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24 décembre 2022 6 24 /12 /décembre /2022 08:00
LA MARCHE DU MONDE (2335) - VENDREDI 23 DECEMBRE 2022 : Fusillade à Paris, Liban, Grève SNCF, Poutine, ...

Vendredi 23 Décembre 2022 –  Fusillade à Paris : trois morts et plusieurs blessés, un homme interpellé

Une intervention de police est en cours dans le 10e arrondissement de la capitale. Un homme de 69 ans, connu pour deux tentatives d'homicide en 2016 et 2021, a été interpellé et placé en garde à vue.

Un homme a tué par arme à feu trois personnes et blessé au moins trois autres, dont une se trouve en urgence absolue, vendredi 23 décembre un peu avant midi dans la dixième arrondissement de Paris. Un suspect a été interpellé et placé en garde à vue.

Les faits se sont déroulés rue d'Enghien, dans le 10e arrondissement. L'attaque a eu lieu au sein du centre culturel kurde Ahmet Kaya. Le mis en cause a été interpellé par une équipe de la Compagnie de sécurisation et d'intervention (CSI). Il est âgé de 69 ans. Il aurait été conduit à l'hôpital en urgence relative, selon la maire du 10e arrondissement, Alexandra Cordebard.

Les motivations «racistes» sont en cours d'examen, a indiqué Laure Beccuau, procureur de Paris. Le suspect est défavorablement connu de la justice pour deux tentatives d'homicide. La première en Seine-Saint-Denis : en 2016, il avait été victime d'un cambriolage, au cours duquel il s'est en violemment pris à son agresseur, à qui il a donné des coups de couteau. Il avait été jugé pour cette affaire, avant que le parquet ne fasse appel, sans que l'on ait plus de détail sur l'affaire à ce stade. La seconde le 8 décembre 2021. Il avait lacéré plusieurs tentes d'un campement de migrants dans le quartier de Bercy (12e arrondissement), avec un sabre. Il avait été pour cela mis en examen, pour violences à caractère raciste avec arme et préméditation.

Le centre kurde Ahmet Kaya a été nommé en hommage au chanteur éponyme. Cette association loi 1901 a pour objectif de «favoriser l'insertion progressive» de la population kurde installée en Île-de-France et comporte aussi un restaurant traditionnel. Il y a dix ans, en janvier 2013, trois membres du PKK avaient été assassinées dans le même arrondissement de Paris.

«Une enquête a été ouverte des chefs d'assassinat, homicides volontaires et violences aggravées» ajoute le parquet, les investigations confiées au 2e district de la police judiciaire (DPJ).

 

«Panique totale»

«Sept à huit coups de feu dans la rue, c'est la panique totale, on est restés enfermés à l'intérieur», a témoigné auprès de l'AFP une commerçante d'un immeuble voisin souhaitant garder l'anonymat. De très nombreux effectifs de police et de secours sont sur les lieux. Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, a annoncé qu'il se rendrait sur place pour 15h30. La Première ministre, Élisabeth Borne, dénonce sur Twitter un «acte odieux».

Une certaine tension régnait autour du cordon policier, comme le montre une vidéo tournée par notre reporter sur place, Jeanne Sénéchal. Des passants demandent des informations, inquiets pour leurs proches. D'autres insistent pour circuler autour de la zone d'intervention.

Des membres de la communauté kurde se rassemblent actuellement devant le cordon de l'opération de police. Des cris «Erdogan Assassin» sont notamment lancés.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2335) - VENDREDI 23 DECEMBRE 2022 : Fusillade à Paris, Liban, Grève SNCF, Poutine, ...

Vendredi 23 Décembre 2022 –  Emmanuel Macron appelle à «dégager» les dirigeants libanais qui bloquent les réformes

Dans une interview parue vendredi 23 décembre, le chef de l'État a estimé qu'il était nécessaire de «changer le leadership» du Liban.

«Le problème du Liban, c'est régler les problèmes des gens et dégager ceux qui ne savent pas le faire». Dans une interview à trois médias dont le quotidien libanais An-Nahar parue vendredi 23 décembre, Emmanuel Macron a estimé qu'il était nécessaire de «changer le leadership» du pays du cèdre, sans président depuis l'expiration du mandat de Michel Aoun le 31 octobre.

