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Angèle-HUG-Kayak-cross-Médaille-Argent-JO-Paris2024
Sur le site nautique de Vaires-sur-Marne, ce lundi 5 août, ça secoue drôlement. La seconde partie du kayak cross, dont les qualifications se sont déroulées la veille, a lieu dans une ambiance de feu. Comme pour chaque épreuve, le public a répondu présent, même si la discipline est nouvelle et méconnue. Mais elle fait partie de ces sports qui captent tout de suite l’attention. Impressionnant, rapide, explosif, le kayak cross a immédiatement séduit son pOublic, à l’image du BMX Race ou du snowcross en hiver. « C’est un concentré d’émotion, un concentré de rebondissements, d’adrénaline et tout le monde a bien compris le langage du kayak cross, à l’arrivée il y a un vainqueur, on sait qui sait et il y beaucoup de rebondissements en 60 secondes de course », analyse Frédéric Rebeyrol, entraîneur de l’équipe de France.
Les espoirs de médaille étaient forts ce lundi en banlieue parisienne. Et malheureusement, la chance n’a pas souri à nos Français. Seule la jeune Angèle Hug, 24 ans, parvient à se qualifier en finale. Nos deux athlètes masculins, eux, commettent des erreurs fatales. Titouan Castryck, qui rêvait de glaner une deuxième médaille dans ces Jeux, est disqualifié alors qu’il avait passé la ligne d’arrivée en tête. Boris Neveu, lui, est pris par le courant, ce qui l’empêche d’aller glisser jusqu'en finale. Quant à Camille Prigent, elle échoue en quarts.
Tout repose donc sur Angèle. Il y a quatre participantes en finale mais seulement trois médailles, et c’est sur la deuxième marche du podium que monte l’Ardéchoise. Certains sont surpris, pas son entraîneur. « Elle fait cinquième des derniers championnats du monde, vice-championne du monde moins de 23 et le dimanche suivant elle gagne le tournoi de qualification olympique ».
Plutôt habituée au slalom, c’est en se mettant au kayak cross que la nouvelle vice-championne olympique se découvre un état d’esprit propice à « la confrontation ». Dans cette discipline, elle n’est plus seule avec son kayak mais doit se battre avec trois autres athlètes. « Je me suis dit que c’était la première finale de kayak cross de l’histoire aux JO, je me suis dit qu’il fallait que je profite », déclare encore la jeune femme. Et c’est parce qu’elle a vu que ses coéquipiers tricolores n’avaient pas réussi à se hisser en finale qu’Angèle s’est promis de monter sur le podium : « J’avais vraiment envie de ramener cette médaille pour la France ». Le kayak cross a séduit les foules, pas mal pour « un sport de garagiste » comme l'a qualifié Titouan Castryck, amer après sa disqualification.
Source : ParisMatch.com 05-08-2024
Photo : REUTERS
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