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14 novembre 2022 1 14 /11 /novembre /2022 08:00
LA MARCHE DU MONDE (2295) : DIMANCHE 13 NOVEMBRE 2022

Dimanche 13 Novembre 2022 - Il y a sept ans, les attentats du 13-Novembre, la France se souvient ce dimanche

Sept ans après, la France a commémoré dimanche les attentats du 13 novembre 2015 avec un hommage rendu aux victimes par la Première ministre Elisabeth Borne qui a observé une minute de silence sur les lieux des attaques à Paris et Saint-Denis.

Le Stade de France, aux portes de Paris, les terrasses des cafés Le Carillon, Le Petit Cambodge, La Bonne Bière, Le Comptoir Voltaire, La Belle Equipe et enfin la salle de concerts du Bataclan, dans l'est de la capitale: quasi le même cérémonial - lecture du nom des personnes tuées, dépôt de gerbe, minute de silence - s'est répété tout au long de la matinée en hommage aux 130 morts et plus de 350 blessés des pires attaques terroristes de l'Histoire de France, revendiquées par l'organisation Etat islamique (EI).

Le procès historique de ces attentats s'est achevé le 29 juin, au terme de dix mois d'audience. La cour d'assises spéciale de Paris a condamné Salah Abdeslam, le seul membre encore en vie des commandos, à la perpétuité incompressible, la peine la plus lourde du code pénal. Ses 19 coaccusés (six dont cinq présumés morts étaient jugés en leur absence) ont été condamnés à des peines allant de deux ans d'emprisonnement à la perpétuité.

Elisabeth Borne était entourée dimanche notamment de la maire de Paris Anne Hidalgo et des présidents des associations de victimes Life for Paris Arthur Dénouveaux, et 13onze15 Philippe Duperron.

"Je pense aujourd’hui à toutes les victimes des attentats (...). À toutes ces vies fauchées. À tous ceux qui vivent chaque jour avec l’absence d’un être aimé. À tous les survivants. Le temps n’efface ni le souvenir, ni la douleur", a twitté François Hollande, qui était chef de l'Etat lors de ces attentats qui avaient semé l'effroi dans le pays.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2295) : DIMANCHE 13 NOVEMBRE 2022

Dimanche 13 Novembre 2022 - Marine Le Pen ne «souhaite pas être première ministre» et vise l'élection présidentielle de 2027

Le poste n'est pas à la hauteur de ses ambitions. Interrogée dans le Journal du dimanche (JDD) du 13 novembre, Marine Le Pen «ne souhaite pas être première ministre». L'ancienne présidente du Rassemblement national (RN) vise sans grande surprise l'Élysée «et cela ne passe pas par la case Matignon». «Si je décide - ce qui n'est pas encore le cas - d'être à nouveau candidate - d'être à nouveau candidate à l'élection présidentielle en 2027, ce sera pour présider le pays. Pas pour le gouverner», a-t-elle précisé, rappelant «le moment venu» de présenter sa candidature «n'a pas encore sonné».

Marine Le Pen assure également ne pas craindre la menace d'une dissolution brandie à plusieurs reprises par Emmanuel Macron en cas de blocage du parlement. «Sile Président utilise cet argument comme une menace, elle ne nous fait absolument pas peur », a déclaré la chef de file des 89 députés RN, tous prêts selon elle à repartir en campagne. «Nous pourrions en ressortir beaucoup plus puissants qu'aujourd'hui, voire en capacité d'avoir un premier ministre», a-t-elle avancé, ajoutant «qu'il y a assez de talents au RN» pour briguer le poste de Matignon.

 

Pas d'alliance avec LR

Depuis son départ de la présidence du RN - remportée le 5 novembre par son protégé Jordan Bardella -, Marine Le Pen s'est recentrée sur la bataille parlementaire. «Je vais mettre à profit cette nouvelle position pour élargir l'influence de nos idées», a-t-elle expliqué. Elle écarte néanmoins toute alliance avec Les Républicains, même en cas d'élection d'Éric Ciotti à la tête du parti. «Il a tous les défauts de LR. Comme Aurélien Pradié, d'ailleurs», a-t-elle lâché. Avant de s'en prendre plus sèchement à la droite : « Pour qu'un parti fonctionne, il faut des idées et un leader. LR n'a ni l'un ni l'autre. Je vous rappelle leur résultat à la présidentielle : 4,8 % ».