Depuis septembre 2020, le chef de l'État a tenté en vain d'amener la classe politique à engager les réformes nécessaires pour sortir le pays de la crise politique et économique. «Ensuite, a-t-il continué, restructurer le système financier puis faire un plan avec un président honnête, un Premier ministre honnête et une équipe qui va dérouler ce plan et qui aura le soutien de la rue».

Les députés, profondément divisés entre le camp du Hezbollah pro-iranien et celui qui lui est hostile, se sont déjà réunis à dix reprises sans pouvoir élire un nouveau chef de l'État. Le pays en plein effondrement économique est dirigé par le gouvernement démissionnaire de Najib Mikati, chargé d'expédier les affaires courantes et dont les prérogatives sont réduites.

 

«Solution politique alternative»

En réponse à une question sur le commandant en chef de l'armée Joseph Aoun, considéré comme l'un des principaux candidats non déclarés à la présidentielle, Emmanuel Macron a répondu qu'il ne voulait «pas rentrer dans une question de personne : les noms, s'il n'y a pas un plan et une stratégie derrière, ça ne marche pas». «Ce qui m'intéresse, ce sont les Libanaises et les Libanais. Pas ceux qui vivent sur leur dos», a ajouté le président français qui a déploré l'émigration massive des jeunes.

Il a dit vouloir «essayer d'aider à l'émergence d'une solution politique alternative» tout en étant «intraitable avec les forces politiques». Il a estimé qu'il fallait «ne rien céder à ceux qui se sont enrichis ces dernières années et qui voudraient rester et qui font du chantage».

Emmanuel Macron, qui revient de la conférence régionale sur l'Irak organisée mardi en Jordanie, a indiqué qu'il allait «travailler dans les prochaines semaines sur un format similaire avec le Liban».

Il s'est dit «convaincu» «que les questions libanaise, syrienne et au-delà ne peuvent être résolues que si on trouve un cadre de discussion incluant l'Iran compte tenu de son influence dans la région».

 

 

 

 

 

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Vendredi 23 Décembre 2022 –  Grève de Noël à la SNCF : LFI en soutien, LR en colère, le RN embarrassé, et l'exécutif impuissant

Alors qu'un accord a permis la levée du préavis pour le Nouvel an, quelque 200.000 Français ont vu leurs trains impactés par le mouvement des contrôleurs ce week-end.

Il y a ceux qui défendent les grévistes à tout prix, et ceux qui n'ont pas de mots assez durs pour s'en prendre à eux. Depuis plusieurs jours, la trêve des confiseurs est entachée par le mouvement surprise des contrôleurs de la SNCF. Paralysante pour quelque 200.000 Français, qui prévoyaient de se déplacer pour fêter Noël en famille ce week-end, la situation divise aussi la classe politique.

Emmanuel Macron, son gouvernement et sa majorité ont rapidement fait un choix : celui de se ranger du côté des voyageurs, empêchés de monter dans leurs trains pour les fêtes de fin d'année, après deux années marquées par d'importantes restrictions sanitaires. Depuis mardi, ministres et députés ont donc décidé de monter au front, et de marteler des appels à la «responsabilité», espérant éviter que le scénario ne se répète pour le week-end du Nouvel an. Une débauche d'énergie toutefois cantonnée aux discours, puisque l'exécutif ne bénéficie d'aucune capacité d'action directe dans ce type de conflits internes aux entreprises. À plus forte raison lorsque les protestataires constituent leur collectif en dehors du champ syndical traditionnel, comme cela a été le cas dans ce bras de fer.

Si certains macronistes, comme le numéro deux de Horizons Christian Estrosi, sont allés jusqu'à réclamer des réquisitions de personnel - une option balayée par le ministre des Transports, Clément Beaune, faute de justification juridique -, l'État n'a pas eu besoin de recourir à la force pour apaiser les choses : la SNCF a consenti à des «mesures complémentaires», entraînant la signature d'un accord ce vendredi, et donc la levée du préavis de grève qui menaçait le week-end prochain.

Trop tard, aux yeux des Républicains, qui n'ont pas digéré les événements survenus cette semaine. Dès les premières suppressions de trains, le nouveau président de LR, Éric Ciotti, a déploré sur les réseaux sociaux qu'une «minorité de grévistes pren(ne) en otage des milliers de personnes». Quant au patron des sénateurs de droite, Bruno Retailleau, il a de son côté estimé que les grévistes devraient «avoir honte de gâcher le Noël de tant de familles». Le député Pierre-Henri Dumont a lui aussi appelé à ce que «cette grève scandaleuse» puisse «cesser au plus vite».

