Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
26 janvier 2015 1 26 /01 /janvier /2015 08:00
GRECE : UNE DETTE QUI FAIT TREMBLER TOUTE L’EUROPE !....

 

Le chiffre fait trembler l'Europe depuis des semaines. Au dessus de la Grèce plane une dette publique faramineuse de 320 milliards d'euros. Soit plus de 1,7 fois sa richesse nationale produite l'an dernier (175% du  PIB) !

Peu importe le vainqueur de l'élection législative de dimanche, -s'il y en a un-, ce sujet va revenir au cœur des discussions avec les créanciers, principalement des États (Allemagne, France) et des institutions publiques (Banque centrale européenne, Fonds monétaire international) qui se sont engagés à lui prêter quelque 240 milliards d'euros en échange d'une austérité drastique.

 

Aménager la dette

Mais en cas de victoire de la coalition de la gauche radicale, les négociations s'annoncent explosive. Car Syriza l'a toujours dit pendant sa campagne : il veut revoir le deal passé en 2010. S'il n'envisage pas de sortir de l'Euro, une monnaie soutenue par 60 % de la population, le parti d'Alexis Tsipras entend non seulement renégocier et revoir les conditions de remboursement de la dette, mais aussi et surtout en effacer une partie.

Une éventualité qui effraie les créanciers. Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, a averti à plusieurs reprises que la Grèce devrait respecter ses engagements. Le son de cloche est le même du côté de Christine Lagarde, patronne du FMI : «Une dette est une dette, c'est un contrat», lançait-elle dans une interview au « Irish Times ».

 

«Aménager la dette oui, mais comment ? »

Beaucoup d'économistes plaident toutefois pour un aménagement, car «la dette est si élevée que le futur gouvernement ne sera pas en mesure de continuer à la rembourser», résume Paul De Grauwe, professeur à la « London School of Economics ». Selon lui, refuser d'assouplir les conditions seraient une erreur car cela «condamnera la Grèce a de nombreuses années difficiles et encouragera les mouvements politiques extrémistes», ce qui «perturbera fortement la zone euro dans son ensemble».

Mais «il n'y a pas tant de marge de manœuvre que cela» pour renégocier la dette, prévient une source diplomatique européenne. Quant à la Banque centrale européenne qui a racheté de la dette grecque sur le marché, elle ne peut pas intervenir pour des raisons légales, a averti un de ses dirigeants, le Français Benoît Coeuré.

 

Des Grecs étouffés

L'enjeu autour de la dette pèse énormément sur le quotidien des Grecs. Même si des chiffres plus encourageants apparaissent depuis 2014, le matraquage financier qu'ils subissent est vertigineux. 

Entre 2010 et 2013, le revenu moyen par habitant a ainsi baissé de plus de 3 000 euros. Quant au taux de chômage, il a été multiplié par quatre entre 2008 (7,8 %) et 2013 (27,5 %). Chez les moins de 25 ans, il a triplé en passant de 21,9 % à près de 60 % en 2013.

Des chiffres qui font hurler Syriza. Les « radicaux » de gauche promettent notamment une augmentation du salaire minimum à 751 euros, contre 680 euros actuellement. Syriza propose également l'électricité gratuite pour les foyers vivant sous le seuil de pauvreté (23,1 % de la population selon les dernières données) ou encore les soins médicaux gratuits pour des chômeurs sans assurance. Des mesures qu'il faudra financer. Pour Syriza, le moyen est tout trouvé : une partie de la dette doit être effacée.

 

 

 

 

 

Information MONTESQUIEU-VOLVESTRE, FRANCE, MONDE : Vous voulez être informé régulièrement sur les nouveautés mises en ligne sur ce BLOG, inscrivez-vous à la « Newsletter » (voir dans la colonne droite ci-contre)

Partager cet article
Repost0

commentaires

Présentation

  • : VICTOR ASSOCIATION
  • : Chaque jour l'actualité politique, économique et sociale de France et du monde commentée et en images. Mais aussi les voitures de légende.
  • Contact

Texte Libre

L'objet de ce blog est d'apporter aux habitants de Montesquieu-Volvestre une information régulière sur la vie de la cité, et de décrypter l'essentiel de l'actualité. Mais il a aussi pour but d'ouvrir un dialogue,  de discuter, de contester, ou de râler au besoin. Il faut que nous retrouvions dans notre village une convivialité, une solidarité qui sont en train de se perdre.

Rechercher

Pages

Liens