 

 

 

 

 

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Dimanche 13 Novembre 2022 - Les USA, le Japon et la Corée du Sud promettent une réponse «forte et ferme» en cas d'essai nucléaire de Pyongyang

Les États-Unis, le Japon et la Corée du Sud ont promis dimanche une réponse «forte et ferme» en cas d'essai nucléaire nord-coréen, le premier depuis 2017, une hypothèse revenue dans l'actualité après une série record d'essais d'armements de Pyongyang.

Les dirigeants des États-Unis, du Japon et de la Corée du Sud ont publié un communiqué commun à l'issue de leur rencontre trilatérale à Phnom Penh, le président américain Joe Biden s'engageant à déployer «tout l'éventail des capacités, mêmes nucléaires» pour défendre ses alliés.

Joe Biden, le Premier ministre japonais Fumio Kishida, et le président sud-coréen Yoon Suk-yeol «réaffirment qu'un test nucléaire de la Corée du Nord sera suivi par une réponse forte et ferme de la communauté internationale.»

 

Les trois pays «vont travailler ensemble pour renforcer leur force de dissuasion», est-il écrit.

Leur rapprochement, «à un niveau sans précédent», survient après que la Corée du Nord a procédé début novembre à une rafale de lancements dont celui d'un missile balistique qui est tombé près des eaux territoriales de la Corée du Sud. Un autre missile balistique nord-coréen a survolé le Japon en septembre.

Pyongyang a justifié ses actions par l'attitude «agressive et provocante» de Séoul et Washington, qui opéraient au même moment les plus grandes manoeuvres militaires aériennes jamais réalisées jusque-là entre eux.

Joe Biden doit rencontrer lundi à Bali, en marge du G20, son homologue chinois Xi Jinping, avec notamment l'intention de lui demander de dissuader Pyongyang d'aller plus loin.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2295) : DIMANCHE 13 NOVEMBRE 2022

Dimanche 13 Novembre 2022 - Les pays du G20 lancent un fonds pour se préparer aux futures pandémies

Lors d'une conférence de presse, le président indonésien Joko Wikodo a annoncé un fonds de 1,4 milliard de dollars pour se préparer aux futures pandémies, auquel participent 24 pays, membres ou non du G20. Cette décision vise à «éviter une pandémie et à s'y préparer». «Mais ce n'est pas suffisant», a déclaré Widodo, estimant que 31 milliards de dollars seraient nécessaires. «Nous devons nous assurer que la communauté puisse résister à une pandémie. Une pandémie ne peut plus prendre des vies et casser les articulations de l'économie mondiale».

Ce fonds a été lancé par les ministres de la Santé et des Finances du G20 en présence du directeur général de l'Organisation mondiale de la Santé Tedros Adhanom Ghebreyesus et du président de la Banque mondiale David Malpass.

Il est considéré comme l'une des rares avancées attendues à l'occasion du sommet des chefs d'Etat et de gouvernement du G20 qui s'ouvre mardi sur l'île indonésienne de Bali, marqué par ailleurs par de profondes divisions sur l'Ukraine.

Les Etats-Unis ont contribué à hauteur de 450 millions de dollars, soit près d'un tiers du total, la secrétaire américaine au Trésor Janet Yellen estimant que le fonds devait contribuer à «une architecture sanitaire mondiale plus saine et plus réactive».

Les autres principaux donateurs incluent la France, le Royaume-Uni, le Canada, l'Inde, la Chine, l'Australie et le Japon.

L'Indonésie, hôte du sommet du G20, a indiqué prévoir de contribuer, sans préciser le montant prévu. Le pays a été très durement touché par la pandémie de Covid-19, avec une violente vague mi-2021, quand son système de santé s'est retrouvé submergé et qu'il a rencontré des difficultés pour s'approvisionner en vaccins alors que les pays riches donnaient leurs doses à leurs populations.