À gauche, les voix qui se sont fait entendre ont à l'inverse adopté une tonalité radicalement différente. Si les socialistes et les écologistes se font plutôt discrets, les Insoumis, eux, n'hésitent pas à se faire les défenseurs de ce collectif. Député LFI-Nupes et ancien salarié de la SNCF, Thomas Portes a multiplié les prises de parole pour relayer des revendications «légitimes» de ses ex-collègues. «Le gouvernement ferait mieux d'arrêter de jeter de l'huile sur le feu et d'appeler à la “responsabilité” des grévistes», a-t-il par exemple pesté sur BFMTV. «Les éléments de langage du gouvernement (et) de la macronie montrent combien ces gens sont antigrève», a-t-il ajouté sur Twitter.

Ses collègues mélenchonistes se font eux aussi depuis plusieurs jours les échos des grévistes, en renvoyant la balle au gouvernement et à l'entreprise. «Que dire du manque total d'empathie de la direction de la SNCF qui a joué le pourrissement ?», a par exemple interrogé Manuel Bompard, nouveau patron de LFI.

 

La position d'équilibriste du RN

Entre les «pro» et les «anti» de l'autre, c'est finalement le Rassemblement national qui tente d'occuper une position médiane, en se faisant le relais des revendications tout en dénonçant le calendrier choisi. Pour Jean-Philippe Tanguy, député RN invité ce vendredi sur France Info, faire la grève à Noël pose «un problème de conscience professionnelle», en raison du «monopole» de la SNCF. «Les Français sont fatigués (...). Ne pas (les) respecter là-dessus, je trouve que c'est très grave», a-t-il déclaré.

Mais l'élu de la Somme rejette davantage la faute sur le gouvernement, qui ne fait selon lui «que subir, qui vient constater, qui vient déplorer, qui vient pleurnicher». «Un ministre, c'est pas juste quelqu'un qui réagit aux événements», a-t-il lâché au sujet de Clément Beaune. Avant de souligner que les contrôleurs ne sont «pas assez nombreux pour faire leur travail», et que cela fait «des années qu'on n'a pas formé les gens nécessaires».

Sur les réseaux sociaux, le nouveau président du RN, Jordan Bardella, a résumé la position d'équilibriste du parti : «Personne ne nie les inquiétudes des contrôleurs de la SNCF, mais cette grève le jour de Noël est une punition pour des millions de Français qui, dans cette période difficile, souhaitent se retrouver en famille. S'il vous plaît, trêve de Noël !» Une sorte de «en même temps» version nationaliste.

 

 

 

 

 

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Vendredi 23 Décembre 2022 –  Blizzard et neige aux États-Unis : une «bombe dépressionnaire» à l'intensité historique

L'Amérique du Nord est sous le coup d'une tempête historique de neige et de blizzard, faisant plonger le mercure jusqu'à - 50°C dans certaines régions.

«On ne voit ça qu'une fois par génération», «vague de froid historique»... Les États-Unis font face à de fortes chutes de neige et des températures polaires à l'approche de Noël.

Plusieurs records de froid ont ainsi été battus : -53°C dans l'ouest du Canada, - 38°C dans le Minnesota, mais aussi, plus au sud, là où les températures sont habituellement plus douces à cette époque de l'année, -13°C à Dallas ou - 8°C à Houston.

 

«Bombe dépressionnaire»

Les causes d'un tel phénomène, appelé «bombe dépressionnaire», sont pourtant assez classiques. Elles sont dues à un système dépressionnaire, causé par un puissant conflit entre deux masses d'air : une très froide en provenance de l'Arctique et l'autre tropicale venu du golfe du Mexique. L'intensité d'une telle réaction est rendue cependant historique par un air arctique glacial.

Le caractère extraordinaire de cette météo tient également à une chute rapide et importante de la pression atmosphérique en moins de 24 heures. Ce même phénomène, appelé «genèse explosive», avait été à l'origine, en France, de la tempête de 1999 et de Xynthia en 2010.

«Cela a entraîné la formation de conditions de tempête extrême à proximité du cœur de la dépression, avec des conditions particulièrement rudes», marquées notamment par des vents très forts, du blizzard et des chutes de neige, indique Cyrille Duchesne, météorologue à La Chaîne Météo*.

Ainsi, la rareté de cette tempête ne vient pas tant de ses causes - une «bombe dépressionnaire, ça arrive régulièrement», selon Cyril Duquesne - mais bien de son intensité et du niveau de températures extrêmement bas : «C'est ça qui fait que c'est exceptionnel».

