Une ballade qui part des remparts d’Aigues Mortes puis, en passant par les manades, les vignes où est récolté le « vin des sables » et les « Salins du Midi », se termine aux arènes pour assister aux traditionnelles courses camarguaises.
Les gardians « trient » les taureaux qui devront participer, le lendemain, à la course camarguaise aux arènes.
L’ « Abrivado » appelée aussi « bandido » est un jeu de rue aussi traditionnel que la course camarguaise. Il se déroule d’ailleurs souvent après la course lorsque le public est sorti des arènes. Les règles sont assez simples : plusieurs cavaliers, au galop dans les rues de la ville, serrent un jeune taureau. Les spectateurs les plus courageux doivent tenter par tous les moyens, mais avec l’aide de leurs seuls bras, de libérer le taureau !..
La course camarguaise a ses règles, ses traditions et son cérémonial. L’ouverture se fait en général par un défilé d’arlésiennes en costumes suivi par la présentation des gardians qui représentent les différentes manades participant à la course.
La course camarguaise est un jeu d’adresse. L’homme, le « razeteur », n’a que ses jambes et un peigne dans la main droite pour aller chercher entre les cornes du taureau « cocardes » ou « ficelles ». Dans tous les cas le taureau court plus vite que le razeteur il faut donc de la stratégie aux hommes pour détourner la vigilance du taureau. Mais les taureaux apprennent vite !.. D’où un spectacle très sportif, avec beaucoup d’adrénaline pour les acteurs et parfois pour les spectateurs. Chaque taureau reste 15 minutes dans l’arène et le spectacle comporte en général 6 taureaux. Il y a un championnat de France des « razeteurs » chacun des « attributs » des taureaux (cocardes, glands, ficelles) rapportant un certain nombre de points à celui qui parvient à les prélever.
Photos : Jean-Pierre ECHAVIDRE
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