«Ce nouveau fonds dédié est un outil important qui aidera les pays à revenu faible ou intermédiaire à mieux se préparer aux crises sanitaires mondiales», a souligné David Malpass.

 

 

 

 

 

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Dimanche 13 Novembre 2022 - Un millier de migrants ont traversé la Manche ce week-end, plusieurs centaines d'autres ont été secourus

Après plusieurs semaines au cours desquelles les conditions ne permettaient plus la traversée de la Manche, ce week-end a été marqué par de très nombreuses tentatives de traversée conduites par les passeurs, emmenant à leur bord des migrants tentant de passer en Angleterre. La préfecture maritime de Manche et de mer du Nord a annoncé avoir conduit plusieurs opérations de sauvetage vendredi 11 et samedi 12 novembre, pour porter assistance à trois embarcations faisant naufrage, avec un total de 142 personnes secourues.

Ces opérations de sauvetage ont été conduites respectivement par une vedette de la société nationale de sauvetage en mer, assistée par des secours belges ; par un bâtiment de la Marine nationale ; et par un patrouilleur de la douane française. Les naufragés ont été escortés dans les ports de Dunkerque et de Calais où ils ont été pris en charge par la police aux frontières, et les secours, SDIS ou SAMU selon les cas.

 

«Ils refusent l'aide qui leur est apportée»

De son côté la maire (LR) de Calais Natacha Bouchart a déclaré sur BFMTV samedi soir : «Depuis le début de la soirée, 14 tentatives de traversées ont été opérées, [...] ce qui correspond à environ 500 migrants réfugiés, plutôt de nationalité syrienne, kurde ou afghane, qui ont plus de moyens pour payer les traversées». L'élue confie avoir assisté à un sauvetage d'une embarcation de 50 personnes, prises en charge ensuite dans un poste de secours sur la plage.

«Les migrants sont ensuite mis à l'abri par les services de l'État à Dunkerque ou Calais, mais bien souvent ils refusent l'aide qui leur est apportée. Dans ces embarcations, des passeurs ou des barreurs préconisent de ne pas suivre l'aide humanitaire qui leur est proposée» a-t-elle ajouté, précisant que les migrants secourus sous ses yeux ne sont restés que quatre minutes dans le poste de secours, avant d'être réembarqués par les passeurs pour tenter de repasser la nuit suivante.

Samedi matin, des affrontements ont eu lieu lorsque les forces de l'ordre ont tenté d'empêcher des traversées près de Gravelines. La police aux frontières et la police nationale du commissariat de Dunkerque sont en effet intervenues pour repousser une tentative de traversée en direction du Royaume-Uni, et ont subi en retour un «caillassage», d'après la place Beauvau qui se félicite néanmoins d'une «opération réussie». «C'était une opération normale de lutte contre l'immigration», précise de son côté la préfecture du Nord, qui indique que parmi les dizaines de policiers présents, certains ont en effet «fait face à une résistance violente» de la part des migrants. Aucun policier n'a été blessé selon les premières informations recueillies, et les forces de l'ordre n'ont pas procédé à des interpellations.

 

40.000 traversées depuis le début de l'année

Côté britannique, on estime que le nombre de migrants ayant effectué la périlleuse traversée a dépassé dimanche la barre des 40.000, un record, selon le ministère de la Défense. Rien que ce week-end, 972 personnes ont traversé la Manche à bord de 22 petites embarcations samedi, portant donc le total depuis le début de l'année à 40.885. Sur toute l'année 2021, 28.526 traversées avaient été recensées. Il s'agissait déjà d'un record.

Ces chiffres qui ne cessent d'augmenter mettent sous pression le gouvernement alors que les conservateurs font de la lutte contre l'immigration une de leur grande priorité depuis le Brexit et que le système de demandes d'asile est plus que jamais débordé.

Les gouvernements conservateurs successifs ont tout envisagé, renonçant à certaines idées illégales ou irréalisables comme repousser les bateaux hors des eaux britanniques avec des vagues artificielles, enfermer les migrants sur des paquebots au large ou les envoyer sur des îles éloignées. Le dernier projet en date, annoncé sous Boris Johnson, prévoit d'envoyer des demandeurs d'asile au Rwanda mais ce plan est au point mort.