 

À quoi cela est-il dû ?

Tout simplement au fait que la tempête entraîne une plongée du vortex polaire, c’est-à-dire une masse d'air particulièrement froid venue de l'Arctique, vers les latitudes tempérées, porté par l'ondulation du jet-stream (courant d'altitude) et favorisé par des conditions anticycloniques sur le Pacifique.

Résultat, des chutes de températures parfois vertigineuses ont été constatées, comme à Denver où le thermomètre a perdu jeudi 33 degrés en à peine 7 heures, enregistrant avec -31 degrés sa température la plus basse depuis 1990. Combinés au blizzard et à la neige, les ressentis en plaine peuvent parfois atteindre les -55 degrés

«Un froid de cette ampleur pourrait provoquer en quelques minutes des engelures sur la peau exposée, ainsi que de l'hypothermie et la mort si l'exposition est prolongée», a alerté le National Weather Service américain. Et cela rend tout déplacement «dangereux voire parfois impossible».

 

 

 

 

 

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Vendredi 23 Décembre 2022 –  Braun évoque une «situation critique» face aux épidémies hivernales

Le ministre de la Santé, François Braun, a évoqué jeudi soir une situation "critique au niveau du système de santé" en raison de la triple épidémie hivernale de Covid-19, de bronchiolite et de grippe, qui pèse sur des services d'urgences "saturés". "Notre système de santé est particulièrement en tension en ce moment, avec les Samu qui ont une augmentation de 30 à 40% du nombre d'appels", a relevé le ministre devant des journalistes.

François Braun rendait une visite nocturne au Samu de Paris, basé à l'hôpital Necker, avant de se rendre à l'hôpital Delafontaine à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), afin d'apporter le soutien du gouvernement à toutes les équipes mobilisées". Notant que "les services d'urgences sont eux aussi saturés, avec des difficultés d'hospitalisation", le ministre a pointé une "situation (...) critique au niveau du système de santé".

"Tout le monde se mobilise dans une espèce d'union sacrée qui est remarquable", a-t-il salué, en prédisant une situation "encore plus compliquée la semaine prochaine". "Nous avons un cap extrêmement difficile à passer", a-t-il noté.

 

L'urgence dans les hôpitaux

Pointée en ralentissement au niveau national mais pas dans toutes les régions, la vague de Covid vient contribuer à un contexte de "triple épidémie" qui met à l'épreuve le système de santé. Elle s'ajoute en effet à la grippe, dont l'épidémie s'étend sur toute la métropole, et à la bronchiolite, qui a atteint des niveaux records depuis plus de dix ans chez les nourrissons malgré une récente accalmie.

Un collectif de plus de 5.000 médecins, soignants et agents hospitaliers a appelé, mercredi, l'exécutif à agir d'"urgence" face à un hôpital public "en train de se fissurer et bientôt de s'écrouler", incapable selon eux "d'amortir la moindre crise sanitaire". François Braun a promis jeudi soir qu'il entamerait "dès le mois de janvier la réforme globale de notre système de santé, territoire par territoire", à l'issue des travaux du Conseil national de la refondation (CNR).

"Je remercie l'ensemble des professionnels et je leur dis que nous sommes mobilisés, et que nous allons prendre à bras le corps le système de santé pour le réformer", a-t-il assuré.

 

 

 

 

 

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Vendredi 23 Décembre 2022 –  Assaut contre le Capitole : Trump écarté de toutes fonctions publiques ?

Donald Trump ne devrait jamais pouvoir occuper de nouvelles fonctions publiques après avoir incité ses partisans à l'insurrection, conclut le rapport final de la commission d'enquête parlementaire américaine sur l'assaut du Capitole du 6 janvier 2021, publié dans la nuit de jeudi à vendredi.

La conclusion de ce document de 845 pages est suivie d'une liste de recommandations visant à ce que l'attaque du siège de la démocratie américaine, que l'ancien président républicain est accusé d'avoir orchestré pour empêcher le transfert du pouvoir à son adversaire démocrate Joe Biden après sa victoire à l'élection présidentielle de 2020, ne se répète jamais.

"Notre pays ne peut tolérer qu'un président défait se transforme en tyran cherchant à renverser nos institutions démocratiques (et) et semer la violence", a affirmé Bennie Thompson, chef de la commission, en introduction du rapport.

