Un autre emmène sur son épaule une dame qui a encore son sac à main en bandoulière. Un homme aux cheveux blancs et habillé d'une chemise bleue avance, un peu hagard. Il est sorti du magasin en courant en même temps que la dame au sac. Les ambulances se succèdent. Une ambulance du Smur et une ambulance des pompiers s'approchent du magasin casher. Un brancard est sorti. La lumière a été rétablie à l'intérieur du magasin. La nuit commence à tomber. Une tente de premiers secours a été dressée non loin de là.
Autour d'un parc, à proximité des lieux, des dizaines de policiers sont déployés. Arme automatique en main et œil dans le viseur, ils ratissent le parc en passant par les côtés. Tendus et sur le qui-vive, ils fouillent énergiquement deux civils. Des riverains sortent, pensant que l'assaut est fini, et font face à des policiers qui les mettent en joue, les fouillent et leur intiment l'ordre de rentrer chez eux. Peu à peu la vie reprend, les habitants apparaissent aux fenêtres, toujours un téléphone à la main. D'autres sortent de chez eux. Plusieurs personnes ont acclamé les forces de l'ordre quand la nouvelle de la fin de l'opération a été connue.
9 janvier 2015 - L’assaut à Dammartin en Goele :
Les frères Kouachi, auteurs présumés de l'attentat sanglant contre Charlie, ont été tués vendredi, ainsi qu'un autre preneur d'otages déjà condamné pour islamisme radical qui leur était lié, au terme d'une journée dramatique marquée par une prise d'otage meurtrière en plein Paris.- A DAMMARTIN-EN-GOELE (Seine-et-Marne), à 42 km au nord-est de Paris, les frères Chérif et Saïd Kouachi, auteurs présumés de l'attentat, sont retranchés avec un otage depuis le début de la matinée, lourdement armés, dans les locaux d'une imprimerie de la zone industrielle. Le village de 8.000 habitants est en état de siège, totalement bouclé par les forces de l'ordre. Des hélicoptères survolent le site, encerclé par les hommes du GIGN, qui mènent l'opération appuyés par des équipes du Raid.
Plusieurs établissements scolaires de la zone sont évacués, les commerces sont fermés et les habitants barricadés chez eux. Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, confirme qu'il s'agit de "neutraliser les auteurs" de l'attentat. Des négociateurs ont "tenté d'établir un contact", selon le ministère de l'Intérieur. Avant de se retrancher dans l'imprimerie, les frères Kouachi avaient échangé vers 08H00 des tirs nourris avec des policiers sans faire de victime à un barrage non loin de Dammartin à une demi-heure de route de la zone où se concentraient jusqu'alors les recherches. Ils circulaient dans une Peugeot 206 tout juste volée à une automobiliste qui les a reconnus. Chérif et Saïd Kouachi, 32 et 34 ans, Français nés à Paris de parents algériens, sont des jihadistes dont le nom est inscrit "depuis des années" sur la liste noire américaine du terrorisme, selon une source américaine. Au total, neuf personnes ont été placées en garde à vue dans l'enquête sur l'attentat, le plus meurtrier en France depuis un demi-siècle avec 12 morts. Peu avant 17H00, les gendarmes d'élite du GIGN lancent l'assaut contre l'imprimerie de Dammartin. Les deux preneurs d'otage de Dammartin-en-Goële sont tués et ont été "formellement identifiés comme Chérif et Saïd Kouachi". L'otage est libéré indemne.
10 janvier 2015 - Charlie triomphe toujours :
Comme un symbole, la phrase "Je suis Charlie", illumine le haut de l'Arc de Triomphe, à Paris.
10 janvier 2015 - Charlie Hebdo revit :
Conférence de presse de Laurent Joffrin, directeur de la rédaction de "Libération" dans les locaux du journal, à Paris.La rédaction du journal Libération a accueilli à bras ouvert les survivants de Charlie Hebdo, vendredi, à Paris. Le Premier ministre Manuel Valls ainsi que la ministre de la Culture Fleur Pellerin ont également rendu visite aux journalistes du journal satirique.
10 janvier 2015 - Décollage :
La société américaine SpaceX a lancé tôt samedi sa capsule Dragon vers la Station spatiale internationale pour une mission d'approvisionnement et tenter de récupérer le 1er étage du lanceur sur une barge dans l'Atlantique, ce qui serait une première en cas de succès.