Le sujet est un point de crispation avec Paris même si les deux pays ont annoncé vendredi dans un communiqué commun «des progrès» pour trouver un nouvel accord sur la question.

Le Royaume-Uni serait prêt à verser 80 millions de livres (91 millions d'euros) supplémentaires à la France pour un renforcement policier sur les plages françaises, tandis que des agents britanniques auraient accès aux centres de contrôle français. Au Royaume-Uni, des récentes révélations sur des centres d'accueil surpeuplés ont fait polémique dans un pays où la population reste majoritairement favorable à l'accueil des migrants. La ministre de l'Intérieur Suella Braverman, très à droite, a également choqué en qualifiant d'«invasion» l'afflux de migrants arrivant au Royaume-Uni, des propos jugés «horribles» par l'ONU.

 

 

 

 

 

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Dimanche 13 Novembre 2022 - Macron rencontre des opposantes iraniennes et fâche Téhéran

L'Iran a fustigé dimanche la rencontre à Paris d'Emmanuel Macron avec des opposantes et a qualifié de "regrettables et honteuses" ses déclarations à l'issue de cette réunion.

Le chef de l'Etat avait reçu vendredi à Paris, en marge du Forum de la paix, quatre militantes iraniennes, dont il avait salué la "révolution qu'elles sont en train de conduire" dans leur pays.

"Il s'agit d'une violation flagrante des responsabilités internationales de la France dans la lutte contre le terrorisme et la violence et nous considérons qu'elle favorise ces sinistres phénomènes", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Nasser Kanani.

Selon l'Elysée, en marge du Forum de Paris sur la paix, Emmanuel Macron a reçu vendredi une délégation composée de Masih Alinejad, une militante iranienne basée à New York qui encourage les femmes iraniennes à protester contre l'obligation du port du voile, Shima Babaei, qui se bat pour avoir des informations sur son père dont elle est sans nouvelles, Ladan Boroumand, cofondatrice d'une organisation de défense des droits basée à Washington, et Roya Piraei.

Emmanuel Macron a salué "la révolution qu’elles (les Iraniennes) sont en train de conduire". "Je veux ici leur redire vraiment notre respect et notre admiration dans le contexte de la révolution qu’elles sont en train de conduire", a dit le président français.

 

Des déclarations "regrettables et honteuses"

"Les déclarations de Macron quant à son soutien à cette soi-disant révolution menée par ces personnes sont regrettables et honteuses", a déclaré M. Kanani. Faisant allusion à Mme Alinejad, le porte-parole iranien a ajouté: "Il est surprenant que le président d'un pays qui revendique la liberté s'abaisse à rencontrer une personne détestée (..) qui a tenté de répandre la haine et de procéder à des actes violents et terroristes en Iran et contre des représentations diplomatiques de l'Iran à l'étranger".

L'Iran est le théâtre de manifestations depuis la mort le 16 septembre de Mahsa Amini, une Kurde iranienne de 22 ans, arrêtée trois jours plus tôt par la police des mœurs pour avoir enfreint le strict code vestimentaire de la République islamique.

 

 

 

 

 

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Dimanche 13 Novembre 2022 - Effondrement à Lille : un corps sans vie retrouvé, probablement le médecin de 45 ans disparu

Vers 1h30, dans la nuit de samedi à dimanche, un corps sans vie a été retrouvé dans les décombres des deux immeubles qui se sont effondrés en plein centre-ville de Lille. Il s’agit probablement du médecin de 45 ans porté disparu.

La terrible nouvelle est tombée au milieu de la nuit. Après l’effondrement de deux petits immeubles en plein cœur de Lille samedi matin, les pompiers ont sans relâche fouillé les gravats, un mélange poussiéreux de briques et de poutrelles en métal, restes d'un échafaudage sur la façade du bâtiment. A la tombée de la nuit de puissants projecteurs les ont guidés dans leur mission.

Quelques heures après l’écroulement, plusieurs responsables politiques indiquaient qu’il n’y avait « a priori» pas de victimes. L’immeuble avait été évacué dans la nuit par précaution après l’alerte donné par un étudiant qui rentrait chez lui à 3 heures. Mais le scenario s’est assombri dans la journée, une personne manquait à l’appel.  Le médecin s'était vu prêter un appartement dans l'immeuble pour le week-end. Son téléphone bornait dans le secteur et il n’avait pas pris son astreinte.