Le compte-rendu exhorte à légiférer pour que Donald Trump, candidat à nouveau pour 2024, et toute personne qui s'engagerait dans une "insurrection" soient interdites d'exercer une fonction publique que ce soit au niveau "fédéral ou étatique, civil ou militaire".

 

Dix-huit mois d'investigation

Aboutissement de 18 mois d'investigation, durant lesquels les élus ont interrogé un millier de personnes, examiné une montagne de documents et tenu des auditions publiques très médiatisées, le rapport établit que le milliardaire républicain a été "la principale cause" des événements du 6 janvier.

Les neufs membres de la commission - sept démocrates et deux républicains - ont ainsi recommandé lundi que des poursuites pénales soient lancées contre l'ancien président, pour appel à l'insurrection, complot à l'encontre de l'Etat américain, entrave à une procédure officielle (de certification d'un scrutin présidentiel) et fausses déclarations.

Ils ont aussi préconisé des réformes des lois électorales, des mesures fédérales contre les groupes extrémistes et la classification de la certification des élections présidentielles par le Congrès en tant qu'"événement national à sécurité spéciale", comme le discours de l'état de l'Union, prononcé chaque année par le président américain devant le Congrès.

La publication de ce rapport constitue le dernier coup d'éclat de la commission d'enquête avant sa dissolution en janvier lorsque les républicains, qui se sont en grande majorité opposés à cette investigation, prendront le contrôle de la Chambre des représentants.

Bennie Thompson s'est dit "convaincu" lundi sur CNN que le ministère de la Justice, qui a commencé à recevoir des éléments et preuves issus de l'enquête parlementaire, allait inculper Donald Trump. "Personne, y compris un ancien président, n'est au-dessus de la loi", a-t-il affirmé.

Donald Trump, qui a dénoncé l'enquête du Congrès comme "une chasse aux sorcières" et ses membres "de cas sociaux" et "voyous", doit aussi faire face à des investigations pénale et civil sur ses affaires financières à New York et les pressions électorales qu'il a exercées en Géorgie pour tenter de renverser l'élection de 2020.

 

 

 

 

 

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Vendredi 23 Décembre 2022 –  Grippe aviaire : la France veut vacciner à l'automne 2023, déjà 2 millions de volailles abattues en décembre

En France, du 1er août au 21 décembre, 3,3 millions d'animaux ont déjà été abattus, dont une moitié de canards. Deux millions l'ont été rien qu'en décembre, selon le ministère de l'Agriculture français.

Confronté comme le reste de l'Europe à une épizootie catastrophique de grippe aviaire qui a conduit à l'abattage de dizaines de millions de volailles sur le continent, le gouvernement français s'est fixé jeudi l'objectif de lancer la première vaccination de volailles à l'automne 2023.

Malgré de nombreux obstacles, ce ministère a présenté jeudi les grandes lignes d'un plan d'action pour "éviter une nouvelle crise" l'automne prochain. Un véritable défi logistique, sachant qu'il n'existe à ce stade aucun vaccin suffisamment efficace, disposant d'une autorisation de mise sur le marché, et encore moins de réglementation européenne autorisant la vaccination.

Selon le calendrier présenté jeudi, les premiers résultats des expérimentations en laboratoire devraient être connus autour de mars 2023. "A date, ils sont plutôt encourageants, avec une bonne réponse au virus", selon le ministère. A la même période, l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) sera tenue de présenter différents "scénarios de vaccination pertinents". Elle pourra préconiser, par exemple, de commencer par certaines espèces, canards et dindes étant les plus fragiles.

L'Etat français tâchera alors de définir sa stratégie vaccinale, de chiffrer son coût, et de déterminer qui paiera. "Si tous les signaux sont au vert, en mai, on aura des vaccins fonctionnels, autorisés, et une stratégie adaptée sur le plan sanitaire et économique", résume-t-il.

 

Des éleveurs éprouvés

L'épizootie de grippe aviaire est la "plus dévastatrice" qu'ait connue l'Europe de toute son histoire, ont estimé mardi les autorités sanitaires européennes, avec plus de 50 millions d'oiseaux abattus dans les seuls élevages infectés entre 2021 et 2022. Les éleveurs, psychologiquement et financièrement éprouvés, auraient du mal à supporter un troisième hiver ravageur, alors que le virus est en train de devenir endémique sur le continent.