10 janvier 2015 - 700 000 personnes dans les rues de France :
Nice (Photo) . Des rassemblements de masse en hommage aux victimes des attentats de trois jihadistes, notamment contre l'hebdomadaire « Charlie Hebdo » à Paris, et pour la liberté ont drainé samedi 700.000 personnes partout en France comme à Toulouse, Nantes, Marseille, Lille, Nice, et Nantes avec des participations exceptionnelles pour des villes moyennes comme Pau. Ce chiffre important de 700.000 personnes a été communiqué par le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, à la presse en fin d'après-midi.
A la veille d'un rassemblement à Paris qui s'annonce hors norme en faveur de la liberté, le rassemblement le plus important a eu lieu à Toulouse : plus de 100 000 personnes, selon la police, se sont rassemblées. Le cortège «énorme» et peut-être sans précédent dans la Ville Rose, selon des organisateurs, devait parcourir deux kilomètres. Les manifestants ont défilé derrière un groupe de plusieurs dizaines de journalistes brandissant stylos ou "Une" de Charlie hebdo. A Nantes, ce sont 75 000 personnes qui ont défilé dans l'après-midi. Plusieurs personnalités étaient présentes à ce rassemblement, parmi lesquelles l'ancien Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, ainsi que le maire de la ville, Johanna Rolland. Quelque 45.000 personnes ont défilé à Marseille pour défendre «la démocratie, l'égalité et les libertés», à l'appel d'organisations de gauche. La banderole de tête de cortège proclamait «Pour la démocratie, l'égalité, les libertés, combattons tous les fascismes». La marche citoyenne organisée à Lille a réuni 40.000 personnes. Dans le cortège, des élus portaient les noms des 12 assassinés mercredi lors de l'attaque contre Charlie Hebdo. Au centre, le maire de Lille, Martine Aubry, portait celui de Cabu. Dans les autres villes de France, même mobilisation. A Pau, qui compte près de 80.000 habitants, ce sont entre 30.000 et 40.000 personnes, selon la mairie organisatrice du rassemblement, qui ont participé à une marche silencieuse dans le centre-ville. Dans la matinée, à Nice, 5e ville de France (350.000 habitants), c’est 30.000 personnes qui ont défilé silencieusement sur la Promenade des Anglais en présence des représentants religieux de toutes les confessions. D'importants cortèges se sont également formés à Rouen (35.000 personnes), Limoges (30.000) et Bayonne (20.000). A Caen, environ 6.000 personnes se sont rassemblées devant le mémorial pour la Paix, selon une source proche du Mémorial. Les manifestants ont entonné sous la bruine la chanson «Ma liberté» en brandissant des fleurs ou des crayons, devant le Mémorial.
10 janvier 2015 - Sureté maximum pour la marche de dimanche :
Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, le directeur de la sécurité de proximité de l'agglomération parisienne Jacques Meric et le président François Hollande. Quelque 2200 hommes seront ainsi mobilisés pour assurer la sécurité de cette manifestation dont l'ampleur s'annonce historique. Parmi eux, "150 policiers en civil se chargeront de la protection des hautes personnalités et de la surveillance générale du public" et "vingt équipages des Bac parisiennes de la détection des individus à risque", a annoncé le ministre de l'Intérieur.
11 janvier 2015 - 97 % des Français pour l’Union Nationale :
Photo de la mobilisation mercredi soir dernier, quelques heures après l'attaque terroriste dont a été victime la rédaction de Charlie Hebdo. Face au terrorisme qui menace le pays, une majorité écrasante de Français (97%) veulent se rassembler par-delà leurs différences, selon un sondage exclusif Ifop/Paris Match. 63% d’entre eux ne comprennent pas, en revanche, que le Front national n’ait pas été invité à la manifestation parisienne.
11 janvier 2015 - Un journal allemand attaqué :
Un journal allemand qui avait publié des caricatures de Mahomet parues dans "Charlie Hebdo" a été attaqué dimanche. Personne n'a été blessé.
11 janvier 2015 - Marche républicaine :
François Hollande entouré des chefs d’état présents à la marche.
11 janvier 2015 - Marche républicaine :
Place de la République à Paris dimanche 11 janvier 15 heures. Entre 1,2 et 1,5 millions de personnes.