 

Un blessé léger a été évacué au-dessus des décombres

Le corps découvert dans les gravats a été envoyé à l’institut médico-légal pour identification. Selon le commandant des opérations de secours, Stéphane Beauventre, «il y a beaucoup de convergence» pour que ce soit le quadragénaire recherché. Dans l’après-midi, une autre personne, légèrement blessée, avait pu être évacuée au-dessus des décombres.

 

"On n'arrivait plus à ouvrir la porte"

Les images de l’effondrement de ces deux immeubles de trois étages sont impressionnantes et le mystère reste entier. Ils se sont écroulés samedi vers 9h15 rue Pierre-Mauroy, une artère commerçante du centre-ville. Le drame s’est noué avant l’ouverture des magasins et la plupart des habitants avaient été évacués quelques heures plus tôt après l’alerte d’un résident. 

«On n'arrivait plus à ouvrir la porte, on entendait des gravats tomber», a raconté à France Bleu Nord ce jeune homme, Thibault Lemay, qui a aussitôt prévenu les secours. «On lui doit une fière chandelle», a salué la maire de Lille Martine Aubry, présente sur place. Cette dernière a précisé avoir pris «un arrêté de péril imminent».

Le parquet de Lille a indiqué à l'AFP avoir ouvert une enquête pour «mise en danger de la vie d'autrui» et diligenté «une expertise judiciaire».

«On vient de refaire passer les chiens pour une dernière levée de doute. On va procéder à la levée de l’ensemble du dispositif» a précisé dans la nuit le lieutenant-colonel Beauventre. «La scène maintenant est figée pour le procureur.»

 

 

 

 

 

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Dimanche 13 Novembre 2022 - Etats-Unis: les démocrates conservent le contrôle du Sénat, camouflet pour Trump

Le parti démocrate a remporté samedi le siège qui lui manquait pour conserver le contrôle du Sénat des Etats-Unis, une victoire décisive pour la suite de la présidence de Joe Biden et un échec cuisant pour son prédécesseur Donald Trump.

"Je me sens bien et j'attends avec impatience les deux prochaines années", a réagi M. Biden depuis Phnom Penh en marge d'un sommet asiatique.

Quatre jours après les élections de mi-mandat, les médias américains ont déclaré la victoire de la sénatrice démocrate Catherine Cortez Masto (photo) dans l'Etat clé du Nevada. La sortante a battu de justesse Adam Laxalt, un candidat soutenu par l'ex-président Donald Trump, selon des chaînes de télévision américaines.

Sa réélection porte à 50 sur 100 le nombre d'élus démocrates au Sénat, ce qui permet au parti de Joe Biden de garder la main sur la chambre haute du Congrès. En vertu de la Constitution, la vice-présidente Kamala Harris a en effet le pouvoir de départager les sénateurs.

Les démocrates pourraient encore gagner un siège dans l'Etat de Géorgie, où un second tour sera organisé le 6 décembre.

Le chef de la majorité démocrate sortante au Sénat, Chuck Schumer, a réagi quelques minutes seulement après l'annonce des résultats, en tweetant qu'ils étaient une "manifestation" des choses accomplies par les démocrates.

Selon lui, cela signifie que les Américains ont "judicieusement rejeté la direction antidémocratique, autoritaire, méchante et source de division que les républicains MAGA voulaient donner à notre pays", en référence au mouvement "Make America Great Again" de Donald Trump.

Ce dernier était omniprésent pendant la campagne, des primaires républicaines aux meetings de la dernière ligne droite un peu partout dans le pays.

 

Les républicains majoritaires à la Chambre des représentants ?

Plus de 100 candidats républicains ayant contesté les résultats de l'élection présidentielle de 2020 se sont fait élire, selon les projections des médias américains, mais certains des poulains de M. Trump ont échoué.

Portés par une forte inflation, les républicains ont pourtant longtemps cru avoir un boulevard devant eux pour reprendre les deux chambres lors de ce scrutin traditionnellement difficile pour le parti au pouvoir.