L'accélération de la propagation du virus est liée non seulement à la baisse des températures, mais aussi à la "forte activité migratoire des oiseaux sauvages", indique le ministère. Au total, 226 foyers ont été répertoriés dans les élevages depuis le 1er août. L'épidémie continue notamment de ravager ceux situés en Vendée (94 foyers), dans le Maine-et-Loire (38 foyers) et les Deux-Sèvres (33 foyers). La précédente vague en France, entre fin novembre 2021 et mi-mai 2022, avait entraîné l'euthanasie de plus de 20 millions de volailles.

 

Course au vaccin

La France ne peut agir seule et son plan dépend d'autorisations aux niveaux européen et international. Une réglementation européenne autorisant le principe de la vaccination "devrait en entrer en application fin février", selon le gouvernement, alors qu'il y a seulement un an, "professionnels et parties prenantes y étaient frontalement opposés". Reste toutefois le risque que certains pays importateurs refusent d'acheter des volailles ou produits issus d'oiseaux vaccinés, craignant que le vaccin "masque" la présence de la maladie et que le virus se diffuse ensuite chez eux "à bas bruit".

La France devra donc mener des négociations bilatérales avec ses partenaires commerciaux pour leur faire accepter d'importer des poulets vaccinés. Un arrêt des exportations de volailles françaises représenterait 500 millions d'euros de perte pour le secteur.

Cinq vaccins sont aujourd'hui disponibles dans le monde, et un seul dispose d'une autorisation de mise sur le marché en Europe pour les poules, selon l'Anses. Or elle date de 2006, "et la souche vaccinale (...) n'a pas été actualisée depuis". Cinq pays européens se sont lancés dans la course au vaccin, et la plupart des résultats des expérimentations devraient être connus au premier trimestre 2023. Deux laboratoires français dont Ceva travaillent sur un vaccin pour les palmipèdes (canards), tandis que les Pays-Bas planchent sur un vaccin pour les poulets, et l'Italie pour les dindes. "Si on attend mai pour engager la production, on ne pourra pas vacciner à l'automne", relève cependant le ministère, qui se rapprochera donc "des entreprises concernées pour voir comment anticiper l'échéance" - sans en dire plus sur son implication à ce stade.

 

 

 

 

 

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Vendredi 23 Décembre 2022 –  La Corée du Nord tire deux missiles balistiques à courte porté

La Corée du Nord a tiré deux missiles balistiques vendredi, a déclaré l'armée sud-coréenne, derniers tirs en date d'une récente série d'essais. "Nos militaires ont repéré deux missiles balistiques de courte portée lancés par la Corée du Nord dans la mer de l'Est depuis la zone de Sunan à Pyongyang vers 16h32 (07H32 GMT) aujourd'hui", a précisé l'état-major interarmées sud-coréen, en référence à la mer également connue sous le nom de mer du Japon. "Notre armée maintient une posture de pleine disponibilité", coopère "étroitement avec les États-Unis" et renforce "la surveillance et la vigilance."

Le lancement intervient après un an d'essais d'armes sans précédent par la Corée du Nord, y compris le lancement de son missile balistique intercontinental (ICBM) le plus avancé en novembre.

Les Etats-Unis et la Corée du Sud préviennent depuis des mois que Pyongyang s'apprête à effectuer son septième essai nucléaire. La puissante sœur du leader Kim Jong Un a également insisté plus tôt cette semaine sur le fait que le Nord avait développé des technologies avancées pour prendre des images depuis l'espace à l'aide d'un satellite espion.

Les deux pays ont organisé mardi un exercice aérien conjoint et déployé un bombardier stratégique américain B-52H dans la péninsule coréenne, ont indiqué les chefs d'état-major interarmées du Sud dans un communiqué. Le bombardier lourd à longue portée faisait partie d'un exercice qui comprenait les avions militaires les plus avancés des Etats-Unis et de la Corée du Sud, y compris les chasseurs furtifs F-22 et F-35.

 

 

 

 

 

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Vendredi 23 Décembre 2022 –  Le Kremlin dénonce le manque de «volonté d'écouter la Russie» après la visite de Zelensky à Washington

Le Kremlin a dénoncé jeudi une absence de "volonté d'écouter la Russie" après la visite du président ukrainien Volodymyr Zelensky aux Etats-Unis, lors de laquelle il a reçu de nouvelles promesses d'aides, preuve pour Moscou que Washington mène une "guerre indirecte" en Ukraine. Lors de ce voyage, son premier à l'étranger depuis le début de l'offensive russe en février, M. Zelensky a été reçu en héros à Washington, s'entretenant avec son homologue Joe Biden et prononçant un discours sous les applaudissements des parlementaires américains.

Le chef d'Etat ukrainien a engrangé la promesse d'une enveloppe massive de soutien de près de 45 milliards de dollars et de nouvelles livraisons d'armes avec, pour la première fois, la fourniture du système de défense anti-aérienne Patriot. "Jusqu'à présent, nous pouvons constater avec regret que ni le président (américain Joe) Biden ni le président Zelensky n'ont dit quoi que ce soit qui puisse être perçu comme une volonté potentielle d'écouter les préoccupations de la Russie", a réagi jeudi le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.

Selon M. Peskov, il n'y a pas eu lors de cette visite "de véritables appels à la paix" ou de "mises en garde" américaines à M. Zelensky contre "la poursuite du bombardement des immeubles résidentiels dans les zones peuplées du Donbass", région de l'est de l'Ukraine en partie contrôlée par des séparatistes prorusses et régulièrement visée par les forces ukrainiennes. "Cela montre que les Etats-Unis poursuivent leur ligne de guerre de facto et indirecte avec la Russie, jusqu'au dernier Ukrainien", a ajouté le porte-parole du Kremlin.

Mercredi, le jour de la visite de Volodymyr Zelensky aux Etats-Unis, le Kremlin a mis en garde contre de nouvelles livraisons d'armes américaines à l'Ukraine, qui n'auront pour effet que d'"aggraver" le conflit. M. Zelensky avait lui affirmé que l'aide occidentale à son pays, qui est devenue un élément crucial du conflit, était un "investissement dans la sécurité mondiale et la démocratie", et "pas de la charité".

 

Renforcement de l'armée

La Russie a subi ces derniers mois d'importants revers sur le terrain: ses troupes ont été chassées de la région de Kharkiv, dans le nord-est, et de la ville de Kherson, dans le sud. En réaction, Moscou a opté à partir d'octobre pour une tactique de bombardements massifs des infrastructures ukrainiennes, privant des millions de personnes d'électricité, d'eau et de chauffage en plein hiver.

Ces coupures ont notamment touché la capitale, Kiev, où la situation énergétique restait "difficile" jeudi, selon le chef de l'administration militaire de la ville, Serguiï Popko. Le système Patriot fourni par les Etats-Unis doit justement renforcer "de manière significative" la défense ukrainienne face aux frappes russes, selon M. Zelensky.

 

 

 

 

 

 

 

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Vendredi 23 Décembre 2022 –  La Russie envisage l'envoi d'un vaisseau pour sauver les astronautes de l'ISS

Depuis le 14 décembre, le vaisseau Soyouz MS-22, qui devait servir à ramener des astronautes de l'ISS sur Terre, est en proie à une fuite de liquide de refroidissement. Il a été jugé "inapte".

La Russie évaluait jeudi l'aptitude au vol de son vaisseau arrimé à la Station spatiale internationale (ISS), après une impressionnante fuite survenue la semaine dernière, et envisageait une mission de sauvetage pour les membres d'équipage bloqués. La fuite du liquide de refroidissement du vaisseau spatial Soyouz MS-22 dans l'espace avait débuté le 14 décembre. Sur des images retransmises par la Nasa, on pouvait ainsi clairement voir un jet de particules s'échapper de l'arrière du véhicule.

Les dégâts sont en cours d'évaluation, a déclaré Sergueï Krikaliov, le directeur des vols habités de l'agence spatiale russe Roscosmos, lors d'un point de presse organisé jeudi par l'agence spatiale américaine. Si une analyse thermique -- qui évalue la température à l'intérieur de la cabine -- conclut que le vaisseau spatial MS-22 est inapte à accueillir un équipage, le lancement d'une autre capsule Soyouz prévu à la mi-mars depuis le cosmodrome de Baïkonour, la base de lancement russe située au Kazakhstan, pourrait être avancé et la capsule rejoindrait l'ISS sans équipage, a-t-il indiqué.

"Ils envisagent d'envoyer le prochain véhicule Soyouz fin février", a ajouté Joel Montalbano, responsable de l'ISS à la Nasa, qui participait également à l'appel. Si cela arrivait, le vaisseau spatial endommagé retournerait sur Terre sans équipage.

Le vaisseau spatial Soyouz MS-22 a amené en septembre les deux cosmonautes russes Sergueï Prokopiev et Dmitri Peteline, ainsi que l'astronaute américain Frank Rubio.