Les républicains semblent en mesure de redevenir majoritaires à la Chambre des représentants. Ils devraient s'en servir pour lancer de nombreuses enquêtes parlementaires sur l'administration de Joe Biden, ou ses proches.

Leur victoire s'annonce toutefois nettement plus courte que prévu. La chaîne NBC News projetait samedi matin une frêle majorité de cinq sièges pour les républicains avec 220 élus contre 215 pour les démocrates. Près de 20 scrutins n'ont cependant toujours pas donné leur verdict, principalement en Californie.

Mais sans le Sénat, ils ne pourront pas adopter de lois contraires à ses objectifs, notamment sur l'avortement ou le climat, ni bloquer ses nominations de juges, ambassadeurs et responsables gouvernementaux.

 

Pas de vague rouge

Leurs résultats décevants font monter l'agitation parmi leurs élus au Congrès, augurant de possibles règlements de compte.

Dans une lettre révélée par Politico, plusieurs sénateurs trumpistes demandent de reporter le vote pour élire leur chef au Sénat prévu la semaine prochaine, semblant défier le ténor Mitch McConnell qui souhaite être reconduit à ce poste.

"Nous sommes tous déçus qu'une +vague rouge+ (la couleur de leur parti, nldr) ne se soit pas concrétisée, et il existe plusieurs raisons à cela", écrivent-ils en souhaitant ouvrir un débat à ce sujet.

La fin des illusions républicaines pour le Sénat représente un revers pour Donald Trump, qui devrait annoncer mardi qu'il sera candidat à l'élection présidentielle, sa troisième tentative.

Déjà, vendredi, les démocrates l'avaient emporté en Arizona, où le sortant Mark Kelly avait battu le républicain Blake Masters, qui avait reçu le soutien appuyé de l'ex-chef d'Etat, et qui n'a toujours pas reconnu sa défaite.

Piqué par ce revers en Arizona, qui s'ajoute à d'autres échecs de ses poulains, le milliardaire républicain a de nouveau crié à la "fraude électorale" refusant d'admettre le verdict des urnes, comme il le fait depuis sa défaite à la présidentielle de 2020. Même si son influence sur le parti républicain reste indéniable, il sort de fait fragilisé des élections de mi-mandat et semble vouloir agir vite pour couper l'herbe sous le pied de ses rivaux. Parmi eux figure le gouverneur de Floride Ron DeSantis, réélu triomphalement et nouvelle star de la droite dure. Son succès n'a pas échappé au milliardaire, qui a enchaîné cette semaine piques et moqueries contre celui qu'il surnomme "Ron-la-Morale".

Et, hasard du calendrier ou non, mardi sera aussi le jour de la sortie des mémoires d'un autre concurrent possible de Donald Trump, son ancien vice-président Mike Pence.

 

 

 

 

 

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Dimanche 13 Novembre 2022 - Les laboratoires d'analyse médicale en grève à partir de lundi

Après un mois de bras de fer avec le gouvernement autour du budget 2023 de la Sécu, les syndicats de biologistes franchissent une nouvelle étape et appellent à une "grève illimitée" des laboratoires d'analyses médicales à partir de lundi.

La ponction ne passe toujours pas. Depuis l'annonce, fin septembre, des 250 millions d'euros d'économies à réaliser de gré ou de force dans leur secteur, les biologistes libéraux s'alarment d'un "coup de rabot" et s'y opposent par tous les moyens.

Redoutant une baisse de tarifs pérenne, ils ont d'abord proposé une "taxe exceptionnelle" du même montant, au titre des profits engrangés grâce aux tests Covid. Faute d'accord, ils ont ensuite arrêté de transmettre les résultats de ces dépistages au fichier national SI-DEP, perturbant le suivi de l'épidémie pendant une semaine.

Un boycott jugé "inconséquent" et "inadmissible" par le ministre de la Santé, François Braun, qui les a même accusé de "prendre en otage l'ensemble de la population".

 

Une grève reconductible

Ce coup de semonce n'a pas fait bouger les lignes: reçus lundi soir à l'Assurance maladie, les biologistes en sont sortis en dénonçant une "folie austéritaire" et en appelant à la "grève reconductible" à partir du 14 novembre.