 

MS-22 est "inapte"

Il y a actuellement sept personnes à bord de l'ISS, mais si le vaisseau MS-22 était jugé inapte, cela signifierait également que la station spatiale disposerait d'un unique véhicule de sauvetage, capable de transporter seulement quatre personnes, au cas où il faudrait l'évacuer. La Russe Anna Kikina, les Américains Nicole Mann et Josh Cassada et le Japonais Koichi Wakata sont arrivés à bord d'une capsule Dragon de l'entreprise américaine SpaceX en octobre.

Des travaux supplémentaires sont encore nécessaires pour déterminer si le problème a été causé par des petites météorites d'origine naturelle, des débris artificiels en orbite ou une défaillance matérielle, a-t-il ajouté.

L'ISS constitue l'un des rares champs de coopération encore en cours entre Moscou et Washington depuis le début de l'offensive russe en Ukraine, déclenchée le 24 février, et les sanctions occidentales qui ont suivi. La Station spatiale internationale a été lancée en 1998 à une époque de coopération américano-russe, après la course à l'espace à laquelle les deux pays s'étaient livrés pendant la Guerre froide.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2335) - VENDREDI 23 DECEMBRE 2022 : Fusillade à Paris, Liban, Grève SNCF, Poutine, ...

Vendredi 23 Décembre 2022 –  Tirs meurtriers à Paris: Macron dénonce «une odieuse attaque» contre «les Kurdes de France»

Trois personnes ont été tuées par balles et trois autres blessées en plein centre de Paris, rue d'Enghien, dans le dixième arrondissement de la capitale.

Emmanuel Macron a dénoncé une "odieuse attaque" dont "les Kurdes de France ont été la cible" vendredi, après qu'un homme a tué trois personnes et blessé trois autres dans le Xe arrondissement à Paris.

"Pensées aux victimes, aux personnes qui luttent pour vivre, à leurs familles et proches. Reconnaissance à nos forces de l’ordre pour leur courage et leur sang-froid", a ajouté le chef de l'Etat dans un tweet.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2335) - VENDREDI 23 DECEMBRE 2022 : Fusillade à Paris, Liban, Grève SNCF, Poutine, ...

Vendredi 23 Décembre 2022 –  Covid-19 : 130 nouveaux sous-variants d'Omicron ont été découverts en Chine

Pas moins de 130 sous-variants d'Omicron ont été détectés au cours des trois derniers mois, d'après les révélations faites jeudi en conférence de presse par un responsable sanitaire chinois, Xu Wenbo, chef de l'Institut national de contrôle et de prévention des maladies virales. Dans un article paru dans la revue scientifique Breath Circles, Cao Yunlong, chercheur associé au Biomedical Pioneering Innovation Center de l'université de Pékin, fait état d'une « rupture » dans l'évolution séquentielle des variants prédominants du Covid-19 et de leurs sous-lignées. Ce phénomène « sans précédent » conduit à l'apparition de centaines de nouvelles souches à travers le monde.

À ce stade, il n'est pas possible de déterminer si ces mutations sont préoccupantes, c'est-à-dire si elles peuvent augmenter la transmissibilité ou de la virulence du coronavirus, ou encore impacter l'efficacité des vaccins. Néanmoins, certaines d'entre elles pourraient « esquiver les barrières du système immunitaire mises en place par les vaccins et les infections précédentes », prévient le scientifique.

 

Le nombre de cas explose, l'OMS s'inquiète

L'apparition de 130 nouveaux sous-variants a également été confirmée par un chef épidémiologiste de Pékin cité par Europe 1 . « La Chine a une population très importante et les infections à grande échelle en si peu de temps non seulement impactent la vie des gens, mais peuvent également conduire à l'émergence de nouvelles souches mutantes. Nous espérons que les contaminations n'augmentent pas trop vite car cela pourrait peser sur les ressources médicales », s'est inquiété cet expert qui reste anonyme.

Ces mutations sont révélées alors que le nombre de cas de contaminations explose en Chine et que, début décembre, le régime de Xi Jinping a annoncé assouplir les mesures draconiennes de sa stratégie « zéro Covid », pour apaiser la colère des citoyens éreintés par deux ans de restrictions. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a indiqué, mercredi, être préoccupée par la situation chinoise et a demandé à obtenir des informations sur la gravité de la pandémie, les admissions hospitalières et les besoins en matière d'unités de soins intensifs.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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