Le mouvement, qui devrait durer au moins trois jours, est aussi porté par les grands groupe de laboratoires privés (Biogroup, Cerba, Eurofins, Inovie, Synlab), ainsi que par le réseau des Biologistes indépendants (LBI).

Plusieurs syndicats d'autres professions ont également apporté leur soutien aux biologistes, dont les onze organisations regroupées au sein des Libéraux de santé, ainsi que les médecins de l'UFML.

Mais l'exécutif campe sur sa position. "Je maintiens la cible, cela aboutira", a encore affirmé mardi M. Braun, estimant qu'"avec un excédent brut de 3 milliards, ils peuvent faire un effort de 250 millions".

L'Assurance maladie "continue pour sa part à privilégier le dialogue" et "regrette profondément l'appel à la grève", jugeant ses propositions "pleinement soutenables pour le secteur de la biologie".

Les biologistes ont toutefois reçu cette semaine le renfort du Sénat lors de l'examen du projet de budget de la sécurité sociale. Epousant leur revendication, la Haute assemblée a voté un amendement transformant cette "baisse pérenne en contribution exceptionnelle de 250 millions d'euros en 2023.

Une main tendue qui "rouvre la voie à une solution négociée", jugent les biologistes libéraux.

Au gouvernement et à l'Assemblée nationale de "se saisir de cette opportunité", ont-ils argué.

 

 

 

 

 

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Dimanche 13 Novembre 2022 - En France, l’aide annuelle transférée par les plus de 55 ans à leurs familles atteint 7,7 milliards d'euros

Uun senior sur deux dit donner régulièrement en moyenne 200 euros par mois à ses descendants selon les estimations du pôle d’innovation européen Silver Valley.

7,7. C’est, en milliards d’euros, la part de l’aide financière annuelle transférée au profit de leurs familles par les plus de 55 ans en France, selon les estimations du pôle d’innovation européen Silver Valley. De leur étude sur les seniors en France (réalisée auprès d’un échantillon représentatif de 1 000 personnes en juin et juillet 2022), il ressort qu’un senior sur deux dit donner régulièrement en moyenne 200 euros par mois à ses descendants.

Soit donc une aide qui se chiffre en milliards en l’extrapolant puisque, selon l’Insee, la France compte 22 millions de seniors de plus de 55 ans et que 14 % d’entre eux, selon l’étude de Silver, déclarent donner régulièrement.

 

 

 

 

 

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Dimanche 13 Novembre 2022 - Sept Français actuellement détenus en Iran, selon le ministère des Affaires étrangères

La ministre des Affaires étrangères, Catherine Colonna, confirme qu’il y a actuellement sept et non pas cinq Français ou Franco-iraniens actuellement détenus en Iran pour des raisons fallacieuses.

« Nous avions des inquiétudes sur deux autres compatriotes et il ressort dès dernières vérifications faites qu’ils sont également détenus, explique la ministre des Affaires étrangères. Il est plus important que jamais de rappeler à l’Iran ses obligations internationales. Si son objectif était de faire du chantage, ça ne doit pas fonctionner. C’est la mauvaise façon de s’y prendre avec la France. »

 

« Diplomatie des otages »

S’indignant de cette « diplomatie des otages » pratiquée par Téhéran, Catherine Colonna l’affirme, le Quai d’Orsay est mobilisé pour faire avancer ce dossier et obtenir que ces Français soient remis en liberté. « Nous demandons leur libération immédiate, l’accès à la protection consulaire c’est-à-dire le droit de visite consulaire à nos ressortissants, dit-elle. Mon homologue iranien, avec qui j’ai eu une conversation longue et difficile, a pris l’engagement de respecter ce droit d’accès. J’attends qu’il soit concrétisé. »

Dans Le Figaro, ce samedi, une source iranienne confirme que deux autres Français se trouvent dans les prisons de Téhéran. Ces deux captifs seraient emprisonnés depuis plusieurs mois, c’est-à-dire avant le démarrage des manifestations sans précédents qui secouent l’Iran depuis le 16 septembre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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